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Sainte-Catherine, la fileuse des voeux
À la croisée de l'automne et de l'hiver, aux portes de l'Avent, refleurissent les roses de Sainte-Catherine.
Leurs couleurs douces et vives, au charme suranné, propagent, dans la brume de Novembre, les voeux d'amour et les rituels de bonne fortune. Ouvrons, près d'une tasse de thé aux épices, le grand livre des traditions populaires.
Brillante et cultivée, Catherine naquit en 290 dans la famille du roi Costus d'Alexandrie dont elle était probablement la fille.
Lors d'une fête donnée par l'empereur Maximien, elle convertit au christianisme, après un débat philosophique particulièrement ardu, cinquante sages païens. L'empereur voulut l'épouser mais elle refusa de se soumettre à sa demande et fut condamnée à subir le martyre. En l'an 307, on l'attacha à une roue munie de pointes mais, sous l'intensité de ses prières, la roue se brisa et les sinistres pointes aveuglèrent les bourreaux. L'empereur, ivre de colère, ordonna sa décapitation. Après sa mort, du lait jaillit de son corps supplicié et des anges apparurent pour la porter au sommet du Mont Sinaï où un couvent fut érigé en son honneur.
Sainte-Catherine, 1598, par Le Caravage (1571-1610).
De nombreuses corporations sont placées sous son patronage, à commencer par les fabricants de roues et les métiers pour lesquels on utilise la roue (les meuniers, les charretiers...) Elle est aussi la protectrice des orateurs, des étudiants, des philosophes, des notaires, des fileuses, des modistes, des nourrices et des jeunes filles en quête d'un mari, en des temps où le célibat n'avait pas bonne presse, surtout pour une femme.
Il ne faut pas confondre Catherine d'Alexandrie avec Catherine de Sienne. Fille d'un teinturier, cette dernière refusa le mariage et choisit de vivre son célibat au sein de l'ordre des dominicains. Ses adeptes portaient le nom de Caterinati.
Catherine d'Alexandrie, dans l'église Saint-Martin de Croix-Caluyau.
Dans l'Allemagne médiévale, les filles dont le père exerçait un métier utilisant la roue étaient baptisées « Katharina ». D'après une chanson populaire, « toutes les filles de meuniers s'appellent Catherine et sont de riches filles à marier ».
« L'Amour est, nous dit-on, un petit dieu malin
Pour lui les bonnets sautent par-dessus les moulins. »
Les jeunes filles en quête d'un mari se plaçaient naturellement sous l'obédience de Catherine d'Alexandrie mais le terme « catherinette », associé à une jeune fille célibataire, âgée de 25 ans, ne fut attesté qu'en 1882.
A partir des années 1920, sous l'impulsion des couturières et des créatrices de mode, la Sainte-Catherine connut un regain de popularité. Pour les élèves des écoles de mode, elle fut l'occasion de déployer leur savoir-faire et de confectionner des chapeaux extravagants et des tenues coquettes.
Dans le Larousse de 1948, la catherinette désigne une couturière ou une modiste encore célibataire à l'âge de 25 ans. On disait d'ailleurs qu’une jeune fille venue coiffer Sainte-Catherine « se mariait à l’aiguille. »
Le 25 novembre était férié dans les ateliers de couture.
A l'angle de la rue de Cléry et de la rue Poissonnière, dans le 2e arrondissement de Paris, trône une statue de Sainte-Catherine, aux lignes épurées. Elle tient la palme du martyre et de la reverdie.
Plusieurs générations de catherinettes se sont succédées dans le Sentier, quartier parisien traditionnellement associé à la confection. Les petites mains des ateliers offraient à la sainte des couronnes de fleurs et chaque jeune fille devait la coiffer avec son chapeau. Elles utilisaient pour l'occasion la grande échelle des pompiers, ce qui suscitait des scènes joyeuses et cocasses. Un jury désignait ensuite le chapeau le plus réussi.
Le cortège de la Sainte-Catherine, rue de Cléry, le 25 novembre 1937. (La photo, conservée au Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, porte le numéro Ph.1940.64.1. Réf. 00006533.)
La tradition de « coiffer Sainte-Catherine » s'est perpétuée dans les grands magasins et dans certaines entreprises, de préférence liées à la mode et au commerce. La recherche d'un mari n'est désormais plus prioritaire mais les catherinettes continuent d'arborer d'extravagants chapeaux, confectionnés avec humour par leurs collègues.
Reines d'un jour, elles se rassemblent et participent à de joyeux défilés. Autrefois, dans chaque quartier de Paris, des confréries de jeunes filles veillaient sur une statue de la sainte qu'elles paraient de fleurs, chaque 25 novembre, et d'une coiffe neuve, confectionnée avec le plus grand soin. Celles qui trouvaient un époux devaient, après un rituel d'offrande à leur divine patronne, quitter la sororité.
Catherine, dont le nom issu du grec « katharos » signifie « pureté », fut la seule sainte à qui l’Église attribua trois auréoles. La première, de couleur verte, symbolise la connaissance. La seconde, rouge sang, fait allusion au martyre et la troisième, d'un blanc immaculé, incarne la virginité.
Au-delà du voile protecteur qu'elle tisse sur les jeunes filles, elle est associée à la liberté de croyance et à l'intégrité du corps.
Broderies et chapeaux
A l'origine, le chapeau de la catherinette était une ravissante charlotte brodée, aux bords froncés, une coiffe régionale ou une coiffe de mariée en dentelle ou en tulle.
Elle était agrémentée de noeuds verts et jaunes, de brins de fleurs d'oranger ou de fines fleurs blanches, symboles de pureté dans la lumière quasi hivernale.
(Crédit photographique: Agence ROL).
Sous l'impulsion des modistes, le chapeau devint l'expression d'une créativité bouillonnante qui se décline en deux couleurs symboliques: le jaune et le vert. Réputées incarner la foi et la connaissance, ces couleurs sont en réalité bien plus riches de sens.
(Photo trouvée sur mc-creations.mabulle.com)
Gorgé d'or solaire, le jaune brille, avec force et sagesse dans la brume d'automne, mais il fait aussi allusion aux dentelles jaunies et, par extension, à la « vieille fille » dont l'ombre plane sur toute catherinette. Le vert vient heureusement contrebalancer son pouvoir délétère.
Le vert, associé à la déesse Vénus, protectrice de l'amour et des voeux ardents, signifie l'espoir et la force de la nature en liesse, le printemps triomphant et la satisfaction des désirs.
Couleur du Green Man, le Feuillu, l'homme de la sylve qui s'unira, après les frimas hivernaux, à la déesse des fécondités printanières, et dont l'image s'est perpétuée, depuis des temps fort anciens, sur les chapiteaux des églises, les clefs de voûte, les stalles et les miséricordes.
Le vert nous entraîne dans sa ronde ambivalente... Couleur des fées et des fous dans l'Europe médiévale, liqueur ensorcelante des yeux de Lucifer, émanation des voeux et des connaissances perpétuées par différentes confréries.
Les Catherinettes revêtent donc les couleurs attribuées aux fous dans le monde médiéval. Le jaune et le vert habillent ceux qui sont en marge, les initiés mystérieux qui échappent aux contraintes de la société et sont marqués par les dieux.
Vue sur le cimetière des Innocents, 1552.
Pendant plusieurs siècles, les « Catherinettes » désignèrent à Paris les religieuses augustines de l'Hôpital ou Hôtel-Dieu Sainte-Catherine situé dans la rue Saint-Denis. Ces Catherinettes étaient très aimées de la population parisienne. Les statuts de leur ordre imposaient l'hospitalité, les soins aux malades et l'inhumation en terre consacrée des personnes mortes en prison, noyées dans la Seine ou trouvées inanimées dans la rue. Elles apportèrent aussi leur aide aux jeunes filles livrées à la prostitution et créèrent des accueils pour les femmes venant de Province. Il s'agit du premier asile de nuit pour femmes, ancêtre de « l'Oeuvre de la protection de la jeune fille. »
Au cimetière des Innocents, la croix de Sainte-Catherine veillait sur un périmètre accueillant les défunts dont personne ne voulait.
Le folklore de la Sainte-Catherine
Dans la tradition populaire, Catherine est liée à de nombreuses pratiques de magie amoureuse. Selon une vieille coutume, les jeunes filles allumaient une bougie à la nuit tombée et soufflaient leurs désirs dans la flamme dansante, en murmurant le nom de la sainte.
Le fer à cheval, amulette gorgée de puissance lunaire, veillait au bon accomplissement de leurs voeux.
Les pensées, les roses et les trèfles à quatre feuilles sont autant d'émanations de la Bonne Fortune amoureuse.
On offrait jadis, de charmants petits bonnets brodés et destinés à favoriser la rencontre avec l'être aimé. Bonnets amulettes, réceptacles de prières et de superstitions, brimborions si fragiles qui ont traversé le temps, investis de tant d'espoirs et de rêves...
« Amener quelqu'un sous la coiffe » signifiait se marier...
La coiffe de Sainte-Catherine, renouvelée chaque année, symbolisait le renouvellement des saisons. Les bonnets décorant les cartes du jour sont investis de ce pouvoir calendaire et sacré.
Ils sont accompagnés de devises aux allures de comptines, incantations populaires que certaines prononçaient, sitôt la carte reçue, en direction d'une flamme, en serrant contre leur coeur une petite poupée de chiffon baptisée « Catherine ».
Le matin du 25 novembre, des groupes de jeunes filles se réunissaient. Chacune gravait son nom sur une bougie qui était ensuite fixée dans une coquille de noix. Les frêles esquifs scintillants étaient posés à la surface d'un récipient rempli d'eau. Ceux qui se frôlaient désignaient les jeunes filles qui seraient les premières à se marier.
On faisait aussi couler des gouttes de cire à la surface d'un miroir ou d'un bol rempli d'eau. Si la cire formait un anneau, cela signifiait qu'un mariage était proche.
Les jeunes filles enduisaient d'huile trois aiguilles bénies et les posaient à la surface d'une soucoupe remplie d'eau. Si l'une d'elles coulait dans les dix premières secondes, la perspective d'un mariage était fortement compromise.
Glisser dans sa poche un petit bonnet vert au lever du jour est réputé favoriser la chance amoureuse mais replier un parapluie humide multiplie les chances de « coiffer Sainte-Catherine » ou, pour les garçons, de « porter la crosse de Saint-Nicolas »!
Dans les chapelles consacrées à Sainte-Catherine, les jeunes filles âgées de 25 ans venaient piquer, dans la coiffe de la sainte, 25 épingles en faisant le voeu de trouver un époux. Jusqu'à leur trentième anniversaire, elles rajoutaient une épingle par an, si bien sûr elles n'avaient pas rencontré l'amour. Elles conservaient précieusement la trentième épingle, en espérant que la venue de l'âme soeur se concrétiserait le plus vite possible...
La fleur d'oranger, quintessence de fécondité et de prospérité, était offerte, sous forme de couronnes parfumées, aux jeunes mariées.
En Provence, on présentait aux Catherinettes des petits bonnets et des objets en forme de coccinelle, insecte traditionnellement associé aux voeux d'amour et appelé « Catharinetto ».
La coccinelle, amie des jardiniers (image vente-coccinelles.fr)
Si une jeune fille apercevait une coccinelle, elle faisait un voeu et regardait dans quelle direction l'insecte s'envolait. Un mari l'y attendrait peut-être...
Fileuse des opportunités d'amour, Sainte-Catherine était aussi appelée « protectrice de la santé » dans plusieurs régions de France et de Belgique. Elle était invoquée, le jour de sa fête, pour soigner l'eczéma, appelé « roues de Sainte-Catherine ». Il fallait brûler un cierge en l'honneur de la sainte dans la première église devant laquelle on passait.
Sainte-Catherine et la roue de l'année
D'après certaines légendes, le soir de sa fête, Catherine se déplace dans les airs, à cheval sur une roue dentée qui symbolise la roue de l'année.
Gardienne des cycles calendaires, elle règne sur les mystères du Zodiaque et les secrets des éléments.
Dame d'abondance, elle dépose sur le seuil des portes et le rebord des fenêtres des cadeaux pour les enfants sages, des fleurs et des talismans d'amour (petites poupées, coeurs de tissu, broches de bois ciselé), pour les jeunes filles désireuses de se marier.
La Fortune, par Guido Reni (1575-1642).
Catherine est assimilée à Fortuna, la déesse de la chance, dotée de pouvoirs prophétiques et invoquée par les jeunes filles désireuses de se marier. Elle est représentée debout sur une sphère ou une roue. Elle brandit un gouvernail et une corne d'abondance (cornu copiae). Elle s'élève dans le vent et navigue dans le ciel diurne et nocturne. Au fil du temps, elle est devenue l'incarnation du destin favorable à certains hommes politiques mais elle a toujours été associée aux voeux et aux cycles de la féminité.
Fortuna, 1541, par Hans Sebald Beham (1500-1550).
La Roue de Fortune ou Roue du Destin
La Roue de Fortune
issue du Tarot des Imagiers du Moyen âge
d'Oswald Wirth,
mon tarot préféré...
Les Gallois célébraient la déesse Arianrod, roue d'argent, navigatrice céleste à la barque de lune.
La Roue des Moires, les « Destinées »...
Clotho file les jours et les évènements de la vie. Lachesis enroule le fil et détermine le sort de chacun. Atropos coupe avec ses ciseaux le fil de l'existence et libère le souffle vital de l'enveloppe corporelle.
Catherine, la fileuse des voeux, revêt certains attributs des Moires antiques, des Parques et des Nornes, appelées aussi les Trois Fées.
Dans certaines régions de France, le 25 novembre, les petites filles allaient frapper aux portes des villageois, guidées par une « reine Sainte-Catherine », adolescente tirée au sort par les trois femmes les plus âgées de la communauté. Vêtue de blanc, elle brandissait une petite quenouille (attribut des fées), décorée d'une pomme rouge. Les fillettes chantaient des chansons et recevaient des sucreries. Elles confectionnaient aussi des roses en tissu.
Dans certaines régions de France, comme la Haute-Saône et la Franche-Comté, les pâtissiers préparent, depuis plusieurs siècles, des cochons en pain d'épices qui symbolisent la prospérité. De grandes foires Sainte-Catherine se tenaient autrefois sur les principaux axes commerciaux. La fête de Sainte-Catherine coïncidait aussi avec l'achat du cochon que les paysans allaient engraisser pendant l'hiver.
Ces cochons en pain d'épices recouverts de chocolat ont un petit sifflet de bois à la place de la queue.
(Image trouvée sur le site de l'office de tourisme de Vesoul.)
On peut écrire son nom sur ces gourmandises porcines.
Au Canada, on savoure la tire de Sainte-Catherine, une sucrerie à base de mélasse, de sirop de maïs ou blé d'Inde, de beurre, de cassonade, de sucre blanc ou brun.
Une religieuse de Nouvelle-France, Marguerite Bourgeoys, en est à l'origine. Elle fonda la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, ouvrit sa première école un 25 novembre et fit déguster aux petites amérindiennes ces friandises brun doré.
Les jeunes filles à marier fabriquaient la tire pour l'offrir aux célibataires vivant près de chez elles. Aux États-Unis et au Canada anglais, ces gourmandises sont appelées « kisses ». Des baisers joyeusement sucrés dont la « fabrication » est encore plus aboutie quand elle se fait à deux... Chaque personne tire sur le mélange afin de lui donner une meilleure élasticité.
Il existe de nombreuses recettes avec plus ou moins de variantes. Certains y rajoutent du chocolat.
Sainte-Catherine et la magie végétale
« A la Sainte-Catherine tout bois prend racine... »
Ce diction populaire, bien connu des jardiniers, désigne, à partir de la fin novembre, une période propice au bouturage des branches d'arbres. La saison est primordiale pour la multiplication de très nombreux arbres et arbustes, aussi bien ornementaux que fruitiers.
Défunts et ancêtres ont été honorés pendant le cycle de Samain-Halloween (consulter à ce sujet mon article intitulé La mystérieuse nuit d'Halloween) et la terre profonde fourmille de vie, octroyant à certains végétaux des pouvoirs protecteurs.
D'après les Archives Suisses des Traditions Populaires, (Tome XIII, 1909, p. 178), on choisit une rave le jour de la Sainte-Catherine. On coupe et on creuse la partie inférieure pour la remplir de terre et y semer des grains de blé. Puis on suspend la rave devant la fenêtre « qui s'ouvre à l'orient ». A la période de Noël, « la Catherine » ressemblera à une étrange poupée végétale, dotée d'une gaine de feuilles au bas du corps et d'une abondante chevelure verdoyante au-dessus. Protectrice du foyer, « la Catherine » sera nourrie avec un mélange de lait, d'eau de rose et de pluie.
La ronde des dictons
Savourons quelques adages et devises issus des anciens almanachs et de la sagesse populaire...
« Sainte-Catherine en manteau blanc
Apporte du froid pour longtemps. »
« Sainte-Catherine vient toujours de blanc habillée... »
« Pour la Sainte-Catherine fais de la farine
Car pour Saint-André le blé sera gelé. »
« Quand au ciel Sainte-Catherine fait la moue
Il faut patauger longtemps dans la boue. »
« Sainte-Catherine, toute fille veut la fêter
Mais point ne veut la coiffer. »
Pour la Saint-Martin la neige est en chemin
Pour la Sainte-Catherine elle est à la courtine... »
Je souhaite aux Catherine une excellente fête, et je souffle à celles et ceux qui attendent l'être aimé mes pensées d'espoir et mes voeux de bonne fortune. Que la sagesse des Anciens leur soit favorable et que leurs rêves se réalisent!
Le 25 Novembre est aussi la Journée Internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes mais n'oublions pas que l'attention aux victimes et le refus des actes de barbarie s'imposent chaque jour...
Que virevoltent nos rêves au rythme des saisons!
Bibliographie
BRIÈRE, Léon: L'hôpital de Sainte-Catherine en la rue Saint-Denis (1184-1790). Paris: Imprimerie Nationale, 1890, 88 p. in-8°.
COURSAULT, René: Sainte-Catherine d'Alexandrie. Le mythe et la réalité. Maisonneuve et Larose.
DUMAX, V: Sainte-Catherine, patronne des jeunes filles. 1883.
HURTAUT, MAGNY: Dictionnaire historique de la ville de Paris. Genève: Minkoff, 1779, 4 volumes. Réédité en 1973.
Tags : saint, catherine, fille, jeune, roue
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Commentaires
51TinaDimanche 3 Mars 2013 à 03:07Ma douce
Tu me bluffes à chaque lecture. Que de travail et de passion pour nous offrir des textes si remarquables et bien illustrés. J'ai été happée par ton article, je reviens le lire encore demain et voir ces cartes si jolies. Les catherinettes sont des canons . Non pas bravo mais bravissimo!!
Je t'embrasse très fort ma petite plume fée.
Tina ton amie
50TinaDimanche 3 Mars 2013 à 03:07Tu mérites un énorme bouquet de fleurs pour ton talent et tout le temps que tu passes pour nous apporter du rêve et de la connaissance. Prends bien soin de toi ma douce Cendrine...
Ton amie Tina qui t'embrasse
Pense à dormir quand même.
49TinaDimanche 3 Mars 2013 à 03:07J'ai relu ton superbe article ce matin. J'adore ces cartes anciennes. Les catherinettes d'autrefois ont un charme fou. Que de beaux visages et toutes ces roses qui font du bien avec le vilain temps de novembre. Merci pour tes efforts et la qualité de ce que tu fais.
Grosses bises ma belle
Tina
48TinaDimanche 3 Mars 2013 à 03:07Des roses pour ma petite plume fée
J'ai trouvé d'autres images que je t'envoie. BRAVO pour ce que tu fais!!
47Rose HuanDimanche 3 Mars 2013 à 03:07Le bonheur de te lire, ma chère Cendrine, est toujours renouvelé.
Bravo pour cet article remarquable en tous points, l'illustration, le texte, l'intention de nous apprendre des choses avec le talent et l'humilité qui te caractérisent.Je te souhaite une très belle journée. Comment va ta santé?
Grosses bises ma chère amie!
ROSE
Merci beaucoup Carole. Je suis passionnée par la magie du calendrier dont la trame complexe trouve en l'humain des résonances tellement subtiles...
Je suis ravie que tu aies apprécié mon article. Une toile en effet, un maillage qui continue de palpiter malgré la course effrénée du temps...
Je te souhaite un agréable week-end, amitiés
Cendrine
bonjour Cendrine qu'il est beau ton article,que de belles photos,chez nous en gironde il pleut,je te souhaite un très bon mardi,bises
Bonjour ma douce Cendrine
Je ne t'ai pas vue hier soir, j'espère que tgu vas bien et que ta main ne te fait pas trop souffrir mais surtout que ton état général soit bon
Je te souhaite ma puce une bonne njournée
Je te fais des gros bisous
Méline
BBonjour mon amie . Tu a écrits beaucoup de choses sur les CATHERINE et tes images sont vraiment belle . J'espére ma douce que tu vas bien . Je te souhaite une douce Semaine ma chére CENDRINE
Je t'embrasse trés fort de ma Sologne
Un jour qui compte dans l'année ,
J'ai aimé ton article et j'ai aimé le relire
Douce journée CENDRINE
Bisous
timilo
Cendrine, cet article excellemment documenté vient confirmer quelque chose que je pensais un peu trop vaguement : il n'y a pas une coutume, pas une fête qui ne soit prise dans une toile complexe de mythes, de légendes. Quand il s'agit d'humanité, tout est dans tout, en somme.
merci pour cette belle leçon sur les catherinettes, que de jolis chapeaux dommage que la tradition des cartes disparaissent et à la sainte catherine tout bois prend racine
Bonsoir Cendrine
j'actualise mes visites aux blogs amis, parfois plus difficile à cause du travail, je trouve que tes textes sont toujours magnifiques car très complets, et puis les illustrations du plus bel effet, beaucoup de travail de ta part
alors c'est très agréable à suivre et on apprend plein de choses
a bientôt mon amie
te souhaitant de doux rêves
Angie
D'énormes bisous et une farandole de remerciements, sans oublier les ronrons pour Pépita...
Merci beaucoup d'avoir envoyé à ton amie le lien vers mon article.
Je t'embrasse bien affectueusement
Cendrine
Bonsoir,
Merci pour votre commentaire. Oui apparement d'après les résultats de mon ECBU l'Escherichia Coli ne serait plus dans les voies urinaires, mais bon j'ai demandé à nouveau une ordonnance à mon médecin afin de la garder de côté pour faire à nouveau un ECB au cas ou ça recommence encore. pour le moment je prends encore mon Cystinéa, j'ai presque fini mon flacon, je ferais de temps en temps des cures de Cystiné et j'essayerais de boire un peu plus d'eau dans la journée afn de me protéger le plus possible car franchement j'en ai vraiment marre d'avoir régulièrement une infection urinaire et principalement avec cette saleté d'Eschérichia Coli! Mais bon ce n'est rien comparativement à vos soucis de santé. J'ai du faire une erreur en lisant votre commentaire à propos des plantes, car lorsque j'ai demandé à ma pharmacienne si elle me conseillait du propolis pour le sommeil, elle m'a répandu que cette plante n'était pas pour le sommeil mais pour traiter des infections. J'ai du mal interpréter vos explications! Autrement j'espère que vous allez bien enfin le mieux possible compte-tenu de vos soucis de santé. En ce qui concerne la météo, eh bine il a fait beau temps aujourd'hui, mais bon il commence à faire froid, et franchement je ne suis pas très courageux pour prendre mon vélo et aller faire des photos, et si je ne me bouge pas un peu je vais mettre que des rediffusions sur mon blog car je n'ai plus de photos récentes en stock. Mais bon pour mes nouvelles correspondantes comme c'est le cas pour vous, eh bien ce ne sont pas des rediffusions, car en ce qui concernes mes photos d'animaux je pense que vous ne les aviez jamais vu avant du fait que vous ne veniez pas encore sur mon blog! C'est pas mal de travail votre article, mais bon je dois admettre qu'en ce qui me concerne j'y suis moins attentif que lorsque vous mettez des photos, car je ne porte pas d'intérêt au saint patron, ou plus exactement tous ce qui est en dehors de Dieu et de son Fils Jésus, je ne m'occupe pas des doctrines des Saints etc...etc...mais bon je ne doute pas que c'est du travail de faire tout ça, vous prenez un grand soin à faire tous vos articles et cela quel qu'en soit le sujet. J'espère d'ailleurs que vous remettrez des photos de la Capitale, car j'avais appréciez celles que vous aviez mises sur votre blog il y a quelques temps. Je vous souhaite une bonne fin de soirée, et merci pour votre sincère et fidèle amitié.
un magnifique article dédié aux Catherine - merci pour cet intéressant partage - bonne semaine fleurie - bises
Bonsoir à toi. Que de choses à dire sur Catherine. Je n'ai pas lu le tout mais j'ai bien aimé toute l'iconographie. Cela me rappelle des souvenirs du temps jadis.
Bien amicalement. dinosaure80.
Je ne traine pas devant l'ordi, car je voudrais me coucher tôt. Donc juste un petit coucou pour ce soir.
Gros bisous
qu'est ce que c'est beau !!!!! Plein pleins d'informations, certes, mais surtout quel bel article très poétique;
merci Cendrine et très bonne soirée
gérard
Bonsoir Cendrine,
Outre les gourmandises sucrées que j'ai repéré pour célèbrer cette fête de Sainte Catherine, (rires) oh la gourmande, je te remercie pour ton article, qui nous apporte tant de connaissances, enrichissements, sur ses traditions, son symbolisme, illustré de magnifiques cartes anciennes, ornées de mots d'amour, ou de voeux à formuler... et qui plus est, honorés par la Rose...que j'aime tant ! Merveilleux bonnets, confectionnés pour sa fête, beaucoup de beauté, de charme, et d'amour ! Ton article est un DON D'AMOUR, un DON DE SOI ! En offrande aux lecteurs, lectrices, c'est toujours un réel et sincère bonheur que de te lire, et de partager avec toi, ta passion ! Vive les Catherines, merci de ce moment de bonheur à te lire. Merci aussi de nous offrir toujours des articles passionnants à lire, à découvrir et à enrichir ! Superbe travail, Cendrine, gros bisous, amitié sincère. Belle soirée, ici, pluie sur Nancy et froid. Mais tu sais que je chante malgré tout...même si la pluie redouble en intensité, à chaque fausses notes ! (rires) Corinne (Cronin) ma rose.
Que de découvertes autour de la Sainte Catherine ! Tu nous combles de textes fluides et enlevés, d'images qu'on aime découvrir, j'adore ouvrir les pages de ton album et me laisser porter par tes phrases, c'est toujours un ravissement !
J'en voudrais encore... Je file relire l'article précédent !
Amitiés d'Isa-Marie
Tout simplement fantastique, féérique, des anecdotes à raconter aux petites filles qui adorent les histoires de princesses et un texte si frais, si clair, si bien illustré qu'on a le sentiment d'entrer dans un monde enchanté!
Bonjour Cendrine
Bel article sur la Ste Catherine.Je me souviens des cartes postales de roses et surtout celle avec les tulipes car maman en avait quelques unes.C'était une jolie tradition qui ,je pense aujourd'hui est un peu tombée en désuetude .Bonne soirée.Bisous.Aimée
bonjour cendrine
j'ai beaucoup aimé tes chapeaux
aujourd'hui il ne cesse de pleuvoir et le ciel est tout gris
passes une bonne fin de journée
gros bisous
janineDepuis vendredi je ne reçois aucune notification d’over et vous?
J’ai une adresse mail d’orange et j’ai des amis qui ont une autre adresse mail et eux les reçoivent
Je ne reçois plus également vos nouveaux articles
pourriez-vous me renseigner?
C’est vraiment désagréable et ce n’est pas la première fois que cela arrive
Orange et over se renvoient la balle
merci
janineQuand j'étais pitite, la sainte Catherine était plus qu'une tradition, maintenant, cela s'est beaucoup perdu, tout comme la st nicolas dans le nord. Gros bisous et bonne journée pleine de pommes de terre !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bonjour Cendrine,
Voilà un article complet, tu dois en passer du temps à faire des recherches, rien que pour nous, tu es vraiment gentille !
Ma fille n'a pas coiffé le chapeau des Catherinettes, pourtant elle aurait pu, elle a fêté hier 25 novembre ses 25 ans et elle est toujours célibataire ! Pas demain que je serais grand-mère mdr !
Passe une bonne journée, amitiés, Véronique.
Chère Cendrine
Je succombe à la grâce de cette fête magnifique que tu as su entourer d'un charme surrané mais combien plaisant à lire et surtout à admirer ces fabuleuses coiffures et toutes les anecdotes qui s'y rapportent, tu as fais un recoupement merveilleux et je suis sous l'emprise du charme que tu déploies pour nous expliquer les origines de cette fête
je l'ai relu trois fois pour ne rien perdre
bisous et merci, tu es une enchanteresse
Je viens d'envoyer ton lien à mon amie Katherine, une petite soeur pour moi, professeur de mathématique en retraite.
Merci beaucoup pour cet article aux merveilleuses images. A présent je sais tout, vraiment tout sur cette fête qui me parle aussi puisque couturière. A 25 ans, ma soeur aînée s'était confectionnée un chapeau. Je m'en souviens encore.
Grand merci Cendrine, tu es extraodinaire comme toujours.
Gros gros bisous
coucou cendrine
très beau post encore avec des bonbons caramel
ma nuit pas comme je voudrait mais deja mieux dort que les autre jours
il pleut chez moi et je pense que toi aussi tu as de la pluie
gros bisous mon amie
Passionnant ton article Cendrine, je ne savais pas que ça remontait à 1882 !
Superbe série de cartes postales toutes plus belles les unes que les autres
Douce journée, chez nous c'est la pluie depuis midi
Gros bisous
elles sont belles et romantiques tes cartes anciennes! c'est ta collection?
superbe ... moi je plante rarement à la sainte catherine et pourtant ça pousse bien :)
bisous et belle semaine , ici clel plutôt gris on attend la pluie qui remonte de la France ....
prend soin de toi ....
Je vais devoir faire de même avec les macarons. sniff ! ils auraient été meilleurs, partagés avec vous deux.
Je pars le 17. Et biens sûr, je vais me faire une joie de vous recevoir et peut-être nous promener un peu dans le quartier. Qu'en dîtes-vous ?
Gros bisous et belle journée !
Je trouve amusant que l'on prie, pour se marier, une Sainte qui a refusé le mariage et a péri pour cela ! On donne raison au bourreau ?
Bises et belle journée à toi. L'humidité règne encore mais un soleil timide, pourrait assécher l'athmosphère.
Bonjour ma douce C endrine
Je vois que mon com n'est pas passé, je disais que c'est impressionnant toutes ces cartes de ste Catherine, tu en as un vrai stock, que de souvenirs de ma première jeunesse, comme cela nous amusait, ta collection est magnifiques
Merci pour les textes relatifs à Ste Catherine
Ke suis heureuse que ton amie soit bien arrivée chez et que rien ne lui soit arrivé
Coimment va ta main ma puce ?
Je te souhaite une bonne journée
Je t'embrasse bien fort
Méline
Bonjour Cendrine,
Merci pour ce superbe article, fourmillant de mille coutumes et légendes. C'est, comme d'habitude, remarquable ! Je m'en vais l'envoyer de ce pas à ma fille, Catherine de son prénom...
Gros bisous et merci pour ce beau partage
Belle journée
Albiréo
Bonjour Cendrine, j'espère que tu as passé un bon week-end ? Ton article est vraiment très intéressant, très détaillé et illustré de magnifiques photos, j'ai vraiment adoré.... Et oui la "Sainte-Catherine" ça me rappelle de bons souvenirs de Collègues de Bureau et à l'époque (dans les années 70) on faisait de grandes fêtes, il y avait de magnifiques "chapeaux" dommage à l'époque je n'ai même pas pensé à prendre des photos, il faut dire que les "APN" et les "Portables" n'existaient pas encore !!! (rires)..... J'ai vu dans tes photos, des "petits cochons en pain d'épice" et ça me rappelle de bons souvenirs, car effectivement on pouvait faire inscrire notre prénom, et en plus c'était délicieux à manger ! Bonne journée, bisous à bientôt. "Miss Mary"
Quel bel article !!!j'en ai appris des choses chez toi ce matin , tes cartes d'un autre temps sont très belles , mais c'est surtout passionnant de pouvoir suivre l'evolution de cette fête un peu oubliée aujourd'hui ..il est loin le temps ou les jeunes avaient peur d'arriver là sans être mariée !
Bises Cendrine
Merci
Avec vous, Cendrine, on croit entrer dans un sujet dont on sait qu'avec bonheur et rigueur vous épuiserez toutes les facettes, désirant tailler avec doigté ces diamants que constituent vos articles.
Puis, par ce fil conductuer que, nouvelle Ariane, vous tissez également pour nous, vous nous entraînez vers d'autres horizons lointains tout aussi poétiquement soutenus par une iconographie de choix qui, particulièrement aujourd'hui, le dispute au charme suranné de ces roses de Sainte-Catherine que vous nous avez offertes d'emblée.
Et ces voyages dans les temps et les lieux que vous explorez pour nous me ravissent grandement ...
Un superbe article sur la Sainte Catherine Cendrine, elles sont belles ces Catherinettes, ces cartes de voeux et tout particulièrement ses commandements. Bises et bon lundi
Merci pour cet article très complet!
ma maman s'appelle Catherine!
belle journée
bises
Sophie
Un coucou rapide !!! Mais je vais revenir prendre mon temps pour apprécié ton article. Gros bisous, Patricia
Bonjour Cendrine ! C'est l'article le plus complet que j'ai lu sur la sainte.... depuis hier !!! Me voilà au parfum ! Et mercu pour les kisse !! Bon début de semaine à toi, bizzzzzzzzzzzzzzzz jill
Un bien joli article que j'ai aimé lire
Que de belles coiffes
Hier et ce geste je le fais chaque année, j'ai planté un arbre , un abricotier rouge du Roussillon
Bon et doux Lundi CENDRINE
Bisous
timilo
Une tradition qui se perd étant donné qu'il sont de moins en moins nombreux à se marier. Je vais être six fois grand mère sans qu'un de mes deux enfants ne se soit marié. Pour la journée ensemble je me réjouis mais je préfèrerai le dimanche 9 décembre au lieu du samedi 8 décembre car annick en fin de matinée le 8 et cela fera une journée raccourcie. Bises
Merci pour ce superbe article ma chère amie. Grâce à toi, j'en connais un peu plus sur ce folklore.
Je crois que j'ai encore ce genre de cartes postales dans une malle au grenier. Il faudra que je vérifie;)
Je suis bien contente de te retrouver. j'espère que tu vas mieux maintenant. Pour ma part ça allait mais depuis quelques jours je souffre réellement. Je dois revoir le chirurgien le 11.En attendant, je prends des analgésiques.
Je te souhaite une belle fin de soirée mais surtout une très bonne nuit de repos.
Gros bisous et merci pour ta gentille visite sur mon blog
P.S. Comme toi, nous aimons beaucoup les PDT;)
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Merci de ce passionnant article où folklore rime avec un ravissement certain du lecteur pour des beautés féminines que l'on ne trouve plus guère parmi les jeunes filles actuelles. En aparte : Dieu ce qu'elles étaient belles! Sinon évidemment un bon moment de narration et d'ethnologie que je vous dois encore une fois. De quoi au cours de la nuit qui vient agrémenter mes rêves. Merci encore et toujours à vous. Bonne soirée et à bientôt.
Il est toujours remarquable pour un homme de contempler (ne serait-ce que du coin de l'oeil...) ce que la Création a pu faire de plus beau. Voilà donc un sujet qui me parle sans doute plus fortement que d'autres. Permettez-moi simplement de me ravir de vos images encore plus que de coutume.
Sans doute au delà de cette fête y-a-t-il la volonté sociale et religieuse plus ou moins affichée d'éviter qu'une jeune fille reste esseulée. Risque sans doute de relations conflictuelles dans une société bien plus cadrée que la notre où sans doute la tentation pour un homme marié ou non d'aller voir la dite personne était grand. On imagine sans peine les effets volcaniques de l'attraction exercée par ces catherinettes sur les pauvres hommes ... et les ravages au sein des couples déjà établis de la présence de jeunes femmes "disponibles". Dans le même temps, voilà une fête qui sait mettre les points sur les i en marquant les jeunes filles de façon insistante pour les encourager à trouver l'âme soeur tout en offrant aux messieurs un excellent prétexte à les fréquenter ...
Mais la Nature est souvent bien faite et bien avant tout cet assemblage symbolique, un homme ne peut pas être indifférent aux charmes féminins. Du regard, au sourire, de la chevelure aux formes ondulantes, un rien nous ensorcelle et avant même de s'en rendre compte nous voilà dans les filets d'une femme...