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L'Église Saint-Séverin
Cette église de style gothique flamboyant se situe rue des Prêtres-Saint Séverin, dans le Quartier Latin. Elle se dressait autrefois dans un lacis de rues et de ruelles tortueuses, peuplées de boutiques et de très vieilles maisons. Première étape du pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle, en partant de Notre-Dame, elle connut, au fil des époques, de nombreuses métamorphoses.
L'édifice que nous contemplons aujourd'hui date en majorité du XVe siècle mais il existait, au VIe siècle, un oratoire où priait l'ermite Saint-Séverin.Ce dernier fut le maître spirituel de Clodoald, petit-fils de Clovis et futur Saint-Cloud.
Une chapelle fut édifiée après sa mort mais les Normands la saccagèrent. Une église romane fut érigée à la fin du XIe siècle avant d'être remplacée, au XIIIe siècle, par une église gothique. Sur le bas-côté nord, s'élançait une tour-clocher.
Suite à un incendie, en 1448, des travaux de reconstruction furent engagés par Guillaume d'Estouteville, l'archiprêtre des lieux. Une grande tour (1487), un magnifique chevet (1489-1495) et une série de chapelles (1498-1520) virent le jour.
Le Portail Occidental (XIIIe siècle)
En 1837, le portail de l'ancienne église Saint-Pierre-aux-Boeufs fut inséré dans la façade occidentale de Saint-Séverin.
De part et d'autre, six colonnes sont décorées de guirlandes végétales. Au-dessus, dans le tympan, la Vierge à l'Enfant reçoit les honneurs de deux anges. Joseph-Marius Ramus (1805-1888) illustra, de cette manière, le thème de l'Espérance.
La Tour-Clocher du XVe siècle est la plus haute de Paris. Au sommet de la flèche, trône Macée, une cloche fondue en 1412. Pinacles, lucarnes et lanternon sommé d'une croix couronnent la partie supérieure de la tour.
Les flammèches de la verrière occidentale sont caractéristiques de l'art gothique flamboyant.
Un des masques joufflus, sentinelles de l'église contre les forces du mal.
Sous la forme de créatures chimériques, les gargouilles permettent l'évacuation des eaux de pluie. Nées au XIIIe siècle à Notre-Dame de Paris, elles cristallisent, au XIVe et au XVe siècle, l'imagination des tailleurs de pierre.
Elles incarnent, tout autour de l'édifice religieux, une armée de pierre contre les puissances diaboliques.
La Nef de Saint-Séverin
Depuis le choeur, on aperçoit les voûtes d'ogives et les grandes orgues qui masquent en partie la rose occidentale.
Dans cette nef spacieuse, dotée de doubles collatéraux, des vitraux du XIXe siècle composent un magnifique décor. Ils sont l'oeuvre du dessinateur et verrier Émile Hirsch (1832-1904).
Saint-Louis porte la couronne d'épines.
Dans les collatéraux, les vitraux ont été réalisés par Émile Hirsch et Édouard-Amédée Didron (1836-1902).
Sainte-Anne et la Sainte-Famille.
Dans les travées des étages supérieurs, les vitraux des XIVe et des XVe siècles décrivent des épisodes de la vie des Apôtres et des Saints Martyrs.
Cette clef de voûte, qui date peut-être du XVe siècle, représente un petit château dans lequel un homme et une femme semblent se disputer violemment.
Le buffet d'orgue que nous admirons date de 1745. Le menuisier François Dupré et le sculpteur Jacques-François Fichon l'exécutèrent dans un style Louis XV.Le facteur Alfred Kernde Strasbourg effectua sa restauration en 1960.
La qualité de ses ornements rocaille (têtes d'angelots, trophées d'instruments, vases et rinceaux) est remarquable.
La partie haute de la tribune est couronnée par le vitrail de la Vierge à l'Enfant, nimbée de rayons solaires. La verrière de la rose représente l'arbre de Jessé (1500).
Le Choeur
Reconstruit entre 1489 et 1495, il est entouré d'une « palmeraie »(forêt de voûtes et de colonnes) et abrite une prouesse architecturale: le « pilier tors ».
Cet arbre de pierre aimante le regard par la finesse de ses nervures et les jeux d'ombre qui serpentent à sa surface. Il trône au chevet de l'église comme une émanation de « l'arbre de vie », incarnant la force de la foi, la renaissance et la victoire de la lumière sur les ténèbres.
Tel Atlas, le géant de la mythologie grecque, qui soutient le monde sur ses épaules, le pilier tors équilibre la structure complexe des voûtes de l'abside. Ses nervures rayonnantes composent, dans un jeu de clair-obscur, une savante broderie. Adulé par le romancier et critique d'art Joris-Karl Huysmans,(1848-1907), il est un superbe exemple du savoir-faire des maîtres-bâtisseurs et des tailleurs de pierre du Moyen-âge.
Un double déambulatoire ceinture le choeur de l'édifice. Il est formé par deux rangées de hautes colonnes voûtées d'ogives.
En 1684, la duchesse Anne de Montpensier, cousine de Louis XIV, commanda pour le choeur un décor de marbre. Il fut sculpté par Jean-Baptiste Tuby (1635-1700) d'après un dessin de Charles Le Brun (1619-1690).
Dans les chapelles rayonnantes, se dévoile une série de vitraux modernes, réalisés par le peintre Jean Bazaine(1904-2001). Installés en 1970, ils symbolisent les sept sacrements.L'artiste s'inspira d'un vieux puits réputé guérisseur,inséré dans l'église flamboyante. Du bleu (l'Eau), en passant par le jaune (la Lumière), son oeuvre nous fait cheminer vers le rouge (le Feu de l'Esprit), le pourpre et le violacé.
Entre 1852 et1865, des fresques furent exécutées dans les différentes chapelles par des artistes comme Hippolyte Flandrin (1809-1864), Alexandre Hesse (1806-1879), François-Joseph Heim (1787-1865) ou Jean-Léon Gérôme (1824-1904).
L'Arbre de Jessé, (arbre généalogique du Christ), 1859.
L'église est aussi un écrin pour des tableaux du XVIIe siècle. Au-dessus de la porte de la sacristie, on aperçoit un tableau de Claude Vignon (1593-1670), l'un des maîtres de la peinture d'époque Louis XIII.
Saint-Paul est en pleine méditation sur la parole qu'il vient d'écrire, appuyé sur une épée.
La faible lumière ambiante et les contrastes d'éclairage dans les tableaux ne m'ont pas permis d'obtenir des photos de meilleure qualité.
Saint-Luc écrit son évangile. Cette peinture qui évoque un éclairage à la chandelle est peut-être l'oeuvre de Trophime Bigot (1579-1650) ou d'un élève de l'atelier de Georges de la Tour (1593-1652).
Le Territoire des Morts
« Bonnes gens qui par ici passez
Priez Dieu pour les trépassés ».
Jusqu'au début du XXe siècle, on lisait cette inscription sous le porche de la tour-clocher.
Les fondations de Saint-Séverin reposent sur un ancien cimetière. Au XIIIe siècle, de nombreux ossements furent placés dans un charnier, situé au sud de l'église.
Des galeries à arcades étaient autrefois dévolues au culte des défunts. Elles abritaient des autels de dévotion, des ossuaires et des tombeaux pour les notables parisiens. Au centre de la cour, les déshérités étaient enterrés dans une fosse commune. Au XIXe siècle, on y exhuma des sarcophages mérovingiens.
Dans cet étrange univers, un condamné à mort qui souffrait de calculs rénaux subit une opération chirurgicale, en 1474. Après son rétablissement, il fut gracié.
Au XVIIe siècle, les anciens ossuaires furent transformés en lieux d'habitation pour les prêtres.
En 1663, l'architecte Jules-Hardouin Mansart (1646-1708) érigea une chapelle ovale sur une partie de l'ancien charnier attenant à la nef, la Chapelle de la Communion. Ce lieu est, de nos jours, réservé à la prière.
Dans ce jardin où le temps est comme suspendu, une forêt de gargouilles semble prête à s'élancer dans les airs. Il y règne une troublante atmosphère...
La dalle funéraire de Nicolas de Bomont.
De retour dans l'église, nous nous arrêtons devant cette pierre sculptée du XVIe siècle. Elle fut placée, en 1842, au-dessus de la porte de l'ancien trésor, à gauche de la sacristie.
Marchand parisien, Nicolas de Bomont se fit représenter, avec sa femme Robine de Cuyndel et leurs dix enfants, agenouillés devant Jésus, la Vierge et Saint-Jean.
De nombreuses pierres tombales ont été retirées des ossuaires de Saint-Séverin. Elles nous livrent un témoignage capital sur l'iconographie funéraire de la fin du Moyen-âge et de la Renaissance.
Outre la dévotion rendue aux défunts, l'église Saint-Séverin abritait deux cultes majeurs: ceux de la Vierge et de Saint-Martin.
Au XIIIe siècle, devant la statue de Notre-Dame de Bonne Espérance, les étudiants prêtaient serment de toujours bien se comporter. La Vierge de bois disparut au XVIIIe siècle et fut remplacée par une oeuvre en pierre monumentale, due au sculpteur Bridan.
Un puits creusé dans la chapelle de la Vierge était associé à ce culte marial. Son eau était réputée guérir la fièvre et les écrouelles.
Saint-Martin faisait aussi l'objet d'une importante vénération. Les voyageurs à cheval brûlaient des cierges en son honneur.
Saint-Martin partageant son manteau. Ce fronton, sculpté en 1853 par Jacques-Léonard Maillet(1823-1895), illustre le thème de la Charité.
L'église Saint-Séverin conservait une précieuse relique: une partie du manteau de Saint-Martin offerte par les chanoines de Saint-Martin de Champeaux, dans la Brie.
Une vieille coutume magico-religieuse consistait à faire marquer les chevaux avec « la clef de fer, rougie au feu, de la chapelle vouée à Saint-Martin ».
Les étudiants se plaçaient sous sa protection. « Ils fixaient, dès leur arrivée dans la ville, les fers de leur monture sur la porte qui s'ouvre, (…), là où la rue des Prêtres prend en écharpe la rue Saint-Séverin. » J-K Huysmans: La Bièvre et Saint-Séverin. 1898.
Autour de Saint-Séverin
La rue des Prêtres-Saint-Séverin porta d'abord les noms de ruelle de l'Archiprêtre et de rue aux Prêtres.
La rue Saint-Séverin est une ancienne voie gallo-romaine qui rejoignait la rue de la Harpe.
Face à l'église, se dressait au XVIIIe siècle une maison à l'Enseigne de l'Ange. Une célèbre Imprimerie, celle de Jacques et Philippe Vincent (père et fils), y avait établi ses quartiers. Ces deux libraires éditèrent le Dictionnaire de Trévoux (1704-1771), un ouvrage charnière qui, sous la houlette des Jésuites, présentait une vision synthétique des dictionnaires des XVIe et des XVIIe siècle.
A la fin de l'année 1730, la rue fut le théâtre du « Massacre des Chats ». Dans un élan de rage collective, les ouvriers de l'Imprimerie traquèrent et tuèrent une grande quantité de chats.
A la Révolution, l'église fut transformée en dépôt de poudre et de salpêtre mais les vieux ossuaires, une partie du grand « livre de verre » et du mobilier ecclésiastique survécurent à cette période troublée.
Sainte Marie-Madeleine, 1876.
Grimoire esthétique et spirituel, Saint-Séverin nous offre son histoire complexe et tissée de croyances mystérieuses. Bien moins célèbre que Notre-Dame, elle mérite amplement d'être visitée. A travers elle, nous cheminons dans les arcanes de Paris, à la rencontre d'un patrimoine d'une surprenante richesse.
Bibliographie
Jacques-Antoine DULAURE: Histoire de Paris. Paris: Gabriel Roux, 1853.
Abbé A. GONDRET: Notice historique et descriptive sur l'église Saint-Séverin. Paris: P. Chéronnet, 1900.
Joris-Karl HUYSMANS: La Bièvre et Saint-Séverin. 1898.
Tags : saint, siecle, severin, eglise, xve
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Commentaires
54maplumefeeJeudi 7 Novembre 2019 à 01:16RépondreBonjour ma douce fée Cendrine, très belle église.
Bien hâte que le printemps s'installe, pour enfin te revoir.
Voila le lundi, tout petit et rikiki, j'en ai même pas envie.
Ne me dis pas que toi si. Hi Hi !
Il faut se lever, et petit déjeuner, puis se laver,
pour ensuite filer.
Et bien non, j'en ai assez d'obéir au lundi, et j'ai décidé de trainer
les pieds, j'ai le droit d'abord.
Parfois il faut faire une entorse à la règle.
Je passe donc par chez toi, comme ça je mets plus de temps
à arriver là ou je devrais être, lol !
Tu te dis, ce matin Lolli déraille, ben ça ne change pas,
j'ai du avaler un café clown sans m'en rendre compte.
Bon un peu de sérieux, je te confie un lien ami.
Ma gentille Evy, qui nous fait vivre des moments parfois
amusants ou tristes de sa vie, son gentil Sylver, Grace, Charlie,
et puis plein d'autres histoires qui la touchent.
http://silvertimes67.skyrock.com/3210406429-Percy.html
Prends soin de toi et aujourd'hui, toi aussi prends ton temps,
nous ne sommes que lundi.
Lolli45aronjapserMercredi 18 Septembre 2013 à 17:35Bonjour merci pour ce site très interessant, savez vous à quelle époque ont été sculptées les deux gargouilles de la façade, celles évoquant un mélange de hyènes à fourure et des oreilles de chauve souris et des serres d'aigles. j'écris en ce moment un récit fantastique et d'anticipation et il me faudrait absolument des précisions sur ces deux gargouilles. Bien à vous merci d'avance, n'hésitez pas à me faire parvenir un mail. Walter Bouchard.
44zazaDimanche 3 Mars 2013 à 03:1543ValquiritDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Encore une délicieuse friandise riche d'histoire et d'anecdotes avec de magnifiques photos en prime ! ça donne envie de venir à Paris !
42zozoDimanche 3 Mars 2013 à 03:1541EmelineDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Remarquable travail, on en apprend tellement sur cette église moins célèbre que d'autres mais qui a tant de trésors à faire découvrir. Merci.
40Jean SauvalDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Je n'ai pas vraiment l'habitude de l'art contemporain mais là je suis séduit par cette exégèse d'un monde poétique et rempli de couleurs. Merci à la plume fée!
39HermineDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Une église superbe dans un quartier où j'aime me promener. Vous nous faites découvrir ce lieu magique avec talent. Très belles photos, un chaleureux merci.
PS: le nom du blog est très joli, ça fait rêver.
38Jean SauvalDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Je reviens contempler cette église située dans un quartier que j'aime. Le texte fort bien écrit et la riche iconographie sont un vrai plaisir.
37AmélieDimanche 3 Mars 2013 à 03:1536Oscar le chienDimanche 3 Mars 2013 à 03:1535MelienDimanche 3 Mars 2013 à 03:1534EmileDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Une bien jolie dame chargée d'histoire. Les photos sont très belles. Les explications, claires et bien écrites. On feuillette les pages d'un beau livre. Merci!
33DorineDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Une visite d'une grande richesse. La beauté des photos est très appréciable. Au fait, Bonne Année 2012!
32ValérianeDimanche 3 Mars 2013 à 03:15C'est beau, les vitraux, les gargouilles, la colonne en forme d'arbre. La documentaton est très riche. Merci, on apprend pleinde choses.
31Promeneur75Dimanche 3 Mars 2013 à 03:1530JanolapinDimanche 3 Mars 2013 à 03:1529PatsieDimanche 3 Mars 2013 à 03:1528Promeneur75Dimanche 3 Mars 2013 à 03:15Je suis ravie, Timilo!
Cette église est belle et très intéressante. A quelques pas de Notre-Dame, elle est pourtant bien moins fréquentée et souvent, les gens passent devant sans la regarder.
Je suis très heureuse de l'avoir visitée avec toi!
Belle soirée
Bisous
Cendrine
J'ai aimé visiter en ta compagnie , cette belle église
J'aime tes photos ,
Douce journée CENDRINE
Bisous
timilo
Merci de tout coeur, Claude! J'ai aussi découvert cette église plus tardivement que d'autres. Je ne sais pas pourquoi, je passais souvent devant mais j'allais toujours quelque part... Un jour, je me suis arrêtée, les yeux brillants et j'ai voulu absolument la découvrir. Je suis ravie de ta promenade à travers mon article. Un grand merci...
Je te souhaite une excellente journée. Bisous.
Cendrine
je n'ai jamais visité cette église lors de mes visites à paris...je regrette un peu quand je vois sa beauté architecturale intérieure avec des vitraux, des tableaux splendides...une ambiance feutrée s'en dégage..;c'est divin...;je suis toujours sous le charme de ta présentation et documentation...tu as beaucoup de talent..j'adore..;merci de ce partage..;bonne journée...bisous
claudeMerci beaucoup Brigitte, je me dis aussi que c'est une chance de pouvoir contempler et étudier ces trésors que les siècles nous ont légués. Je suis touchée par tes compliments. Je te souhaite aussi une belle fin de soirée. Cendrine
C'est une église splendide! Qu'elle merveilleuse architecture!
Tu en as de la chance de vivre dans cette superbe ville!
Tes photos sont très belles. Merci pour le partage ma chère Cendrine.
Bonne fin de soirée
Brigitte
C'est une très belle église à l'atmosphère envoûtante. Je suis ravie que ses trésors aient été appréciés. Merci à toi Emeline.
Merci beaucoup Valquirit! Je suis très touchée et heureuse de ton commentaire. J'aimerais partager une promenade culturelle et gourmande avec toi si un jour tu viens à Paris. Je te souhaite une belle nuit à présent. Bisous. Cendrine
Merci de nous faire lever les yeux vers cette église dont vous nous révélez l'histoire . Vos photos particuliérement celles du pilier de la nef sont magiques
Je suis ravie Jacqueline, de t'avoir fait plaisir en te montrant l'intérieur de Saint-Séverin. J'aimerais beaucoup me promener avec toi. Il y a tant de belles choses à contempler, à partager. On pourrait avoir tout le temps le nez en l'air et la tête dans les étoiles. Ce que j'aime aussi dans cette église, c'est l'atmosphère vraiment étrange et fascinante qui émane des vieux ossuaires. La mort et la vie étaient étroitement liées dans les sociétés anciennes, on ne chassait pas la mort très loin pour faire comme si elle n'existait pas. En même temps, je me dis que ça devait être particulier pour les prêtres, au 17e siècle, de vivre à l'emplacement des vieilles sépultures.
Pour le moment, Christophe fait une pause, c'est lui qui a mis mon document en ligne. Nous mangeons et tout à l'heure il mettra le deuxième article en ligne, celui sur Saint-Michel, la Huchette, etc... Cela me soulage beaucoup qu'il place toutes les photos dans le blog. J'écris d'abord tout à la main, ensuite je crée un document open office et j'insère chaque photo puis il récupère mon document et s'en occupe dans le blog. Pendant ce temps je souffle!
Au début, Saint-Séverin était incluse dans l'article sur Saint-Michel mais c'était énorme! Alors j'ai fait deux articles, c'est mieux comme ça. Je vais te remercier encore très chaleureusement et aller déguster un bon petit plat tant que mes dents me le permettent. J'ai refait ton clafoutis chocolat ananas cet après-midi, c'est un vrai régal!
Je te souhaite une très belle soirée et je t'envoie de grosses bises.Cendrine
Bonsoir Cendrine,
SaintSéverin !! quand je descends depuis le haut de Champs... et que je regagne après une belle marche St-Séverin... imagine-toi que je m'y arrête !! non pas à l'intérieur mais pour regarder et m'emplir de cette merveilleuse et superbe église... moi, "qui ne suis pas""... comme disait Brassens... j'ai du si loin que je me souvienne aimé cet édifice.. et voilà que tu me fais entrer dedans (Ha !! j'avoue n'avoir jamais poussé les portes...) et je découvre une merveille... alors sais-tu ? pour la première fois, lorsque j'irai à Paris, je pousserai les porte de l'église St-Séverin... et en pensant à toi, je me souviendrai des textes que tu me livres ici.. mais je t'en avertirai, promis, au paravant, et j'imagine la joie de contempler ces lieux et vitraux en ta compagnie... promis Cendrine... et un tout grand merci à toi... une excellente soirée belle et sereine... bisous
Jacqueline
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