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     Albert-Joseph Pénot (1862-1930), Départ pour le sabbat, 1910.

     

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    (Image trouvée sur Pinterest)

     

    Lune de chair, liane vivante

    Citrouille d'or à sacrifier

    Sculpter sa peau, ouvrir son ventre

    Rôtir ses entrailles musquées

     

    Bouche remplie de ses viscères

    Dans l'ombre caramélisée

    Sentir la horde des sorcières

    Chevaucher toits et cheminées

     

    Brûler de fièvre et s'élancer

    Cheveux au vent, les doigts humides

    Croupe tendue, sous l’œil avide

    Des dieux qui viennent festoyer...

     

    Cendrine

     

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    Avec mon Amitié, je vous souhaite de belles nuits fantasmagoriques...

     

    Bien à vous, gros bisous et merci de vos adorables petits mots...

    Plume

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    Les sens aux aguets, mon carnet à la main, je m'imprègne en souriant des énergies de l'automne. Les teintes sont chaudes. L'agitation de la rentrée s'est dissipée. Dans la rouille dorée de l'atmosphère, palpitent les forces décroissantes...

     

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    « Luco », bulle verte du Quartier Latin, mélange harmonieux d'allées sinueuses et rectilignes, est un nuancier de pourpre, de brun, de jaune, d'orange, de violet... Cela donne un éclat particulier aux cent six statues qui peuplent ce lieu remarquable...

     

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    Je salue le Faune dansant de monsieur Lequesne... Vous vous en rappelez sûrement car sa plastique et sa propension à la joie et au plaisir, mesdames, ne vous avaient pas laissées indifférentes !

     

     

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    Puis je contemple les arbres qui bordent le chemin : marronniers, châtaigniers, platanes, chênes, savonniers... et je progresse, rêveuse, sur un tapis de feuilles rousses (beaucoup ont déjà été ramassées), en direction du Sénat.

     

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    Dans la lumière automnale, le bâtiment resplendit et la majesté de ses lignes s'accorde à la fine scénographie végétale.

     

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    Le palais fut construit par Salomon de Brosse (1571-1626), petit-fils du célèbre graveur et architecte Jacques Ier Androuet Du Cerceau (vers 1515-1584), pour la reine Marie de Médicis (1575-1642). Veuve d'Henri IV et mère de Louis XIII, nostalgique des charmes florentins du Palais Pitti de son enfance, Marie délaissa le Louvre après l’assassinat du roi. Elle fit l'acquisition d'un vaste domaine qui appartenait la communauté monastique des Chartreux et devint propriétaire de la résidence du Prince de Piney-Luxembourg qui bordait, à quelques encablures, le chemin de Vaugirard.

     

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    Statues qui baignent leurs élégantes formes de marbre blanc dans la lumière d'or... Déesses, dieux, poètes, héros, esprits de la nature et dames illustres de l'Histoire de France nous attendent, au gré d'une série d'articles consacrés à ce merveilleux jardin...

     

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    A partir de 1615, Marie de Médicis fit édifier le palais de style florentin où siège le Sénat. Elle y vécut de 1625 à 1631 et commanda au maître flamand Pierre Paul Rubens (1577-1640) vingt-quatre toiles destinées à illustrer les moments importants de sa vie.

     

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    Une exposition intitulée « Rubens, portraits princiers » est visible au musée du Luxembourg jusqu'au 14 janvier 2018 mais, pour le moment, ce n'est pas notre propos. Revenons devant le Sénat.

     

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    L'édification du palais permit de rattacher le domaine du Luxembourg à la ville de Paris car les terres des Chartreux se trouvaient jusque là excentrées par rapport au reste de la capitale.

     

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    On aperçoit la coupole du Panthéon récemment rénovée, la balustrade de marbre qui borde la terrasse supérieure du jardin, des statues, des vases et de magnifiques Dattiers des Canaries (Phoenix canariensis).

     

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    Au sommet de la colonne, se dresse, depuis 1840, une Vénus sortant du bain, réalisée d'après l'antique et dont l'auteur n'est pas connu. Mon appareil a zoomé autant que possible...

     

     

    Dans quelques jours, nous reviendrons devant le Sénat pour contempler, autour du Grand Bassin, un bel ensemble de statues antiques mais en attendant, je poursuis mon chemin dans la symphonie des couleurs automnales.

     

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    Au rythme de mes pas, les feuilles crissent, craquent, crépitent...

     

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    Arbres et arbustes sont chargés de fruits...

     

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    Je prends la direction du Verger et j'aborde le Pavillon Davioud.

     

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    Ce petit bâtiment qui abritait autrefois un café restaurant appelé « Buffet de la Pépinière »fut construit, en 1867, dans l'enceinte du Jardin du Luxembourg, par Gabriel Davioud (1823-1881), l'un des architectes les plus en vogue à l'époque de Napoléon III.

     

    Le lieu accueille des expositions de peinture et de sculpture, des conférences culturelles, les cours publics et gratuits de l’École d’Horticulture du Luxembourg et les cours payants de la Société Centrale d’Apiculture.

     

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    Je bifurque sur la gauche en direction du Rucher, un endroit que j'apprécie tout particulièrement.

     

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    Créé en 1991 par la Société Centrale d'Apiculture, il perpétue la tradition du rucher-école, fondé en 1856, par Henri Hamet (1815-1889), le père de l'apiculture française.

     

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    Les pensionnaires des lieux sont en pleine effervescence. Elles s'affairent, attirées par les fleurs des grands parterres, les tilleuls et les orangers et n'oublions pas à quel point elles sont précieuses ! Près de 30% des colonies d'abeilles disparaissent chaque année alors souhaitons que l'Union Européenne interdise enfin, de manière définitive, ces ignominies que sont les néo-nicotinoides...

     

    Elles voltigent autour de la petite fontaine destinée à les rafraîchir puis elles vont butiner, si rapides qu'il n'est pas aisé de les photographier. Au Luxembourg, on prend grand soin de ces petites guérisseuses et nourricières, menacées par les pesticides, les O.G.M, les changements climatiques et tellement indispensables à la survie de l'Humanité.

     

    Le miel collecté est vendu, chaque année, en automne, à l'Orangerie.

     

     

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    Environnée de bourdonnements dorés, je continue ma route vers le Verger et je longe une pelouse où se dresse un émouvant groupe sculpté appelé « Joies de la Famille ». Je vous l'avais montré, il y a quelques années...

     

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    Cette description d'un couple amoureux et de leur enfant penché vers un petit chien, emblème de fidélité conjugale (entre autres vertus attribuées à nos amis canins) est très avenante mais il serait appréciable de restaurer le bras du pauvre bébé...

     

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    Son auteur, Horace Daillion (1854-1946) présenta au Salon de 1885 un modèle en plâtre appelé « Bonheur » et l'ensemble définitif en marbre, doté d'un nouveau nom, fut apprécié à l'Exposition Universelle de 1889.

     

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    Le ciel est changeant... Le bleu, tantôt se dissipe, tantôt réapparaît... Plus intense ou plus clair... Magie d'automne et couleurs enivrantes... La brume qui m'a accompagnée pendant un certain temps cède la place à une agréable éclaircie.

     

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    Me voici arrivée au Verger ou Pépinière de Paris où pommiers et poiriers en espalier donnent de luxuriantes récoltes. Les jardiniers du Luxembourg y travaillent assidûment et leurs cours d’horticulture, dispensés au Pavillon Davioud, sont très réputés.

     

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    Le Verger se déploie sur une partie de l'ancienne pépinière des Chartreux, riche d'une exceptionnelle collection d'arbres fruitiers. La « pépinière impériale du Luxembourg » fut instituée à l'emplacement de l'ancienne pépinière de la Chartreuse par Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), comte de Chanteloup et ministre de l'Intérieur de Napoléon Ier et un cours « public et gratuit pour la culture des arbres fruitiers » fut créé, en 1809, par son successeur : Emmanuel Cretet, comte de Champmol.

     

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    La pépinière fut déplacée, quelques années plus tard, lors du percement de la rue Auguste Comte, une rue importante du Quartier Latin, dans le cadre des grands travaux haussmanniens, mais en 1866, sur un subtil tracé du célèbre paysagiste Jean-Pierre Barillet-Deschamps (1824-1873), elle fut replantée à l'endroit où je me promène actuellement.

     

     

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    « Un verger conservatoire de variétés et de formes fruitières comprenant plus de six cents variétés de pommes et de poires. On y trouve près d'un millier de plantes, arbres et arbustes. »

     

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    Et voilà, chers amis, notre promenade touche à sa fin... Après quelques facéties d'Halloween, je vous donne rendez-vous en novembre devant le Grand Bassin... Passez d'agréables moments en compagnie de vos proches. Merci de votre fidélité, grosses bises et à très bientôt !

     

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    Encore de gros bisous...

    Plume

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    Sur la place centrale de la porte d'Auteuil, à proximité du célèbre hippodrome et parmi les complexités de la circulation locale, se dresse une fontaine au nom délicieusement poétique : « L'Amour, l'Éveil à la Vie ».

     

    Création du sculpteur et médailleur Raoul Lamourdedieu (1877-1953), elle se compose d'un bassin octogonal au-dessus duquel quatre jeunes femmes soutiennent une vasque d'où l'eau jaillit.

     

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    Ces beautés sont des ondines, esprits des eaux vives qui « désaltèrent » en pensée les passants et les invitent à jouir du bonheur de l'instant.

     

    La fontaine est en pierre jaune d'Euville, un site emblématique de Lorraine où l'on extrait un matériau calcaire dense et noble, résistant au gel, que l'on appelle aussi « entroquite ». Cette pierre d'Euville était très appréciée, dans la deuxième partie du dix-neuvième siècle et la première moitié du vingtième siècle, dans la construction et la statuaire.

     

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    Il s'agit d'un calcaire à « entroques » du Jurassique supérieur, étage Oxfordien (soit âgé d'environ 160 millions d'années), résultant d'une accumulation de débris de crinoïdes, des animaux proches des oursins qui peuplaient les fonds marins (petit clin d’œil ému à l'un des sujets de dissertation qui me fit obtenir ma Maîtrise d'Histoire de l'Art. Il concernait le calcaire à entroques et donc la pierre d'Euville... Souvenirs, souvenirs... )

     

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    Exploitée à ciel ouvert depuis le Moyen-âge, la pierre d'Euville a été utilisée pour édifier de nombreux immeubles du Paris Haussmannienn mais aussi la Place Stanislas à Nancy, le Château de Commercy en Lorraine, le Canal de la Marne au Rhin, la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. On l'a employée dans les soubassements du Pont-Neuf et de l'Hôtel de Ville de Paris ainsi qu'à l'Opéra Garnier, au Grand et au Petit Palais, dans les fondations et l'ossature du Pont Alexandre III, pour construire la Gare de l'Est... La société Rocamat en extrait encore de nos jours.

     

    Certains ont prétendu que le socle de la Statue de la Liberté avait été réalisé en pierre d'Euville mais la célébrissime statue s'appuie sur un bloc de béton couvert de plaques de granit issu d'une carrière du Connecticut.

     

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    D'impressionnantes galeries ont été ouvertes en 1907 pour extraire la fameuse pierre et le déplacement, jusqu'à la capitale, entre 1853 et 1890, d'importantes quantités de cette matière première très recherchée fut un signe d'expansion économique majeur.

     

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    Le sculpteur Raoul Eugène Lamourdedieu a choisi la pierre d'Euville dans sa version jaune cuivré (il existe différentes nuances : blanc lumineux, blanc rosé, grisé, beige etc...) pour donner vie aux ondines de la porte d'Auteuil.

     

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    Ronde sensuelle élémentale, charmes ondoyants de l'eau vive, puissance évocatrice des corps et du message véhiculé... Laisser jaillir de soi un torrent d'amour et de créativité !

     

    Raoul Eugène Lamourdedieu est né à Fauguerolles, dans le Lot-et-Garonne, le 2 février 1877 et il est mort à Pierrefonds, dans l'Oise, le 8 mai 1953.

     

    Il a fait ses classes au Lycée de Bayonne puis, à partir de 1894, à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux. En 1897, après avoir obtenu le prix de la Ville, il a poursuivi ses études, à Paris, dans les ateliers des maîtres Alexandre Falguière (1831-1900) et Alexandre Charpentier (1856-1909).

     

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    Femme drapée, année incertaine...

     

    En 1900, sous la direction de l'artiste éclectique Louis-Ernest Barrias (1841-1905), il a participé à la décoration sculptée du Grand-Palais. Quelques années plus tard, il a installé son atelier dans le 15e arrondissement de Paris.

     

    Amoureux des possibilités infinies de la « matière », il a sculpté la pierre avec passion, sensualité, attirance pour le mouvement et il a également travaillé le bois, avec une prédilection pour l'acajou, le poirier, le cerisier, le chêne et le noyer. Il était fasciné par les mouvements de la lumière à la surface des pierres et des bois qu'il choisissait. Plusieurs de ses œuvres ont été reproduites en bronze.

     

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    Horloge Art Déco

     

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    Médaille de la France Victorieuse, 1919.

     

    En 1930, il est devenu professeur à l'École des Beaux-Arts où il a rencontré Jacques Gestalder (1918-2006) dit « sculpteur du corps dansant » auquel j'ai prévu de consacrer un article.

     

    D’abord influencée par celle d'Auguste Rodin, son œuvre s'est rapprochée, au fil du temps, de celles d'Antoine Bourdelle et d'Aristide Maillol, « dans la lignée de la tradition figurative ». Ainsi, il a réalisé différents groupes sculptés d'après des thèmes littéraires et/ou mythologiques, des nus, des bustes, des vases historiés, des objets de décoration, de nombreuses médailles commémoratives, des fontaines et des monuments aux morts.

     

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    Médaille célébrant l'élection du Président Raymond Poincaré, le 17 Janvier 1913.

     

    Parmi ses créations les plus célèbres, on trouve La Force ou l’affrontement d'un homme et d'un taureau, dont une version monumentale se situe sur la place Stanislas Baron à Mont-de-Marsan, dans les Landes et un autre exemplaire à Fresnes, dans le Val-de-Marne.

     

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    La Force, à Fresnes (Image www.culture.gouv.fr)

     

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    Cette médaille de la Force s'est vendue en de nombreux exemplaires.

     

    Il a participé à la décoration du palais de Tokyo (Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris) et en 1925, il a réalisé, avec un collectif d'artistes, un monument néoceltique appelé La Pergola de la Douce France, pour l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs. L'ensemble, visible dans la ville d'Étampes où j'ai bien l'intention de retourner (j'y suis allée il y a quelques années mais je n'ai pas pu voir l’œuvre en question), s'inspire des alignements mégalithiques de l'ancienne Europe et nous fait voyager à travers la magie des légendes arthuriennes mais ceci est une autre histoire...

     

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    Merci aux personnes qui m'ont contactée pour s'inscrire à ma newsletter. Le lien qui n'était pas évident à trouver est désormais plus visible. Merci de votre fidélité et de l'intérêt que vous portez à mes articles, je vous souhaite une agréable semaine, gros bisous...

     

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    Raoul Lamourdedieu, médaille de la Joie de Vivre, 1906.

    Plume

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    Chers aminautes, il y a quelques jours, en visitant le square Gabriel Pierné, nous avons contemplé un catalpa remarquable alors intéressons-nous davantage à ce bel arbre qui s'épanouit dans les parcs et les jardins de la capitale.

     

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    Originaire du sud et du sud-est des États-Unis et plus particulièrement de la Géorgie et du Bassin du Mississippi, le catalpa apprécie les endroits chauds, fertiles, aux sols alluviaux, mais il supporte aussi très bien le climat d'Île de France et résiste à la pollution urbaine.

     

    Son étymologie se compose du mot d'origine cherokee « Catalpa » qui signifie « haricot » en raison de la forme pittoresque des fruits et du nom Bignonioides qui se réfère à une plante grimpante, la Bignone de Virginie (Campsis radicans), dont les fleurs dessinent des trompettes réunies en grappes abondantes.

     

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    Le catalpa est reconnaissable à ses grandes feuilles en forme de cœur, lisses sur le dessus et légèrement duveteuses en dessous. Ses fruits, mûrs en septembre, ressemblent à de longs haricots. Ils restent sur l'arbre pendant l'hiver, s'ouvrent en deux au printemps et libèrent des graines oblongues, pourvues d'excroissances velues, de couleur blanche, à leurs extrémités.

     

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    Collection de haricots et de gousses...

     

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    Le catalpa est aimé des jardiniers pour sa croissance rapide, sa résistance à la sécheresse et à la pollution, comme je l'écrivais plus haut, mais surtout pour son bel ombrage, son port élégant et sa floraison blanche, particulièrement luxuriante aux mois de juin et juillet.

     

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    Autrefois, le catalpa était prisé pour ses vertus médicinales. Son écorce, réputée dotée de vertus sédatives, antispasmodiques et narcotiques, servait à soigner la toux quinteuse, à apaiser les crises d'asthme et à combattre la coqueluche. Employée de la même manière que celle du quinquina, elle était administrée sous forme d'infusion, aux adultes et aux enfants.

     

    Les différentes parties de l'arbre étaient utilisées, à l'exception des racines, investies d'une forte toxicité. Des bains oculaires pour traiter les inflammations de la conjonctive étaient réalisés à partir d'un jus extrait des fruits.

     

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    Dans une partie retirée du Jardin des Plantes, on découvre un vénérable catalpa dont le tronc est soutenu par des barres de métal. En hiver, on apprécie d'autant mieux l'aspect majestueux et tourmenté de sa silhouette...

     

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    Au Jardin du Luxembourg, un catalpa très apprécié des visiteurs épris de littérature se dresse au bord d'une allée calme, sinueuse et agréablement ombragée. Respectant leurs rêveries de lecteurs, je ne les prends pas en photo mais je les vois s'installer, fréquemment, près de cet arbre qui est habité...

     

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    Merci de vos gentils petits mots et de vos attentions multiples. Je vous souhaite de beaux instants d'automne et vous adresse mes pensées d'amitié, gros bisous !

    Plume

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