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    © Briar, « Guided by the Northern Lights »

     

    Je vous souhaite un TRÈS JOYEUX TEMPS DE YULE/NOËL 2020...

     

    Et je choisis, en souvenir de notre aminaute Lady Marianne que nous n'oublierons jamais, un petit poème d'hiver écrit par Pernette Chaponnière (1915-2008), poétesse, dramaturge, romancière et bibliothécaire suisse, passionnée de comptines et d'ouvrages pour enfants.

     

    La Neige

     

    « Regardez la neige qui danse

    Derrière le carreau fermé.

    Qui là-haut peut bien s’amuser

    À déchirer le ciel immense

    En petits morceaux de papier ? »

     

    Pernette Chaponnière

     

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    ©Briar, Féerie d'Hiver

     

    Lumières vives, voluptueuses et dansantes au coeur de « la plus longue nuit » de l'année... La puissance initiatique du Solstice d'Hiver s'est exprimée, le 21 décembre 2020, sous l'obédience de l'énergie lunaire, dans un ciel traversé par une myriade d'étoiles filantes...

     

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    Nuit de Magie Pure, cristaux givrés de sélénite et broderies d'argent qui se mélangent sur le velours d'un territoire infini...

     

    A Yule, dans le folklore des pays du Nord de l'Europe, on assiste au retour des Ancêtres dont l'énergie attise le frisson mystérieux de la Chasse Sauvage. J'évoque cette chevauchée mythique dans mon article intitulé La Magie Hivernale.

     

    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/la-magie-hivernale-version-2018-a156493706

     

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    Voyage Chimérique de ceux qui furent et demeurent les Gardiens d'une forme de Connaissance Ardente.

     

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    Déesse du Solstice par © Emily Balivet

     

    La Déesse, principe féminin honoré par les peuples anciens, enfante, dans les légendes du Nord, le Dieu Soleil, incarnation de la Vie.

     

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    © Briar, La Déesse des Lumières de Yule et l'Enfant Solaire Sacré

     

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    La bûche de Yule lui est consacrée. Bûche qui est devenue au fil du temps la bûche de Noël et qui se présente comme un gâteau succulent sur la table des festivités.

     

    Traditionnellement, la bûche de Yule est taillée dans une branche de chêne dont les cendres, considérées comme sacrées, sont conservées tout au long de l'année dans un endroit secret. Elle symbolise le feu divin, nourricier et purificateur. Elle brûle dans le foyer, bouche crépitante de la maison, canal des âmes, à la croisée des mondes.

     

    Bûche que l'on allumait jadis, dans le monde chrétien, au creux de l'âtre et qui devait brûler jusqu'au Nouvel An ou jusqu'à l'Épiphanie. La sagesse populaire conseillait de jeter sur la bûche un peu de sel et d'eau avant d'y mettre le feu. Une partie des cendres de la bûche était ensuite placée près du seuil de la porte d'entrée afin de protéger l'habitation contre les entités démoniaques, les voleurs, les tempêtes et les inondations.

     

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    © Briar, La Dame des Lumières de Yule

     

    La Déesse des Lumières Hivernales est également représentée par une couronne qui peut être constituée par un ou deux végétaux ou par une couronne plus sophistiquée où se mêlent pommes bien rouges, baies de laurier, feuilles de gui, de sapin, de chêne, d'if et de houx... Une couronne, un cercle, un rond de végétation sacrée qui donne pleinement son nom à Yule. Yule qui signifie « la Roue » !

     

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    Sous l'obédience de la Déesse, Matriarche Lunaire, s'affrontent deux forces à la fois antagonistes et complémentaires. L'une de ces forces est représentée par le Roi Houx (Holly King/Lord of Darkness) et l'autre, par le Roi Chêne (Oak King/Lord of Light). Une longue bataille les oppose jusqu'à la victoire du Roi Chêne. Les jours deviennent ensuite plus longs.

     

    Ainsi la Déesse, dans ses atours scintillants, apparaît-elle comme la Suzeraine des Forces Calendaires. La Lucie des pays nordiques, esprit de lumière et de sagesse, honorée le 13 décembre, en est une émanation juvénile et ravissante.

     

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    Lucie et les chats blancs, émanations sacrées des chats qui accompagnaient la grande déesse Freya, la déesse nordique de l'Amour et des Plaisirs...

     

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    Dans ce contexte, deux frères, Le Roi Chêne (Oak King) et le Roi Houx (Holly King), veillent à l'Équilibre Sacré des Forces de la Nature.

     

    Ils combattent deux fois dans l'année : Au Solstice d’été (Midsummer, Litha, Coamhain... vers le 21 Juin)et au Solstice d'Hiver (Yule, Saturnalia, Jólablót, Light Christmas, Midwinter... vers le 21 Décembre).

     

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    Le Roi Chêne est un pourvoyeur en Lumière. Il est celui qui va ranimer, au fil du temps, la chaleur nourricière dans les entrailles de la Terre Mère.

     

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    Le Roi Houx © Anne Stokes

     

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    Le Roi Houx © Margaret Ellis

     

    Le Roi Houx règne sur les mondes sombres tout en préservant la Fécondité.

     

    Ni l'un ni l'autre ne représente un principe manichéen associé au Bien ou au Mal. Ils sont les accesseurs magiques de la Déesse et portent dans leurs ramures végétales la Puissance du Dieu Cernunnos, Maître des Animaux, Seigneur de la Connaissance Secrète, Chamane Ancestral.

     

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    Dieu Cerf Chamane de Yule

     

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    Father Winter © Shona Mac Donald

     

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    Pekka Halonen (1865-1933), artiste finlandais, artiste de la glace et de la neige.

     

    Au Solstice d'Hiver, dans l'hémisphère nord, la durée du jour est la plus courte puis les jours commencent à rallonger alors que dans l'hémisphère sud, les jours raccourcissent. Nos Ancêtres considéraient cela comme le combat nécessaire entre Roi Chêne et le Roi Houx.

     

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    ©Briar, The Night before Yule

     

    Le Solstice d'Hiver peut être lié à la pleine lune ou à la nouvelle lune ou à l'énergie d'une pluie d'étoiles filantes, nommées Ursides.

     

    Les Ursides forment un essaim d'étoiles filantes qui crépitent dans le ciel d'hiver. Elles dessinent des traînées scintillantes qui émanent de la Constellation de la Petite Ourse.

     

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    Dorothy Pulis Lathrop (1891-1980), Illustration pour « Stars Tonight », 1930.

     

    Elles ont été observées en 1916 par l'astronome britannique William Frederick Denning (1848-1931) et leur existence est officiellement reconnue depuis 1945.

     

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    Constellation de la Grande Ourse

     

    La Grande Ourse, appelée aussi Grande Casserole ou Grand Chariot (la Grande Cuillère « Big Dipper » aux États-Unis) est liée, d'après les auteurs antiques, à la nymphe Callisto qui appartenait au cortège de la déesse Artémis et fut aimée de Zeus, le roi des dieux.

     

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    Callisto séduite par Zeus qui a pris l'apparence de la déesse Diane/Artémis, école française du XVIIIe siècle, d'après François Boucher (1703-1770).

     

    Héra, la reine de l'Olympe, épouse de Zeus, surprit un jour son mari faisant l'amour avec Callisto et prise de fureur, elle jeta un sort à Callisto, la transformant en un amas d'étoiles destinées à scintiller dans le ciel du nord. Callisto devint ainsi la Grande Ourse, une constellation dite circumpolaire, c'est à dire qui ne paraît pas se coucher.

     

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    Callisto, la Lune de la planète Jupiter. Elle est particulièrement brillante car elle réfléchit la lumière du soleil.

     

    Quelques temps plus tard, Héra métamorphosa Arcas, le fils de Callisto et de Zeus en la Petite Ourse, une constellation qui suit sa « mère étoilée » en permanence.

     

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    © Art Galla, Petite et Grande Ourse sur DeviantArt

     

    La Grande Ourse est sacrée pour plusieurs tribus indiennes d'Amérique du Nord qui vénèrent l'Ours comme un être fondateur de lignées et de mondes. Dans de très vieux récits, une Ourse traquée par des chasseurs est parvenue à se réfugier dans le ciel nocturne pour échapper à ses poursuivants.

     

    Suzeraine des contrées septentrionales (les Romains la nommaient « Septem Triones » soit les sept bœufs de labour), la Grande Ourse est l'une des protectrices de l'Étoile Polaire dont la lumière diamantée est considérée comme l'une des plus puissantes sources d'énergie magique par les peuples de jadis.

     

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    La Grande Ourse est à l'origine du nom Cercle Arctique. Arctos/Arktos signifiant l'Ours dans l'ancienne Grèce.

     

    Elle apparaît comme une gardienne de la fécondité, de la vie et porte des noms évocateurs dans les grimoires d'astronomie et d'astrologie :

     

    Le Chariot du Roi Arthur (Karr Arzhur) en Bretagne où elle est également désignée comme le chariot retors ou l'extrémité de la charrue.

     

    Le Char de Charlemagne (Karlavagen) en Scandinavie, en Norvège ou encore en Suède.

     

    La Charrue qui scintille (Bright Plough) dans le monde anglo-saxon...

     

    En Arabie, la Grande Ourse est perçue comme le cénotaphe d'un homme tiré par ses filles qui tentent de rattraper le meurtrier de leur père soit la Petite Ourse.

     

    Au Japon, on loue sa sagesse et sa capacité à créer la Lumière du Ciel et en Chine, elle règne avec bienveillance sur le cycle complexe des saisons.

     

    Dans la tradition hindoue, on la nomme Sapta-Riksha. Elle est la demeure des Sept Rikshi », les sept rois ou sept sages et des Immortels nommés Hamsa Ases. Incarnation lumineuse de la Sagesse Primordiale, elle est la gardienne de l'Arche Polaire : le cœur brillant de toute Connaissance...

     

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    La poétique vélocité des Ursides témoigne de la beauté de l'Ourse Céleste, ensemble de deux amas étoilés qui attisent la créativité et la capacité à rêver...

     

    Fascinante magie qui nous appelle à voyager en imagination dans le ciel du Nord et à allumer des bougies dans la nuit...

     

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    Que la Magie du Temps des Fêtes vous apporte sa Beauté, chers Aminautes !

     

    Sans oublier les personnes seules, en souffrance et sans ressources...

     

    Je souffle vers vous de gros bisous... A très bientôt dans nos bulles étoilées...

     

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    ©Briar, La Déesse et son petit enfant de lumière sacrée...

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    MERCI beaucoup pour vos gentils petit mots, vous êtes dans mes pensées, vous le savez...

     

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    En souvenir de Lady Marianne qui demeure, tendrement, dans nos pensées et maintenant, régi par Fardoise et Lilou.

     

    https://lilousol.wordpress.com/category/tableau-du-samedi

     

    http://entretoilesetpapiers.eklablog.com

     

    Pour le 19 décembre, le thème est libre. Les participations sont sur le blog de LilouSoleil... Merci à Fardoise et à Lilou ??

     

    https://lilousol.wordpress.com

     

     

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    Ce samedi, j'ai choisi une œuvre que j'aime infiniment, sur des thèmes qui me sont chers, ceux de la Sirène et de la Passion Amoureuse...

     

    Le charme d'un élan... L'élan d'une Sirène, créature fatale dotée d'une superbe chevelure et d'atours voluptueux, vers un être à séduire et à emporter dans les flots. Émulsion de couleurs, alchimie de lumière et d'ombre pour un corps à corps, une toile vibrante, aux accents à la fois vifs et mortifères, où se laissent prendre les héros... J'ai voulu évoquer ce tableau plein de passion et de fièvre, invitation au voyage au seuil de l'entre-deux, car la Sirène exerce sur moi, depuis l'enfance, une fascination ardente. Elle est, je l'ai déjà exprimé, l'un de « mes » personnages fantasmagoriques préférés.

     

    Réputée à la fois douce et vénéneuse, l'étreinte de la Sirène suscitait, à l'époque Victorienne, de nombreux fantasmes. On racontait, dans les villes portuaires et pas seulement, des histoires mettant en scène des relations amoureuses et torrides entre des jeunes femmes aux pouvoirs de sirènes et des pêcheurs ou des jeunes hommes attrapés par les dites sirènes alors qu'ils nageaient ou se promenaient au bord de l'eau.

     

    Il était fréquent que les garçons de l'époque rêvent de faire l'amour avec une sirène, se laissant saisir par les feux du plaisir pour éviter des mariages de convenance et des obligations liberticides à souhait...

     

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    Les Sirènes de la mythologie grecque vivaient sur une île située au milieu du détroit de Sicile, entre le territoire d'Aea et les deux célèbres rochers-monstres Charybde et Scylla. Célèbres pour leurs chants mélodieux qui attiraient les marins, de manière irrépressible, elles étaient représentées souvent en train de jouer d'un instrument de musique (harpe, lyre, flûte...) ou de coiffer leur longue chevelure qui pouvait être « naturelle » ou constellée de perles, de corail, de fleurs aquatiques, de coquillages voire de petits os.

     

    On les disait filles du dieu fleuve Achéloos et en fonction des légendes et des récits, elles avaient pour mère Calliope, Melpomène ou Gaïa.

     

    A l'époque romaine, on les considérait comme des femmes oiseaux que l'on croyait métamorphosées par la déesse Cérès pour ne pas être intervenues pendant l'enlèvement de la jeune déesse Proserpine, fille de Cérès, par Pluton, l'Hadès grec.

     

    Au Moyen-Âge, on leur attribua peu à peu une queue de poisson et elles évoluèrent dans un monde féerique.

     

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    Le chant de la Sirène est une étendue musicale sauvage, une contrée infinie de fantasmes, une initiation par les sortilèges de l'eau. Ce chant était au départ l'attribut des Sirènes Ailées car les premières Sirènes, comme je l'évoquais ci-dessus, possédaient un corps d'oiseau, des ailes puissantes et un visage de jeune fille.

    Particulièrement fières de la beauté de leurs voix, elles décidèrent un jour de défier les Muses, filles de Mnémosyne, la déesse de la Mémoire et de Zeus, le roi des dieux. Au terme d'un « affrontement » artistique d'une qualité des plus intenses, les Muses furent déclarées victorieuses et elles choisirent de recevoir pour trophée une couronne réalisée avec les plumes des Sirènes.

    Privées de la possibilité de voler, les Sirènes s'installèrent alors sur les côtes tourmentées d'Italie Méridionale et leurs corps se transformèrent. Elles devinrent des femmes poissons et des esprits ambivalents des mouvements de l'eau.

     

    On les retrouve, de par le monde, dans une infinité de légendes et de mythes. Ainsi, nombre de héros ont-ils dû, sur des mers hostiles, affronter les Sirènes et redoubler d'efforts afin de ne pas succomber à la tentation de leurs chants qui les auraient précipités dans les abysses de l'Océan.

     

    Il y a quelques semaines, j'avais présenté une Sirène musicienne et évoqué Yemanja, déesse sirène caribéenne aux charmes bienveillants.

     

    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/le-tableau-du-samedi-sir-edward-john-poynter-la-sirene-musicienne-vers-a204226844

     

     

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    L'auteur du Pêcheur et de la Sirène, Lord Frederick Leighton, peintre et sculpteur britannique, était considéré comme un maître en son temps. Il naquit le 3 décembre 1830 à Scarborough dans le comté du Yorkshire, au Royaume-Uni et mourut en 1896 à Kensington.

     

    Sa Sirène se montre emblématique de la vision du personnage à l'époque Victorienne. Dans cette société ultra corsetée où les passions ne pouvaient s'exprimer que « sous le manteau », la Sirène incarnait la tentation extrême de l'expression la plus libre possible des désirs. Elle est la femme charnelle, celle avec qui on peut faire l'amour de manière débridée, ne redoutant pas le contact sexuel et le qu'en-dira-t-on.

     

    Comme je l'évoquais plus haut, beaucoup de jeunes hommes, à cette époque, allaient se promener au bord de l'Océan, espérant y rencontrer une sirène et ainsi, donner libre cours à leurs envies érotiques. L'un des fantasmes les plus courants était de se faire emporter par une sirène dans les flots et de devenir son amant attitré. En peignant ce tableau, Lord Frederick Leighton exprimait donc, de manière artistique, ce qui hantait les esprits d'un grand nombre de ses contemporains.

     

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    Issu d'une famille de médecins par son père et son grand-père qui avait soigné les membres de la famille royale russe, il eut l'occasion de voyager et cela nourrit sa créativité.

     

    Il bénéficia d'une solide formation artistique, étudiant à Berlin puis à l'University College School, à Londres, approfondissant ses connaissances à Florence, à l'Accademia di Belle Arti et découvrant les charmes de Paris où il fit la rencontre de Delacroix, Corot, Ingres et Millet.

     

    Après plusieurs années passées en France (de 1855 à 1859), il retourna en Angleterre (1860) où il s'établit et fréquenta les milieux Préraphaélites.

     

    Profondément considéré dans les milieux artistiques de son temps, il fut élu Président de la Royal Academy en 1878. Il fut professeur et mentor pour des artistes qui jouirent d'une belle notoriété comme le dessinateur, sculpteur et orfèvre Alfred Gilbert (1854-1934), et les peintres Frank Dicksee (1853-1928) et Charles Edward Perugini (1839-1918).

     

    En 1900, à l'Exposition Universelle de Paris, ses oeuvres furent choisies pour représenter la Grande-Bretagne. Émanations idéalisées du charme victorien et de la quête d'un Âge d'Or inhérent à la nostalgie de la Grèce et de la Rome antiques, elles furent plébiscitées.

     

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    Artiste accompli, Lord Frederic Leighton entretint un certain mystère autour de sa vie privée même si les rumeurs concernant son homosexualité allaient bon train. Célibataire, il était entouré de jeunes hommes qui se passionnaient pour ses mises en scènes picturales glorifiant un passé mythologique.

     

    Une relation épistolaire intense et sûrement amoureuse, aux dires des historiens d'art anglais, l'unit au poète Henry William Greville qu’il avait rencontré à Florence en 1856. On lui attribua également la paternité d'un enfant qu'il aurait conçu avec l'un de ses modèles.

     

    Très apprécié de ses contemporains, il fut fait chevalier en 1878, baronnet en 1886 et devint le premier peintre britannique à être nommé pair du Royaume-Uni en 1896, à la veille de sa mort.

     

    On peut admirer à Londres, dans Melbury Road, sa maison de Holland Park qui a été transformée en musée.

     

     

    Sur La Chimère écarlate, j'ai choisi une œuvre de l'artiste américain Maxfield Parrish (1870-1966), grand amoureux de la couleur bleue, spécialisé dans l'utopique et le mystérieux.

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    http://chimereecarlate.over-blog.com/2020/12/le-tableau-du-samedi-maxfield-parrish-ecstasy.html

     

     

    A très bientôt, chers Aminautes... Profitez-bien, en vous protégeant, des joies de la période de Noël... Je pense bien à vous ! Et merci à notre aminaute de cœur Jean-Marie pour ses cadeaux créatifs de la période...

     

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    http://lejardindejeanmarie.eklablog.com/chansons-theme-bonbons-chocolat-boissons-a204433596

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  • BLOG EN PAUSE quelques jours... Récupération nécessaire après trois nouvelles crises d'épilepsie...

    Je pense bien à vous et aux aminautes qui souffrent et combattent en ce moment. On se soutient les amis !

     

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    Je continue avec plaisir la tradition du Poème du Mardi, un rendez-vous que j'aime beaucoup, en souvenir de Lady Marianne, avec des pensées d'amitié.

     

    J'ai choisi pour ce mardi « Saisir l'instant », un poème d'Esther Granek, poétesse dont j'apprécie infiniment le style et le talent. La semaine dernière, j'ai songé à ces mots en déambulant dans ma ville de Sarcelles, pendant la promenade de confinement. Ce jour-là, la règle consistait encore à ne pouvoir accomplir qu'un kilomètre. J'étais contente d'être dehors mais j'ai croisé des personnes qui semblaient fort mélancoliques et pour certaines, bien désemparées. J'ai alors pensé à l'écriture d'Esther Granek (1927-2016), grande dame de la poésie et survivante de la Shoah.

     

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    Saisir l’instant

     

    Saisir l’instant tel une fleur

    Qu’on insère entre deux feuillets

    Et rien n’existe avant après

    Dans la suite infinie des heures.

    Saisir l’instant.

     

    Saisir l’instant. S’y réfugier.

    Et s’en repaître. En rêver.

    À cette épave s’accrocher.

    Le mettre à l’éternel présent.

    Saisir l’instant.

     

    Saisir l’instant. Construire un monde.

    Se répéter que lui seul compte

    Et que le reste est complément.

    S’en nourrir inlassablement.

    Saisir l’instant.

    m

    Saisir l’instant tel un bouquet

    Et de sa fraîcheur s’imprégner.

    Et de ses couleurs se gaver.

    Ah ! combien riche alors j’étais !

    Saisir l’instant.

     

    Saisir l’instant à peine né

    Et le bercer comme un enfant.

    A quel moment ai-je cessé ?

    Pourquoi ne puis-je… ?

    Saisir l’instant.

     

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    Je veux offrir ce poème aux personnes en souffrance psychologiquement, aux personnes qui ont tourné en rond dans du béton pendant de longues semaines, tout le monde ne disposant pas d'espaces verts à proximité de chez soi. Je pense à leur désarroi et j'espère qu'elles se sentiront mieux, dès que possible...

     

    J'illustre ce poème avec des photos indissociables de mon bonheur de saisir l'instant et je prends plaisir à partager avec vous les derniers trésors d'automne.

     

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    Je vis dans un espace « très » urbain mais entre les immeubles, s'étire un petit parc. Je ne me suis donc pas sentie « happée » par le béton quand nous n'avions droit qu'à un kilomètre par jour. Depuis samedi 28 novembre, les 20 kilomètres et les trois heures sont bien appréciables... On peut souffler davantage et cela fait du bien...

     

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    « Marcher dans les ors de l'Automne,

    Sous les lacis de branches, rêver, papillonner...

    Quand sombrent bien des choses sous les velours de la Terre...

    Songer à la vague d'Hiver sans jamais oublier que reviendra le Printemps...

    S'aventurer, se projeter jusqu'aux plaisirs de l'Été...

    Vivants dans la Lumière, se ressourcer, Ici et Maintenant ! »

     

    Cendrine

     

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    Plaisir d'être dans ce petit parc, parmi les ginkgos en parures de soie d'or, les hêtres pourpres, les chênes en métamorphose, les conifères, les bouleaux, les peupliers...

     

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    Vraiment bienvenu ce petit parc en pleine ville...

     

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    Sur le chemin du retour, j'ai bien apprécié l'ombre de l'arbre sur l'immeuble, les silhouettes des grands arbres annonçant ma rue et les effets de ciel.

     

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    Voilà pour cette petite escapade dans ma ville...

     

    Je me mets en PAUSE quelques jours et je vous retrouve ensuite, gros bisous, prenez bien soin de vous !

    Plume

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    En souvenir de Lady Marianne qui demeure, tendrement, dans nos pensées et maintenant, régi par Fardoise et Lilou.

     

    https://lilousol.wordpress.com/category/tableau-du-samedi

     

    http://entretoilesetpapiers.eklablog.com

     

    Pour ce 28 novembre, retour au thème choisi soit « La Musique, joie d'écouter ou de jouer d'un instrument ». Les participations sont sur le blog de LilouSoleil... Merci à Fardoise et à Lilou ??

     

    https://lilousol.wordpress.com

     

     

    En poursuivant l'exploration de ce thème, à travers une œuvre de l'artiste suisse Jakob Emanuel Handmann (1718-1781), je veux rendre hommage à la muse Euterpe qui règne sur la magie des sons et le pouvoir de la Musique. Je prends également plaisir à évoquer ses sœurs qui régissent les Arts car les dons et talents qu'elles insufflent sont imprégnés d'une même énergie ardente.

     

    Les Arts sont liés, leur fusion nous enchante !

     

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    Euterpe est la créatrice de la musique, la reine des instruments à vent. Couronnée de fleurs, elle tient une flûte d'où émane, à travers différents récits mythologiques, le Son Originel. Elle appartient à la célébrissime fratrie des Neuf Muses.

     

    Les Neuf Muses, filles de Mnémosyne, la Mémoire et de Zeus/Jupiter, le maître des Olympiens sont honorées comme des Déesses. Leurs voix mélodieuses résonnent dans les lieux élevés. Leur assemblée est présidée par le dieu Apollon. Les Grâces paraissent auprès d'elles ainsi que le dieu de l'Amour, des artistes, des sages et des philosophes.

     

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    Belles, jeunes, brillantes, sensuelles, gardiennes de la Connaissance, inspiratrices des Arts, les Muses (Mnémosynides) ne se laissent pas défier sans réagir avec intensité. Elles sont à l'origine de la transformation des Sirènes, esprits de l'air sous leur forme initiale, en demoiselles des eaux. Les Sirènes, femmes ailées, leurs disputèrent le premier prix de chant auprès des Olympiens. Les Muses, opiniâtres, gagnèrent et les Sirènes perdirent leur plumage et furent obligées de s'exiler sur une île lointaine, à proximité des terrifiants Charybde et Scylla.

     

    Quelques temps plus tard, neuf sœurs dotées de belles qualités artistiques, les Piérides, se mesurèrent aux Muses. Elles perdirent et se mirent en colère. En guise de punition pour avoir vilipendé les Muses, elles furent transformées en pies par les dieux. Condamnées à jacasser pour l'Éternité...

     

    De nombreuses fontaines et sources sont consacrées aux Muses, à l'instar de l'Hippocrène, source née d'un coup de sabot du cheval ailé Pégase, coursier merveilleux associé à l'Inspiration Poétique.

     

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    Visite de Minerve aux Muses par Joos de Momper le Jeune (1564-1635). Pégase et la source/fontaine Hippocrène apparaissent à droite. Un concert, dans cette œuvre précieuse, s'organise autour d'Euterpe.

     

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    Euterpe a pour sœurs :

     

    Uranie « la savante » qui règne sur l’Astronomie et l’Astrologie.

     

    Calliope, la spécialiste de l’éloquence et de la poésie héroïque, mère du poète Orphée.

     

    Clio, suzeraine de l'Histoire, gardienne des grands événements et des mémoires ancestrales.

     

    Thalie, « la vive », qui préside à la comédie et apporte la joie.

     

    Melpomène, la reine de la tragédie, celle qui charme par ses vers héroïques.

     

    Érato, suzeraine de la poésie passionnée, muse des vers ardents et de l'élégie.

     

    Polymnie, fondatrice de la poésie lyrique et de l’harmonie.

     

    Terpsichore, maîtresse de la danse et de l'énergie flamboyante des mouvements.

     

    Dans l'Antiquité, on les invoquait au début et à la fin de chaque chanson et on leur offrait des libations à base d’eau fraîche, de lait parfumé à la rose et de miel.

     

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    Jakob Emanuel Handmann naquit à Bâle en 1718. Amoureux des Arts, il fut l'élève du portraitiste Johann Ulrich Schnetzler (1704-1763) avant d'approfondir sa technique à Paris, dans l'atelier de Jean Restout II dit Le Jeune (1692-1768) et d'étudier à Rome, chez Pierre Subleyras (1699-1749) et dans le Studiolo de Marco Benefial (1684-1764), peintre d'inspiration baroque.

     

    Grand voyageur, expert en copies de chefs d’œuvre de l'Antiquité et de la Renaissance, il a peint une Euterpe rayonnante en sa douceur juvénile, dans un décor champêtre élégant, sous le regard d'un Satyre en buste qui représente le dieu Pan.

     

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    Pan, dieu de la Nature, était vénéré, dans la Grèce antique, par les bergers et les peuples du Pagus. Gardien des troupeaux et protecteur des habitants des bois et des prairies, ce dieu agreste adorait la musique et fut l'inventeur de la Syrinx, la flûte emblématique des bergers dite « Flûte de Pan ». Une autre histoire à développer dans un autre article car j'ai plein de choses à dire sur Pan... Toujours aussi bavarde cette Plume Fée... Sourires !

     

     

    Sur La Chimère écarlate, j'ai choisi des créations délicieusement féminines, réalisées par l'artiste russe Anna Razumovskaya.

     

    http://chimereecarlate.over-blog.com/2020/11/le-tableau-du-samedi-anna-razumovskaya-musiciennes.html

     

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    ©Anna Razumovskaya

    Vive le pouvoir de la Musique !

     

    Et belles pensées pour vous chers Aminautes, en ces temps où l'on a bien besoin de se changer les idées...

     

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    Musique de l'Air à la fenêtre et plaisirs de l'instant...

     

     

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    Le vent a soufflé ses notes en symphonie...

     

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    Plume

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    29 commentaires
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    Retour à Moret-sur-Loing, en Seine-et-Marne, à l'orée de la forêt de Fontainebleau. Après avoir contemplé le monument commémoratif à Alfred Sisley et étudié l'architecture et l'histoire de la Porte Médiévale de Samois, nous allons découvrir la Maison Raccolet, belle demeure de style néogothique, agrémentée de sculptures qui représentent des métiers d'artisans.

     

    Et comme nous sommes mardi, j'ai choisi en souvenir de notre aminaute Lady Marianne, un poème de Sully Prudhomme (1839-1907) intitulé Les Vieilles Maisons.

     

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    Les Vieilles Maisons

     

    Je n’aime pas les maisons neuves :

    Leur visage est indifférent ;

    Les anciennes ont l’air de veuves

    Qui se souviennent en pleurant.

     

    Les lézardes de leur vieux plâtre

    Semblent les rides d’un vieillard ;

    Leurs vitres au reflet verdâtre

    Ont comme un triste et bon regard !

     

    Leurs portes sont hospitalières,

    Car ces barrières ont vieilli ;

    Leurs murailles sont familières

    À force d’avoir accueilli.

     

    Les clés s’y rouillent aux serrures,

    Car les cœurs n’ont plus de secrets ;

    Le temps y ternit les dorures,

    Mais fait ressembler les portraits.

     

    Des voix chères dorment en elles,

    Et dans les rideaux des grands lits

    Un souffle d’âmes paternelles

    Remue encor les anciens plis.

     

    J’aime les âtres noirs de suie,

    D’où l’on entend bruire en l’air

    Les hirondelles ou la pluie

    Avec le printemps ou l’hiver ;

     

    Les escaliers que le pied monte

    Par des degrés larges et bas

    Dont il connaît si bien le compte,

    Les ayant creusés de ses pas ;

     

    Le toit dont fléchissent les pentes ;

    Le grenier aux ais vermoulus,

    Qui fait rêver sous ses charpentes

    À des forêts qui ne sont plus.

     

    J’aime surtout, dans la grand’salle

    Où la famille a son foyer,

    La poutre unique, transversale,

    Portant le logis tout entier ;

     

    Immobile et laborieuse,

    Elle soutient comme autrefois

    La race inquiète et rieuse

    Qui se fie encore à son bois.

     

    Elle ne rompt pas sous la charge,

    Bien que déjà ses flancs ouverts

    Sentent leur blessure plus large

    Et soient tout criblés par les vers ;

     

    Par une force qu’on ignore

    Rassemblant ses derniers morceaux,

    Le chêne au grand cœur tient encore

    Sous la cadence des berceaux.

     

    Mais les enfants croissent en âge,

    Déjà la poutre plie un peu ;

    Elle cédera davantage ;

    Les ingrats la mettront au feu...

     

    Et, quand ils l’auront consumée,

    Le souvenir de son bienfait

    S’envolera dans sa fumée.

    Elle aura péri tout à fait,

     

    Dans ses restes de toutes sortes

    Éparses sous mille autres noms ;

    Bien morte, car les choses mortes

    Ne laissent pas de rejetons.

     

    Comme les servantes usées

    S’éteignent dans l’isolement,

    Les choses tombent méprisées,

    Et finissent entièrement.

     

    C’est pourquoi, lorsqu’on livre aux flammes

    Les débris des vieilles maisons,

    Le rêveur sent brûler des âmes

    Dans les bleus éclairs des tisons.

     

    Sully Prudhomme, Les Solitudes

     

     

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    Située Rue Grande, face à l'Hôtel de Ville, sur la Place du Marché, la Maison Raccolet fut conçue par un Compagnon Menuisier du Tour de France, nommé Pierre Raccolet.

     

    L'artiste choisit une demeure du XIXe siècle qu'il transforma selon son goût. Il couvrit la structure de beaux éléments en bois, finement sculptés, de facture néo-gothique. Des fenêtres à meneaux, un grand pignon, des balcons ouvragés, un élégant oriel, une échauguette... Les travaux se terminèrent en 1925.

     

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    Pierre Raccolet célébra, à travers sa maison, les demeures du XVe siècle qu'il avait contemplées dans la vieille ville de Rouen, un endroit qu'il aimait beaucoup. Il rendit hommage à des corps de métier comme les menuisiers, les maçons, les forgerons...

     

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    A quelques encablures de la Maison Raccolet et de la Place du Marché, aux numéros 28 et 30 de la rue Grande, se dressent des demeures de la Renaissance appelées « Maisons Chabouillé ».

     

    Elles appartenaient à Claude Chabouillé qui était « receveur », c'est à dire contrôleur des domaines de Moret et de Melun. Leurs façades sont rythmées par de belles fenêtres à meneaux de pierre, lovées dans des cadres moulurés, d'élégants frontons et des portes soulignées par des pilastres ouvragés.

     

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    Des grappes de raisin sculptées sont visibles au numéro 30 ainsi que des chapiteaux agrémentés d'enroulements dits en cornes de bélier. On trouvait en ces lieux le Tribunal du Bailli, un officier de justice royal, sorte de médiateur dont la devise latine était « Concordia res parvae crescunt » soit en français « Par la concorde, les moindres choses progressent. »

     

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    La devise

     

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    Les enroulements dits en cornes de bélier

     

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    A proximité de ces façades Renaissance, on découvre, dans la cour de l'Hôtel de Ville, la Maison ou Galerie François Ier.

     

    Lors de notre visite, elle était en restauration et les échafaudages ne permettaient donc pas de prendre correctement ses ornements en photo. J'ai fait comme j'ai pu... Cela donne une idée.

     

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    Qualifiée de « fantaisie architecturale », cette maison a une histoire bien particulière. Elle fut construite en 1527 par Nicolas Chabouillé, contrôleur des Finances du Royaume et père de Claude Chabouillé.

     

    En 1822, la demeure fut achetée par le général et théoricien militaire Antoine Fortuné De Brack 1789-1850) pour faire plaisir à sa maîtresse, la célèbre comédienne Mademoiselle Mars (1779-1847). Elle fut démontée et amenée jusqu'à Paris où elle fut remontée sur le Cours la Reine, en bordure de Seine. Mais elle ne fut jamais habitée et en 1956, une société immobilière en fit l'acquisition pour un propriétaire qui la fit ramener à Moret-sur-Loing !!!

     

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    Elle présente des motifs fleuris, des portraits en médaillons, des angelots et des scènes issues de la mythologie, décrivant des épisodes des Travaux d'Hercule.

     

    Je serais heureuse, vous vous en doutez, de pouvoir la prendre en photo après le confinement...

     

    Nous poursuivrons dans quelques jours notre promenade à Moret-sur-Loing qui a tant de choses à offrir aux visiteurs de ses ruelles. Nous irons au bord de l'eau pour nous ressourcer... En attendant, laissez-moi vous offrir quelques notes d'automne, butinées dans le fameux kilomètre de balade de confinement !

     

    De l'or qui flambe et de la rouille cuivrée dans les arbres, histoire de rêver un peu...

     

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    Gros bisous, chers Aminautes !

    Plume

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