• Cette rue élégante est issue d'une vaste opération de promotion immobilière lancée par les frères Émile et Isaac Péreire autour du Parc Monceau à partir de 1861. Les travaux débutèrent en 1867 et la rue fut baptisée rue Rembrandt en 1868.

     

    Prisée par la riche bourgeoisie parisienne du Second Empire, la « promenade Monceau » était associée aux grands travaux initiés par les Péreire. Trois avenues somptuaires (Van Dyck, Ruysdaël, Vélasquez) et trois rues bordées de beaux hôtels (Murillo, Rembrandt, Alfred de Vigny) rayonnent depuis le parc.

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    Un immeuble cossu au croisement des rues Rembrandt et Murillo.

     

    Venant du parc, je me suis retrouvée face au numéro 7, devant une impressionnante demeure dont la façade est rythmée par des bow-windows.

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    Gustave Rives, l'architecte en chef des bâtiments civils et des palais nationaux, édifia cette maison de maître, en 1899, sur l'hôtel particulier de l'architecte Antoine Gaétan Guérinot. La structure de l'immeuble s'articule autour de deux grands oriels ou bow-windows. Ces avancées en encorbellement ou littéralement « fenêtres en arc », fréquentes dans l'architecture victorienne, le style Second Empire et l'Art Nouveau si friand de lignes ondoyantes, donnent aux façades un surcroît de lumière et de plasticité.

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    Au numéro 1, se dresse l'hôtel de Baeyens, de style néo-renaissance.

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    Le baron Ferdinand de Baeyens, (1837-1914), gouverneur de la Société Générale de Belgique en 1894 et président du conseil d'administration de l'Exposition Universelle de Bruxelles, fut le propriétaire des lieux jusqu'en 1910.

     

     

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    Une belle porte avec un petit ange.

     

     

    Au numéro 4 et au numéro 6, on aperçoit deux hôtels à pignonsqui rappellent les riches demeures de marchands néerlandais du 17e siècle: l'Hôtel Millard et l'Hôtel de Billy.

    Image7 6, rue Rembrandt.

     

     

    La Pagode Loo

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    A l'angle de la rue Rembrandt et de la rue de Courcelles, une maison rouge en forme de pagode se dresse parmi les immeubles haussmanniens. Construite en 1928 par François Bloch pour Ching-Tsai Loo, un antiquaire passionné, elle se dévoile comme une invitation au voyage. Aujourd'hui, cette belle maison exotique abrite la galerie C.T. Loo&Cie. Elle se caractérise par son décor extérieur sobre et raffiné et par la luxuriance de son aménagement intérieur. Après avoir franchi une porte de lune, on découvre un cabinet de curiosités, des murs lambrissés, des paravents, des boiseries laquées. On y fabrique toujours, sur commande, des meubles vernis de laque craquelée.

     

    Grâce à Ching-Tsai Loo, de prestigieuses collections privées se constituèrent et plusieurs musées d'art asiatiques enrichirent considérablement leur fonds.

     

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    Entrée de la Pagode au 48 rue de Courcelles.

     

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    Les animaux fantastiques

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    Image16 Pagode mystérieuse

     

     

     

     

    Image17 En revenant vers le parc, un éléphant de verdure...


    Référencement sur http://www.etoile-blog.com

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