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    Ami(e)s lectrices, lecteurs,

    Merci de vous être inquiété(e)s pour moi alors que je ne donnais pas de nouvelles. Depuis plusieurs semaines, j'ai connu une récidive des douleurs et des lésions associées à ma pathologie et un risque important d'endocardite infectieuse (infection du coeur) et de septicémie. J'ai fait un malaise mercredi dernier (tachycardie paroxystique très violente) suivi de récidives et d'une inflammation des surrénales. Je combats actuellement plusieurs infections et je suis épuisée. Le traitement est lourd, je reviendrai sur la blogosphère lorsque j'aurai vaincu ces infections, en attendant je vous souhaite plein de belles choses. Je pense à vous et ne vous oublie pas. Grosses bises à toutes et à tous.

    Cendrine

     

    P.S : Je connaîtrai dans quelques jours la date de mon opération des nerfs, je vous la communiquerai bien sûr et pendant plusieurs semaines je n'écrirai pas d'articles « longs ». Je publierai de temps en temps mais au rythme de mes possibilités qui sont bien réduites en ce moment. Je viendrai aussi vous voir quand je le pourrai. Merci à ceux qui m'envoient de très gentils petits mots même quand je ne peux pas répondre, vous êtes dans mon cœur...

     

    Carpe Diem !

     

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    Solitaire, sensuelle, énigmatique... cette statue de marbre blanc signée Hélène Bertaux (1825-1909) se dresse, depuis 1923, dans les jardins du Luxembourg. La belle est une version moderne du personnage de Psyché, choisie pour exprimer le combat d'une femme d'exception, profondément engagée au service de l'art et des artistes.

     

    Elle évoque la ténacité de celles qui ont décidé d'embrasser une carrière artistique en dépit des obstacles dressés par la société. Madame Bertaux obtint pour cette œuvre une médaille d'or de première classe lors de l'Exposition Universelle de 1889 et fut la première femme sculpteur à voir son travail officiellement consacré.

     

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    Le grain de mes photos est un peu flou car la statue n'est pas accessible directement. Comme vous le constatez sur l'image ci-dessous, elle est éloignée du chemin emprunté par les visiteurs. J'ai utilisé les capacités maximales de mon zoom.

     

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    Déposé au Sénat en 1923, le marbre de Psyché fut exposé au Salon de 1889. Son modèle en plâtre, qui figura à l'Exposition Universelle de la même année, se trouve depuis 1891 au Musée de Sète où il a été envoyé par l'État.

     

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    Une répétition en bronze, propriété de la ville de Paris, a été placée sous le péristyle du Petit-Palais. Le public la découvrit lors de l'Exposition Universelle de 1900.

     

    Après 1850, le combat d'Hélène Bertaux fit écho au désir exprimé par de nombreuses femmes d'entrer dans les cercles artistiques. Certaines furent accueillies dans des cénacles « ouverts » mais il y eut dichotomie entre leur volonté d'exposer dans les Salons et la réelle considération qu'on leur accordait. On leur commandait peu d’œuvres personnelles, préférant les reléguer au rôle de copistes et les qualifier d'inspiratrices avec une formidable hypocrisie. On disait qu'elles n'avaient pas assez de qualités pour être des créatrices et on se demandait pourquoi elles souhaitaient l'être, elles qui étaient de ravissantes muses insufflant aux hommes le désir de les peindre... On pensait aussi que leurs connaissances en anatomie étaient limitées et qu'elles seraient choquées à la vue de corps déshabillés. Face à cette offensive artistique qui menaçait pour certains la suprématie masculine, Napoléon Ier (1769-1821) décida d'interdire aux femmes l'accès à l'école des Beaux-Arts mais les académies privées n'eurent pas cette rigidité. La mixité des étudiants et la nudité des modèles furent d'usage dans les cours dispensés par l'Académie Julian et l'Académie du sculpteur Filippo Colarossi.

     

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     L'Académie Julian en 1881, peinture de Marie Bashkirtseff (1858-1884), artiste ukrainienne.
    (Dnipropetrovsk State Art Museum.)

     

    École privée de peinture et de sculpture, l'Académie Julian fut fondée, en 1867, par le peintre français Rodolphe Julian (1839-1907). Elle accueillit de très nombreux artistes au début du XXe siècle.

     

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    Rodolphe Julian en 1893.

     

    Originellement située dans le passage des Panoramas (2e arrondissement), elle ouvrit un second atelier au numéro 31 de la rue du Dragon, dans le 6e arrondissement, et un troisième atelier, au numéro 51 de la rue Vivienne, où les jeunes femmes en quête d'apprentissage et de reconnaissance artistique furent accueillies à partir de 1880.

     

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    L'Académie en 1889

     

    L'École des Beaux-Arts n'appréciait pas ce qu'elle considérait comme une forme insupportable de provocation et de laxisme. Son administration se disait profondément choquée par l'intrusion des femmes dans la sphère artistique et par le fait qu'elles puissent étudier l'anatomie et peindre des hommes nus.

     

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    Exposition annuelle des élèves, en 1897, affiche de David Ossipovitch Widhopff (1867-1933).

     

    Outre la qualité de l'enseignement dispensé, l'Académie Julian attirait un grand nombre d'étudiants européens et américains, des artistes professionnels et des amateurs éclairés qui souhaitaient se perfectionner dans différentes disciplines. De grands noms comme Maurice Denis, Paul Sérusier, Marcel Duchamp, Henri Matisse, Jean Dubuffet, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard (etc...) lui furent associés. La renommée des lieux favorisa l'accès des élèves aux Salons et leur présentation au Prix de Rome. Une aura sulfureuse entourait cette institution peuplée d'étudiants qui multipliaient, dans le but de heurter les moralisateurs, les manifestations artistiques que nous qualifierions aujourd'hui de « performances ». Les jeunes femmes inscrites revendiquaient aussi une libre sexualité et leurs rapports, tant artistiques qu'érotiques, avec les hommes des lieux étaient perçus comme une provocation envers les mœurs et les normes sociales. Ah, les bien-pensants, outre nous hérisser le poil à chaque époque de l'histoire, que font-ils d'autre ?!!! Heureusement que des esprits libres ont toujours existé, mettant un point d'honneur à aiguillonner ces insupportables donneurs de leçons dans le fondement de leur hypocrisie...

     

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    Les portes de l'Académie Julian fermèrent pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1959, Guillaume Met de Penninghen (1912-1990) et Jacques d’Andon firent l'acquisition des lieux et mirent en place un cursus destiné à préparer les étudiants aux exigences des grandes écoles d’Art. Alternative audacieuse à la rigidité de l'enseignement classique, l'Académie devint en 1968 l'École Supérieure d’Arts Graphiques ou ESAG Penninghen.

     

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    Le sculpteur italien Filippo Colarossi fonda, en 1870, l'Académie Colarossi au numéro 10 de la rue de la Grande-Chaumière. Son héritage artistique était celui de l'Académie de la Rose, ancienne « Académie de nu Suisse-Cabressol », créée en 1815 par Charles Suisse, peintre genevois et modèle du maître Jacques-Louis David (1748-1825) - à ne pas confondre avec l'architecte Charles Suisse (1846-1906). L'Académie de la Rose se situait à l'angle du quai des Orfèvres et du boulevard du Palais, sur l'île de la Cité. Un atelier établi au numéro 43 de l'avenue Victor Hugo, dans le 16e arrondissement, appartenait aussi à l'Académie Colarossi. Elle attira de nombreux élèves, déçus par l'atmosphère trop conservatrice qui régnait à l'École des Beaux-Arts. Jusqu'aux années 1930, hommes et femmes partagèrent un apprentissage de qualité, dans une libre atmosphère proche de celle qui régnait à l'Académie Julian.

     

    En 1907, l'Académie Colarossi nomma sa première femme professeur: l'artiste néo-zélandaise Frances Mary Hodgkins (1869-1947).

     

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    F. M. Hodgkins

     

    De même que Jeanne Hébuterne, la muse de Modigliani, Camille Claudel fit ses classes à l'Académie Colarossi. Dans cette ruche débordante d'audace et de créativité, où les expériences mêmes les plus singulières étaient acceptées, on trouvait, parmi un grand nombre d'étudiants étrangers, une majorité d'américains, de canadiens et de scandinaves.

     

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    Hélène Bertaux, le Printemps, 4e quart du XIXe siècle, musée Vivant Denon à Chalon sur Saône. Image culture.gouv.fr

     

    Sans la souplesse d'esprit des créateurs de l'Académie Julian et de l'Académie Colarossi conjuguée à l'opiniâtreté d'Hélène Bertaux, le talent des femmes artistes n'aurait jamais pu se manifester dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

     

    Hélène Bertaux (Joséphine Charlotte Hélène Pilate) fit ses classes dans les ateliers de Pierre Hébert (1804-1869), son beau-père, sculpteur. Elle eut un fils d'un premier mariage puis elle épousa le sculpteur Léon Bertaux.

     

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    Hélène Bertaux photographiée par Émile Carjat en 1863,
    lors de sa conception de la maquette de la fontaine Léon Herbet pour la ville d'Amiens.

     

    Bien que considérée par ses maîtres comme une décoratrice émérite, elle connut des temps difficiles dans son atelier de la Butte Montmartre mais sa ténacité lui permit d'accéder à la reconnaissance publique en 1864 avec Le jeune gaulois captif pour lequel elle obtint la première médaille à l'Exposition Universelle des Beaux-Arts. Précédemment, ses propositions avaient été recalées. Elle souffrit sur le plan personnel et financier jusqu'à ce qu'elle se lie d'amitié avec un négociant en bronze appelé monsieur Paillard. Conscient de l'étendue de son talent, ce dernier lui permit d'être acceptée dans les meilleurs cénacles artistiques.

     

    Elle travailla pour des particuliers, reçut de nombreuses commandes pour le décor d'édifices publics et fut la première femme sculpteur à être officiellement consacrée pour son œuvre. En 1889, lors de l'Exposition Universelle, elle obtint la fameuse médaille d'or de première classe pour Psyché sous l'emprise du mystère.

     

    Elle réalisa deux frontons (La Navigation et la Législation) pour le nouveau Louvre, des bustes pour l'opéra Garnier, une statue en pied du peintre Jean-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779) pour l'une des façades de l'Hôtel de Ville de Paris, des allégories des Saisons pour le parc Isadora Cousiño au Chili, un florilège de portraits, de médailles, d'objets religieux et une fontaine monumentale pour la ville d'Amiens.

     

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     Cette encre sur papier calque collé sur papier blanc, réalisée entre 1864 et 1874, a été attribuée à Aimé Duthoit (1803-1869) puis à Louis Duthoit (1807-1874). Elle représente la fontaine Herbet, autrefois située place Longueville à Amiens (Somme).

     

    En 1861, un certain monsieur Herbet-Briez fit don à la ville d'une somme conséquente, soit 20 000 francs, pour la création d’une fontaine dans un square, d’après une esquisse de son fils Léon Herbet. Inaugurée le 3 juillet 1864, la fontaine fut transférée en 1888 boulevard de Belfort, dans ce qu'on appelait les petits jardins, en raison de la construction d'un cirque place Longueville. Hélas, le 24 décembre 1941, la fontaine fut déposée et fondue.

    En vertu d'une loi promulguée par le Gouvernement de Vichy, le 11 octobre 1941, les statues métalliques non ferreuses devaient être fondues, ce qui fit disparaître de nombreuses sculptures dans les parcs et les jardins de France.

     

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     Le Jeune gaulois prisonnier, marbre de 1867. (Image culture.gouv.fr). Une répétition en bronze fut réalisée peu avant 1874 à partir du plâtre originel, daté de 1864. L’œuvre a d'autant plus marqué les esprits que les femmes, comme je l'écrivais tout à l'heure, n'accédaient pas aux cours de nu et d'anatomie.

     

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    Treize ans avant Psyché, une œuvre voluptueuse et délicate intitulée la Jeune baigneuse connut un succès retentissant. Ce marbre daté de 1876 est conservé au musée Vivant Denon à Chalon-sur-Saône. (Image culture.gouv.fr).

     

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    Hélène Bertaux travailla sans relâche à la reconnaissance du talent artistique féminin. Elle fut l'instigatrice, en 1873, des premiers cours de modelage ouverts aux femmes et inaugura, en 1879, une école féminine de peinture et de sculpture.

    En 1881, elle créa l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs qui acquirent, au fil de leurs expositions annuelles, une véritable reconnaissance. L'artiste Rosa Bonheur (1822-1899), médaillée d'honneur à l'Exposition Universelle de 1855, les surnomma « les sœurs du pinceau ».

     

    En 1893, Hélène Bertaux participa à l'Exposition Internationale de Chicago et devint en 1896 l'unique membre féminin du jury de sculpture du Salon des Artistes Français. En 1897, elle obtint l'ouverture officielle de l'École des Beaux-Arts aux femmes qui purent concourir au Prix de Rome à partir de 1903. Mais à l'instar de Marie Curie (1867-1934), elle se vit refuser l'accès à l'Institut qui bouda sa première candidature et rejeta d'office la seconde.

     

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    Le Printemps. Image culture.gouv.fr

     

    A partir de 1897, elle s'installa avec son époux dans le village sarthois de Saint-Michel de Chavaignes, au château de Lassay. Depuis 1909, elle repose dans le cimetière local.

     

    Si tant de femmes peuvent aujourd'hui librement créer et revendiquer le statut d'artiste, c'est bien grâce à Hélène Bertaux qui a su déployer des trésors de combativité, ne laissant jamais l'adversité émousser sa volonté, à une époque pas si éloignée de la nôtre. Sa Psyché sous l'emprise du mystère est un modèle de talent et de simplicité mais sa situation dans le Jardin du Luxembourg ne la met pas véritablement en valeur. A la différence des autres statues qui peuplent les lieux, elle est comme abandonnée au milieu d'une façade majestueuse et austère et semble inaccessible. La plupart des visiteurs ne remarquent pas cette œuvre épurée, symbole du combat pour l'émancipation féminine et la reconnaissance de talents qui le méritaient.

     

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    Sources et bibliographie

     

    Catalogue d'exposition au Grand Palais. La Femme peintre et sculpteur du XVIIe au XXe siècle. Paris, 1975.

     

    BONNET Marie-Jo : Les femmes artistes dans les avant-gardes, 2006, Odile Jacob.

     

    DEMONT-BRETON Virginie : La Femme dans l’art, Revue des revues, XVI, 1896.

     

    LAMI Stanislas : Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle, Paris, Honoré Champion, 4 volumes, 1914-1921.

     

    VACHON Marius : La Femme dans l’art. Les protectrices des arts, les femmes artistes. 1893, Paris, Rouam.

     

     

    Merci pour tous vos gentils messages, je vous souhaite un excellent mois de février...

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    Quelles que soient les couleurs du temps, les humeurs de la saison, les pensées de ceux qui m'entourent, je me love sous l'arbre et j'embrasse l'ample couronne qui porte les rêves et les dieux. L'arbre qui murmure, pleure, tremble, chante, s'exalte et se rappelle être tombé tant de fois et de tant de manières. Flamme qui respire et dont la sève éclate aux lèvres des nuages... (Cendrine)

     

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    « L'Arbre est le lien entre les mondes souterrain et céleste. Arbres, éternels efforts de la terre pour parler au ciel qui l'écoute. » Rabindranath Tagore (1861-1941), poète, philosophe, peintre, dramaturge et compositeur indien.

     

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    « Mais il en va d'une œuvre comme d'un arbre : plus les racines s'enfoncent dans la nuit dense de la terre, plus grand est le morceau de ciel que la ramure peut embrasser. » Michel Tournier (né en 1924).

     

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    Arbres d'hiver arbres torses

    Doigts griffus et mues d'écorce

    Sombres formes qui s'enlacent

    Tentacules au ciel de glace

    (Cendrine)

     

     

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    Comme toute saison l'arbre est mouvement, contemplation secrète, attente et vertige d'un nouveau cycle qui jaillira de la blanche spirale de l'hiver et fera chuchoter le printemps sur les toits de Paris... (Cendrine)

     

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    Arbre des quatre saisons, par Joséphine Wall.

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  • Ma tristesse et ma colère s'associent aux émotions de millions de personnes en France et à travers le monde.

     

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    Pour les 17 personnes lâchement assassinées en trois jours et leurs familles, pour ceux qui défendaient sans faillir la liberté d'expression, sans oublier les blessés, les forces de l'ordre, les personnels soignants, les agents de la Sécurité Civile, ceux qui partout payent de leur vie le fait de s'exprimer et ceux qui se lèvent dans un même élan, contre la connerie et la barbarie mélangées... Je suis Charlie !

     

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    Si vous voulez savoir qui est à l'origine du slogan « Je suis Charlie », suivez ce lien.

     (http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/01/09/je-suis-charlie-c-est-lui_4552523_4497186.html)

     

    Le deuxième lien conduit à un article qui décrit le business de ceux qui se font du fric sur le dos des « circonstances ». Suis-je surprise ? Évidemment non... Heureusement que le recueillement et les larmes d'innombrables personnes sont sincères...

     http://www.huffingtonpost.fr/2015/01/08/charlie-hebdo-numeros-ebay-tshirts-je-suis-charlie-vente-business_n_6435788.html?utm_hp_ref=mostpopular

     

    Suite à la polémique, Ebay a décidé de reverser à Charlie Hebdo les commissions obtenues en France... Ben voyons...

     

    Pour se souvenir de l'humour caustique, « trash », brillant, ultra impertinent des dessinateurs et des collaborateurs du journal, j'ai choisi cette série de dessins qui sont parmi mes préférés. Je suis lectrice de Charlie depuis 2006...

     

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    (Celle-là me fait vraiment trop marrer, les autres aussi mais celle-là...)

     

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    Je rajoute ce dessin, très réussi, de Delucq.

     

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    Je pense que nous sommes très nombreux à nous reconnaître dans cette image !

     

    « On ne peut empêcher les oiseaux noirs de voler au-dessus de nos têtes mais on peut les empêcher d'y faire leur nid. » Proverbe taoïste.

     

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