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    Dans le ciel, contorsionnés, les arbres mystérieux incantent les secrets de l'hiver....

     

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    Des arbres amoureux qui portent si haut les vœux... Géants qui s'enracinent dans les mondes anciens, imprégnés d'ombre et de lumière, réceptacles de liesse et de sang vert.

     

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    Des corps mêlés, des émotions qui s'entrelacent...

     

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    Pour commencer l'année, je voulais rendre hommage à ces « vivants piliers »...

     

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    Je prends tant de plaisir à les photographier au fil des saisons, le long des chemins !

     

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    Voici mon ami des quatre saisons... De tous les arbres que j'aime, c'est avec celui-ci que j'ai le plus d'affinités. Il vit près de chez moi, dans ma chère forêt d'Écouen, dans le Val d'Oise...

     

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    Qu'il soit nu ou vêtu de feuilles, il me fascine et je l'aime profondément !

     

    Mais j'aime aussi tant d'autres arbres avec leurs silhouettes oniriques, la puissance de leurs ramures et leur capacité de métamorphose... Des êtres précieux qui embrassent une myriade d'effets de ciels !

     

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    Déambuler dans la forêt et sentir l'écorce, les pierres, les mousses, les feuilles, les mues étranges de la sylve crépiter autour de moi... Présences qui résonnent, éperdument... Visualiser, à travers mon sang, les mouvements de la sève dans les veines des chênes et des hêtres. Sentir le flux et le reflux de cet océan vert. L'intensité farouche de mille battements de cœur. Laisser la rage d'être exulter sous ma peau. Être dans le grand tout, chevelure ébouriffée, sauvage... Ici et maintenant, avec des yeux de louve et de dryade quand les grands arbres tremblent... Réceptive et fidèle à ma philosophie : Carpe Diem !

     

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    Forêt du soir qui tombe, magnifiée de sortilèges...

     

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    Les arbres ont ce langage auquel je ne résiste pas...

     

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    Couleurs du soir qui se diluent dans l'énergie bleue de la nuit...

     

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    C'est le retour à la « civilisation »...

     

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    En vous souhaitant de nouveau, via ce voyage poétique sous les arbres, une très belle année 2018 et en vous remerciant de vos vœux qui m'ont beaucoup touchée !

     

    Merci à tous, gros bisous

    Plume

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    Chers aminautes, il y a quelques jours, en visitant le square Gabriel Pierné, nous avons contemplé un catalpa remarquable alors intéressons-nous davantage à ce bel arbre qui s'épanouit dans les parcs et les jardins de la capitale.

     

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    Originaire du sud et du sud-est des États-Unis et plus particulièrement de la Géorgie et du Bassin du Mississippi, le catalpa apprécie les endroits chauds, fertiles, aux sols alluviaux, mais il supporte aussi très bien le climat d'Île de France et résiste à la pollution urbaine.

     

    Son étymologie se compose du mot d'origine cherokee « Catalpa » qui signifie « haricot » en raison de la forme pittoresque des fruits et du nom Bignonioides qui se réfère à une plante grimpante, la Bignone de Virginie (Campsis radicans), dont les fleurs dessinent des trompettes réunies en grappes abondantes.

     

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    Le catalpa est reconnaissable à ses grandes feuilles en forme de cœur, lisses sur le dessus et légèrement duveteuses en dessous. Ses fruits, mûrs en septembre, ressemblent à de longs haricots. Ils restent sur l'arbre pendant l'hiver, s'ouvrent en deux au printemps et libèrent des graines oblongues, pourvues d'excroissances velues, de couleur blanche, à leurs extrémités.

     

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    Collection de haricots et de gousses...

     

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    Le catalpa est aimé des jardiniers pour sa croissance rapide, sa résistance à la sécheresse et à la pollution, comme je l'écrivais plus haut, mais surtout pour son bel ombrage, son port élégant et sa floraison blanche, particulièrement luxuriante aux mois de juin et juillet.

     

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    Autrefois, le catalpa était prisé pour ses vertus médicinales. Son écorce, réputée dotée de vertus sédatives, antispasmodiques et narcotiques, servait à soigner la toux quinteuse, à apaiser les crises d'asthme et à combattre la coqueluche. Employée de la même manière que celle du quinquina, elle était administrée sous forme d'infusion, aux adultes et aux enfants.

     

    Les différentes parties de l'arbre étaient utilisées, à l'exception des racines, investies d'une forte toxicité. Des bains oculaires pour traiter les inflammations de la conjonctive étaient réalisés à partir d'un jus extrait des fruits.

     

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    Dans une partie retirée du Jardin des Plantes, on découvre un vénérable catalpa dont le tronc est soutenu par des barres de métal. En hiver, on apprécie d'autant mieux l'aspect majestueux et tourmenté de sa silhouette...

     

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    Au Jardin du Luxembourg, un catalpa très apprécié des visiteurs épris de littérature se dresse au bord d'une allée calme, sinueuse et agréablement ombragée. Respectant leurs rêveries de lecteurs, je ne les prends pas en photo mais je les vois s'installer, fréquemment, près de cet arbre qui est habité...

     

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    Merci de vos gentils petits mots et de vos attentions multiples. Je vous souhaite de beaux instants d'automne et vous adresse mes pensées d'amitié, gros bisous !

    Plume

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    Après vous avoir fait découvrir ou redécouvrir l'histoire de la fontaine Médicis, je voulais vous parler des grands platanes qui bordent son bassin. Choyés par les jardiniers du Sénat et très appréciés des visiteurs pour leur ombrage -quand la saison s'y prête-, ils apparaissent comme des gardiens de la mémoire des lieux.

     

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    Plantés en 1810, ils soulignaient le tracé d'une grande allée menant à la fontaine mais rappelez-vous, en 1862 (voir « les amants de la fontaine Médicis »), la création de la rue de Médicis (rue longeant les grilles du jardin pour rejoindre le boulevard Saint-Michel) se fit sur une partie conséquente du domaine. La fontaine Médicis dut être déplacée et la majorité de ces platanes dut être abattue. Heureusement, certains d'entre eux ont été conservés.

     

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    Il s'agit de platanes à feuilles d'érable (platanus x acerifolia). Platanus vient du grec « platys/platos » qui signifie « large » et acerifolia dérive du latin « à feuilles d'érable ».

     

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    Avec leurs troncs bien dressés, leurs branches vives et leur port ample, superbement étalé, ils dessinent une majestueuse forêt urbaine.

     

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    Hybride entre le platane d'Orient (Platanus orientalis) et le platane d'Occident (Platanus occidentalis), le platane à feuilles d'érable fut créé en Espagne en 1663. Ce bel arbre se caractérise par sa résistance au gel, aux fortes chaleurs et à la pollution urbaine mais il est vulnérable face à une maladie appelée « chancre coloré » qui décime hélas nombre de ses représentants depuis la seconde guerre mondiale. Le chancre s'est imposé via des caisses en bois contaminé originaires des États-Unis.

     

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    Le platane à feuilles d'érable était très utilisé comme arbre d'alignement à l'époque de Napoléon Ier (1769-1821). Son bois brun rosé, considéré comme un excellent combustible, était très apprécié des menuisiers et des ébénistes.

     

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    J'aime contempler les reflets de ces platanes historiques dans l'eau du bassin de la fontaine Médicis.

     

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    Des mondes se créent, respirent, se déforment et l’œil en apprécie la mystérieuse esthétique...

     

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    Reflets sertis dans un miroir de glace...

     

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    Dès que nous regardons vers le ciel, la myriade de branches serpentines happe notre attention.

     

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    Histoire et symbolique du platane

     

    La plupart du temps, nous lui accordons peu d'attention mais dans l'Antiquité, il était considéré comme un arbre sacré.

     

    Vénéré, à l'instar du chêne, du pin, de l'olivier et du cyprès, il était appelé « fils de Gaïa » et voué à la déesse de la terre.

     

    Les dendrophores ou « porteurs d'arbres » menaient, dans les villes et les provinces de la Rome ancienne, la procession du pin sacré en l'honneur d'Attis, le seigneur de la végétation. Au cours de « l'arbor intrat », l'arbre divinisé pouvait être le tronc ou les branches d'un platane sacré, transporté au moment de l'équinoxe de printemps.

     

    Un platane majestueux se dressait sur l'île de Kos, dans le temple d'Asclépios, dieu grec de la médecine. Le célèbre médecin Hippocrate dispensait son enseignement sous son ombrage. Le caducée est d'ailleurs une baguette de platane ailée autour de laquelle s'enroulent deux serpents.

     

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    Dans l'ancienne Carthage, le platane était consacré à Tanit, la déesse de la fécondité. Dans la mythologie grecque, ayant abrité les amours de Zeus et de la nymphe Europe, il fut décidé qu'il ne perdrait plus ses feuilles. Bien sûr, le platane est un arbre caduc mais la légende est belle et n'est-ce pas le propre d'une légende : enchanter et réinventer les « formes » du quotidien ?

     

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    Je suis sous le charme de ce bel arbre qui fut l'un des premiers arbres cultivés pour l'ornementation des villes. Dans la Grèce antique, il était aimé d'esprits comme Socrate et associé aux lieux où l'on pratiquait la philosophie et la gymnastique. D'où le terme « plataniste » qui désigne un lieu ombragé où les jeunes gens se réunissaient pour discourir et accomplir de l'exercice physique.

     

    Dans le monde romain, il est fait état d'un platane géant poussant dans la province orientale de Lycie. Un consul appelé Linicius Murianus fut censé accueillir, lors d'un festin, dix-sept invités dans la cavité formée par son tronc.

     

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    L'animal associé au platane est le serpent. Nous retrouvons par ce biais l'image du caducée et les pouvoirs de guérison liés aux différentes parties de l'arbre. Écorce et feuilles étaient réputées pour leurs vertus astringentes. Quant à son ombrage, on disait qu'il pouvait favoriser la fécondité, faire baisser la fièvre, dissiper la mélancolie...

     

    De nos jours, il entre dans la composition de plusieurs remèdes naturels. En homéopathie, il est préconisé contre la cataracte et en gemmothérapie (la médecine des bourgeons), le macérât glycériné de platane est utilisé contre l'acné et comme dépuratif général de l'organisme.

     

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    L'écorce des plus vieux platanes s'exfolie en belles écailles polychromes qui font penser à une mue de serpent.

     

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    Dans Paris, d'autres platanes anciens, ancêtres magnifiques ont su traverser les siècles...

     

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    Le vieux platane du parc Monceau... Il s'agit d'un platane d'orient (Platanus orientalis), « arbre remarquable » aux formes féeriques qui fut planté en 1814.

     

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    Le visage de l'arbre...

     

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    Promenade au Parc Monceau

     

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    Les platanes du Jardin des Plantes

     

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    Dans ce vénérable jardin, on « rencontre » des platanes plantés en 1785. Dire qu'il ont connu la Révolution Française et tant d'autres événements historiques ! Je vous laisse admirer la puissance des troncs, des branches et des racines et la luxuriance des fruits.

     

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    Impressionnantes racines...

     

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    Autre platane planté en 1785.

     

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    En vous souhaitant une très agréable fin de semaine, je vous adresse mes pensées amicales. Gros bisous et merci de votre fidélité !

    Plume

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  • Symboles ancestraux de liberté, de force et de sagesse, les arbres sont aussi considérés comme des sources d'énergie, des êtres féeriques et des avatars de divinités. Depuis des temps immémoriaux, de nombreuses traditions invitent l'Homme à caresser leur écorce, à souffler vœux et prières dans leur feuillage, à méditer sous leur ombrage...

     

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    Des arbres « remarquables » s'épanouissent dans les jardins et les bois de Paris. Leurs silhouettes variées enchantent le paysage urbain.

     

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    Un superbe Marronnier d'Inde avec sa parure d'automne.

     

     

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    Un bouquet d'arbres majestueux au Jardin du Luxembourg.

     

     

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    La lumière étincelante révèle la magie de ces corps d'écorce...

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    Le Jardin du Luxembourg abrite de magnifiques platanes dont certains ont été plantés vers 1810. Les plus anciens se dressent dans l'allée Delacroix et autour de la Fontaine Médicis où leurs branches feuillues tissent un ciel verdoyant.

     

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    Ciel sylvestre

     

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    Peau d'arbre

     

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    Ce magnifique Orme de Sibérie trône à proximité de l'Orangerie du Jardin du Luxembourg.

     

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    L'Orme de Sibérie (zelkova carpinifolia) appartient à la famille des Ulmacées. Originaire du Caucase et d'Iran, il fut introduit en Europe en 1760 et à Paris en 1782. Il possède un tronc massif et de nombreuses branches dressées qui se soudent parfois entre elles. Il est considéré comme un symbole de longévité.

     

     

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    Ce Ginkgo Biloba « femelle » se métamorphose doucement dans la lumière de l'automne.

     

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    Vénéré dans plusieurs pays, il est appelé « arbre aux quarante écus », « arbre aux mille écus », « noyer du Japon », « fontaine de jouvence », « arbre du ciel » ou encore « fossile vivant » et se caractérise par ses feuilles à deux lobes en forme d'éventail, aux puissantes propriétés antioxydantes.

     

    Originaire de Chine, le ginkgo biloba est un survivant de la flore de l'ère secondaire. Au Printemps, les inflorescences mâles et femelles naissent sur des arbres « séparés ». Les fruits jaunâtres de ce ginkgo femelle ressemblent à des petites mirabelles. Dès qu'ils mûrissent, ils exhalent une odeur nauséabonde mais la beauté de l'arbre l'emporte sur ce désagrément.

     

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    Le nom « ginkgo » dérive d'un vieux mot chinois lu en japonais « ginkyō ». En chinois moderne, le ginkgo ou « yinxing » signifie « arbre aux abricots d'argent ». On associe également à cet arbre ancestral les mots chinois « ya-tchio » qui signifie « patte de canard » et « yin-kuo »: « fruit d'argent ». Il revêt en automne une somptueuse parure dorée.

     

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    Arbre d'or

     

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    Magnificence

     

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    Le majestueux Marronnier d'Inde (aesculus hippocastanum L.), de la famille des Hippocastanacées, est originaire d'Asie Mineure, du Caucase et des Balkans. Un nommé Bachelier, qui revenait du Levant, l'introduisit à Paris en 1615.

     

    Ce grand arbre ornemental peut atteindre 30 m de hauteur et vivre plus de 300 ans. Son écorce brun rougeâtre se fissure et se détache sous forme de petites plaques. Ses fleurs blanches ou roses, mouchetées de rouge, sont généralement groupées en thyrses ou bouquets pyramidaux. Ses grandes feuilles caduques sont dotées de cinq ou sept folioles dentelées. Ses bourgeons pointus, gorgés de résine, apparaissent en automne.

     

    Son fruit se compose d'une capsule à piquants dans laquelle se love le marron d'Inde, une grosse graine lisse et luisante, de couleur brune. Mais le marron n'est pas comestible pour l'homme. C'est la châtaigne qui est utilisée, sous différentes formes, pour régaler les gourmands.

     

    Le marronnier est réputé, depuis fort longtemps, pour ses vertus médicinales. Riches en tanins et en flavonoïdes, son écorce, ses feuilles et ses fleurs agissent de manière bénéfique sur la circulation sanguine et sont préconisées contre la fragilité capillaire, les problèmes de jambes lourdes, les hémorroïdes, les douleurs articulaires et rhumatismales.

    En Turquie, on mélangeait la poudre de marron à l'avoine des chevaux pour soigner leurs problèmes pulmonaires.

    Pendant la période des guerres napoléoniennes, l'écorce de marronnier pulvérisée était utilisée contre les fièvres, en remplacement du quinquina quand il venait à manquer.

    Des études médicales ont montré que certaines substances contenues dans le marronnier pouvaient contribuer à traiter le diabète.

     

    Les usages du marron sont variés. Il permet d'obtenir de la saponine, utilisée pour fabriquer des savons et blanchir le linge.

     

    Dans le folklore européen, le marron est un puissant protecteur contre les cauchemars. Glissé sous l'oreiller, il attire la chance et repousse les créatures de la nuit.

     

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    Arbre chandelier

     

     

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    Luxuriance

     

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    Dans le Jardin du Luxembourg se love aussi un verger, héritier de la tradition horticole des lieux qui appartenaient jadis aux moines Chartreux.

     

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    Le « plus vieil arbre de Paris » s'épanouit dans le Square Viviani-Montebello qui borde l'église Saint-Julien le Pauvre, face à la Cathédrale Notre-Dame de Paris.

     

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    Cet arbre vénérable, originaire d'Amérique du Nord, est un Robinier faux acacia (robinia pseudoacacia), de la famille des Fabaceae. En raison de son grand âge et de son poids conséquent, une structure en ciment est nécessaire pour le soutenir.

     

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    Le naturaliste anglais John Tradescant (1570-1638) offrit des graines de « robinia » à Jean Robin (1550-1629), le directeur du Jardin des Apothicaires.

     

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    Jean Robin le ramena d'Amérique et le planta à Paris en 1602. (Un autre robinier, planté en 1636, se trouve au Jardin des Plantes).

     

    Le tronc du robinier est généralement court. Son écorce crevassée dessine des saillies torsadées en fort relief. Ses branches sinueuses forment une ample couronne feuillue.

     

    Ses feuilles se composent de plusieurs paires de folioles vert jaunâtre. Vers le mois de juin, apparaissent ses fleurs blanches parfumées qui forment des grappes pendantes.

     

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    Il est périodiquement « envahi » par du lierre mais les jeunes pousses de ce « parasite gourmand » sont ôtées chaque année. C'est ce qu'on appelle « la toilette de l'arbre ».

     

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    Je voudrais conclure cette promenade en territoire fantastique avec des silhouettes d'arbres particulièrement étranges...

     

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    Le Vieux Platane du Parc Monceau aux branches serpentines.

    Il a déjà stimulé mon inspiration dans un article que vous pouvez retrouver dans ce blog.

     

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    Un platane en tenue de camouflage

     

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    Une créature d'écorce et de conte « maléfique »...

     

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    Parfois, alors qu'on ne s'y attend pas, la lumière, le réel et le rêve s'entremêlent. L'arbre devient le messager de mondes cachés qui se révèlent pour nous ensorceler...

     

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    130 commentaires
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    Ce platane d'orient (Platanus orientalis) est un « arbre remarquable » qui fut planté au début du XIXe siècle. Sa silhouette d'arbre de conte de fées et son « visage » débonnaire se dévoilent au bord d'une allée.

     

    Platane1

     

    Platane2

     

     

    Platane3Le visage de l'arbre

     

     

    Plus le platane vieillit, plus son écorce se fissure, formant des écailles qui lui donnent l'aspect d'une peau de serpent.

    Platane4 "Mue" de l'écorce

     

    Platane5

     

     

    Platane6Griffes d'écorce

     

    Petite histoire du platane

     

    De nos jours, il se dresse le long des routes, étirant ses branches tortueuses et formant contre le ciel un maillage d'ombre et de lumière. La plupart du temps, nous passons à côté de lui sans lui accorder d'attention particulière mais dans l'Antiquité, il était considéré comme un arbre sacré.

     

    Vénéré, à l'instar du chêne, du pin, de l'olivier et du cyprès, il était appelé « fils de Gaïa » et voué à la déesse de la terre.

     

    Les dendrophores ou « porteurs d'arbres » menaient, dans les villes et les provinces de la Rome ancienne, la procession du pin sacré en l'honneur d'Attis, le seigneur de la végétation. Au cours de « l'arbor intrat », l'arbre divinisé pouvait être le tronc ou les branches d'un platane sacré, transporté au moment de l'équinoxe de printemps.

     

    Un platane majestueux se dressait sur l'île de Kos, dans le temple d'Asclepios, le dieu grec de la médecine. Le célèbre médecin Hippocrate dispensait son enseignement sous son ombrage. Le caducée est une baguette de platane ailée autour de laquelle s'enroulent deux serpents.

     

    Les feuilles et l'écorce du platane sont réputées pour leurs propriétés astringentes.

     

    Dans l'ancienne Carthage, le platane était consacré à Tanit, la déesse de la fécondité. Dans la mythologie grecque, ayant abrité les amours de Zeus et de la nymphe Europe, il fut décidé qu'il ne perdrait plus ses feuilles.

     

    Platane7

     


    Référencement sur http://www.etoile-blog.com

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