• Les Trésors de l'Orangerie Chapitre Deux


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    Portrait de deux fillettes, 1890-1892, par Auguste Renoir.


    Je vous invite à découvrir, dans le majestueux écrin de l'Orangerie des Tuileries, un florilège d'oeuvres exceptionnelles. Les personnes qui voudraient lire ou relire mon article consacré à l'histoire du bâtiment pourront le retrouver ici: Les Trésors de l'Orangerie, Chapitre Un.


    La lumière nous séduit dès que nous pénétrons dans ce bel espace. Elle irradie par les grandes verrières et cisèle avec grâce les murs de la vénérable bâtisse. Nos billets d'entrée dans la main, nous franchissons la passerelle menant aux Nymphéas, dans une atmosphère sereine et recueillie, comme si nous cheminions vers un lieu sacré.


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    Le matin, 1920-1926.


    Les Nymphéas composent une oeuvre unique en son genre, « offerte » par Claude Monet à la France, le 12 novembre 1918, et installée dans deux vastes salles ovales, d'après une scénographie imaginée par l'artiste.


    « Cher et grand ami, je suis à la veille de terminer deux panneaux décoratifs que je veux signer le jour de la victoire, et viens vous demander de les offrir à l'État par votre intermédiaire. » Lettre de Claude Monet à Georges Clémenceau, le 12 novembre 1918.


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    Les lieux forment une ellipse majestueuse qui accueille les gigantesques panneaux et trace, de manière panoramique, le signe de l'infini. Il y règne un doux éclairage, diffusé par les verrières zénithales.


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    L'acte de donation des Nymphéas à l'État fut signé le 12 avril 1922.


    Monet devait livrer les toiles dans un délai de deux ans et, malgré la cataracte dont il souffrait depuis longtemps, il persévéra avec un courage poignant. Hélas, quand les Nymphéas ouvrirent au public, en 1927, l'Impressionnisme avait perdu les faveurs des générations nouvelles.


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    Le matin aux saules


    De 1920 à 1927, l'architecte Camille Lefèvre effectua des travaux d'aménagement d'après les indications de Monet mais le dispositif de visite initial fut ravagé par un obus tombé dans la deuxième salle, en août 1945, et totalement déstructuré par une rénovation des plus hasardeuses dans les années 1960.


    Il fallut attendre l'essor de l'abstraction lyrique et la recréation subtile de l'espace intérieur, dans les années 2000-2006, pour que l'oeuvre retrouve la place qu'elle méritait.


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    Les deux saules et Matin clair aux saules.


    L'architecte Olivier Brochet a élaboré un espace consacré à la lumière. Le merveilleux jardin de Claude Monet s'offre dans la rondeur d'un espace où règne une intense clarté et le chemin qui y conduit est une passerelle fluide.


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    Le Bassin aux Nymphéas, harmonie verte, 1899.


    A l'hiver 1893, Monet fit aménager à Giverny, un village situé sur la rive droite de la Seine, aux confins de l'Ile de France et de la Normandie, un jardin d'eau chevauché par un petit pont. L'été suivant, il y cultiva des nymphéas et des iris du Japon. Dans un enchevêtrement d'arbres et d'arbustes, il conçut un monde féerique qui se voulait un « modèle réduit de l'univers ».


    Par l'intensité de la couleur et sa touche si particulière, il cherchait à saisir la fugacité d'un moment lumineux. Cueillir l'essence des effets de lumière et leurs variations sur des sujets comme l'eau, les feuilles, les façades ciselées de motifs constituait une expérience enchantée.


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    Le Bassin aux Nymphéas, harmonie rose, 1900.


    Sa quête des métamorphoses de la lumière s'exprima tout au long de sa vie, à travers les représentations des bords de Seine et des meules de foin, la description onirique des canaux vénitiens, les vues du Parlement de Londres ou de la cathédrale de Rouen.


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    Le bateau-atelier, 1874.


    Pendant l'été 1872, Monet aménagea un atelier flottant à Argenteuil. Installé dans cette barque cabanée, il étudiait à loisir les petites embarcations et leur reflets mouvants sur l'eau et saisissait la fugacité lumineuse des levers et des couchers de soleil.


    Il s'inspira de l'initiative de Charles-François Daubigny (1817-1878), peintre de l'École de Barbizon. Ce précurseur de l'Impressionnisme avait fait construire en 1844, le Bottin, un atelier flottant, pour peindre en toute tranquillité les bords de la Seine et de l'Oise.


    En 1989, le chantier naval du Guip, à l'Île-aux-Moines, a reconstruit le bateau-atelier de Monet pour célébrer le 150ème anniversaire de la naissance du peintre.


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    Meules de foin à la fin de l'été, effets du matin, 1890.


    Monet s'imposa comme le poète des formes voilées et des paysages changeants. Entre l'été 1890 et l'hiver 1891, il peignit les meules de foin qui se trouvaient dans un champ situé près de Giverny. La répétition du motif lui permit de décrire la ronde des effets de lumière et de tisser les variations de l'atmosphère.


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    Les Meules, effet de neige, 1890-1891.


    A travers cette première série, il expérimenta les cadrages et les impressions colorées.


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    Vue de Venise, 1908.


    Fasciné par les mystères et les merveilles de la Sérénissime, Monet réalisa de nombreuses vues de la lagune et des monuments qui s'y reflétaient. Il aimait s'installer dans une gondole et peindre au fil de l'eau les métamorphoses de la pierre, de la lumière et du ciel.


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    Le Parlement de Londres, 1904,
    reconstruit en 1834 par Sir Charles Barry et Auguste Pugin
    après la destruction de l'ancien palais de Westminster.


    Pendant ses séjours londoniens, Monet fut fasciné par la Tamise, ciselée de miroitements qui s'imprégnaient des couleurs des saisons et se modifiaient au gré des heures du jour et de la nuit. Depuis la fenêtre de sa chambre de l'hôtel Savoy, il fit de la lumière son sujet principal, retravaillant ensuite ses toiles dans son atelier de Giverny.


    La silhouette fantasmagorique du Parlement domine les mystérieux reflets qui déferlent sur la Tamise et Monet saisit l'harmonie vaporeuse du paysage urbain dans la brume. A force de capter l'instantané, les contours du sujet ne cessent d'évoluer et le regard du peintre aussi.


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    La cathédrale de Rouen, portail, temps gris,


    De 1892 à 1893, Monet peignit une série de trente tableaux qui représentaient des vues de la cathédrale Notre-Dame de Rouen. Il suivait le rythme des heures du jour, du bleu matinal ombré de brouillard aux feux mordorés du crépuscule.


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    La cathédrale de Rouen, le portail et la tour Saint-Romain,
    plein soleil, harmonie bleue et or
    , 1894.


    Ses travaux sur les vibrations de la lumière et la magie atmosphérique culminèrent avec les Nymphéas.


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    Reflets d'arbres


    La série se décline en presque trois cents toiles qui dessinent un fabuleux réceptacle de vie, de formes et de couleurs, au gré des heures diurnes et des saisons. Monet les peignit à la lumière naturelle, dans un immense atelier, conçu pour la circonstance, à Giverny.


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    Le grand atelier construit pour les Nymphéas.
    (Photo trouvée dans les archives du musée de l'Orangerie).


    Monet y installait ses toiles sur de puissants châssis dressés au ras du sol. Pour donner un côté miroitant à ses pigments, il les broyait avec de l'huile de lin et, chaque fois qu'il passait une couche de couleur sur la toile, il diminuait la quantité de liant afin que les pigments remontent davantage à la surface.


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    La course des nuages


    Le regard du spectateur est attiré vers une transmutation mystérieuse. Le secret friselis de l'eau fait naître un langage chromatique merveilleux et basculer la réalité dans un monde onirique.


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    Ce paysage d'eau où frissonnent les nymphéas, les reflets d'arbres, les branches de saules entrelacées, les fragments de ciel et de nuages, se déploie comme une farandole de songes emmêlés...


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    Les couleurs poudrées voltigent dans la lumière de l'aube ou du couchant,
    imprégnées du chant de l'eau et du bruissement de l'air dans les fleurs et les feuillages.


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    Les Nymphéas semblent s'inscrire dans un vaste cycle cosmique où les éléments se chevauchent. Toute conception classique du paysage est balayée par Monet qui explore les infinies possibilités de la lumière et de la couleur sur les surfaces mouvantes. L'étang devient, au fil des reflets et des ombres, un miroir aux émotions.


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    Le matin clair aux saules.


    De près, le regard est saisi par l'épaisseur et la virtuosité de la matière picturale mais dès que l'on prend du champ, les touches colorées recomposent l'image d'une nappe d'eau sans contours ni horizon.


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    Monet s'inspira des travaux du chimiste Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) sur la perception des couleurs. Par la division des touches et la juxtaposition des couleurs complémentaires, comme le jaune et le violet, l'espace se modifie.


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    Le jardin est une entité vivante où la vie tisse ses mystères. Ses perspectives se renouvèlent, au rythme des saisons et des heures du jour. Les fleurs, les plantes, les rochers, la lumière et les ombres fusionnent dans une palette de formes fluides. Nymphéas, nuages, reflets, écorces et frondaisons dessinent un paysage enchanté, un monde intime où s'aventure le spectateur.


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    Soleil couchant


    Dans le contexte de la Première Guerre Mondiale, les Nymphéas représentaient un message de paix et de rêverie universelles. Loin du monde ravagé par la violence, l'homme pouvait prendre conscience d'évoluer dans une nature où chaque élément se fond dans le creuset des forces primitives.


    Après cette promenade enchantée, retraversons la passerelle et descendons vers une extension de l'Orangerie, creusée, lors des travaux des années 2000-2006, sous le jardin des Tuileries. Nous allons y découvrir la prestigieuse collection Jean Walter et Paul Guillaume.


    A l'entresol, la Librairie-Boutique de la Réunion des Musées Nationaux propose un vaste choix de cartes postales et d'ouvrages d'art, d'accessoires de papeterie et d'objets de décoration, un choix d'idées intéressantes pour de jolis cadeaux...


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    Le buste de Georges Clémenceau nous accueille. Sculpté par Auguste Rodin (1840-1917), il nous rappelle le rôle essentiel joué par le Père la Victoire (1841-1929) auprès de Claude Monet quand celui-ci peignait les Nymphéas.


    La Collection Jean Walter et Paul Guillaume


    Elle désigne un ensemble de 144 oeuvres et rend hommage au marchand et collectionneur d'art Paul Guillaume (1891-1934).


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    Paul Guillaume, Novo Pilota, 1915, par Amedeo Modigliani (1884-1920).


    A cette époque, Paul Guillaume fut l'un des premiers à croire au talent de Modigliani. Une forte amitié unit les deux hommes jusqu'à la mort de l'artiste.


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    Paul Guillaume, vers 1919-1920, par André Derain (1880-1954).


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    Paul Guillaume, 1930, par Kees Van Dongen (1877-1968). Ce portraitiste mondain, précurseur du Fauvisme, était apprécié pour sa peinture élégante et raffinée qui faisait jaillir l'émotion par les mouvements de la couleur.


    Paul Guillaume était employé dans un garage automobile quand il découvrit des sculptures africaines dans une cargaison de caoutchouc. Doté d'un tempérament audacieux, il les exposa dans la vitrine et ce décor atypique attira l'attention de Guillaume Apollinaire, le maître de la poésie moderne.


    Suite à cette rencontre déterminante, Paul Guillaume devint courtier en art et en février 1914, il ouvrit une petite galerie au 6, rue de Miromesnil. En 1917, il s'installa dans une galerie plus cossue, rue du Faubourg Saint-Honoré et en 1921, il s'implanta dans la rue La Boétie, l'épicentre du quartier des plus fameux marchands.


    Soutenu par son épouse Juliette Lacaze, alias Domenica, il devint l'un des plus célèbres marchands d'art de son époque et l'émanation d'un type inédit de collectionneur apparu à la fin du XIXe siècle, le marchand-collectionneur.


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    Portrait de Domenica, 1924, par Marie Laurencin (1883-1956).


    Les douces harmonies de gris et de rose se fondent dans un univers suave, emblématique du style de cette grande portraitiste.


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    Portrait de Madame Paul Guillaume au grand chapeau,
    vers 1928-1929, par André Derain.


    Une belle gamme de tons chauds (beiges, ocres et bruns rouges) amplifie l'élégance du sujet.


    Après la mort de Paul Guillaume, Domenica épousa un ami du couple, l'architecte et industriel Jean Walter. Elle compléta et modifia la collection avant de la céder à l'État en 1960.


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    Vers 1930, Paul Guillaume possédait un appartement, au 22, avenue Foch, où il exposait des tableaux prestigieux, comme en témoignent ces maquettes qui représentent le bureau et la salle à manger.


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    Le bureau


    On y aperçoit des objets africains et des sculptures signées Picasso et Modigliani...


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    L'Arlequin à la guitare d'André Derain, 1924, y figure en bonne place.


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    La salle à manger


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    Jusqu'à la fin de sa vie, Paul Guillaume fut un mécène particulièrement actif pour le peintre André Derain dont il admirait la réflexion esthétique et le sens aigu de la composition, entre simplification du dessin et force de l'expression.


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    L'Âge d'Or, vers 1938-1946.


    Derain élaborait des décors de théâtre et des cartons de tapisseries mais ce mystérieux Âge d'Or est la plus monumentale de ses créations. Il témoigne de ses nombreuses inspirations: les tapisseries du XVIIe siècle appelées « verdures », les représentations héraldiques de grands fauves, l'imagerie d'Épinal, les gravures de style « primitif » comme le chasseur d'Afrique où figurait un grand lion, les personnages du Douanier Rousseau...


    Avec de grands aplats de couleurs, jaillit un monde archaïque merveilleux où les hommes et les animaux vivent en toute sérénité. Le peintre utilise la technique du marouflage (elle consiste à à fixer du papier ou de la toile sur un support rigide: toile plus solide, bois, pan de mur avec une colle forte qui durcit en séchant).


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    Le reste de la collection se déploie dans plusieurs galeries baignées par une douce lumière, où contemplation et imagination s'entrelacent...


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    Argenteuil, 1875, par Claude Monet.


    En décembre 1871, Monet s'installa au nord ouest de Paris, avec sa famille. Située sur un des méandres de la Seine, Argenteuil avait été choisie pour accueillir les compétitions internationales de voile pendant l'Exposition Internationale de 1867. Ses célèbres régates et la douceur de vivre qui lui était associée attiraient de nombreux plaisanciers.


    Auguste Renoir, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte et leur aîné Édouard Manet y retrouvèrent Monet qui peignit, aux alentours de 1875, une série de vues de voiliers au mouillage.


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    Le regard du spectateur est attiré vers les coques rouge vermillon qui « éclatent » parmi les nuances bleutées de l'eau et du ciel et le vert de la végétation aquatique, rehaussé par quelques touches blanches et outremer.


    Auguste Renoir: les charmes de la Période Nacrée, 1889-1919.


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    Bouquet de tulipes, vers 1905-1910.


    « Je peins pour peindre la joie de la couleur... »


    Dans sa période dite « nacrée », Auguste Renoir (1841-1919) peignit le bonheur des instants privilégiés, les douceurs de l'enfance, la beauté épanouie et la féminité triomphante. Face à la tendance à l'abstraction qui s'amplifiait, ses grands nus régénérèrent une veine souple, classique et sensuelle.


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    Baigneuse aux cheveux longs (vers 1895-1896).


    Grâce à une palette de couleurs lumineuses et d'ombres légères, l'artiste emporte le regard dans un fondu voluptueux.


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    Les chairs rosées fascinaient Renoir. Il passait de longs moments à contempler les roses, à la bonne saison, et conjuguait les tons des chairs féminines et la nacre vibrante et rosée des coquillages et des fleurs.


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    Baigneuse assise s'essuyant une jambe, vers 1914.


    La poésie des ombres bleues légères caresse les contours fugitifs et soyeux des tissus et des chairs. Sa période « nacrée » est l'expression de cette délicatesse picturale, fondée sur la rencontre entre volupté, formes pleines, ondulations de la lumière...


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    Femme à la lettre, vers 1890.


    Dans ce tableau ravissant, Renoir dévoile son admiration pour la peinture française du XVIIIe siècle. Le sujet et la touche, le cadrage resserré et la neutralité du fond évoquent les figures de fantaisie de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), saisies dans une activité artistique (lecture, musique, écriture).


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    La Liseuse, 1770.


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    Nature morte aux pêches, vers 1881-1882.


    Dans ses natures mortes, Renoir exprime le volume et la texture uniquement par le biais de la couleur.


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    Pommes et poires, 1890-1895.


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    Jeunes filles au piano, vers 1892.


    Cette huile sur toile est l'un des fleurons de la collection Jean Walter et Paul Guillaume. Elle marque un tournant dans l'oeuvre de Renoir car elle appartient à une série de tableaux qui lui valurent la reconnaissance des instances officielles. Commande de l'État certes mais surtout instantané délicieux d'un moment de bonheur.


    Le peintre nous plonge dans un intérieur bourgeois à l'ambiance feutrée où sa touche ondulante traduit une douce mélodie. Deux jeunes filles absorbées dans leur passion musicale, entre joie et songe, sont emportées par une envolée de notes suaves. L'une ferme à demi les yeux et l'autre déchiffre la partition avec gourmandise.


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    Renoir nous invite à caresser les étoffes, à suivre la lumière qui ruisselle sur les rubans, les chevelures et les courbes des visages.


    Il interprète d'une manière très personnelle le thème de la musique, fréquemment illustré dans la peinture du XVIIe siècle. Il transcrit l'émotion à travers le traitement du piano qui s'appuie sur un fond doux et mouvant, comme s'il s'agissait d'un paysage dans la brume.


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    Portrait de deux fillettes, 1890-1892.


    Nous retrouvons les mêmes modèles que pour les Jeunes filles au piano et des tonalités ressemblantes dans le traitement pictural, un ruban similaire dans la chevelure blonde et une robe quasiment identique pour la jeune fille brune qui arbore un chapeau de paille.


    Dans ce doux moment d'intimité mis en scène, Renoir exalte la beauté des chevelures et la coquetterie suave émanant de la fin de l'enfance (rubans, beaux tissus des robes...).


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    La Lecture, 1890.


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    Claude Renoir jouant, vers 1905.


    Renoir peint l'enfance avec la tendresse d'un père et le regard de l'homme qui se tourne vers un délicieux « âge d'or », pétri de rêves et de fantastiques royaumes.


    Ces toiles délicates ne reflètent pas le drame qui touchait l'artiste: de terribles crises d'arthrose déformant ses mains et lui provoquant d'atroces douleurs...


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    Claude Renoir en clown, 1909.


    Claude Renoir est son troisième et dernier enfant, né en 1901. Nous le retrouvons ici plus âgé, arborant un costume rouge de clown et un petit chapeau noir, devant deux grandes colonnes de marbre. Éloigné de la spontanéité de ses jeux, il n'appréciait pas particulièrement de prendre la pose pour satisfaire aux volontés de son père. Il dira, des années plus tard, que ses bas blancs le démangeaient et qu'il était bien difficile de rester immobile.


    Dans ce tableau monumental, Renoir exprime son attirance pour les jeux de lumière à la surface des tissus, les étoffes chatoyantes et l'art du déguisement. Il rend un hommage de fantaisie aux jeunes princes et aux infantes représentés par Diego Vélasquez (1599-1660), peintre du Siècle d'Or espagnol, et aux portraits de cour d'Antoine Van Dyck (1599-1641).


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    Fraises, vers 1905.


    A l'instar de Renoir, mais d'une autre manière, Paul Cézanne (1839-1906) s'imposa comme une figure tutélaire du « classicisme moderne » des années vingt en accordant à la forme et à la construction des paysages et des figures une importance majeure.


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    Nature morte, poire et pommes vertes, vers 1873.


    « Tout dans la nature se modèle selon la sphère, le cône et le cylindre. Il faut apprendre à peindre des figures simples, on pourra ensuite faire ce qu'on voudra. » Cézanne.


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    Dans le parc de Château Noir, 1898-1900.


    L'oeuvre nous attire dans un mystérieux paysage où aucun sentier ne semble exister. Le regard hésite entre le vide et l'impressionnante paroi rocheuse, dressée à gauche de l'image comme un rempart.


    Le volume est suscité par des facettes de couleur qui traduisent l'attachement du peintre pour la lumière et les âpres terres de Provence.


    Dans ces mondes où chante le silence et par des cadrages insolites, Cézanne décompose les formes en une profusion de traits et de taches vibrantes où la couleur éclate avec lyrisme et modernité.


    « La Nature pour nous hommes est plus en profondeur qu'en surface, d'où la nécessité d'introduire dans nos vibrations de lumière, représentées par les rouges et les jaunes, une somme suffisante de bleutés, pour faire sentir l'air. »


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    Dans le parc de Château Noir, 1898-1900 et Le Rocher rouge, 1895.


    Après le Fauvisme (1905-1906) et la Guerre, les peintres se tournèrent vers le volume et la perspective. Ainsi, dans les années 1920 et 1930, fleurirent les figures monumentales d'André Derain et de Pablo Picasso qui avait anticipé le phénomène dès les premières années du XXe siècle.


    L'influence de l'art antique se manifeste dans le Nu à la cruche de Derain et l'Étreinte de Picasso.


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    Le nu à la cruche, 1925.


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    L'Étreinte, 1903.


    Un homme et une jeune femme enceinte s'enlacent devant leur lit. Nous contemplons une des compositions de la Période Bleue de Picasso.


    Bleue car en 1901, disparut l'un des plus chers amis de l'artiste: le peintre barcelonais Carles Casagemas. De retour à Paris, Picasso s’installa dans l’atelier du défunt et exprima sa tristesse par de grandes coulées de lumière froide et une palette où dominaient les bleus.


    L'Étreinte met en scène deux amants confrontés aux difficultés de l'existence mais le vertige bleu qui les entoure est mêlé de notes rose pâle.


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    Odalisque à la culotte rouge, 1924-1925.


    A partir de 1918, les odalisques d'Henri Matisse (1869-1954) évoquent l'orientalisme de maîtres de la peinture comme Ingres, Delacroix et Renoir.


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    Odalisque bleue ou l'Esclave blanche, 1921-1923.


    Dans les années vingt, « avant garde » et « tradition » se réconcilièrent. Le corps féminin redevint la référence et les oeuvres des principaux artistes exaltèrent la beauté féminine dans sa plus pure volupté.


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    Le beau modèle, 1923, par André Derain


    En 1915, le poète Guillaume Apollinaire recommanda à Paul Guillaume différents peintres dont le « Douanier » Rousseau, Marie Laurencin et Amedeo Modigliani. Un courant primitiviste vit le jour, inspiré par un désir de se rapprocher d'une simplification « sacrée » du dessin et par l'engouement pour les sculptures africaines découvertes vers 1905 par Derain et Matisse.


    Les doux sortilèges de Marie Laurencin


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    Danseuses espagnoles, vers 1919.


    Celle qui devint, dans les années vingt, la portraitiste du tout Paris nous livre son interprétation du Cubisme avec des figures mêlant tracé délicat, pointes et brisures. La musique du songe émane des visages de ses héroïnes.


    Marie Laurencin naquit à Paris le 31 octobre 1883. Ses premières oeuvres furent influencées par les figures gracieuses des maîtres italiens et par le symbolisme où elle puisa une touche évanescente et mystérieuse.


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    Brillante et décidée à marquer de son empreinte le monde artistique de son époque, elle entra en 1904 à l'Académie Humbert où elle rencontra Georges Braque (1882-1963).


    Charmé par son talent, le pape du Cubisme l'introduisit auprès des artistes du Bateau-Lavoir, une vieille bâtisse de Montmartre qu'il partageait avec Picasso et de nombreux peintres, des comédiens et des poètes.


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    Apollinaire et ses amis, 1909.


    En 1907, au Salon des Indépendants où elle exposa pour la première fois, Marie fit la connaissance de Wilhem de Kostrowitsky, alias Guillaume Apollinaire (1880-1918) et vécut avec lui une passion dévorante.


    "Mon destin, ô Marie, est de vivre à vos pieds en redisant sans cesse ô combien je vous aime".


    Devenue sa muse et son égérie, elle posa à ses côtés pour une toile du Douanier Rousseau intitulée La Muse et son Poète.


    Accusée de ne pas être ressemblante, l'oeuvre fut très critiquée mais Apollinaire objecta:"Si je ne suis pas ressemblant comment m'avez vous reconnu?".


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    La Muse et son Poète par le Douanier Rousseau.


    Ils se séparèrent en 1912 mais la mort d'Apollinaire, victime en 1918 de l'épidémie de grippe espagnole, plongea la jeune femme dans un profond chagrin.


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    Femmes au chien, 1923.


    Avec Berthe Morisot (1841-1895), Marie Laurencin est une preuve de cette marge exquise où se meuvent les femmes autour du travail des hommes. Tandis que Matisse, Picasso, Braque, Apollinaire, Max Jacob, créaient un monde, Marie les accompagnait et mettait en liberté une foule de jeunes filles qui relèvent des Demoiselles d'Avignon de Picasso et des Petites Filles Modèles de Madame de Ségur-Rostopchine. Ces jeunes filles aux visages triangulaires de plâtre et de clair de lune, tenant des éventails pareils aux jalousies, regardant s'ébattre et se cabrer des chiens qui pourraient être biches ou licornes ou n'importe quel animal de fable". Jean Cocteau (1889-1963).


    Dans ce milieu profondément masculin, Marie, baptisée « Dame du Cubisme » apporta un vent de féminité et de sensibilité.


    Elle façonna un style empreint de douceur, élabora une palette de couleurs tendres et raffinées et rechercha davantage la nuance que l'expression. A partir de 1910, sa palette offrit de subtiles nuances de rose, de gris, de bleu tendre et de vert turquoise.


    « Je n'aimais pas toutes les couleurs. Alors pourquoi me servir de celles que je n'aimais pas? Résolument, je les mis de côté! »


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    Les Biches, 1923.


    En 1924, pour les Ballets Russes de Serge Diaghilev, elle composa les décors et les costumes du ballet les Biches sur un livret de Jean Cocteau et une musique de Francis Poulenc.


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    Portrait de Mademoiselle Coco Chanel, 1923.


    Dans le Paris des années vingt, elle devint l'artiste officielle du « milieu mondain ». Ses portraits se vendaient à prix d'or.


    Elle illustra de nombreux ouvrages et notamment Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll.


    Poétesse, elle écrivit Le Carnet des Nuits, publié en 1942, dans lequel elle relate sa jeunesse et ses années d'apprentissage au Bateau-Lavoir.


    Elle disparut le 8 juin 1956 et fut inhumée au cimetière du Père Lachaise, vêtue de blanc, une rose à la main, les lettres d'Apollinaire sur son coeur...


    Image74

    Henri-Julien Félix Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910)

    Image75

    La fabrique de chaises à Alfortville, vers 1897 ou vers 1906-1908.


    Après la guerre de 1870, ce personnage atypique entra, comme commis de deuxième classe, à l’Octroi de Paris. On y percevait les taxes des marchandises qui entraient dans Paris.


    Le poète, romancier et dramaturge Alfred Jarry le surnomma «Douanier Rousseau» car il occupait le poste de «gardien des contrôles et des circulations du vin et de l'alcool».


    Il entama une carrière comme peintre autodidacte et l'obtention d'une carte de copiste au musée du Louvre lui permit d'étudier les chefs-d’œuvre. Hélas, son style empreint d'une candeur étrange, de nostalgie enfantine et d'exotisme stylisé suscita les moqueries et l'incompréhension.


    Il essaya, sans succès, d'exposer ses oeuvres au Salon officiel en 1885 mais il réussit à participer au Salon des Indépendants en 1886, en raison de l'absence de jury d'entrée.


    Image76

    La fabrique de chaises, vers 1897 ou vers 1906-1908.


    Au fil des années, il acquit l'estime de Derain et Matisse et se lia d'amitié avec Picasso et Apollinaire.


    Image77

    La Noce, vers 1905.


    Ce portrait de famille, qui semble inspiré d’une photographie, réunit quatre hommes et quatre femmes à l'occasion d'un mariage. Des personnages au regard étrangement figé paraissent flotter au-dessus du sol. Hormis les deux aïeux, les protagonistes de la scène n'ont pas vraiment d'âge.


    Profondément marqué par le spiritisme, Rousseau pensait que les esprits s'exprimaient à travers sa peinture. Est-ce le sujet de cette noce mystérieuse qui se déroule dans une forêt imprégnée par l'imaginaire des contes? Le chien, au premier plan, apparaît-il alors comme un gardien du voile séparant le monde des vivants et celui des défunts?


    Image78

    Dans cette galerie de portraits et de paysages variés, les oeuvres d'André Derain nous offrent une promenade d'une séduisante intensité.


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    Arlequin et Pierrot, 1924.


    A différentes époques, les peintres ont choisi d'illustrer des personnages de la Comedia dell’Arte. Ainsi Watteau, Renoir, Cézanne, Picasso... ont livré leurs versions de ces figures folkloriques recréées par le théâtre au fil du temps.


    Paul Guillaume commanda cette oeuvre monumentale pour sa collection privée.


    L'action se déroule dans un paysage désertique au fond duquel apparaissent des collines ondulantes et un grand pan de ciel coupé par une masse nuageuse.


    On aperçoit au premier plan, à droite, une nature morte composée d’un linge blanc sur lequel reposent un violon et son archet ainsi qu'une cruche, objets familier dans les tableaux de Derain. A gauche, jaillit une plante au feuillage souple et découpé.


    Arlequin et Pierrot se livrent à une étrange danse qui les déséquilibre vers l’avant du tableau, un peu comme s'ils allaient tomber sur le spectateur. Ils brandissent des instruments dénués de cordes et leur silencieuse musique crée un sentiment de solitude et de malaise.


    Derain donne une dimension tragique à ces deux « amuseurs » dont les visages hermétiques resteront repliés sur le mystère de leurs expressions. Mais il rend avant tout hommage à l'amitié qui l'unissait à Paul Guillaume, donnant à Pierrot les traits du collectionneur et reproduisant son propre visage dans celui d'Arlequin.


    Image80

    Le noir à la mandoline, vers 1930.


    Derain était un musicien autodidacte, féru de piano, d'orgue et de clavecin et passionné par les instruments à cordes et les cuivres. Il décorait les murs de ses ateliers avec des instruments de musique. Le thème du joueur de luth, de guitare ou de mandoline est récurrent dans son oeuvre.


    Image81

    Le gros arbre, vers 1929-1930.


    Après avoir été un des maîtres du Fauvisme, exaltant les couleurs pures, il revint à des formes « traditionnelles » et à une palette plus sombre, caractéristique de son goût pour la sculpture sur pierre et l'art africain.


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    Roses sur fond noir, vers 1932.


    Ce tableau tout en nuances fait référence aux Vanités du XVIIe siècle où le clair-obscur traduisait l'éphémère. La texture même du vase se fond dans l'obscurité, faisant apparaître un sillage scintillant.


    Image83

    Roses dans un vase, Auguste Renoir.


    Image84

    Fleurs dans un vase, 1896-1898, Auguste Renoir.


    Notre promenade s'achève sur ces notes poétiques et fleuries mais je vous invite à poursuivre cette visite de l'Orangerie dans un troisième chapitre. Nous découvrirons alors les peintres de Montmartre, les vestiges archéologiques conservés dans la structure du bâtiment et les beautés de l'exposition consacrée à Claude Debussy et aux peintres préraphaélites. A très bientôt...


    Bibliographie


    Georges CLÉMENCEAU: Claude Monet, Les Nymphéas. Éditions Omnia, 2010.
    (Ce livre témoigne de l'amitié unissant le peintre et l'homme d'état et décrit leur correspondance )

     

     

    Regards sur les Nymphéas: De Paul Claudel à André Masson.

     

    Daniel MARCHESSEAU: Marie Laurencin, Catalogue raisonné de l'oeuvre peint, deux volumes. Tokyo: éditions Musée Marie Laurencin, 1985-1999.


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  • Commentaires

    93
    Promeneur75
    Dimanche 3 Mars 2013 à 03:11

    Bonsoir,

    Les mots me manquent ! Quel article où le musée de l'orangerie nous est raconté en quatre vingt quatre photos ... Je les ai comptées. Impressionnant bien sûr comme toujours. Dense sans doute pour un béotien comme moi . Je le relirai donc à tête reposée et en plusieurs fois sans doute. Bravo pour votre extraordinaire travail.

    92
    Valquirit
    Dimanche 3 Mars 2013 à 03:11
    Valquirit

    Quelle magnifique promenade, on ne voit pas le temps passer !Je suis absorbée par les peintures, je voyage dans le temps, c'est passionnant ! Tu m'as fait passer un excellent moment. Merci de partager ton savoir et tes passions.

    Je te souhaite une bonne nuit.

    91
    blog de oum mohamed
    Dimanche 3 Mars 2013 à 03:11
    blog de oum mohamed

    WAWWW DE BELLE TABLEAU CET UN ART M2RCI POUR LE PARTAGE JESPERE QUE TU VE BIEN MA BELLE BIZOU ETBONNE JOURN2EE

    90
    Lilirose
    Dimanche 3 Mars 2013 à 03:11
    Lilirose

    Ma chère Cendrine,

    Tu me ravis et m'impressionnes, une fois de plus, avec ce travail d'historienne de l'art et ta sensibilité poétique. C'est remarquable! Ces peintres sont dans notre imaginaire, ils ont créé des merveilles. Merci de nous faire partager tout cela.

    Bonne soirée ma Cendrine

    Pense à te reposer, plein de gros bisous

    A bientôt Lilirose

    89
    Promeneur75
    Dimanche 3 Mars 2013 à 03:11

    Me voici relisant ce travail impessionnant que vous nous offrez. Voilà bien le genre d'articles qui nécessitent une à plusieurs relectures tant il est dense et complet et captivant. Pour le béotien en peinture que je suis, je découvre au delà de la peinture, l'humain grâce à votre exposé. C'est incroyable comme vous savez captiver votre lecteur! Je suis souvent enclin à tourner le dos à ce genre de description artistique , me contentant d'apprécier le tableau pour n'y voir que mon ressenti du beau ou du juste. Sans doute suis-je trop rapide en cela et ignorant du contexte de l'oeuvre et du travail de l'artiste sinon de sa vie. Or tel que vous le racontez, car n'est-ce pas, c'est toujours là votre art de savoir raconter, j'en viens à apprécier ce que hier encore je n'aurais pris que pour des croutes sans comprendre l'intérêt que l'on puisse y porter. Méconnaissance et jugement rapide. Trop rapide. Vous lire et le regard change sur ces oeuvres. Y resssentir la douleur d'un artiste dans sa chair brûlée par son oeuvre et son travail pour rendre sa vision perceptible au spectateur. Songerie merveilleuse devant cette eau miroitante que tous les promeneurs et pêcheurs peuvent contempler. Visions dans la brume , le soleil , la réverie est toujours au rendez-vous. Il suffisait de se laisser envahir pour retrouver cette impression que je connais tant. Sans doute s'assoir dans cette salle ovale, et se laisser rêver.... Mais voilà, visiter un musée, n'est pas toujours aussi propice au rêve car trop de monde, trop de bruit parfois de stress ce qui ne fait pas bon ménage avec la séreinité requise pour la contemplation qui nécessite solitude et silence pour que le corps et l'esprit comme l'âme s'y abandonnent à la seule musique du vent.

    C'est sans doute là que l'on peut retrouver ces musiciens silencieux figés hors du temps dans un costume de carnaval. Intruments sans corde et visages tristes et songeurs malgré les costumes. Subjectivité du ressenti solitaire . La clef pour les rejoindre dans ce monde onirique est personnelle. Fascination pour ce qu'ils sont qui parle à l'enfance à la fois ludique et effrayant de la menace de cet inconnu au delà des personnages. D'un petit clown à Pierrot ou à Arlequin, que cachent ces personnages et que gardent-ils derrière ses collines désertiques ou ces colonnes? Mystère pour ce qu'ils offrent qui chuchote à l'âme au delà des apparences et qui conduit l'adulte à s'interroger et à vouloir percer leurs secrets. Instruments à cordes sans corde car en fait n'est-ce pas la vibration du mystère qui les anime qui fait la musique silencieuse qui parle à l'âme. Musique alchimique qui peut conduire au delà des apparences vers un ailleurs où tout est posssible. Et la boucle est bouclée d'un commencement vers une vision globale des nymphéas offerts au delà de la photographie d'un instant figé, en passant par une volonté de capter chaque chose , chaque sensation et de les transcrire. Passer au delà de la dimension terrestre au fil de l'eau jusqu'à l'absence d'eau et s'offrir une route étrange jusqu'aux portes du spiritisme.... Que cet univers d'artiste est vaste et paradoxalement personnel et commun.

     

    88
    Samedi 23 Juin 2012 à 01:18
    Cendrine

    Les meules sont très belles. Mon préféré de Monet est la Vue de Venise. Il me fait chavirer le regard et le coeur.

    Excellent week-end

    Cendrine

    87
    Mardi 19 Juin 2012 à 17:58
    Cendrine

    Coucou Jacqueline,

    Ne t'inquiète pas, j'avais bien réattribué Coco Chanel à Marie Laurencin. Tu sais, j'ai la tête si à l'envers que je dois coller à mon texte pour ne pas faire de bourdes. Je t'adore comme tu es, pleine d'enthousiasme et tout feu tout flamme!

    J'ai hâte que tu me racontes ton "secret" à propos de la toile de Maximilien Luce... J'ai commencé à écrire un article sur Notre-Dame de Paris, (il faudra du temps avant qu'il soit terminé car j'en écris d'autres en même temps, c'est tout moi ça, mon esprit caracole, je ne peux pas le retenir...) et j'avais prévu de glisser des toiles de ce peintre que j'aime beaucoup. J'avais photographié certaines toiles à Orsay mais je n'ai plus mes photos de cette époque. Il faudra que j'y retourne et ce ne sera pas une corvée!!!

    Tu comprends pourquoi je craque sur le chapeau, ça me fait plaisir!

    En tous cas, merci de tes délicieuses visites et surtout ne te "refais" jamais, de toute façon c'est impossible et tant mieux! Tu es formidable comme tu es!

    Gros bisous et très belle soirée!

    Cendrine 

    86
    Mardi 19 Juin 2012 à 16:32
    Cendrine

    Bonsoir Véronique,

    Waouh, je suis impressionnée par le nombre de photos que tu as prises!!! A chacune de mes promenades, j'en prends environ 400  et mon mari en prend à peu près 200... Que de travail ensuite! Tu en sais quelque chose...

    Il y a tant de merveilles à "capturer" avec notre objectif! Je vais aller me régaler en contemplant tes photos.

    Merci pour ta gentille visite après une journée bien remplie.

    Belle fin de journée, amitiés

    Cendrine

    85
    Mardi 19 Juin 2012 à 16:26
    Cendrine

    Je vous remercie profondément, Monsieur...

    L'évocation de votre contemplation et de votre extase artistique me rappelle une aventure quelque peu similaire... Lors d'un voyage universitaire à Florence, je suis restée en admiration totale devant les oeuvres de Botticelli et j'ai raté le bus devant me conduire à l'hôtel où attendait mon groupe... Il y eut de l'inquiétude dans l'air! 

    Je suis ravie de partager avec vous ces émotions artistiques. Je vous souhaite une excellente fin de journée.

    Cendrine

    84
    Mardi 19 Juin 2012 à 00:26
    Cendrine

    Bonsoir Noctamplume,

    Un immense merci pour ta visite si amicale.

    Repose-toi bien.

    Bonne nuit et gros bisous très affectueux!

    Cendrine

    83
    Mardi 19 Juin 2012 à 00:23
    Cendrine

    Coucou Linda,

    On ne se lasse pas de rêver devant ces merveilleux tableaux...

    Merci pour ton gentil message.

    J'espère que les dégâts ne sont pas trop importants...

    Bisous et bonne nuit

    Cendrine

    82
    Mardi 19 Juin 2012 à 00:13
    Cendrine

    Nous sommes bien d'accord!

    Nous sommes des inconditionnelles de Paris qui a tant de charme et de visages... Nous ne pouvons rien pour les gens qui refusent de voir cela.

    La convaincue t'envoie de gros bisous!

    Bonne nuit

    Cendrine

    81
    Mardi 19 Juin 2012 à 00:11
    Cendrine

    Cher Promeneur75,

    Je suis profondément émue et impressionnée par votre message. Je crois en effet savoir, depuis que je vous connais, que la peinture n'est pas ce que vous préférez et pourtant, vous vous êtes laissé porter et vous avez voyagé à travers ces oeuvres remarquables. Je suis enchantée de vous lire et d'avoir pu vous procurer un agréable moment de lecture.

    Merci beaucoup pour votre fidélité depuis les premiers instants de mon blog. Vous êtes un personnage sensible et énigmatique dont j'apprécie énormément les visites.

    Je vous souhaite une excellente nuit, à très bientôt!

    Cendrine

    80
    Mardi 19 Juin 2012 à 00:08
    Cendrine

    Bonsoir Henri,

    Tu me fais immensément plaisir! Merci pour ton engouement et ton enthousiasme gorgé d'amitié.

    Je te souhaite une excellente soirée, bises très amicales.

    Cendrine

    79
    Lundi 18 Juin 2012 à 19:47
    TititeParisienne

    Bonsoir Cendrine,

    Me voilà enfin sur ton joli blog. J'ai eu une journée bien chargée avec les enfants. Hier je suis allée au lac des Minimes et au bois de Vincennes, j'ai pris plus de 800 photos, maintenant faut trier tout ça !! en plus de mon blog de Paris j'ai un blog sur Skyrock où j'y met mes photos d'animaux, faune et flore de Paris aussi, si tu te sens bien, vas y faire un p'tit tour, ça me ferait plaisir : http://veronique75019.skyrock.com ou alors tu vas dans mes favs et tu vas sur Mon blog Skyrock.

    Je te souhaite une bonne soirée, prend soin de toi, amitiés, Véronique.

    78
    Lundi 18 Juin 2012 à 17:02

    Les oeuvres de Claude Monet, j'aime beaucoup. Lorsque j'ai visité le jardin de Giverny, j'ai été enchanté par toutes ces fleurs, son pont si célébrement connu.

    Bonne après-midi en ce lundi,

    Bisous, Doria

    77
    Lundi 18 Juin 2012 à 16:21
    linda & Picasso

    c'est superbe tout ces tableaux! j'aime , et j'irais bien prendre du repos sur le divan du grand atelier ...

    regarder es peintures et ne plus penser a rien ...le bonheur de l'art!!

    ici gros orage cave innondée ce matin ....

    bisous

    3838e4fa

    76
    Lundi 18 Juin 2012 à 14:39
    janine

    moi qui aime la peinture,c'est un vrai régal

    bonne fin de journée

    bises

    75
    Lundi 18 Juin 2012 à 10:28
    leblogdhenri.over-bl

    Bonjour Cendrine,

    J'aie envie de te dire d'abord MERCI CENDRINE ! C'est toujours des trésors que tu nous fait découvrir. Avec des commentaires digne du meilleur des professeurs. Je le laisse en mémoire sur mon écran pour pouvoir le cosulter bien en détail MERCI ! Bises trés amicales.

    Henri.

    74
    Lundi 18 Juin 2012 à 09:16
    Richard LEJEUNE

    Remarquable voyage que vous nous offrez là, Madame.

     

    Je n'avais jamais vu l'Orangerie jusqu'à ce qu'un jour, voici quelques nombreuses années, je décide d'aller admirer les Nymphéas que je savais exposés dans ces deux salles bizarrement agencées.

     

    Mes souvenirs ne correspondent pas tout à fait à votre photo puisque j'y avais, je pense, profité d'un ensemble de sièges semblablement disposés au centre, mais en cuir. Donc extrêmement confortables.

     

    J'avais été seul à me présenter là dès l'ouverture, à 9 H. avant de quitter Paris et de reprendre le train pour la Belgique, prévu vers midi. 

     

    Je n'ai jamais vu l'Orangerie que vous m'avez fait visiter ce matin : je n'ai vu que les Nymphéas.

    Pendant quasiment tout l'avant-midi. Dans une sorte d'extase que m'apportèrent ces immenses toiles. Des larmes, aussi, devant tant de beauté.

     

    Et je ratai mon train, n'ayant nullement pris conscience du temps qui passait ...

    Mais peu importe : j'avais vu l'Esthétique ! J'avais vu l'Art, à l'état pur ...

     

    Merci, Madame, pour ce superbe souvenir d'une matinée exceptionnelle que votre article réveille en moi ...

    73
    Lundi 18 Juin 2012 à 08:09
    katara C.Néri

    J'aime les meules de foin un gros faible pour celui-là aussi plus nature que les nympheas au final. belle journée

    72
    Lundi 18 Juin 2012 à 07:18
    timilo

    Ces tableaux sur les eaux , les lacs  m'ont inspiré le poème d'aujourd'hui , 

    Plutôt rappeler car c'est un endroit bien réel

    Bon et doux Lundi , Cendrine

    Bisous

    timilo

     

    71
    Lundi 18 Juin 2012 à 07:08
    Chris

    On ne voit que ce qu'on veut voir et à son image ! Ces gens tristes et orgueilleux ne voyaient qu'eux-mêmes. Pas intéressants. Paris est une belle ville romantique. Je ne m'y ennuie jamais, il y a toujours quelque chose à faire, à voir.

    J'ai vécu 25 ans en France d'Outre-mer et je m'y suis copieusement enquiquinée. La mer, le soleil, c'est bien mais que ça ... C'est bon pour 15 jours de vacances. 

    Ce qu'il a pu me manquer, mon Paris, je ne l'ai plus jamais regardé de la même façon et maintenant que je l'ai retrouvé ...

    Mais je ne vais pas prêchée une convaincue !

    Bises et belle journée !

    70
    Lundi 18 Juin 2012 à 00:15
    Le Noctamplume

    Bonsoir Cendrine

    Je viens de passer un excellent moment en découvrant particulièrement Monet, pour les autres, je vais les reprendre un par un plus en détail.

    En attendant, merci pour ces précieux renseignements.

    Je viens de rentrer de week-end et viens te faire un petit coucou d'amitié en te faisant pleins de doux bisous et te souhaitant une bonne nuit.

    Le Noctamplume

    69
    Dimanche 17 Juin 2012 à 23:32
    Cendrine

    Bonsoir Jill,

    C'est moi qui t'adresse un grand merci!

    Je suis ravie que tu aies passé un agréable moment parmi ces merveilleux tableaux.

    Gros bisous et excellente soirée

    Cendrine

    68
    Dimanche 17 Juin 2012 à 23:30
    kola

    Bonsoir Cendrine,

    Merci merci pour ta gentille réponse mon amie... en plus je m'aperçois comme à mon habitude que j'ai écrit trop vite... comme je suis un peu perturbée en ce moment c'est encore pire... lol... bon ! j'écrivais que Chanel autant que Cocteau... étaient pour moi... et voilà que d'un coup de clavier j'attribue le portrait de Coco au poète... why not après tout ? cela dit, oui oui pour le chapeau, je t'imagine parfaitement cheminant sur le chemin caillouteux avec ce magnifique atout...

    Je regarde à nouveau ton article et m'arrête encore sur la cathédrale de Rouen... connais-tu la toile de Maximilien Luce représentant la cathédrale de Paris tout en couleur violette... si tu en as l'occasion, compare les deux toiles, celle de Monet à Rouen et celle de Luce à Paris... inimaginable... la ressemblance est assez frappante !!... je t'expliquerai hors blog pourquoi je m'arrête sur cette toile....

    Une très belle soirée pour toi mon amie, je t'embrasse bien affectueusement,

    Jacqueline

    67
    Dimanche 17 Juin 2012 à 23:28
    Cendrine

    Bonsoir Aimée,

    Merci de ta visite. Les choses ont dû en effet bien changer... Il nous reste heureusement ces merveilleux tableaux nous offrant des instantanés de la vie d'autrefois.

    Bisous et excellente soirée

    Cendrine

    66
    Dimanche 17 Juin 2012 à 23:24
    Cendrine

    Merci beaucoup Mireille, je suis flattée et ravie!

    Ces maîtres de la peinture m'ont inspirée...

    Bonne soirée, bises

    Cendrine

    65
    Dimanche 17 Juin 2012 à 23:21
    Cendrine

    Bonsoir FéeLaure,

    Merci beaucoup!

    Ces tableaux m'ont profondément inspirée, je les adore...

    Bisous

    Cendrine

    64
    Dimanche 17 Juin 2012 à 23:16
    Cendrine

    Un profond merci, chère Albiréo!

    Je suis ravie et je me réjouis que tu viennes relire cette promenade qui m'a tant passionnée...

    Gros bisous et très belle soirée

    Cendrine

    63
    Dimanche 17 Juin 2012 à 22:59
    Cendrine

    Bonsoir Fée,

    Merci pour ton gentil message.

    Je penserai à toi demain, j'espère que tout ira bien, bon courage et bonne nuit!

    Gros bisous

    Cendrine

    62
    Dimanche 17 Juin 2012 à 22:57
    Cendrine

    Ah, tu me réjouis! Un grand merci!

    Je te souhaite une excellente soirée, bisous!

    Cendrine

    61
    Dimanche 17 Juin 2012 à 22:57
    prici

    Bon début de semaine!

    60
    Dimanche 17 Juin 2012 à 22:56
    Cendrine

    Coucou, ah tu as remarqué que je suis une incorrigible bavarde! A l'oral comme à l'écrit! C'est terrible...  Et encore, je fais des efforts pour me "limiter"...

    Tu soulignes un point fort intéressant: la qualité de la lumière. Dans de nombreux musées, je peste car on ne voit rien, c'est un comble! Comment contempler un tableau dans ces conditions? Monet avait créé les conditions idéales pour savourer ses oeuvres et la restauration des années 2000-2006 est une superbe réussite.

    Un grand merci pour ta visite et ton message plein d'humour et d'enthousiasme.

    Gros bisous et belle soirée

    Cendrine

    59
    Dimanche 17 Juin 2012 à 22:45
    Cendrine

    Un immense merci, chère Lilirose!

    Tes mots me touchent profondément. Promis, je me repose!

    Gros bisous et très belle soirée. Prends-bien soin de toi aussi.

    Cendrine

    58
    Dimanche 17 Juin 2012 à 22:42
    Cendrine

    Merci Valérie,

    Belle soirée, amitiés

    Cendrine

    57
    Dimanche 17 Juin 2012 à 21:08
    Cendrine

    Coucou Jacqueline,

    Comme tu me fais plaisir! Je t'adresse un immense merci et je t'avoue que j'ai pensé à toi, à plusieurs reprises, en écrivant certains passages, connaissant ta passion artistique... Je nous verrais très bien dans le tableau montrant Apollinaire et ses amis par exemple et j'adore la femme qui a un drôle de chapeau. Ce chapeau me fait craquer!!!

    Merci beaucoup pour tes visites, elles sont très précieuses pour moi, à la fois témoignages d'amitié et tourbillon de sensibilité et de connaissance.

    J'ai aussi pensé à toi en installant le portrait de Coco Chanel dans l'article...

    Gros bisous très affectueux, je te souhaite une merveilleuse soirée mon amie!

    Cendrine

    56
    Dimanche 17 Juin 2012 à 20:53
    Cendrine

    Merci Ana,

    Une journée studieuse et gourmande...

    Gros bisous!

    Cendrine

    55
    Dimanche 17 Juin 2012 à 20:40
    cathycat

    Incroyable ! je ne savais pas que cette orangerie contenait tous ces tableaux célèbres. Pour moi il n'y avait que le Louvre et Orsay (que je n'ai jamais visités ). Et alors, cette lumière naturelle est un atout maître car rien n'est plus pénible que de voir des tableaux à la lumière artificielle, les reflets artificiels se mélangent et parasitent la vision. Cette salle futuriste, en particulier, rend justice à ces si belles toiles. Je reviendrai voir la deuxième partie de l'article car  j'y ai fait des découvertes... mais tu es terriblement bavarde !... . Merci en tout cas pour cette magnifique visite. Gros bisous

    54
    Dimanche 17 Juin 2012 à 20:32
    La serviette sur la

    Je relis sans me lasser ton articles et redécouvre des tableaux encore et encore avec grand plaisir. Je te souhaite une vonne fin de week-end. bises.

    53
    Dimanche 17 Juin 2012 à 20:18
    Valérie ( Franche-Co

    Quelle belle publication

    Je te souhaite une agréable soirée

    Valérie.

    52
    Dimanche 17 Juin 2012 à 19:53
    fee dela foret

    bonsoir cendrine 

     un très beau post encore là je ne peux pas tous lire mais je me rpère  et continue des que j'ai le temps

     j'espère que tu vas mieux 

    la les enfants sont rentrer  et je range un peux 

    demain matin mon scanner a passer très tôt 

     ce soir plus  vite au dodo 

     car cette nuit pas dormit du tout 

     je te souhaite une bonne soirée de gros bisous

    51
    Dimanche 17 Juin 2012 à 18:50
    Miamana

    De grosses bises enslillées ma Cendrine, j'espere que tu as passé une belle journée....

    50
    Dimanche 17 Juin 2012 à 18:38
    Cendrine

    Cher Claude,

    Que te dire hormis que je suis particulièrement émue de lire ton message... C'est un tel plaisir pour moi! Un bonheur immense de transmettre ma passion et de voyager, en si délicieuse compagnie, dans ces mondes merveilleux de couleurs qui rayonnent comme des parfums.

    Merci, profondément merci! Je t'embrasse bien fort et te souhaite une très agréable soirée de dimanche.

    Cendrine

    49
    Dimanche 17 Juin 2012 à 18:33
    Cendrine

    Merci à toi, chère Isa-Marie!

    Je suis subjuguée par ces peintures et, même si j'adore Monet, j'ai un coup de coeur supplémentaire pour Renoir...

    Gros bisous

    Cendrine

    48
    Dimanche 17 Juin 2012 à 18:25
    Cendrine

    Merci beaucoup, bisous ravis!

    Belle soirée de dimanche

    Cendrine

    47
    Dimanche 17 Juin 2012 à 18:24
    Cendrine

    Une éclosion de remerciements, pour toi Plume qui m'est si chère/chair...

    Ces oeuvres sont extraordinaires, quel bonheur de pouvoir les contempler encore aujourd'hui, après les guerres et les affres du temps!

    Je me repose à présent, mes neurones font la grève...rires...

    Prends bien soin de toi et gros bisous!

    Cendrine

    46
    Dimanche 17 Juin 2012 à 18:21
    Cendrine

    Merci à toi, chère Amel!

    Belle soirée de dimanche, gros bisous!

    Cendrine

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    45
    Dimanche 17 Juin 2012 à 17:17
    kola

    Bonjour Cendrine,

    Un magnifique panégérique de toute cette époque pas si révolue que cela puisqu'à en lire les commentaires c'est article fait l'unanimité !! l'impressionnisme est toujours actuel et toujours autant apprécié comme jamais... ces toiles merveilleuses d'un temps que nous sommes à quelques points de regretter (mais non, l'époque n'était pas aussi clémente finalement... il fallait être artiste ou riche...) est là toujours émouvante et superbe ! tu as su avec une infinie délicatesse nous la faire apprécier et nous la rendre plus proche encore ... c'est un sublime hommage et témoignage de ce passé encore si proche et si émouvant !! bravo mon amie, voici de quoi alimenter encore et toujours ces débats qui nous donnent quelques fois la possibilité de croire que nous refaisons le monde en quelques heures amicales et chaleureuses... c'est un merveilleux condensé de textes et d'images inoubliables, indémodables et incontournables...

    Cette toile de Chanel par Cocteau, j'en rêve depuis toujours... ah ! les idées de grandeur... mais je suis fan de l'une comme de l'autre... lol...  tu verras d'ailleurs par toi même, j'ai une reproduction de Cocteau qui me fascine toujours... on aime ou pas.. les avis sont terriblement partagés dans ce cas précis... lol... (Hélène n'aime pas du tout... Danièle adore...),

    Belle fin de dimanche mon amie, gros gros bisous

    Jacqueline

    44
    Dimanche 17 Juin 2012 à 15:50
    Plume A l'Encre Crié

    Chair Fée Cendrine,

    A la lecture de ton article... je suis " sang " mots... totalement transportée ailleurs ; ailleurs où je me sens à nouveau poussière nanocosmique...

    La beauté, le talent... et tout le travail que cela représente... je reste fascinée, admirative, voire même contemplative face à de tels artistes... Comment ne pas l'être ?

    Merci, merci Cendrine pour ces moments placés hors du tout... en plein tout...

    Je t'embrasse avec autant, aux temps de pensées qu'il m'est possible de t'offrir...

    A très vite et surtout prends soins de toi

    Plume

     

    43
    Dimanche 17 Juin 2012 à 14:58
    Au bonheur

    Merci pour ton appréciation sur le gifs.

    Les peintures que tu nous présentent sont parmi les plus belles ; j'aime bien cette époque de l'art.

    bisous

    42
    Dimanche 17 Juin 2012 à 13:41

    ma chére cendrine...je viens de passer une heure sur ton article....à lire , relire;passer , repasser , il est difficile de trouver les mots adéquats pour exprimer ce que mes yeux , mon coeur viennent d'épprouver....c'est la plénitude de l'oubli de la vie...j'étais bien ailleurs dans cet univers magnifique de peinture, de mise en scéne de ce musée à la richesse insoupçonnée....je suis rentré dans une autre dimension : la tienne...;grâce à cet excellente présentation d'oeuvres oh! combien magnifiques de monet,renoir,derain,etc etc....je ne défini pas cet article ..;il mérite des compliments peints avec ce naturel qui fait la valeur de ces artistes..;tu es aussi une artiste dans un style propre...ce n'est plus la fée et sa baguette magique, c'est l'artiste qui aime la création et se sert des plus belles pour créer une magie universelle, qui fait battre le coeur d'un très grand bonheur...un simple mot ; MERCI.....tu es la divine fée de paris..............
    bisesssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
    claude

    41
    Dimanche 17 Juin 2012 à 10:06
    Isa-Marie

    C'est superbe ! Et merci pour ce focus sur Renoir, qui est sans doute notre plus grand maître !

    Te lire est toujours un plaisir

    Merci pour ces découvertes !

    Amitiés d'Isa-Marie

    40
    Dimanche 17 Juin 2012 à 09:28
    ALBIREO

    Ma chère Cendrine, c'est somptueux!! Merci infiniment pour cette merveilleuse promenade ! A lire et relire, tant l'article est dense et documenté.

    Je t'embrasse bien fort, passe un bon dimanche

    Albiréo

    39
    Dimanche 17 Juin 2012 à 08:30
    FéeLaure ♥

    Bonjour Cendrine,

    Magnifique ton article et que de recherches ! j'adore les tableaux des nympheas

    Je te souhaite un bon dimanche

    38
    Dimanche 17 Juin 2012 à 07:30
    timilo

    Certaines toiles m'inspirent

    Dommage que ma connexion soit mauvais car il me faut du temps pour charger la page

    Bon et doux ,Dimanche,CENDRINE

    Bisous

    timilo

    37
    Dimanche 17 Juin 2012 à 03:54
    Mireille

    Bonjour Cendrine, WOW avec un article complet comme le tien une superbe visite virtuelle pas besoin d'aller au musée !! MERCI pour ce bon moment grandement apprécié, bon WE :)

    36
    Dimanche 17 Juin 2012 à 02:59
    Cendrine

    Je te remercie Didier,

    Ah oui, un gros faible pour Monet... Je suis restée dans ma contemplation sans voir le temps passer...

    Excellent dimanche, amitiés

    Cendrine

    35
    Dimanche 17 Juin 2012 à 02:50
    Cendrine

    Bonsoir Framboise,

    Un grand merci pour ton enthousiasme, je suis très touchée...

    Ces tableaux me passionnent, j'ai adoré conter leur histoire.

    Merci beaucoup, je te souhaite un excellent dimanche, amitiés.

    Cendrine  

    34
    Dimanche 17 Juin 2012 à 02:45
    Cendrine

    Bonsoir Gérard,

    Je suis ravie de vous retrouver et je vous remercie d'avoir pensé à moi après cette "pause enchantée" dans ce lieu magnifique.

    Je vous souhaite un excellent dimanche. Amitiés

    Cendrine

    33
    Dimanche 17 Juin 2012 à 02:42
    Cendrine

    Merci, c'est gentil, bises!

    32
    Dimanche 17 Juin 2012 à 02:41
    Cendrine

    Chère Valquirit,

    Tu viens de me faire très plaisir! Je suis heureuse que tu aies passé un si bon moment.

    Merci beaucoup de ta visite.

    Gros bisous et excellent dimanche!

    Cendrine

    31
    Samedi 16 Juin 2012 à 21:46
    afaurore

    encore un bel article

    30
    Samedi 16 Juin 2012 à 21:38
    Gérard

    bonsoir Cendrine,

    après deux mois sur l'île de beauté (sans internet), je suis très heureux, dès mon retour, de découvrir ce formidable article sur l'Orangerie. Je vais progressivement me délecter à la lecture des quelques 8 articles que vous avez publiés depuis la mi-avril.

    amitiés gérard

     

    29
    Samedi 16 Juin 2012 à 21:27
    Framboise44

    Comment ne plus aimer la peinture après une si précieuse documentation et surtout après toutes ces informations au sujet des peintres, des toiles, des courants des marchands d'art ...  j'adore quand on me raconte la peinture , et je trouve que c'est le meilleur moyen de la faire connaitre au plus grand nombre

    Merci pour toutes ces précisions , j'y étais ...

    28
    Samedi 16 Juin 2012 à 21:18
    Cendrine

    Bonsoir aux Enfants des Bois,

    Je suis très émue là... Vous m'écrivez des choses adorables et vous faites rougir la fée!

    Ces tableaux m'enchantent, c'est une galerie de vie, de bonheur, de couleurs et de beauté... Les souffrances endurées par les peintres sont terribles et cela donne un côté poignant à la contemplation de leurs oeuvres.

    C'est amusant car je conçois mes articles un peu comme des personnages qui deviennent  des amis et que j'ai très envie de présenter à mes amis blogueurs...

    Un immense merci et à très bientôt, dans les volutes aromatiques du thé et le murmure de l'eau où frissonnent les nymphéas...

    Gros bisous bien affectueux!

    Cendrine

    27
    Samedi 16 Juin 2012 à 21:04
    Cendrine

    Bonsoir Véronique,

    Un grand merci pour ta visite et ton message, sans oublier ce paysage de l'ancien Paris.

    Je savais que Renoir avait vécu à Montmartre mais j'ignorais à quel endroit.

    Je te souhaite une excellente soirée, bises.

    Cendrine

    26
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:55
    Cendrine

    Bonsoir Chris,

    Je suis heureuse et très touchée par ton message et par cette évocation de certains souvenirs. Je te ferai penser à me raconter, en effet!

    J'ai pu photographier l'intégralité de la collection Jean Walter et Paul Guillaume. Sans flash bien sûr et de toute façon le flash dénature les couleurs.

    Quant aux Nymphéas, on n'a pas le droit de les photographier mais il y a quelques années c'était possible, une partie de mes photos date de cette époque là. J'ai pu y avoir accès aussi grâce à mes accréditations d'Historienne de l'Art, sur demande. Pendant que je préparais ma thèse j'ai pu entrer dans des lieux inaccessibles autrement...

    Merci pour ton message et gros bisous! Bonne soirée

    Cendrine

    25
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:39
    Cendrine

    Bonsoir Canelle et merci beaucoup!

    J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire cet article et à partager mes recherches. Ma plume a besoin d'un peu de repos... chocolaté!!!

    Bisous et excellente soirée

    Cendrine

    24
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:21
    Messire Merlin

    C'est bien ça "Une Fée"!!!! ... tu nous transmets toute ta passion avec un naturel incroyable! J'adore la peinture.  Arthrite pour Renoir, cataracte pour Monet....les pires meaux pour les peintres! On vadrouille de tableaux en tableaux... les photos sont magnifiques...!

    Tu sais Cendrine, tes articles, sont comme des 'Amis', mes Amis... On les attend avec impatience, on s'attarde, on les écoute avec attention, on les regarde.... puis on les retrouve avec toujours plus de 'joie' et 'd'attachement'. C'est l'effet "article Plume Fée!". Il nous faudra revenir boire un thé, relire et admirer pour profiter pleinement du Bonheur de tes écrits!  Que de "recherches passion" derrière cet article 

    On t'embrasse très fort.... et Merci... 

    Belle soirée Cendrine et à tout bientôt... "Les enfants des bois" se sentent soudainement une âme de peintre!

     

    23
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:19
    Cendrine

    Je suis très touchée Timilo, merci beaucoup!

    Je te souhaite un excellent week-end,

    Gros bisous

    Cendrine

    22
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:16
    Cendrine

    Coucou Assia,

    Je suis enchantée de ton message qui me fait très plaisir!

    Ces oeuvres d'art sont, comme tu le dis si bien, des trésors à protéger et elles nous font rêver...

    Merci beaucoup pour tes gentilles pensées. J'ai pu récupérer certaines choses, pour le reste... j'en prends mon parti peu à peu...

    Je t'envoie de gros bisous et te souhaite un excellent week-end!

    Cendrine

    21
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:11
    Cendrine

    Merci beaucoup Jean-Marie!

    Je te souhaite un excellent week-end, bisous.

    Cendrine

    20
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:08
    Cendrine

    Un endroit fabuleux... tout à fait d'accord! Et on est à l'abri de la météo exécrable...

    Gros bisous et merci de ta visite...

    Excellent week-end!

    Cendrine

    19
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:07
    Cendrine

    Coucou Annick,

    C'est moi qui te remercie... Je suis ravie de ta visite!

    On peut prendre des photos dans la collection Jean Walter et Paul Guillaume à la condition expresse de ne pas mettre le flash.

    On ne peut pas photographier les Nymphéas mais sur demande, avec motivation et des accréditations, c'est possible, toujours sans flash. J'ai les accréditations de mon Doctorat d'Histoire de l'Art...

    Reviens quand tu veux dans "ma" galerie, elle est ouverte!

    Je t'embrasse bien fort, merci beaucoup!

    Cendrine

    18
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:03
    Cendrine

    Un profond merci, cher et fidèle Promeneur75!

    Vous me faites très plaisir...

    Cendrine

    17
    Samedi 16 Juin 2012 à 20:01
    Cendrine

    Je te remercie et je suis ravie que tu reviennes lire cette promenade que j'ai tant aimé écrire.

    Je suis tombée dans la marmite de l'Histoire de l'Art un jour et je n'en suis pas ressortie!

    Merci pour ta si gentille visite, excellente soirée

    Cendrine

    16
    Samedi 16 Juin 2012 à 19:58
    Cendrine

    Bonsoir Ana,

    C'est vraiment très gentil! Je suis ravie si tu t'es régalée de la promenade...

    Un immense merci et gros bisous!

    Cendrine 

    15
    Samedi 16 Juin 2012 à 19:56
    le producteur d'huil

    merci pour belle promenade.

    Un gros faible pour Monet...surement mon coté fleur bleue . Les Nymphéas, une merveille a apprécier  pendant de longues minutes...

    bon dimanche

    Didier

     

    14
    Samedi 16 Juin 2012 à 17:21
    Miamana

    Bonjour ma Cendrine.... Ca valait vraiment le coup d'attendre cette deuxiè partie aussi passionnante et bien illustrée que la premiere.... Merci mille fois! Bisous!

    13
    Samedi 16 Juin 2012 à 16:20
    mansfield

    J'ai tout lu d'une traite et je relirai, cette visite de musée avec toi Cendrine est un régal. J'apprends énormément de choses, qui me seront utiles dans mes prochaines visites dans les musées. Merci à toi.

    12
    Samedi 16 Juin 2012 à 12:59
    TititeParisienne

    Bonjour Cendrine,

    De bien beaux tableaux, j'adore ... Savais tu que Renoir a habité Montmartre, pas loin de l'Allée des Brouillards, enfant ? 

    Merci pour ce bel article.

    Passe une bonne journée, amitiés, Véronique.

    11
    Samedi 16 Juin 2012 à 11:45
    La serviette sur la

    Un endroit merveilleux où j'aime flaner et une idée de sortie en attendant que le soleil arrive. bisous ma belle et super week-end à toi

    10
    Samedi 16 Juin 2012 à 11:20
    lamée

    Bonjour Cendrine

    Belle collection de tableaux de peintres divers(je n'y connais rien en peinture...)mais si Claude Monet reviendrait a Argenteuil,je me demande si il aurait envie d'en faire un tableau...Bon samedi.Bisous.Aimée

    9
    Samedi 16 Juin 2012 à 11:08
    jean marie

     c'est très beau,très bon samedi,belle journée à toi,bises

    8
    Samedi 16 Juin 2012 à 09:18
    Mamychachat

    Grand merci pour cette visite. Je ne savais pas que l'on pouvait ainsi prendre des photos, c'est merveilleux, merci pour ce superbe partage.

    Quand je photographie mes nénuphars, je pense toujours à Monet. Le voilà très célèbre à présent et admiré par tous. 

    Je reviendrai dans "ta" galerie ....

    Gros gros bisous

    7
    Samedi 16 Juin 2012 à 08:59
    Chris

    Magnifique billet où tout ce que j'aime a pris place. Monet et sa poursuite de la lumière, des reflets sur l'eau ... C'est, je crois mon peintre préféré.

    Marie Laurencin et sa suavité, la douceur de sa palette qui traduit si bien un monde poétique. Appollinaire que je découvris à 14 ans après bien du mal car il nous était interdit et je n'avais pas d'argent de poche.

    Renoir et l'impressionisme. Son chemin montant dans les hautes herbes a été longtemps ma porte du rêve. Fais-moi penser à te raconter.

    Et le tout si bien documenté mais ne me dis pas qu'on t'a laissé photographier tout cela ou je pique ma crise de jalousie !!!

    Bises et belle journée !

    6
    Samedi 16 Juin 2012 à 08:38
    Gourmandises Assia

    coucou cendrine ,

    oh ça m'a fait beaucoup de bien de te lire j'etait transporté dans un autre univers,l'univers d'art et de la beauté artistique ,quelle beauté,et quel travail de ces artiste,heureusement il ya toujours des personnes qui savent donner la vraie valeur a ces oeuvres d'art et les protèger sinon ça serai dommage qu'on les voit pas avec beaucoup d'admiration!!merci pour ce voyage artistique et j'espere que tu as pu récupéré au moins un petit peu de ce que tu as perdu ma belle!

    je te souhaite une trés belle journée

    bisous 

    5
    Samedi 16 Juin 2012 à 08:06
    canelle56

    Bonjour Cendrine , en voilà un bel article !!!!de quoi contenter chacun d'entre nous

    Merci pour toutes ces recherches

    Bises

     

    4
    Samedi 16 Juin 2012 à 07:36
    timilo

    Magnifique , je ne trouve pas des mots pour commenter la richesse de ton article

    Je sens que je vais passer des heures à contempler ces tableaux

    Bon weekend, CENDRINE

    Bisous BISOUS

    timilo

    3
    Samedi 16 Juin 2012 à 07:32
    lebon pequery franço

    Magnifique!!Je suis souse charme ,cea me pare beaucoup!j'adore!

    Connaissais tu es carnets de cuisine de Monet? je te mets e ien que j'avais mis sur mon bog mais c'est juste un sujet effeuré oin de ton travail spendide !

    http://revesculinaires.canalblog.com/archives/2011/11/14/22674702.html

    je me suis repongée avec paisir dans toute cette période un grand merci! Bon week end!

    2
    Samedi 16 Juin 2012 à 06:27
    Fourchette

    Merci de m'avoir fait découvrir un tel lieu magique....

    1
    Samedi 16 Juin 2012 à 06:01
    jill bill

    Bonjour Cendrine, je n'y suis pas encore allée mais grâce à cette visite via ton blog je découvre plein de belle choses.... des grands noms,  encore une bien belle mise en page, merci !  Je te souhaite un bon samedi , bises de jill

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