-
À L'Arbre à Liège, une enseigne du Vieux Paris
C'est un petit bout de l'ancien Paris, un ornement qui appartient à la mémoire des lieux. Rue Tiquetonne, au numéro 10, dans le 2e arrondissement de la capitale, on aperçoit sur une façade datée de la première moitié du XVIIe siècle un arbre verdoyant, l'une des rares enseignes médiévales à être parvenue jusqu'à nous. L'enseigne se nomme « À L'Arbre à Liège » et d'après les historiens du Musée Carnavalet (Musée d'Histoire de la Ville de Paris), elle désignait la boutique d'un marchand de vins ou d'un marchand de bouchons.
L'arbre, qui a été joliment restauré, est plaqué contre la façade mais il y a fort longtemps, les enseignes se balançaient au bout de chaînes suspendues à des tiges métalliques et cela faisait tant de bruit (sans compter le danger que cela représentait si l'enseigne venait à se décrocher) que les instances de la ville obligèrent les patrons d'échoppes à fixer les fameuses enseignes.
L'Arbre à Liège fut donc mobile pendant un certain temps avant de se retrouver placé de la manière dont nous l'observons aujourd'hui.
Déployée sur le tracé de la muraille de Philippe-Auguste, la rue Tiquetonne, l'une des plus anciennes rues de la capitale, unissait la rue Montmartre à la rue Saint-Jacques. Son nom qui pétille au creux de l'oreille se réfère à Rogier de Quiquetonne ou de Quiquengrogne, un boulanger pâtissier réputé au XIVe siècle.
La rue ne porte le nom de Tiquetonne que depuis 1868, d'après différents ouvrages consacrés aux rues de Paris. Avant cela, elle était appelée « rue du Petit-Lion-Saint-Sauveur » et au Moyen-Âge, elle était désignée comme « rue Denys-le-Coffrier ».
Cette rue sinueuse et bordée de vieilles demeures s'étend à proximité de Châtelet et du Forum des Halles. Certaines maisons sont plutôt bien conservées. On ne connaît pas précisément la date de leur construction mais on aperçoit encore leurs appuis de fenêtres ouvragés, leurs corniches moulurées, leurs ferronneries élégantes et dans les profondeurs du sol, se déploient des caves dont l'origine est à situer dans les premiers temps de la capitale.
Au numéro 11, s'élève une imposante demeure qui date vraisemblablement du XVIIIe siècle. L'ample façade en pierre de taille est rythmée par bandeaux et corniches, appuis de fenêtres et mascarons.
Vous remarquerez, enchâssées dans certaines façades, de vieilles traverses de bois médiévales ou datant de la Renaissance.
Autrefois, les Arbalétriers du Roi venaient s'entraîner sur un terrain situé dans cette rue peuplée de prostituées, de soldats et de malandrins en quête de bourses bien pleines ! Il y avait aussi de nombreux rôtisseurs réputés pour la qualité de leurs plats et des vins qu'ils servaient.
Au XIVe siècle, on trouvait, du côté impair de la rue, l'Hôtel de Bourgogne qui fut « loti » par François Ier (1494-1547), en 1543. Le souvenir de cet hôtel demeure à quelques encablures d'ici, avec le nom d'une petite rue : la rue Française (ancienne rue Françoise...) et de beaux fers forgés.
Au numéro 31, on trouvait jadis L'Auberge du Petit Trianon où à la fin du XVIIe siècle, un repas coûtait quinze sols. Autour de ce lieu très fréquenté, se déployaient d'autres auberges et des commerces de bouche qui portaient des noms pittoresques : Le Vert Galant, L'Escarmouche, Le Lion d'Or, Le Coq-et-la-Pie, Le Marteau d'Or.
Des personnages importants ont habité dans la rue Tiquetonne.
Justine Favart (1727-1772), danseuse, actrice et dramaturge, épouse de Charles-Simon Favart (1710-1792), le directeur de l'Opéra-Comique et maîtresse du Maréchal Maurice de Saxe (1696-1750) vivait « entre le numéro 31 et le numéro 23 ».
Portrait de Justine Favart (Mademoiselle Marie Justine Benoîte Cabaret Du Ronceray) par François-Hubert Drouais (1727-1775), portraitiste émérite de la Cour sous le règne de Louis XV (1710-1774).
Justine Favart dans La Fausse Suivante de Marivaux (1688-1763).
Au numéro 7, l'Histoire a retenu la présence du journaliste, poète satirique, polémiste et homme politique Antoine-Joseph Gorsas (1752-1793), un drôle de personnage qui fut le premier Conventionnel à être guillotiné en octobre 1793. Gorsas dénonçait de manière ultra véhémente ce qu'il considérait comme les excès de la Cour (dans le Journal Révolutionnaire le Courrier de Versailles par exemple) mais en réalité, il se fit des ennemis dans toutes les couches de la société, ayant pour habitude de vilipender des personnes issues de tous milieux, avec esprit, talent littéraire et grande violence verbale. Il fut emprisonné plusieurs fois pour l'audace et l'intransigeance de ses pamphlets et ses écrits profondément diffamatoires envers la reine Marie-Antoinette. Créateur d'une maison d'éducation, il fut également accusé de corrompre les mœurs de ses élèves.
Antoine-Joseph Gorsas, gravure de François Bonneville (1755-1844), Paris, BNF, département Estampes et photographie, 1797.
Il fut député de Seine-et-Oise, en septembre 1792, à la Convention Nationale et secrétaire de la Convention lors du jugement de Louis XVI. Tout d'abord farouche partisan de la Révolution Française et fortement anticlérical, il remit en question au fil du temps les actions des chefs de celle-ci qu'il se mit à considérer comme des Massacreurs. Se rapprochant des Girondins, il finit par détester Danton, Robespierre et surtout Marat. Cela lui fut fatal...
Au numéro 21, vivait Monsieur Cadet, secrétaire du roi Louis XV et au numéro 13, se situait la résidence de l'ornemaniste et architecte Gilles-Marie Oppenord ou Oppenordt (1672-1742). Je ne développe pas davantage car mon prochain article sera consacré à cet artiste et à son élégante demeure.
Sous la plume d'Alexandre Dumas Père (1802-1870), le célébrissime mousquetaire D'Artagnan, habita, au numéro 16, dans Le Vicomte de Bragelonne et dans Vingt ans après, D'Artagnan logea « chez une belle et fraîche flamande de vingt cinq à vingt six ans », à l'Hôtel de la Chevrette.
Dans cette rue bruissante d'histoires, L'Arbre à Liège évoque l'aspect pittoresque de la ville d'autrefois, truffée d'enseignes variées et colorées. A travers une vaste forêt d'ornements utilitaires et symboliques, l'arbre apparaissait comme un motif associé à la protection d'un lieu, à la prospérité, à la luxuriance et aussi à la connaissance.
Il déploie ses branches dans le ciel et plonge ses racines, profondément, dans le sol. Il unit les mondes et représente le lien entre la Nature et l'Univers. Il est une image miniaturisée du Cosmos.
Les enseignes représentant des arbres peuvent être reliées au thème de la Jérusalem Céleste tel qu'il est expliqué dans la Table d'Émeraude, sous l'obédience d'Hermès Trismégiste :
« Ce qui est en bas est comme ce qui est haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »
Nous ne savons que très peu de choses au sujet de L'Arbre à Liège de la rue Tiquetonne mais il a traversé le temps et représente un souvenir précieux du Paris de jadis alors si l'occasion vous est offerte, arpentez cette rue serpentine et arrêtez-vous pour observer cette vieille enseigne qui se dévoile au numéro 10.
Et n'oublions pas que la magie des arbres est perceptible à ceux qui laissent leur sensibilité s'exprimer...
Je vous dis à très bientôt pour explorer d'autres aspects de la rue Tiquetonne et des rues alentour... Merci de votre fidélité, amicales pensées !
« Eleanor Fortescue-Brickdale, entre Préraphaélisme et « Fantasy »Magie Verte et Traditions de la Saint-Patrick, Version 2019 »
Tags : arbre, enseigne, Liège, Tiquetonne, Favart, Gorsas, Cadet, Oppenord, D'Artagnan, Bragelonne
-
Commentaires
Je ne connais pas cette rue... à découvrir, donc, tu m'en donnes envie.
Que de détails offerts, et quelle belle page que la tienne ! J'adore le tableau.
Merci pour tout, Cendrine.
Passe une douce journée.
Bonjour Cendrine,
je suis contente que mon article sur Irène Joliot-Curie t'ai plu..
Bonne journée, gros bisous
Bonjour Cendrine,
ce serait agréable de partager avec toi cette coupe ....
Bonne journée, gros bisous
Comme il doit être délicieux de se promener dans les rues historiques de Paris avec toi comme guide.
J'ai adoré me promener dans cette rue en ta compagnie, c'est une belle découverte.
Douce journée, amitiés
Bonjour Cendrine,
Tu as vu ce temps ? le vent souffle si fort, qu'il m'a réveillé ! J'habite une rue étroite, alors le vent en s'y engouffrant siffle … C'est impressionnant ! Je ne peux pas prendre les petites fleurs en photos avec ce vent, alors j'attend …
Et toi Cendrine, tes maux de tête ? J'espère que tu souffres moins ...
Prends soin de toi. Passe une bonne nuit, grosses bises, Véronique
Tes photos sont vraiment magnifiques chère Cendrine
Tu habites donc la région parisienne ?
Je te souhaite un bon WE et te fais de gros bisous
Ici toujours un temps pluvieux . . .
Vivement les beaux jours , au moins un rayon de soleil
Bonjour Cendrine,
c'est par une matinée ensoleillée que je te dépose cette belle création remplie de fleurs..
Bonne journée, gros bisous
Je viens te souhaiter aussi une douce nuit chère Cendrine
Ici pareil pas de réseau par moment ( avec mon téléphone portable idem , je suis chez SFR
Merci pour tes ravissantes images que tu déposes chez moi
Cela me touche beaucoup
Hier nous sommes allés chez un ami , nous sommes revenus sous un déluge , enfin c'était de la grêle
Une semaine de pluie sans discontinuer , vivement le retour du soleil
Gros bisous et prends bien soin de toi
J’ai trouvé un joli pastel de Maurice Quentin de la Tour qui a croqué (pas la dame) un portrait de la comédienne Justine Favart.
Cette charmante femme s’était laissée séduire par le maréchal de Saxe alors que, avec son mari et leur troupe ambulante de comédiens, elle suivait cet homme de guerre aux armées. Selon son mari, elle était : « d’une gaieté franche et naturelle qui rendait son jeu agréable et piquant : elle n’eut point de modèles, et en servit. Propre à tous les caractères, elle les rendait avec une vérité surprenante. Soubrettes, amoureuses, paysannes, rôles naïfs, rôles de caractère, tout lui devenait propre ; en un mot, elle se multipliait à l’infini, et l’on était étonné de lui voir jouer, le même jour, dans quatre pièces différentes, des rôles entièrement opposés. »
De bien belles histoires que tu nous contes là, chère Fée de Paris... tout en nous promenant dans ta ville au passé si glorieux... Je raffole de te lire, car je ne connais pas Paris... et j'aimerais tant !!!
Ton travail de recherches est vraiment remarquable, avec le souci des détails qui font vibrer ! Bravo !
J'espère que tu vas bien... Brassée de bisous
Bonjour Cendrine,
le beau temps continue sur la côte, le printemps arrive à grands pas..
Bonne journée chère petite amie fidèle... Gros bisous
Un petit coucou Cendrine , je t'espère bien .
Chez nous c'est toujours la tempête , la pluie et la grêle au programme jusqu'à samedi
De gros bisous et une douce nuit pour toi
Bonsoir Cendrine,
Et bien voilà un endroit inconnu d'une parisienne comme moi ! Cet arbre est vraiment très beau et comme d'habitude tu as fait de grandes recherches.
Je note, faut que j'aille y faire un saut.
Merci Cendrine.
Passe une bonne soirée, grosses bises VéroniqueCendrine , mon Amie ,,
Et voilà que je me retrouve dans ce Paris Moyenâgeux dont j'aurais tant aimé qu'il en reste un peu plus . Alors, ces détails sont d'autant plus précieux , d'autant plus précieux également car tu nous y conduis au fil de ton savoir .
Je ferme les yeux et je visualise cette rue bruyante , sale sans doute comme l'étaient les rues dans ce lointain XIVème siècles . Il est difficile d'imaginer mais à ton bras , il est si aisé de le faire . Je me promène et je vois ces maisons à colombages que de beaux immeubles en pierres blanches ont remplacé , ces enseignes que le vent balance en les faisant grincer , le bruit des sabots des habitants, ceux des cheveux , la vie qui grouille de partout et je la vois cette enseigne . Tiens , elle vient d'être accrochée par son propriétaire . Elle est flambant neuve . Et comme il est fier , elle est si belle . " A l'arbre à liège" , il fut un temps où une enseigne se balançait au vent de l'histoire et si elle nous est parvenue , ce n'est pas par hasard . Elle t'attendait pour que tu nous contes son histoire et celle de sa rue .
L'arbre, cet être vivant entre la terre et le ciel .L'époque nous invite à retrouver notre pleine dimension , à devenir comme les arbres des liens vivants et conscients entre le ciel et la terre afin de matérialiser le spirituel et de spiritualiser la matière . Et je suis convaincue que cette enseigne porte ce message . A celles est ceux qui en levant les yeux ont croisé sa force .
Tu nous parles aussi de D'Artagnan . Ah D'Artagnan , la légende court par chez moi qu'il aurait foulé le pavé béthunois à la poursuite de Milady de Winter qui séjournait au couvent des carmélites de la cité de Buridan . On dit qu'il a séjourné dans une auberge , un relais de diligence dont les murs existent encore . Du couvent , il ne reste que les fondations qu'une école pour jeunes filles a recouvert au XIXème pour avoir été ensuite démolie afin de laisser place à un immeuble cossu . Je me demande d'ailleurs si beaucoup de ses habitants savent que sous eux , une légende tapisse leur sous-sol . Lorsque je passe dans la rue de la délivrance , je pense à D'Artagnan et je me dis que oui, je foule les mêmes pavés qu'il a lui même foulés . D'ailleurs , on dit que certains soirs , on entend les sabots d'un cheval ralentir devant l'ancien couvent des carmélites …
L'hiver s'en va tonitruant en laissant derrière lui giboulées et tempêtes . Il se défoule le coquin mais , de-ci, de-là , les fleurettes du printemps se fraient un chemin . Flore commence à se déshabiller et à tresser sa couronne du renouveau . Elle est là , tout près .
Merci ma Petite Fée de m'avoir emmenée dans ce passé que j'aime tant qui me raconte d'où je viens .
Je t'embrasse de toute mon amitié .
Douce fin d'hiver mon amie
Véronique
Bonjour Cendrine,
le ciel est bleu, le soleil brille, il fait 13°...
Je te souhaite de passer une bonne journée, gros bisous
22timiloMercredi 13 Mars 2019 à 07:29A quelques mètres de là où j'habite , il y a une pinède et une plantation de chênes lièges séculaires , le liège y encore récolté pour fabriquer des bouchons..
J'aime bien les petits détails que tu relèves et publies dans ton blog, comme ces heurtoirs dont j'en collectionne quelques originaux.
Douce journée CENDRINE
Bisous
timilo
J'ai oublié de te dire , je me suis abonnée chez toi
Gros bisous
Je voulais dire l'histoire de notre ville nous passionne excuse moi
C'est un très bel exposé Cendrine et tes photos sont grandioses , superbes !! tu sais j'ai photocopié un livre ancien sur ma ville
Oui le gars de la bibliothèque du fond ancien a accepté de me le prêter .
Il y a le nom de toutes les rues et le pourquoi de tous ces noms .
Les gravures anciennes sont belles et il y a le nom des anciens habitants même de ceux qui étaient prisonniers dans notre
ancienne prison ( enfin je n'ai pas connu ces personnes c'était pendant la guerre ) ils étaient prisonniers car ils avaient la radio chez eux .
Tu te rends compte c'était n'importe quoi à l'époque .
La prison est devenu un musée Normand
La maison de ma maman c'était des thermes romains il y a bien longtemps , c'est pour cette raison qu'elle était très humide au début
Enfin tu vois l'histoire ancienne de notre ville nous passionnante .
Je t'espère mieux chère Cendrine , merci pour tes petits mots et images ,ça me met du baume au coeur
Tu sais je vis au jour le jour et je garde le meilleur sinon je passerais mon temps à pleurer .
De gros bisous mon amie et porte toi mieux c'est le plus important .
Les noms des rues sont souvent fantaisistes, Tiquetonne, rigolo comme nom. Tu sais tout de l'histoire de ces rues, de tous ces détails qui doivent te demander pas mal de recherche, et le résultat est là, passionnant. Une belle manière pour moi de visiter ton Paris. C'est super ces restaurations que l'on fait de nos jours, c'est souvent tout ou rien mais cet arbre méritait cette belle remise en beauté et en valeur.
Merci Cendrine, prends bien soin de toi
Gros bisous
Beaucoup de charme et de mystères. Tu nous plonges dans les romans d'aventure d'un autre temps et on te suit avec bonheur dans le dédale de rues étroites et pavées en tenant très fort notre bourse de peur des malandrins!
17verismo-lagardereMardi 12 Mars 2019 à 13:35fantastique cette visite dans Paris le vieux
toutes ses façades et portes aux aspects merveilleux
tu as le chic et la qualité d'une fée
pour chaque fois sur un nouveau sujet découvrir et rêver
c'est extraordinaire la vision des yeux de ton coeur
en tout cas le résultat est là il cultive et apporte le bonheur
je t'embrasse chère Cendrine
VL/ClaudeCoucou Cendrine,
Tu sais que j'aime aussi énormément les arbres ♥... ainsi que les enseignes ♥ Cet arbre à Liège est une merveille, on ne sait plus faire d'aussi belles choses de nos jours. Je l'imagine se balançant au gré du vent, il devait être beau aussi comme ça, mais beaucoup plus dangereux ! C'est bien qu'ils l'aient conservé ainsi. Merci pour cette belle balade, de beaux trésors de notre patrimoine que nous avons la chance de découvrir grâce à nos visites virtuelles...qui sait un jour très certainement nous le verrons en vrai...
Je te souhaite un doux après midi, après le froid de ce matin ça va être agréable cet après midi au jardin pour tailler les rosiers.
De gros bisous à partager avec ton lutin
que ton billet est beau Cendrine,que de belles photos,j'espère que tu vas bien,,il vas faire soleil je pense ,je te souhaite un très bon Mardi ,bises
Bonjour Cendrine,
quelle magnifique promenade que nous venons de faire en ta compagnie.
Tes photos sont splendides et tes explications fort intéressantes..
Bonne journée, gros bisous
13Richard LEJEUNEMardi 12 Mars 2019 à 11:14La rue Tiquetonne ! Quelle bonne surprise, chère Cendrine.
Car dans ceux qui y vécurent un temps, mais nettement moins célèbre que les personnalités que vous avez ci-avant répertoriées : votre serviteur belge !
Eh oui. Quand, beaucoup, beaucoup plus jeune, au temps où mes pauvres articulations me permettaient encore d'aisément me déplacer, une semaine l'an, aux fins de visiter Paris, ses bouquinistes des quais de Seine et, surtout, de venir prendre des notes concernant tous les artefacts exposés dans les différentes vitrines du Département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre tout proche, - du coin de la rue Tiquetonne, je n'avais qu'à tourner sur ma droite dans la Étienne-Marcel pour accéder, au niveau des bâtiments de la Poste, dans la rue du Louvre -, je logeai très régulièrement à l'hôtel "Tiquetonne", au néro 6, un des hôtels les plus économiques de Paris, vieillot certes, mais d'une propreté indiscutable, jouxtant donc le bâtiment sur la façade duquel se trouve "l'arbre à liège" ...
Et jamais, je ne me renseignai sur ce bizarre motif décoratif ...
Plus de vingt ans après, comme eût pu le remarquer Alexandre Dumas, vous venez heureusement aujourd'hui de combler ce vide navrant.
Merci à vous, Cendrine.
Merci Cendrine pour ce billet très intéressant, la ville de Paris est truffée de merveilles que nous découvrons grace à toi.
Douces pensées - bisous bisous
Lili
Un billet extraordinaire
Vraiment le cri du coeur !
J'ai adoré cette si belle orchestration et tout ce qui va avec
Merci beaucop
Bisous
Coucou ma Cendrine,
Une magnifique découverte ma douce amie, je ne connaissais pas du tout cette rue qui à beaucoup de charme. Quant à cet arbre à liège, il est magnifique et a survolé les siècles sans trop d'encombre. Je l'imagine, suspendu comme enseigne. Il devais être impressionnant.
Merci pour cet excellent et riche partage. De gros bisous et douces pensées à vous deux.
Bonjour
superbe promenade dans Paris magnifiques photos et très bien expliquer bravo à toi pour toutes ces photos bise raymonde
Bonjour Cendrine
L'histore racontee ainsi me va bien , cette rue par tes mots raconte tant de choses passées , toute une époque revolue mais dont il reste de beaux vestiges
Cet Arbre à Liege en est une belle preuve
Merci pour toutes tes recherches , j'adore !!
Bises et bonne journée
Le Paris qu'on aime ! adolescent la lecture de Dumas m'a donné le goût pour l'histoire de France. L'amour (platonique ?) entre d'Artagnan et Constance Bonacieux, empoisonnée hélas par Milady, ça ne s'oublie pas.
bisous
Hello Cendrine
Encore une sacrée page d'histoire que tu nous fais. C'est vrai que Paris fait partie de ces villes ou il faut lever la tête pour découvrir pleins de curiosités...
Bon Mardi
bizz
Pat
Bonsoir Cendrine, ah cet arbre en façade... qui a traversé le temps, eh oui qui dit liège dit bouchon, pas que la gaufre ;-) Grand merci à toi, guide de Paris sur toile et bonne soirée, bises, JB
3Promeneur75Lundi 11 Mars 2019 à 21:33Tiens mais c'est vrai que d'Artagnan n'est pas nouveau sur votre blog !
http://maplumefeedansparis.eklablog.com/flanerie-dans-la-rue-georges-berger-a79008411
2Promeneur75Lundi 11 Mars 2019 à 21:30Comment oublier ce personnage haut en couleurs qui m' a tant fait rêver quand j'étais plus jeune à lire Dumas !
1Promeneur75Lundi 11 Mars 2019 à 21:25Bonsoir Plume Fée,
Bel article sur l'histoire de Paris à travers cette rue étonnante. Et ne serait-ce que retrouver D'Artagnan à travers cet endroit c'est déjà fabuleux ! Vous avez toujours le chic pour nous étonner en nous faisant visiter Paris et en même temps nous plonger dans l'histoire de France avec ces personnages que l'on croise à travers vos mots. Vous avez toujours un talent incroyable pour mettre en scène vos articles , les aérer de vos photos et les commenter si génialement sans jamais étouffer votre lecteur.
Merci de vos efforts et surtout continuez votre blog !
Ajouter un commentaire
Bonjour chère Cendrine ! comment vas tu en ce lundi ? Courage !
J'habite depuis 7 ans à Vincennes mais j'ai habité longtemps dans deux quartier de Paris M° Place Victor Hugo et M° Ternes. J'allais souvent et à pied chaque semaine dans le 2ème arrondissement...M° Bourse rue N. D des Victoires et parfois j'ai pris cette rue Montmartre. J'ai toujours aimé marcher … C'est vrai que Paris a des trésors cachés comme la plus petite rue du chat qui pêche…dans le 5ème.
Mais j'ai connu aussi celle en Montmartre qui va à la Maison de Dalida, rue D'Orchamps.
Merci de me faire me promener dans les souvenirs agréables. Je n'oublierai jamais ce que j'ai senti devant la maison de Dalida que j'aimais beaucoup pas seulement comme artiste.
J'espère que tu vas lire mon commentaire. Et comme quelqu'un dit j'aimerais visiter Paris avec toi comme guide ! Bisous ! nani et Titi