• Les trésors de l'Orangerie Chapitre Un

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    En ce Printemps capricieux, je vous invite à franchir les grilles du Jardin des Tuileries et à vous diriger, sous les magnifiques voûtes de verdure, vers le Musée de l'Orangerie.

     

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    Marronniers et tilleuls dessinent, sur notre parcours, une luxuriante forêt...

     

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    L'Orangerie est ce bâtiment tout en longueur, remarquable d'élégance et de sobriété, qui se dresse face à la Place de la Concorde, à l'extrémité occidentale de la Terrasse du Bord de l'Eau. Il accueille une sélection raffinée de peintures impressionnistes et post-impressionnistes et forme un écrin privilégié pour les célèbres Nymphéas de Claude Monet.

     

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    La Terrasse du Bord de l'Eau domine, d'un côté, la Seine et ses quais ombragés et, de l'autre, de ravissants parterres fleuris.

     

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    Dans ce monde « en vert », s'épanouissent de délicats orangers, réminiscences de ceux qui peuplèrent, pendant des siècles, l'allée centrale du jardin.

     

    A la Belle-Époque, l'Allée des Orangers formait une promenade particulièrement prisée. Bordée de grands marronniers, elle constituait une galerie d'exposition à ciel ouvert pour les Parisiennes qui y déployaient leurs accessoires de mode. Les jeunes gens s'y donnaient rendez-vous sous les frondaisons parfumées. Ils venaient y « sourire à des amours écloses l'hiver; sous les lustres, et maintenant épanouies au sein de la verdure, sous les brises embaumées du Printemps. » Edmond Texier: Tableau de Paris, 1852-1853.

     

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    Originaire de Chine, l'oranger (citrus sinensis), pénétra en Europe à l'époque des Croisades (XIe-XIIIe siècle), par la voie méditerranéenne. De la Perse au Bassin Méditerranéen, l'orange amère ou bigarade parvint en Sicile et se diffusa ensuite dans le reste de l'Europe. L'orange douce fut découverte en Chine au XVIe siècle par les navigateurs portugais qui la rapportèrent en Europe.

     

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    L'orange est associée au mythe du Jardin des Hespérides. Dans ce merveilleux jardin, situé à l'Extrême-Occident, au bord de l'Océan, coulaient des sources d'ambroisie destinées aux dieux. Un arbre fabuleux, porteur de « fruits d'or », s'y épanouissait, sous la garde d'un dragon à cent têtes, appelé Ladon et des gracieuses Hespérides.

     

    Selon les mythes et les auteurs, les Hespérides étaient les filles d'Hesperus, le Couchant personnifié, ou celles du géant Atlas et de Nyx, la déesse de la Nuit. Les anciens récits les considèrent comme les filles de la Nuitet de l'Érèbe, les Ténèbres primordiales ou du Titan Phorcys, « le Monstrueux », divinité de la mer profonde et de Céto, la Sirène originelle...

     

    Elles veillaient sur les précieuses pommes d'or, symboles d'immortalité, scintillant comme les étoiles dans le ciel.

     

    L'arbre était un présent de Gaïa, la terre mère, à Héra, la reine des dieux, lors de son mariage.

     

    Le héros grec Héraclès pénétra dans le jardin pour dérober les fameux fruits, pommes de lumière assimilées aux luxuriantes oranges...

     

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    Héraclès et les Hespérides, villa Albani à Rome.

     

    L'orange est un symbole de fécondité, de protection et de prospérité. Fruit précieux donné comme cadeau de Noël aux enfants, à la Belle-Époque, dans l'Entre-Deux-Guerres et après...

     

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    La fleur d'oranger était offerte, sous forme de couronnes parfumées, aux jeunes mariées.

     

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    L'Orangerie fut érigée à partir de 1853, sur les plans de Firmin Bourgeois, pour accueillir les orangers des Tuileries, entreposés jusque là dans une galerie du Louvre. Ludovico Visconti (1791-1853), architecte de l'empereur Napoléon III, termina la construction de ce grand vaisseau de pierre.

     

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    Ses lignes classiques s'harmonisent avec celles des grands Hôtels de la Place de la Concorde (l'Hôtel de Crillon et l'Hôtel de la Marine).

     

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    Une orangerie est traditionnellement un bâtiment clos, doté de vastes fenêtres tournées vers le Sud. Il y règne une température agréable et bien régulée. Les agrumes en bacs ou en pots et les végétaux fragiles, comme les palmiers, y sont protégés contre le gel.

     

    La mode des orangeries date de la Renaissance et vient d'Italie. Les orangers étaient gardés, à l'abri des intempéries, dans des « limonaiae ».

     

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    Pendant la IIIe République, l'Orangerie des Tuileries fut transformée en salle de concert et en lieu d'exposition pour du matériel industriel et horticole, des objets artisanaux et des chiens de race. Elle accueillit, pendant la Première Guerre Mondiale, des soldats mobilisés et servit de dépôt d'armement.

     

    Elle fut attribuée, en 1921, à l'administration des Beaux-Arts et destinée, comme son pendant, le Jeu de Paume, à devenir une annexe du Musée du Luxembourg. Mais Georges Clémenceau (1841-1929) proposa à Claude Monet (1840-1926) d'y installer Les Nymphéas et, le 17 mai 1927, le Musée de l'Orangerie ouvrit ses portes.

     

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    A l'est et à l'ouest, les portes monumentales sont surmontées de frontons qui décrivent des sujets agricoles, sculptés par Gallois-Poignant, un des artistes du Louvre de Napoléon III (1808-1873).

     

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    Les orangers d'aujourd'hui passent l'hiver dans l'Orangerie de Meudon. Ils s'épanouissent aux Tuileries pendant les beaux jours.

     

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    Des sculptures d'époques variées contemplent l'écrin verdoyant du jardin et la forêt de petits agrumes.

     

    bImage22.jpg Cette étrange silhouette, appelée Reclining Figure, accueille le visiteur au pied de l'escalier menant à la Terrasse du Bord de l'Eau. Création du sculpteur Henry Moore (1898-1986), elle date de 1951.

     

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    Sa peau de bronze, scintillante après l'averse, est sublimée par les variations de la lumière.

     

    L'art contemporain semble parfois hermétique ou peut ne pas correspondre à l'idée que l'on se fait du « beau » mais le pouvoir de l'imaginaire moderne nous réserve bien des surprises.

     

    Ainsi, cette statue mystérieuse, récurrente dans l'oeuvre d'Henry Moore, évoque une sculpture maya appelée Chac Mool.

     

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    En 1925, l'artiste découvrit au cours d'une exposition parisienne une des versions du Chac Mool. Il la déclinera, sous des formes particulières, tout au long de sa vie, avec les Reclining Figures.

     

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    La lumière entre dans les cavités de ces corps étranges, passerelles entre les mondes anciens et l'écriture de la modernité. Cet art mystérieux nous fait osciller entre les royaumes mayas et les paysages enchantés du Yorkshire, comté d'Angleterre, où naquit l'artiste.

     

    Henry Moore réinterpréta des figures emblématiques des civilisations anciennes et façonna des bronzes abstraits monumentaux liés, de manière sensuelle, maternelle et mystique, à la féminité.

     

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    Les formes organiques et les divinités des mondes lointains ont constitué pour lui une source d'inspiration majeure.

     

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    Fascinants Chac Mool

     

    Bien qu'on la rencontre ailleurs, cette figure sacrée est très présente à Chichén Itzá, une ancienne ville toltèque et maya, considérée comme le principal centre religieux du Yucatán.

     

    La cité s'est développée autour de deux puits naturels, appelés cenotes. Imprégnée de mystère, elle est associée aux forces calendaires, aux puissances guerrières et aux divinités aquatiques.

     

    Le nom même de Chichén Itzá révèle cette présence « sacrée » de l'eau. Chi signifie bouche, Chén évoque le puits et Itzá désigne le sorcier de l'eau. On y honorait Chac, le dieu de la pluie, appelé Tlaloc par les Aztèques.

     

    Des sacrifices étaient offerts au seigneur de l'eau. Les avis des historiens diffèrent au sujet des victimes précipitées au fond des cenotes sacrés: jeunes gens vierges, enfants morts très jeunes, prisonniers capturés lors de raids dans des cités rivales... Les « infortunés » étaient purifiés dans un bain de vapeur (temazcal) avant d'être jetés au fond des puits avec des offrandes: perles de jade, petits miroirs de pyrite, boules de copal, cristaux, figurines en forme de jaguar et de serpent...

     

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    Inventé en 1875 par l'explorateur Auguste Le Plongeon, le terme Chac Mool signifie « Grand Jaguar Rouge » en maya yucatèque. Ce personnage de pierre est appuyé sur les coudes, dans une position demi couchée. Un plateau destiné à recevoir le coeur des sacrifiés repose sur son ventre.

     

    Médiateur entre les hommes et les dieux, il se dresse au sommet du Temple des Guerriers Jaguar, précédant deux superbes piliers posés sur deux têtes de serpents géants.

     

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    (Image trouvée sur le site Mexico Travel.)

     

    Chac, Chaac ou Chaahk, frappe les nuages avec sa hache de foudre pour susciter le tonnerre et la pluie. A l'instar d'autres dieux mayas, il est à la fois un et multiple. Chaque point cardinal est associé à un Chac. Un rouge se situe à l'est, un blanc au nord, un jaune au sud et un noir à l'ouest.

     

    Chac et ses avatars, les faiseurs de pluie, heurtent avec leurs haches de silex ou de foudre les serpents célestes qui crachent la pluie.

     

    Protecteur des cultures et gardien des montagnes sacrées dans lesquelles le maïs a été dissimulé, Chac est un dieu de la fécondité, veillant sur les jeunes filles en âge de concevoir.

     

    Il revêt parfois le masque de Tlaloc, le dieu aztèque de la pluie et de la végétation, pourvu de crocs allongés et de grands yeux ronds entourés de serpents.

     

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      Le Chac Mool du Templo Mayor à Mexico. Au lieu du plateau rituel, il tient un cuanhxicalli ou « réceptacle de l'aigle », vase sacré destiné à recevoir le coeur des sacrifiés.

     

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    Le Chac Mool est le gardien des mystères de la pluie et de l'orage fécondant. Il préside à la métamorphose du guerrier en jaguar, animal sacré de la Mésoamérique. Conteur silencieux, il nous fait cheminer vers le splendeurs de la Grande Pyramide de Chichén Itzá, précédant les 364 marches qui convergent vers le plateau central, représentation grandiose des 365 jours de l'année.

     

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    Lors des deux équinoxes, le soleil dessine un étonnant jeu d'ombre à la surface des escaliers et façonne le corps fantastique du Quetzalcoatl ou Kukulkan, le Serpent à Plumes.

     

    Cette figure initiatique a profondément inspiré Henry Moore.

     

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    L'artiste l'a féminisée et a fait jaillir de blocs de pierre, de bois ou de métal, de grandes formes étendues, réceptacles de puissance et de fécondité.

     

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    Entre vallées profondes et excavations énigmatiques, cavités et réseaux de veines multiples, la magie serpente, nous rappelant que tout art renferme une dimension sacrée.

     

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    L'art d'Henry Moore établit un lien intime avec les formes prénatales. Il sublime la mort et la vie, la courbe, le creux et la maternité. Les volumes ondulants font référence au corps du dieu maya de la pluie que l'artiste a réinterprété en le dotant d'attributs féminins.

     

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    Fasciné par les éléments organiques et les êtres en métamorphose, Henry Moore est également connu pour sa collection « d'éléments ramassés »: coquillages, bois flottés, silex, crânes, os et squelettes de divers animaux...

     

    Émanation des forces primitives, sa Reclining Figure trône depuis l'an 2000 au pied de l'Orangerie. Elle a remplacé L'Hommage à Cézanne, une sculpture d'Aristide Maillol datant de 1912.

     

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      La belle nymphe en plomb offre aux promeneurs ses lignes épurées.

     

    Aristide Maillol (1861-1944) élabora des sculptures monumentales évoquant la statuaire grecque archaïque mais ouvrant, par leur volonté de rupture avec l'art descriptif du XIXe siècle, la voie vers l'abstraction.

     

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    Habillés de verdure, les abords du Musée de l'Orangerie composent une séduisante promenade peuplée de sculptures hétéroclites. Lovons-nous, pour mieux les apprécier, sous les tilleuls aux frondaisons sucrées...

     

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     Ce lion farouche, aux prises avec un serpent qui ne résistera pas longtemps à ses féroces mâchoires est l'oeuvre d'Antoine-Louis Barye (1795-1875), artiste romantique, célèbre pour ses tableaux et ses sculptures de grands fauves.

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    En compagnie de son ami Eugène Delacroix, Antoine Barye étudia les animaux exotiques au Jardin des Plantes et réalisa des croquis sur nature qu'il traduisit dans la peinture et la sculpture. En 1833, Louis-Philippe lui commanda Le Lion au serpent, pour le Jardin des Tuileries. Cet animal rugissant est une allégorie de la Monarchie écrasant la sédition, trois ans après les sanglantes émeutes de 1830.

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    L'animal que nous contemplons est une copie du lion en bronze original, conservé au Musée du Louvre.

     

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    En 1846, Louis-Philippe passa commande à Antoine Barye d'un pendant pour Le Lion au serpent. Le magnifique Lion assis fut terminé en 1847 et placé en 1867 sur le Quai des Tuileries, à l'entrée du Guichet de l'Empereur.

     

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    On lui adjoignit un « jumeau » et les deux fauves formèrent les gardiens majestueux de la Porte des Lions.

     

    Ce prédateur magnifique incarne la majesté et la sérénité. Le traitement romantique de son expression le fait tendre vers l'anthropomorphisme.

     

    aImage44 Ce lion farouche offre un contraste saisissant avec celui de Giuseppe Franchi (1731-1806).

     

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    Un élégant lion de marbre, emblème héraldique, réalisé en 1806 d'après l'antique, et installé en 1819 face à la Place de la Concorde.

     

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    (Vous pouvez cliquer ici pour consulter mon article sur la Place de la Concorde.)

     

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    Il est un endroit que j'aime particulièrement...

     

    De l'autre côté de l'Orangerie, vers les bassins fleuris bordant le bassin octogonal des Tuileries, trois statues d'Auguste Rodin (1840-1917) se dressent sur une vaste pelouse.

     

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    « L'Homme d'Airain » nous livre un florilège de son art: Ève(1881-vers 1899), Méditation avec bras (1881-vers 1905) et L'Ombre(1881-vers 1904).

     

     

    aImage49.jpg Ève est l'incarnation de la féminité universelle. Ses attitudes sont à la fois sensuelles et retenues; ses courbes, des torrents de lumière.

     

    aImage50.jpg Son corps est une offrande qui semble jaillir du rocher.

     

    Rodin a exalté la femme en création et la mère en devenir. Le modèle choisi était une ravissante italienne, surnommée la « panthère » par l'artiste. Au fil des séances de pose, Rodin, insatisfait, modifiait constamment ses volumes jusqu'à ce que la jeune femme lui révèle qu'elle était enceinte. Il choisit alors de laisser l'oeuvre inachevée, dans sa beauté brute et voluptueuse...

     

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    La Méditation ou la Voix intérieure fut créée en hommage à un recueil poétique de Victor Hugo.

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    Dansante et repliée sur elle-même, sereine et cependant tendue, elle exprime un mouvement secret, un état particulier de réflexion qui nous attire vers les songes...

     

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    L'Ombre ou Adam, tout en virtuosité, reflète le chaos qui habite le personnage après son exclusion du Jardin d'Eden. Dans l'oeuvre alchimique de Rodin, le corps sensuel épouse les convulsions de l'esprit...

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    L'artiste crée une mosaïque de tensions et de formes apaisées, comme les pleins et les déliés d'une magistrale écriture.

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    La musculature de ses personnages impressionna tant ses contemporains que certains l'accusèrent de mouler ses sculptures sur modèle vivant (surmoulage).

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    Une liberté créatrice intense, quasi-pulsionnelle, caractérise l'art de Rodin. Son travail sur l'anatomie et la matière est le fruit d'une écriture très personnelle. Celle-ci explore des courants anciens, comme le maniérisme, et rend hommage au génie créateur de Michel-Ange.

     

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    La vie de Rodin fut une suite de luttes et de défis. Atteint d'une forte myopie, il fit des études médiocres mais développa, de manière très intime, son sens du toucher. Il apprit la sculpture auprès de maîtres comme Antoine-Louis Barye et Albert-Ernest Carrier-Belleuse mais échoua au concours d'entrée de l'École des Beaux-Arts. Il fut recalé trois fois à l'épreuve de sculpture en raison d'un style trop éloigné des conventions néo-classiques mais il fut engagé dans plusieurs ateliers.

     

    Son amour des femmes et ses nombreux voyages (Belgique, Italie, Angleterre...) nourrirent son inspiration. La postérité retint surtout le nom de Rose Beuret, (modèle, maîtresse et épouse) et de l'infortunée Camille Claudel...

     

    La passion de l'art et de la vie émane de chacune de ses créations. En 1877, il présenta l'Âge d'Airain, une sculpture si novatrice qu'il fut accusé d'avoir pratiqué un moulage sur modèle, mais l'oeuvre marqua le début de sa carrière d'artiste « reconnu ».

     

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    L'Homme d'Airain ou l'Homme qui se réveille...

     

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    La Porte de l'Enfer (1880-1917) apparaît comme une compilation grandiose de plusieurs de ses créations.

     

    Ève et Adam encadrent l'oeuvre monumentale. La Divine Comédie de Dante (1265-1321), voyage allégorique à travers l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis, a enflammé l'esprit de Rodin.

     

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    Il s'est souvenu de la Porte du Paradis, merveille de bronze doré signée Lorenzo Ghiberti(1378-1455), pour le baptistère de Florence.

     

    La Porte de l'Enfer est couronnée par les Trois Ombres qui représentent une triple version d'Adam.

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    Les Trois Ombres au Musée Rodin.

     

    La réunion de ces trois figures forme une vision instantanée de la même oeuvre sous des profils différents. Elles ont été présentées à l'Exposition Rodin de 1900 sous le titre « Les Vaincus ».

     

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     Avant de poursuivre mon chemin, mon regard est attiré par ce personnage à la faucille qui couronne une des grandes fenêtres de l'Orangerie. Il tient l'attribut de la terre nourricière et des dieux des moissons.

     

    Emblème de mort et de renaissance, d'espoir et de fertilité, la faucille est liée au sang de la terre et revêt la forme du croissant lunaire.

     

    Dans la mythologie grecque, Gaïa, la Terre, façonne une faucille de silex pour castrer son époux Ouranos, le Ciel. Le couple divin avait engendré les Titans, les Titanides, les Cyclopes et les Hécatonchires, redoutables créatures dotées de cent bras et de cinquante têtes. Effrayé par sa progéniture, Ouranos la fit enfermer au fond du Tartare, lieu de désolation, mais Gaïa en prit ombrage. Elle remit la faucille à Chronos, son plus jeune fils, afin qu'il castre son père.

    Le sang et la semence jaillirent, engendrant les Géants, les terrifiantes Erinyes, les Nymphes et la voluptueuse Aphrodite, déesse de l'amour...

     

    La faucille est imprégnée de cette charge symbolique et mythologique. Elle représente le courage et la paysannerie, comme sur le drapeau soviétique.

     

    Au Japon, où elle est considérée comme sacrée et protectrice contre la foudre, on la place sur le toit des maisons.

     

    L'Orme de l'Orangerie et le Grand Commandement Blanc

     

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    Près de l'entrée du musée, ce grand arbre au port majestueux, un Orme champêtre (Ulmus procera), étire son feuillage vers le ciel.

     

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    Il est un des très rares rescapés de la graphiose, maladie qui décima, en 1980, la quasi-totalité des ormes de Paris.

     

    Sous les règnes de François Ier et d'Henri IV, de nombreux ormes furent plantés dans l'espace urbain, autour des fermes et des châteaux. Au XVIIe siècle, l'orme était la première essence d'arbre dans la capitale.

     

    Dans la Grèce antique, l'orme était l'arbre d'Hermès, le messager des dieux, maître de l'alchimie, gardien des routes et des carrefours. On l'associait aussi à Oneiros, le dieu des songes et de la nuit mystérieuse.

    Pour les anciens Nordiques, l'orme était lié à Embla, la première femme, amante de Ask, le frêne.

     

    L'orme est un arbre vénéré car on rendait autrefois la justice sous ses branches. Les traces de cet usage demeurent dans le quartier du Marais, près de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais. (A découvrir dans un prochain article...)

     

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    De curieuses formes blanches se lovent sous son ombrage.

     

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    Cette oeuvre d'Alain Kirili, qui date de 1985, se nomme le Grand Commandement Blanc.

     

    Il s'agit d'un champ de signes abstraits, mélange d'alphabet et de formes géométriques évoquant des sortes de « cadrans solaires » qui projettent, à certaines heures de la journée, leurs ombres sur la pelouse. Ces mystérieuses polices de caractères en relief ont été installées à cet endroit en 2000. Elles sont en acier soudé et en peinture polyuréthane.

     

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    Notre promenade autour de l'Orangerie se termine en compagnie du Baiser d'Auguste Rodin. L'érotisme triomphant de l'oeuvre l'a rendue célèbre dans le monde entier.

     

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    Le thème du couple est majeur et inépuisable dans l'oeuvre de l'artiste. A l'origine, le Baiser est une sculpture en marbre d'un couple enlacé, réalisé à la demande de l'État Français pour l'Exposition Universelle de 1889.

     

    Le groupe devait décrire les tragiques amours de Paolo et de Francesca, issues de la Divine Comédie de Dante. Les amants furent assassinés par le mari de Francesca pendant qu'ils lisaient la légende arthurienne de la reine Guenièvre et du chevalier Lancelot.

     

    Face à la plénitude de la composition, Rodin renonça à placer les amants sur la Porte de l'Enfer. Le Baiser vola en quelques sorte de ses propres ailes et fut commandé dans de nombreuses versions.

     

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    Après une exposition à succès au Salon de Paris en 1898, le fondeur Ferdinand Barbedienne proposa à Rodin un contrat pour exécuter des réductions en bronze de son chef-d'oeuvre.

     

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    Le Baiser est l'apothéose du sentiment amoureux. Les amants fusionnent dans ce corps à corps d'une beauté inouïe. Leurs lèvres se donnent, s'épousent et leurs formes se dévoilent avec un bonheur émerveillé. L'impudicité dont Rodin fut accusé en son temps n'a heureusement plus cours aujourd'hui!

     

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    L'oeuvre aimante, fascine et fait jaillir l'émotion. Sous la voûte de feuilles, le spectacle des amants est un pur ravissement.

     

    Je vous laisse savourer ce délicieux Baiser et vous donne rendez-vous dans quelques jours pour la visite intérieure de l'Orangerie. Les célèbres Nymphéas de Claude Monet et les charmes de l'univers impressionniste seront à l'honneur. A bientôt...

     

    Bibliographie

     

    Jean-Pierre DELARGE: Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains. Paris: Gründ, 2001.

     

    Pierre KJELLBERG: Le nouveau guide des statues de Paris. Paris: la Bibliothèque des Arts, 1988.

     

    François NOËL: Dictionnaire de la fable ou Mythologie grecque, latine, égyptienne, celtique.Paris: Le Normant, 1810;

     

    Gustave PESSARD: Nouveau dictionnaire historique de Paris.Paris: Lejay, 1904.

     

    Félix DE ROCHEGUDE: Promenades dans toutes les rues de Paris. Paris: Hachette, 1910.

     

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  • Commentaires

    78
    Promeneur75
    Dimanche 3 Mars 2013 à 03:11

    Bonne nuit,

    Bel article qui va inspirer mes rêves.

     

     

    77
    Mardi 29 Mai 2012 à 12:17
    Cendrine

    Bonjour Monique,

    Je suis enchantée de ta visite et je te remercie pour ton gentil message. J'espère que tu auras l'occasion de visiter ces lieux superbes.

    Je suis touchée que tu prennes de mes nouvelles. Je vais au rythme de mes possibilités, petit à petit...

    Bisous et excellente journée

    Cendrine

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    Mardi 29 Mai 2012 à 12:13
    Cendrine

    Merci à toi Escargotine, je suis ravie!

    Le week-end est passé mais je te souhaite une excellente semaine. Bisous ensoleillés.

    Cendrine

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    Mardi 29 Mai 2012 à 12:12
    Cendrine

    Bonjour Canelle,

    Je te remercie pour ton message qui me fait très plaisir.

    Je constate que tu adores Rodin... Je suis ravie de ton enthousiasme!

    Je te souhaite une excellente journée, amitiés.

    Cendrine

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    Lundi 28 Mai 2012 à 00:16
    Cendrine

    Bonsoir Chris,

    Je me suis reposée et j'espère faire demain une belle promenade derrière chez moi, dans les bois d'Ecouen.

    Merci de penser à moi.

    Gros bisous et bon lundi de Pentecôte!

    Cendrine

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    Dimanche 27 Mai 2012 à 23:46
    Cendrine

    Merci Claude, tes mots chantent sous ta plume...

    Je te souhaite une excellente soirée et un doux lundi de Pentecôte. Gros bisous et mon affection.

    Cendrine

    72
    Dimanche 27 Mai 2012 à 23:45
    Cendrine

    Coucou, je serais enchantée de venir à Bruxelles un jour... Ce n'est pas pour tout de suite vu l'état des finances mais il faut toujours croire aux bonnes opportunités.

    Profitons du soleil tant qu'il est là!

    Gros bisous et bonne nuit

    Cendrine

    71
    Dimanche 27 Mai 2012 à 23:41
    Cendrine

    Je suis ravie que tu apprécies les sculptures d'Henry Moore. Je les trouve fascinantes et très intéressantes.

    Bisous et excellente soirée. Profite bien de ton lundi si tu ne travailles pas.

    Cendrine

    70
    Dimanche 27 Mai 2012 à 18:20
    Cendrine

    Bonsoir fée,

    C'est gentil de penser à moi. La nuit a été difficile mais ça va mieux désormais.

    Je te souhaite un beau week-end avec tes enfants.

    Gros bisous

    Cendrine

    69
    Dimanche 27 Mai 2012 à 11:52
    fee dela foret

    bonjour cendrine 

    tu es allez tard te coucher j'espère ça vas 

    moi j'attends mes enfants qui ne vont pas tarder 

     je te souhaite un bon dimanche de gros bisous 

    68
    Dimanche 27 Mai 2012 à 09:43

    coucou avec beau soleil , mais ça rame un peu pour faire les comms je sais pas si c'est ma connexion ou les blogs ...

     gros bisous et beau dimanche !

     profite aussi du soleil!

     il annonce orage pour se soir .... on verra

    si un jour tu passes a Bruxelles je te conseillerai des endroits moins connu des touristes mais superbe ....

     bisous

    gif fleurs et papillon
    67
    Dimanche 27 Mai 2012 à 09:33
    escargotine

    c'est un endroit merveilleux - merci pour ce bel article - bon dimanche fleuri - biz

    66
    Dimanche 27 Mai 2012 à 09:28

    des nénuphars de monet aux sculptures ...l'orangerie a fiére allure..;et un bel instant je me suis miré ...dans la verdure a rêver.bon dimanche.bisessssssssssss
    claude

    65
    Dimanche 27 Mai 2012 à 09:23
    canelle56

    Bonjour Cendrine , le hasard fait bien les choses je trouve , cet article est magnifique , le jardin somptueux et Rodin un Dieu ...sourires

    Toutes tes recherches et tes liens sont bien interessants pour les passionnés

    Bonne journée à toi

    Je repasserais surement très vite

    64
    Dimanche 27 Mai 2012 à 09:04
    monique

    merci pour ce joli reportage avec ces belle photos,si  un jour je retourne a paris ,j'irai voir cet endroit magnifique.merci pour le partage ,bisous ,j'espere que tu vas bien.

    63
    Dimanche 27 Mai 2012 à 08:57
    Chris

    Merci Cendrine, tu vas mieux ? Ce n'est pas de chance d'être souffrante par un si joli temps?

    Bises et belle, bonne journée !

    62
    Dimanche 27 Mai 2012 à 06:58
    Martine Eglantine

    J'aime beaucoup les sculpture d'Henry Moore très modernes épurées. Bon dimanche de pentecôte. Bises

    61
    Dimanche 27 Mai 2012 à 06:39
    timilo

    Le corps de la femme se prête à merveille pour la sulpture 

    J'ai posé mon attention sur les couples enlassés, magnifique!!!

    Bon dimanche , CENDRINE

    Bisous

    timilo

    60
    Dimanche 27 Mai 2012 à 03:16
    Cendrine

    Coucou et un immense merci!

    Je suis ravie et très touchée par tes mots et ton ouverture d'esprit. L'art contemporain peut être déroutant mais il nous apprend beaucoup de choses et établit des passerelles entre les différentes époques. C'est surprenant et fascinant!

    J'aurais bien voulu t'envoyer le doux parfum des orangers ou un délicieux sorbet à l'orange mais ce sera plutôt de grosses bises ravies et affectueuses!

    Je suis une incorrigible gourmande alors je rejoins sans peine le club des mangeuses de crêpes et de madeleines à la fleur d'oranger!!!

    Gros bisous et excellent week-end!

    Cendrine

    59
    Dimanche 27 Mai 2012 à 03:11
    Cendrine

    Merci beaucoup, plein de bisous!

    Bon dimanche

    Cendrine

    58
    Dimanche 27 Mai 2012 à 03:05
    Cendrine

    Je suis enchantée de ta visite et je te remercie d'avoir accompli ce voyage autour de l'Orangerie.

    Excellent dimanche

    Cendrine

    57
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:53
    Cendrine

    Chère Line,

    Vraiment, je suis très heureuse et émue de recevoir tes compliments!

    J'aime profondément les jardins de Paris mais j'ai un coup de coeur plus intense pour les Tuileries, le Luxembourg et le Parc Monceau.

    Je te remercie avec de gros bisous et une myriade de pensées chaleureuses.

    Je te souhaite un doux week-end et pense bien à toi...

    Cendrine

    56
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:47
    Cendrine

    Bonsoir Plume,

    Tu me réjouis profondément! Je repars en voyage dans des contrées mystérieuses et puissamment oniriques en lisant ton message!

    J'espère que tu auras la possibilité d'y aller et d'en profiter. Un grand merci pour ta délicieuse visite et ton envie de lire la suite. J'y travaille de manière assidue...

    Je t'embrasse bien affectueusement

    Cendrine

    55
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:39
    Cendrine

    Merci beaucoup, je suis touchée!

    Il y a en effet tant de beauté à contempler. Je suis toujours en train de fureter et de m'émerveiller.

    Excellent week-end

    Cendrine

    54
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:30
    Cendrine

    Je te remercie, ta visite me fait très plaisir!

    Les oranges étaient vraiment des "fruits d'or", d'où le fait qu'elles étaient offertes en guise de cadeaux de Noël. C'est impressionnant de penser à ça...

    Je t'envoie de gros bisous, bon dimanche

    Cendrine

    53
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:26
    Cendrine

    Bonsoir Latil,

    Je te remercie de ta visite et de cette évocation de tes souvenirs d'enfance. Le lieu devait être extraordinaire!

    Je te souhaite un excellent dimanche

    Cendrine

    52
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:23
    Cendrine

    Bonsoir Papy,

    "La muse" est ravie et vous remercie!

    C'est vraiment très gentil!

    Je vous souhaite un excellent dimanche.

    Gros bisous

    Cendrine 

    51
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:21
    Cendrine

    Bon week-end à toi aussi

    Bisous

    Cendrine

    50
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:21
    Cendrine

    Quelle chance d'avoir de beaux agrumes maison!

    Bisous et excellent dimanche.

    Cendrine

    49
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:18
    Cendrine

    Bonsoir Laurette,

    Je te remercie profondément pour tes mots si gentils et je te souhaite de bien profiter de ce beau week-end et de ta famille.

    Je suis ravie que la visite t'ait fait plaisir!

    Je t'embrasse bien affectueusement.

    Cendrine

    48
    Dimanche 27 Mai 2012 à 02:04
    Cendrine

    Je suis très heureuse de ton message et je t'en remercie!

    Tu as dû passer un excellent moment. J'ai visité l'exposition Debussy et je me suis régalée.

    Avec le beau temps, contempler les statues qui entourent l'Orangerie est particulièrement agréable. Merci encore de ta visite.

    Bon dimanche, amitiés.

    Cendrine

    47
    Dimanche 27 Mai 2012 à 01:57
    Cendrine

    C'est très gentil, je te remercie et te souhaite un excellent dimanche!

    Bisous

    Cendrine

    46
    Dimanche 27 Mai 2012 à 01:56
    Cendrine

    Bonsoir Corinne,

    Je suis enchantée de découvrir ton message et je t'en remercie profondément!

    C'est une joie intense de partager avec toi ce voyage dans des mondes mystérieux qui ne cesseront jamais de nous émerveiller. Ce qui m'a particulièrement intéressée dans le travail d'Henry Moore c'est cette résurgence irrépressible du féminin sacré dans son oeuvre. Comme tu le dis si bien, la femme est constamment sublimée!

    L'art de Rodin, ambivalent et sublime, témoigne des affres de l'amour et de ses beautés. J'adore la musculature de ses personnages, mélange de tension extrême et d'apaisement comme après une jouissance... Et ce Baiser enivrant...

    Je te remercie et t'envoie un bouquet de bisous affectueux. Doux et excellent dimanche!

    Cendrine 

    45
    Dimanche 27 Mai 2012 à 01:35
    Cendrine

    Chère Jacqueline,

    Je suis enchantée au plus haut point de ton message et remplie d'émotion! Un profond et vibrant merci!

    Ton regard ouvert sur les beautés artistiques et les mystères de ce monde me réjouit... Christophe (passionné par les civilisations anciennes et les liens qu'elles entretiennent, pour l'Ufologie, avec les extra-terrestres) est ravi de ce que tu as écrit. Les historiens font un remarquable travail mais beaucoup d'entre eux sont limités à la notion de preuve de l'existence de tel ou tel phénomène. Pour moi la croyance est aussi importante que ce que l'archéologie ou l'histoire ont pu déchiffrer.

    Ton interprétation me séduit tout à fait. Le Chac Mool est un médiateur entre l'Homme et les Dieux. Pourquoi ne conduirait-il pas un vaisseau vers des sphères sidérales?

    Les grandes figures Nazcas évoquent pour beaucoup des pistes étoilées et des liens avec les extra-terrestres... Les pyramides nous offrent tant de choses à découvrir et à considérer. Nous ne cesserons jamais de nous émerveiller!

    Merci beaucoup pour ta visite  et ces échanges passionnants qui nous unissent. J'ai pensé à toi en écrivant la partie sur les Mayas. J'ai trouvé particulièrement intéressant qu'Henry Moore s'inspire de cette figure mystérieuse et fasse émerger à travers elle le féminin sacré.

    Je t'embrasse bien affectueusement et te souhaite un excellent dimanche!

    Cendrine 

    44
    Dimanche 27 Mai 2012 à 01:18
    Cendrine

    C'est moi, Brigitte, qui te remercie pour ces mots délicieux. L'art, à différentes époques, a tant de belles choses très variées à nous faire découvrir!

    Je te souhaite un doux dimanche et t'envoie de gros bisous!

    Cendrine

    43
    Dimanche 27 Mai 2012 à 01:15
    Cendrine

    Je te remercie profondément pour ton très beau commentaire!

    Gros bisous ravis!

    Cendrine

    42
    Dimanche 27 Mai 2012 à 01:14
    Cendrine

    Comme c'est gentil, cette visite me réjouit!

    Je t'envoie de gros bisous affectueux, merci beaucoup!

    Cendrine

    41
    Samedi 26 Mai 2012 à 23:59
    Carole

    Je te remercie, car j'ai pu, grâce à toi, faire non seulement une visite complète de l'Orangerie, mais en savoir un peu plus long sur Henry Moore, Maillol, Rodin... et les orangers.

    Carole

    40
    Samedi 26 Mai 2012 à 23:56
    R'Evelyne

    Merci pour cette jolie balade comme d'habitude!! on aime s'installer chez toi et te suivre en images à travers Paris!

    Bisous et bon dimanche

    39
    Samedi 26 Mai 2012 à 21:19

    La main habile de l'homme qui s'inscrit dans la nature pour former un panorama sublime.... Que ton oeil artiste nous fait partager! Mille mercis ma douce...

    38
    Samedi 26 Mai 2012 à 19:51
    Brigitte

    Ah Rodin!!!

    Qu'elle magnifique ballade; ce jardin est magnifique!

    l'architecte qui l'a conçu était un génie;)

    Comme j'aimerais venir passer quelques jours à Paris mais ce ne serait pas assez pour découvrir ces splendeurs! Il me faudrait des mois pour parcourir cette magnifique ville!

    Merci pour ce beau partage plein de délicatesse et ces photos de toute beauté!

    Je te souhaite une belle soirée Cendrine.

    Gros bisous

    37
    Samedi 26 Mai 2012 à 18:30
    kola

    Et bien dis-moi Cendrine quelle culture !! mais une pluie de merveilles et de sensations toutes magnifiques les unes que les autres, alors je commence par l'Orangerie... pour te suivre dans les méandres historiques particulièrement érudites et délicieusement contées par ton texte mon amie... une splendeur en effet dont l'histoire ne m'était pas totalement connue... j'y ai appris énormément de choses intéressantes... suivont avec ces termes que j'avais un peu oubliés comme ces frondaisons parfumées qui me paraissent aujourd'hui d'un autre siècle, ces impressionnistes que j'affectinne tant et enfin... ce clin d'oeil aux Mayas, cette oeuvre magistrale que j'ai découverte au Mexique et qui est toujours vénérée par le peuple Maya... leur théorie est juste un tout petit peu différente que celle connue des historiens ou touristes... cette représentation serait en fait un "extra-terrestre" conduisant son vaisseau... à tourner dans le bon sens, en fait cet homme n'est pas assis comme présenté ici, mais au volant de son engin (si l'on s'en tient à cette posture que tu présentes, c'est alors un être décédé qui rejoint une autre vie...) Les Mayas, Aztèques, Incas, ont toujours été persuadés de la vie sur d'autres planètes... ont cotoyés leurs habitants et ceci étant , cela explique bien sûr, énormément de choses, à commencer par Cuzco au Pérou....

    Bon, voilà que je m'égare en osmose avec mes amis de toujours... je te laisse te reposer un peu et te souhaite une excellente et très belle soirée, moi, je délaisse un peu le PC pour un petit flirt avec le soleil... lol.... je t'embrasse bien fort,

    Jacqueline

    36
    Samedi 26 Mai 2012 à 18:17
    Plume A l'Encre Crié

    Bonsoir Cendrine,

    Je viens d'achever la lecture de ton article : tu as vraiment le don de me transporter ailleurs... je crois qu'un instant je me suis échappée avec toi...

    Il est certain que si un jour, j'ai la chance de pouvoir me rendre à l'Orangerie, je vais penser à toi...

    J'ai hâte de découvrir la suite de ton article...

    Merci, merci encore, et en corps...

    Avec toute ma tendresse

    A très vite,

    Plume

    PS : j'envoie ton article sur mon compte twitter et facebook

    35
    Samedi 26 Mai 2012 à 17:44

    Chère Cendrine

     

    j'ai pris tout mon temps, c'est samedi et je me suis régalée à la lecture de ce magnifique article

    le jardin des tuileries j'adore m'y balader quand je vais à Paris

     

    merci pour les sculptures, les descriptions, tu es une mine d'or, que de trésors tu nous dévoiles

     

    moi je te dis merci , j'adore la découverte

     

    gros bisous et bon Week-end

     

    une archéologue voilà ce que tu es pour moi !

    34
    Samedi 26 Mai 2012 à 16:19
    Gourmandises Assia

    bonjour cendrine, encore une fois c'est un plaisir de lire et découvrir pour la 2me fois ces lieux magnifiques que j'ai déja visité avec ma famille , j'ai appris aussi parmi mes visites a l'un des chateaux que les oranges etaient le fruit par excellence et qu'il y qu les nobles qui peuvent s'offrr ce luxe !!:)bisous et a bientot ma belle

    33
    Samedi 26 Mai 2012 à 16:08
    mansfield

    Un travail impressionnant de détails et de précisions. J'ai refait avec toi à pied le trajet depuis le métro jusqu'au musée de l'Orangerie où j'ai vu l'exposition Debussy. Avec un temps comme aujourd'hui s'arrêter et prendre le temps de regarder est obligatoire! merci encore.

    32
    Samedi 26 Mai 2012 à 14:12
    janine

    c'est splendide,tu as fait de superbes photos,mais j'aime moins les sculptures
    bon week-end de la pentecôte
    bisous

    31
    Samedi 26 Mai 2012 à 09:43
    papyanar

    un merveilleux voyage à nouveau,Princesse des monuments.Tu es remarquable dans

    tes descriptions.je reviendrais m'inspirer pour me rimes.Tu deviens " ma muse"sourires!

    Bonne hoursée

    bises ensoleillées de papy

    30
    Samedi 26 Mai 2012 à 09:35

    je viens de bon matin ....visiter ton jardin....celui des tuileries...avec son orangerie....je peux m'y balader sans fin...de cette nature extraordinaire...partout jaillit la lumière...avec tes explications qui complétent la passion d'être admirateur..aussi des oeuvres d'art...merci de ce délicieux moment.bisesssssssssssss
    claude

    29
    Samedi 26 Mai 2012 à 07:34
    Martine Eglantine

    J'aime beaucoup les orangers. J'en ai un dans mon jardin en pot que je rentre l'hiver dans la véranda.  les oranges sont toutes petites mais il est très beau. j'ai aussi deux citronniers en pot qui donnent de vrais citrons qui eux sont très gros. Ma véranda c'est ma modeste orangerie avec d'autres plantes et des orchidées. Bises

    28
    Samedi 26 Mai 2012 à 01:44
    Cendrine

    Bonsoir Cathycat,

    La promenade autour de l'Orangerie est un voyage hétéroclite. Ces sculptures issues de sensibilités différentes ont bien des histoires à raconter. Elles m'ont inspirée... et les Nymphéas aussi mais chut, je fais une petite pause avant de replonger dans mes écrits. Je lézarde en mangeant du chocolat!!!

    Merci pour ta gentille visite. On n'est pas obligé d'aimer l'art contemporain. Il y a de nombreuses oeuvres qui ne m'attirent pas plus que ça au premier abord mais en découvrant l'intention de l'artiste, en étudiant son travail, je les appréhende autrement. C'est ce qui m'est arrivé avec Henry Moore.

    Je te souhaite un doux et ensoleillé week-end de la Pentecôte. Je t'embrasse bien affectueusement.

    Cendrine

    27
    Vendredi 25 Mai 2012 à 22:58
    cathycat

    Magnifique visite autour de l'Orangerie. Il m'est arrivé de me balader au jardin des Tuileries mais je n'en ai jamais exploré les détails et ne connais l'Orangerie que de l'extérieur. Si j'avais su que c'était là que sommeillaient les nymphéas... J'ai un peu calé sur ces sculptures mais comme tu expliques bien tout le contexte de cet art, je reviendrai lire la fin de l'article à tête reposée parce que Rodin je connais et j'adore alors je ne veux pas rester sur une impression superficielle de ce que j'apprécie moins. Belle soirée. Gros bisous

    26
    Vendredi 25 Mai 2012 à 22:55
    Patricia

    ces sculptures ne m'attirent pas plus que cela. Par contre l'orangeraie est superbe. Je te souhaite un bon we de pentecôte, bisous, Patricia

    25
    Vendredi 25 Mai 2012 à 21:30
    Latil

    Lorsque j étais enfant, j allais à l école dans une ancienne orangerie. Cette orangerie servait d école et de mairie.Dans les années 80, le maire un ancien copain s est beaucoup dépensé pour la remettre dans son état original. Elle appartenait au chateau d Yrouerre dans l Yonne qui était en ruine lorsqu il a été abattu en 70.

    C est vrais que les ormes ont b eaucoup souffert  ces derniéres années, il me semble que l Inra a trouvé une solution pour combattre leur terrible maladie.

    La mytologie grecque et romaine ont encore beaucoup de secrets pour moi, je ne suis jamais allé visiter les civilisations Maya, pourtant j aurais pu, mais j avais choisis d autres destinations.

    Bonne soirée Cendrine

    Latil

    24
    Vendredi 25 Mai 2012 à 20:23
    Arielle

    il y a bien longtemps que je n'y suis pas allée ! merci pour ce très bel article et bonne soirée.

    arielle

    23
    Vendredi 25 Mai 2012 à 20:22
    Laurette

    Bonjour ma douce ;

    Que de belles choses je découvre sans bouger de mon fauteuil

    Merci pour cette ballade et ses beaux prestiges

    J’espère que tu as toi aussi eu un très beau soleil aujourd’hui

    Chez moi, il a brillé de mille éclats même trop pour moi32°

    Je suis donc resté au frais comme à l’habitude

    A partir de ce soir se sont les fêtes dans mon village

    Alors je vais en profiter un peu  pour faire une pause jusqu’à mardi

    Je vais profiter de mes petits enfants et de mon mari

    Je te souhaite une excellente soirée

    Ainsi qu’un très bon weekend de pentecôte

    Bisous à mardi

     Ton amie Laurette 

    22
    Vendredi 25 Mai 2012 à 19:49
    le producteur d'huil

    un grand bravo pour cette ballade super documentée....de ce Paris si joli quand on prend le temps de regarder autour de soi.

    Bon We

    Didier

    21
    Vendredi 25 Mai 2012 à 17:49
    cronin

    Bonsoir Cendrine,

    Très bel article Cendrine ! Je suis enchantée de le parcourir ! La beauté de cet endroit, où l'Art et l'orangerie, s'expose sous nos yeux, c'est magnifique ! Tu nous fais découvrir un bien beau panoramique ! Et je me suis laissée emportée, vers une civilisation qui me tient à coeur, celle des Mayas ! Et de leurs rites sacrés.... je me suis laissée envoûtée par des oeuvres de grands maitres, que je connais... et que j'aime particulièrement, opposant constrate, harmonie des formes, mais sublimant la FEMME toujours ! Un voyage au pays des orangers et de la sculpture, divine, sacrée, représentant l'Amour et la force de sa puissance ! Et le baiser de Rodin... j'ai sa sculpture de bronze, parce que je l'aime beaucoup cet artiste et surtout cette oeuvre là, avec celle d'Eve... mais Rodin, exprimait aussi la souffrance dans l'Amour alors que Maillol subimait la force et la sensualité féminine, et le pouvoir de l'Amour et du Couple... J'ai fais un beau voyage, et je reviendrais, on ne se lasse point de visiter ton beau jardin Cendrine, car on y fais toujours de bien jolies découverte ! Ici, sur Nancy, grand soleil, et ils annoncent ce beau temps tout ce week-end, alors profitons en ! Le soleil rayonne sur ton blog mon amie ! Prends soin de toi, je te souhaite un bon et beau week-end, toute mon amitié, et ma rose. Corinne (Cronin)

    Toilette de Vénus de Rodin que j'aime beaucoup ! (1885) en bronze.

    20
    Vendredi 25 Mai 2012 à 15:31

    j'apprécie les scuulptures

    19
    Vendredi 25 Mai 2012 à 15:23
    Messire Merlin

    Coucou Cendrine! Le chapitre 'Un'.... Fascinant!!!

    La pomme d'or... voilà qui fait tendre 'oreille à Messire!

    J'aime beaucoup le lien fait entre les arts..L'art contemporain est parfois une adaptation nous l'ignorons souvent....

    Je me régale à la lecture ... et ta manière de nous dire au revoir et à tout bientôt.... 'le baiser de Rodin'... Tu es une artiste de l'écriture mais aussi de la photo!

    Nous allons re lire l'article car comme toute les bonnes choses il faut savoir prendre le temps de déguster... ainsi nous reviendront avant le chapitre 'Deux'

    Il nous manque qu'une chose, l'odeur des orangers... alors, on a ouvert le flacon de fleur d'oranger qui sert à faire de bonnes madeleines et crêpes...  Que veux tu.. la gourmandise  c'est terrible Gros mimis à Toi....

    18
    Vendredi 25 Mai 2012 à 12:14
    blog de oum Mohamed

    waw de meilleure découverte accompagner avec des belle photos tu nous gatte ma belle bizou et bonne journée

    17
    Vendredi 25 Mai 2012 à 11:20
    Mamychachat

    J'aimerais pouvoir commenter sur chaque image, chaque mot, mais je te dirai ici simplement que visiter Paris avec toi est merveilleux. Tu es un guide merveilleux.

    Je reste scotchée devant les sculptures de Rodin, surtout le baiser ... merci de l'avoir photographié de tous côtés ...

    Oui, simplement merci et je reviendrai ici ... relire ... re-visiter cet endroit ...

    Gros gros bisous

    16
    Gut
    Vendredi 25 Mai 2012 à 10:57
    Gut

    J'ai l'impression que tu t'es régalée en réalisant ce magnifique reportage Cendrine ? Je n'ai jamais traversé le jardin des Tuilerie mais lorsque tu as parlé des orangers je me suis dit : "Pas possible ça mais comment passent-ils l'hiver ?" et puis tu nous as donné l'explication ! Une allée pleine d'orangers dire que j'ai loupé ça ! Je me souviens être allée à Marrakech où on traverse comme ça une allée d'oranger. C'étaità l'époque de la récolte des fleurs d'oranger je ne te dis pas comment ça embaumait ! complètement ennivrant !

    Les sculptures sont splendides !! j'en ai remarqué 2 ou 3 que j'aime beaucoup ! Un style moderne que j'adore !!

    Merci beaucoup pour cette visite que j'aurais pu faire, habitant Paris, si je n'étais pas si occupée à l'époque!!! On habite Paris mais on ne profite pas de Paris lorsque l'on travaille et que l'on a des enfants !! Dommage d'avoir loupé tout ça ! Heureusement que tu es là ça compense un peu. Je t'embrasse

    15
    Vendredi 25 Mai 2012 à 10:22
    leblogdhenri.over-bl

    Bonjour Cendrine,  

    Cette visite des jardins de l'orangerie, est poue moi une véritable leçon, quelles merveilles. Photos et gravures magnifiques, descriptions détaillées et si précises qui nous guident entre jardins et monuments. Un beau voyage et un tré bon moment de lecture.Une belle histoire de l'art magistralement contée. Merci. Bises trés amicales.

    Henri 

    14
    Vendredi 25 Mai 2012 à 10:17
    Chris

    Encore un magnifique billet érudit. Je pends troujours le plus grand plaisir à te lire et suis émerveillée par la beauté des photos.

    Admirative aussi de l'énergie déployée malgré les aléas.

    Je connais bien les Tuileries mais tu arrives à me le faire découvrir. Nous n'avons pas le même regard et cela change tout !

    Bises, belle et bonne  journée !

    13
    Vendredi 25 Mai 2012 à 10:09

    hoooo c'est magnifique!! c'est dommage que quand des françaises m'invitent a Paris elles me font toutes voir Montmartre et jamais autre chose , méme si je demande d'aller ailleurs ... montmartre au final c'est pas trop mon truc je préfère les parcs et jardins j'aurais voulu voir l'orangerie , les tuileries aussi ! merci grace a toi je vois un peu ....les iris sont belles ...ici une seule fleur a cause du mauvais temps d'avril snifff

    vraiment merci de la balade!

    bisous avec le ciel bleu ici

    Chargement du wallpaper : Ciel

    12
    Vendredi 25 Mai 2012 à 09:55
    ALBIREO

    WOW!! Quel article riche, ma chère Cendrine! Un merveilleux voyage dans l'art et l'histoire, un fil qui nous mène des orangers aux Mayas de façon magistrale; merci de me faire découvrir des choses que j'avais vues sans les regarder. Pour mon prochain séjour à Paris, j'imprime tes articles comme guide de voyage!

    Très bonne journée, bisous

    Albiréo

    11
    Vendredi 25 Mai 2012 à 09:49
    fee dela foret

    bonjour cendrine

     pas put t'écrire hier soir comme prévue

    j'epère que tu vas bien 

     il fait beau et chaud 

     je reçoit mon petit fils vers 16h 30 et reste jusqu'a dimanche 

    ça me feras du bien ,et dimanche mes enfants et mon autre

    petite fille de 8mois  pour deux jours 

     je te fait de gros biosus mon amie

    10
    Vendredi 25 Mai 2012 à 09:36
    bellane

    très beau cadre,moi j'adore ta 2eme photo:et certaine des sculptures**

    9
    Vendredi 25 Mai 2012 à 09:36

    je crois que si tu étais présente au festival de canne , je te donnerai la palme d'or de la réalisation..de la meilleure image..de la meilleure réalisatrice...de la mise en scéne...du choix des acteurs...et de la qualité des dialogues....en un mot la super palme....c'est tellement complet....qu'il faut revenir s'en imprégner...soit certaine que sera fait...merci de ce beau film...réalisé sur l'orangerie : un véritable paradis
    bonne journée..........bisesssssssssssss
    claude

    8
    Vendredi 25 Mai 2012 à 09:23
    Choupette82

    Et bien ça c'est de la promenade !! Superbes ces statues et moi qui avais toujours entendu parlé du jardin des tuilerie sans savoir à quoi ça ressemblé et bien maintenant je sais , grâce à toi ! bonne journée, bisous remplit de soleil !

    7
    Vendredi 25 Mai 2012 à 09:21

    Bonjour Cendrine
    La maison est ouverte aux rayons lumineux et à ce petit vent chaud...  bisou > à bientotchenillecom.png

    6
    Vendredi 25 Mai 2012 à 08:16
    mademoiselle may

    Cendrine, tu as l'art de nous faire voyager avec charme et romantisme du jardin des tuileries aux confins des terres mayas. Et je comprends l'inspiration et la fascination que cette civilisation et son art ont pu exercer sur cet artiste et ses sculptures. Je me régale en lisant ton article et j'apprend tellement en te lisant! Que du bonheur! Gros bisous ma belle et repose toi bien!

    5
    Vendredi 25 Mai 2012 à 07:07
    timilo

    Magnifique article , je sens que je vais venir souvent regarder Tes photos

    Aujourd'hui , les sculptures d'HENRI MOORE m'interpellent , les voir juste à côté de celles de Maillol monte les divergnces de vue

    J'aime bien cette vision du corps de la femme, que deviendrait l'humanité sans elle

    Douce journée, CENDRINE

    Bisous

    timilo

    4
    Vendredi 25 Mai 2012 à 06:42
    jill-bill

    Bonjour Cendrine, article très complet comme d'habitude... je ne connais pas du tout l'endroit, alors oui j'ai hâte d'en découvrir l'intérieur aussi... Merci Cendrine, bonne fin de semaine de la part de jill, bises

    3
    Vendredi 25 Mai 2012 à 06:31
    Martine Eglantine

    Maintenant que j'ai rattrapé le retard sur ton blog, je lis tes articles en plusieurs fois. J'ai visité le musée de l'orangerie, j'aime particulièrement la peinture impressioniste. J'aime aussi le jardin des tuileries. Bises

    2
    Vendredi 25 Mai 2012 à 05:13

    Bonjour ma douce... Tu as un réel talent pour capter l'attention, je me régale de tes récits a chaque fois.... Bonne journée....

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    1
    Vendredi 25 Mai 2012 à 04:58
    Fourchette

    une promenade de bon matin, fort agréable!

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