-
De la Fontaine Saint-Michel à Notre-Dame de Paris
La Fontaine Saint-Michel se situe sur la Place Saint-Michel, dans le 6e arrondissement de Paris, à la croisée du boulevard Saint-Michel et de la rue Danton. Sa position évoque les travaux orchestrés par le Préfet Haussmann sous le Second Empire.
Georges Eugène Haussmann (1809-1891), dit le « baron Haussmann », mit en oeuvre un plan de réaménagement et d'embellissement de Paris, fondé sur l'aération du tissu urbain. Il dirigea une immense campagne de travaux, inspirée par les théories hygiénistes de l'époque.
Il fit percer de nouvelles voies pour favoriser la circulation des piétons et des véhicules. Des boulevards, des avenues, de grandes perspectives virent le jour et un maillage luxuriant de jardins et de squares fut créé.
Dans le prolongement de l'esprit des « Lumières », la Ville devint un espace maîtrisé, doté d'un ample quadrillage, de promenades plantées et de magnifiques immeubles mais Haussmann voulait aussi faciliter le déploiement de troupes militaires en cas de soulèvements civils.
Dans ce contexte, la fontaine Saint-Michel fut construite à partir de 1858 et inaugurée en 1860.
Élaborée par l'architecte Gabriel Davioud, dans un style éclectique, elle se présente comme une sorte d'arc de triomphe antique, destiné à commémorer la victoire de Saint-Michel archange sur le Démon.
Sa structure est celle d'une fontaine-mur, à l'instar de la Fontaine Médicis au Jardin du Luxembourg et de la Fontaine des Quatre-Saisons, dans la rue de Grenelle.
La Fontaine des Quatre Saisons
Mais sa mise en scène complexe et son décor foisonnant, associés à des effets de polychromie, ne firent pas l'unanimité en son temps.
« Dans ce monument exécrable,
On ne voit ni talent ni goût,
Le Diable ne vaut rien du tout;
Saint-Michel ne vaut pas le Diable ».
(Quatrain anonyme)
L'archange Saint-Michel piétine le Diable déchu.
Ce groupe, encadré par des colonnes en marbre rose du Languedoc, fut exécuté par Francisque Duret (1804-1865). Ce dernier s'inspira d'un tableau du maître italien Raphaël, conservé au Louvre. Le rocher sur lequel s'appuient les personnages est l'oeuvre du sculpteur Félix Saupin.
Dans le projet initial, la niche centrale devait accueillir une statue de Napoléon mais le choix du thème de Saint-Michel se justifie par la présence d'un très ancien lieu de culte, consacré à l'archange, à proximité de l'Île de la Cité.
Créations d'Henri-Alfred Jacquemart (1824-1896), deux imposantes chimères dressent fièrement leurs ailes de part et d'autre d'un grand bassin.
Gardiennes de la fontaine, elles contribuent, par leur position altière, à sa puissante théâtralité.
Dans la partie supérieure de l'édifice, s'élèvent quatre statues qui représentent les Vertus Cardinales. Elles s'appuient sur l'entablement des grandes colonnes en marbre rose, surmontées par des écussons à tête de lion.
La Prudence, réalisée par Jean-Auguste Barre (1811-1896). Ses attributs sont le miroir et le serpent.
La Justice, armée de son glaive, sculptée par Élias (Louis-Valentin) Robert (1821-1874).
La Tempérance, oeuvre de Charles Gumery (1827-1871).
La Force, création d'Eugène Guillaume (1822-1905).Elle revêt la peau du Lion de Némée et s'appuie sur la massue d'Hercule.
Ces Vertus exaltent la prédominance de Saint-Michel, guerrier des forces de lumière, sur le Diable, doté d'un visage humain.
Dans le fronton terminal, les armes de Paris sont tenues par les allégories de la Puissance et de la Modération.
Des angelots lovés dans des rinceaux de style néo-renaissance complètent l'ensemble. Ces ornements ont été exécutés par Noémie Constant.
Témoignage grandiose ou grandiloquent (selon les goûts) de la politique d'embellissement du Second Empire, la fontaine est aujourd'hui un lieu de partage, de rencontre et de rendez-vous. Elle offre sur la Seine et sur Notre-Dame une belle perspective et constitue le point de départ de plusieurs promenades à travers les méandres du Quartier Latin.
Nous traversons le boulevard Saint-Michel en direction de la librairie Gibert Jeune.
Ce beau bâtiment abrite une librairie mythique, fondée en 1888 par Joseph Gibert, professeur de Lettres Classiques au Collège Saint-Michel, à Saint-Étienne. En 1886, il s'installa comme bouquiniste en bordure de Seine et, deux ans plus tard, il ouvrit une librairie sur le boulevard Saint-Michel.
La Rue de la Huchette
Au début du XIIIe siècle, la rue de la Huchette se nommait rue de Laas. Elle bordait un domaine peuplé de vignes appelé Clos du Laas. Une enseigne, « la Huchette d'Or », dont la présence était attestée à la fin du XIIIe siècle, lui donna son nom.
Au XVIIe siècle, cette rue pittoresque était célèbre pour ses auberges, ses tavernes, ses cabarets et ses rôtisseries mais aussi pour ses « coupeurs de bourses ».
Cette vieille enseigne provient du Musée Carnavalet.
Elle désignait l'emplacement d'une maison, située au numéro 4, qui connut plusieurs appellations. Qualifiée de Maison de la Heuse au Moyen-âge, elle devint la Petite Cuiller à la fin du XVIe siècle puis la Hure de Sanglier et la Hure d'Or.
Le nom « la Huchette d'Or » évoque la présence d'un maître huchier ou menuisier. La huche était un grand coffre de bois rectangulaire, doté d'un couvercle plat.
Parmi les vieilles maisons dont l'Histoire a retenu le nom, on trouvait « le Petit More », vers l'actuel numéro un de la rue.
Une auberge, « Au Panier Fleuri », accueillait de nombreux artistes, des chanteurs et des écrivains.
L'activité des rôtisseries (« La Lamproie-sur-le-grill », « les Pigeons », « la Hure »...) était florissante.
Un Bureau des Apothicaires, dont l'enseigne était une lamproie, s'installa dans la rue, à partir de 1714.
Il y avait aussi, parmi bien d'autres, une Hôtellerie des Boeufs (établissement de bains féminins), une Hôtellerie de l'Ange, un Hôtel de Pontigny adossé à la Seine...
Ce Paris disparu stimule notre imaginaire mais les bâtiments qui ont traversé le temps ont une histoire tout aussi fascinante à nous conter.
Le Théâtre de la Huchette
Il fut créé par Georges Vitaly en 1948. Depuis le 16 février 1957, les deux premières pièces de Eugène Ionesco, La Cantatrice chauve et La Leçon, y sont jouées sans interruption.
Le Cupidon de la Huchette
Sur cette façade souvent remaniée au fil des siècles, un angelot gracieux aimante le regard. Cupidon (de « Cupido », le désir...), emblème du glacier italien Amorino, suscite d'irrépressibles envies...
La rue du Chat-qui-Pêche
Cette venelle insolite fut appelée ruelle des Étuves, rue du Renard(il n'existe aucun rapport avec l'actuelle rue du Renard) et rue des Bouticles. Elle s'étendait jusqu'à la Seine à laquelle on accédait par un escalier. Son étroitesse (elle mesure 1,80 m de largeur pour 26 m de longueur) nous fait voyager à travers un Paris d'un autre temps.
En 1607, on la nommait ruelle des Bouticles de Petit-Pont et on y trouvait des « estaulx de marée et d'eau doulce ». Les « Bouticles » étaient des bateaux dans lesquels on conservait le poisson. Une maison des Trois Poissons se dressait à l'angle occidental de la rue de la Huchette.
En 1832, elle était close par une grille, à ses extrémités.
Dans les années 1930, Jolán Földes, une écrivaine hongroise, vivait dans cette rue qui lui inspira un roman.
Légendes du Chat-qui-Pêche
L'une d'elles relatait l'existence d'un puits qui communiquait avec le petit bras de la Seine. Les chats du quartier se réunissaient tout autour car le fleuve y faisait remonter une myriade de petits poissons. Les gourmands à quatre pattes n'avaient alors plus qu'à les attraper!
Une autre met en lumière l'histoire de Dom Perlet, un chanoine alchimiste, qui avait un chat noir pour familier. Le félin attrapait dans la Seine les poissons avec une telle dextérité que la rumeur prétendit qu'il était l'incarnation de Satan. En l'absence de son maître, trois étudiants se saisirent de lui et le jetèrent dans le fleuve mais l'alchimiste revint, après un voyage, et le chat reparut aussi.
Une vieille expression: "aller voir pêcher les chats" désignait quelqu'un se laissant persuader trop facilement.
A l'angle de la rue de la Huchette, au numéro 14, se trouvait « la Maison à l'Y ». Elle présentait une enseigne ou un médaillon décoré d'un Y, symbolisant les « lie-grègues »: les lacets qui fixent les hauts de chausse à la culotte. Elle appartenait à Thomas Charles de Lastre, un marchand mercier.
Le Diable de la Huchette
Le Diable se cache et se dévoile, dans les venelles parisiennes, derrière les vieilles portes, dans les reflets et les ombres. Il régnait autrefois sur un lacis d'obscures ruelles que le jour n'éclaboussait presque jamais, sur des passages fuyants et des façades dévorées par les âges.
Ce mascaron fantasque, qui contemple le Caveau de la Huchette, évoque l'emplacement de messes noires et de cérémonies occultes.
Le Caveau de la Huchette
Il abrite un célèbre club de jazz mais son histoire s'enracine dans les légendes et les secrets du Vieux Paris. Il fut autrefois un lieu prisé par les Sociétés Occultes. Des Templiers et des Rose-Croix s'y réunissaient. Au XVIIIe siècle, une Loge Franc-Maçonnique s'établit dans ses caves profondes. Outre deux salles basses superposées, des souterrains menaient jusqu'à l'ossuaire de l'église Saint-Séverin et au Petit-Châtelet.
En 1789 et pendant la période qui suivit, il devint le « Caveau de la Terreur » et il accueillit les clubs des Cordeliers et des Montagnards ainsi qu'un Tribunal. Des figures importantes de la Révolution et de la Convention s'y donnaient rendez-vous. Des jugements et des sentences d'exécution y furent prononcés. Des légendes relatent la présence d'un puits très ancien qui « avalait » dans les entrailles de la terre les condamnés à mort.
En continuant notre chemin vers la cathédrale Notre-Dame, nous arrivons sur la Place du Petit-Pont où une plaque évoque les combats qui opposèrent les résistants français aux allemands dans le « fortin de la Huchette ».
La Rue du Petit-Pont
Le tracé de cette rue était une partie du cardo de l'ancienne Lutèce. Cette voie modelée par les Romains descendait la Montagne Sainte-Geneviève et passait par la rue Saint-Jacques. Elle arrivait jusqu'à la Seine qu'elle franchissait et se poursuivait de l'autre côté...
La ville romaine était construite suivant une géométrie réelle et magique. Les axes majeurs formaient une croix orientée vers les points cardinaux. Au coeur de cette croix se dressait le forum, espace consacré aux échanges de la Cité.
Aux numéros 3 et 5 de la rue du Petit-Pont, le bar restaurant Polly Maggoo dévoile, depuis les années 1970, sa belle façade décorée de mosaïques. Ce lieu très apprécié offre une scène musicale de qualité. Son nom fait référence à un film de 1966: « Qui êtes-vous, Polly Maggoo? » Cette comédie satirique en noir et blanc, réalisée par William Klein, reçut le prix Jean Vigo en 1967. Les rôles principaux sont incarnés par Sami Frey, Dorothy Mac Gowan, Alice Sapritch, Jean Rochefort ou encore Philippe Noiret.
La Rue de la Bûcherie
Elle accueillait autrefois le « Port aux Bûches » de la capitale. Jusqu'au XVIe siècle, on y déchargeait le bois destiné à la construction et au chauffage. De nombreuses familles de charpentiers y avaient élu domicile.
La Faculté de Médecine établit ses quartiers dans cette rue, à partir de 1472. Les maîtres qui y enseignaient étaient clercs et devaient garder le célibat mais, soumis à des tentations continuelles en raison d'une affluence de prostituées dans la rue et dans les rues avoisinantes, ils finirent par obtenir la permission de se marier!
Le Petit-Châtelet
Le Petit-Châtelet a bien changé...
Il gardait jadis l'accès au Petit-Pont qui reliait l'île de la Cité aux berges de la Seine. Héritier des fortifications romaines préservant la Lutèce antique des envahisseurs, il fut construit d'abord en bois puis rebâti en pierre, vers 1130. Dévasté par une crue de la Seine, à la fin du XIIIe siècle, il fut reconstruit, en 1369, sous le règne de Charles V.
Il devint ensuite une prison et fut détruit en 1782 pour permettre la création de la Place du Petit-Pont.
Les droits d'entrée des marchandises devaient être acquittés à l'entrée, sous un profond passage voûté. Sous le règne de Saint-Louis (1214-1270), c'est à cet endroit que naquit l'expression « payer en monnaie de singe ». Si un vendeur de singe se présentait à la porte du Petit-Châtelet, il devait payer quatre deniers. S'il s'agissait d'un jongleur, il faisait danser l'animal devant l'administrateur du péage et pouvait faire entrer ses marchandises gratuitement dans la ville. Il payait donc en monnaie de singe!
Shakespeare and Company (37, rue de la Bûcherie)
Cette célèbre librairie anglo-saxonne, se situe à proximité de la rue de la Huchette. Sa façade est tournée vers Notre-Dame de Paris.
Fondée en 1921 par Sylvia Beach, une américaine, elle se trouvait alors au numéro 12, rue de l'Odéon. (De 1919 à 1921, cette libraire aux goûts cosmopolites avait tenu une librairie, rue Dupuytren, dans le 6e arrondissement de Paris.) Devenue la compagne de l'éditrice et poétesse Adrienne Monnier, elle publia, malgré son aura sulfureuse, le roman Ulysse de James Joyce, en 1922.
La librairie fut fermée sous l'Occupation mais en 1951, l'américain George Whitman ouvrit une nouvelle librairie dans la rue de la Bûcherie. Appelée d'abord « le Mistral », cette caverne de connaissance devint « Shakespeare and Company » après la disparition de Sylvia Beach en 1962.
Sylvia Beach fut la marraine de la « Génération Perdue », un courant littéraire désignant des auteurs américains de l'Entre-deux-Guerres expatriés à Paris.
La poétesse, écrivaine, féministe, mécène et collectionneuse Gertrude Stein(1874-1946) leur attribua ce nom. Leurs plus illustres représentants étaient Francis Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway, John Steinbeck ou encore John Dos Passos.
Cette génération au talent prolifique céda la place à la « Beat Generation », un mouvement artistique, émanation de l'esprit bohême, qui vit le jour aux Etats-Unis en 1950. Son chef de file était Jack Kerouac (1922-1969), auteur du roman manifeste Sur la route, paru en 1957. Avec Kerouac, William Burroughs (Le festin nu), Allen Ginsberg (Howl) et bien d'autres, la créativité de ce mouvement s'articula autour du mythe des grands espaces, de la spiritualité de la Nature, de la quête de la liberté et de l'exploration de mondes « parallèles », sous l'emprise ou non de substances psychoactives.
Shakespeare and Co, c'est une atmosphère et un décor. Devant les vitrines agréablement surannées ou le long des rangées de livres, on rencontre des tumbleweeds, voyageurs d'un genre un peu particulier. George Whitman aimait accueillir des personnes pour une ou plusieurs nuits, en échange de deux heures de travail quotidien dans la librairie et de la lecture d'un livre. Sa fille, Sylvia Whitman, a repris le flambeau en 2001. Elle poursuit cette tradition et héberge des écrivains de passage.
Walt Whitman (1819-1892) était l'un des maîtres de la poésie américaine du XIXe siècle. Dans son chef-d'oeuvre intitulé Leaves of Grass (Feuilles d'herbes), il exprime une puissante sensualité, une vision poétique et intemporelle de l'Amérique, une énergie dévorante et généreuse.
« Je me célèbre et me chante,
Et mes prétentions seront tes tentations,
Car chaque atome qui m'appartient t'appartient aussi. »
Chant de moi-même
Une élégante fontaine Wallace se dresse devant la librairie.
Ces charmants édicules en fonte ont été conçus pour distribuer de l'eau potable à différents endroits de Paris. Nous les devons à Sir Richard Wallace (1818-1890), un philanthrope qui offrit aux parisiens une part conséquente de sa fortune, suite à la guerre de 1870. Il fit construire un hôpital pour les victimes et distribuer de la nourriture dans plusieurs rues de Paris. Il dessina lui-même les plans de ses fontaines.
La rue Saint-Julien le Pauvre
L'Église Saint-Julien-le-Pauvre
Cette église est l'une des plus anciennes de Paris. Elle se dresse à la croisée de deux importantes voies romaines.
En 1045, elle fut cédée par le roi Henri Ier au Chapitre de Notre-Dame. Aux alentours de 1120, elle passa sous l'obédience de l'abbaye de Longpont et jusqu'en 1524, les assemblées de l'Université s'y déroulèrent. En 1651, très dégradée, elle fut « affectée » à l'Hôtel-Dieu et subit alors de profondes transformations. Utilisée comme grenier à sel pendant la Révolution, elle fut rendue au culte en 1826. A partir de 1889, elle fut associée au rite catholique grec byzantin.
Comme la librairie Shakespeare and Company, elle apparaît dans plusieurs saisons de la série fantastique Highlander.
Vers 1900, une iconostase ou barrière d'icônes fut créée pour séparer le choeur (où se déroulent les mystères) de la nef. On utilisa pour la circonstance des essences de bois précieux: de l'olivier, du figuier, du chêne, de l'abricotier, du palissandre et du bois de rose.
L'iconostase remplaça le choeur du XIIIe siècle, soutenu par des piliers aux chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthe, de flore aquatique et de masques féminins.
Une « légende noire », rapportée par J-K Huysmans, est associée à la présence d'un tombeau, celui de Julien de Ravalet et de sa soeur Marguerite. Amants incestueux, issus d'une lignée de criminels, ils furent exécutés, le 2 décembre 1603, en Place de Grève et leurs têtes furent conservées dans l'église Saint-Julien.
En sortant de l'église, nous admirons, au 14, rue Saint-Julien le Pauvre, un magnifique portail, celui de l'Hôtel de Laffemas.
Isaac de Laffemas (1583-1657) était lieutenant civil de la Prévôté de Paris, avocat, maître des requêtes et conseiller au Parlement de Bordeaux.
Dans le fronton trône Thémis, la déesse de la Justice, tenant la balance de l'Équité. Elle est accompagnée d'un gracieux angelot.
Vue du portail depuis le Square Viviani.
Le Square Viviani-Montebello
Dans ce square, créé en 1928, s'épanouit le « plus vieil arbre de Paris »: un robinier faux acacia, originaire d'Amérique du Nord, planté en 1602 par Jean Robin (1550-1629), le directeur du Jardin des Apothicaires. (Voir à ce propos mon article sur les Arbres de Paris.)
Derrière le vieux robinier, on aperçoit le chevet de l'église Saint-Julien le Pauvre.
Une fontaine en bronze réalisée par le sculpteur Georges Jeanclos (1933-1997) s'élève à l'entrée du square.
Des ornements archéologiques.
A l'ombre du géant feuillu qui habite le square, nous contemplons Notre-Dame, vigie de pierre et de verre dominant la Seine. Indissociable de l'histoire de Paris, elle nous rapproche du sacré d'un seul regard. Nous tournerons bientôt les pages de son Livre Millénaire...
Bibliographie
Jacques-Antoine DULAURE: Histoire de Paris. Paris: Gabriel Roux, 1853.
Félix et Louis LAZARE: Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments. Éditions Maisonneuve&Larose, 1855.
Henri SAUVAL: Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris.Paris, 1724. 3 volumes in-8°.
Héron de VILLEFOSSE: Histoire de Paris. Grasset, coll. « Livre de Poche », 1995.
Tags : rue, saint, paris, fut, fontaine
-
Commentaires
78Promeneur75Dimanche 3 Mars 2013 à 03:1577zazaDimanche 3 Mars 2013 à 03:1576ValquiritDimanche 3 Mars 2013 à 03:1575ChrisDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Votre article est étonnant. Il est rare de voir autant de détails sur un blog et votre texte est d'une fluidité telle que l'on ne s'ennuie pas. Vos photos défilent et l'on veut en voir et apprendre toujours plus. Comme dans un bon livre lorsque la fin arrive, on se dit déjà... et avec une certaine impatience, osons le dire : à quand le prochain ?
74zazaDimanche 3 Mars 2013 à 03:1573AmélieDimanche 3 Mars 2013 à 03:1572Promeneur75Dimanche 3 Mars 2013 à 03:15Promenons-nous dans Paris,
Avec les mots de la Plume fée,
Voyageons dans les rues,
Avec les photos de Cendrine,
Ecoutons les mots et les images,
De cette conteuse de charme...
71zazaDimanche 3 Mars 2013 à 03:1570Promeneur75Dimanche 3 Mars 2013 à 03:15Votre article me ravit et me rappelle cette extraordinaire série highlander ou la librairie shakespeare était au coeur de l'histoire tandis que Méthos compagnon du héros vivait en reclu dans la petite église de St Julien le pauvre. Nostalgie d'une bonne série trop vivement arrétée...
69zozoDimanche 3 Mars 2013 à 03:1568Jean SauvalDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Un bonheur de relire cet article et de comprendre ainsi l'histoire d'un quartier qui a connu tant de métamorphoses. Merci.
67Jean SauvalDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Je relis avec bonheur votre article qui traite d'un quartier que j'apprécie tout particulièrement. Un grand merci pour cette promenade poétique et très bien documentée. Excellentes fêtes.
66GilbertDimanche 3 Mars 2013 à 03:1565PaulDimanche 3 Mars 2013 à 03:1564EmileDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Magnifique, on ne peut qu'avoir envie de se promener dans la ville et à travers votre blog.
63MimiDimanche 3 Mars 2013 à 03:1562AmélieDimanche 3 Mars 2013 à 03:1561HermineDimanche 3 Mars 2013 à 03:1560Finn38Dimanche 3 Mars 2013 à 03:1559Finn38Dimanche 3 Mars 2013 à 03:1558EvaneDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Très riche, j'ignorais qu'il y avait tant de choses disparues dans ce quartier. Je vous félicite pour votre travail. C'est une belle découverte. Bonne soirée.
57AngelleDimanche 3 Mars 2013 à 03:1556zazaDimanche 3 Mars 2013 à 03:1555Pioupiou95Dimanche 3 Mars 2013 à 03:1554ZazaDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Super cet article . Dire qu'il existait des vraies sorcières à cette époque... ça fait frissonner... J'aimerais en savoir plus sur la sorcellerie dans ce vieux Paris que tu décris si bien.
53ElodineDimanche 3 Mars 2013 à 03:15Une promenade que j'ai adoré faire en ta compagnie. Merveilleuse écriture, on se promène au rythme de tes pas dans ce quartier où j'ai vécu et fait mes études...
Merci
Bonne soirée
Merci beaucoup Timilo,
Je chausse mes bottes de farfouilleuse et la passion me guide. J'adore partager les beautés qui font battre mon coeur.
C'est un bonheur de te retrouver, au fil des commentaires.
Belle soirée,
Bisous
Cendrine
J'ai trouvé le plus joli guide pour visiter Paris ,
C'est un plaisir de suivre tes pas même virtuels , j'apprends beaucoup de cette ville
Merci ,CENDRINE
Douce journée ,
Bisous
timilo
Merci Martine,
Alors là, tu me fais vraiment très plaisir...
Je te souhaite un excellent week-end de Pâques!
Bisous!
Cendrine
Tu viens de me donner une idée, randonner dans Paris pour découvrir tout ce que tu nous montres et nous expliques si bien. Bon week-end. Bises
Je suis heureuse, Claude, de ce voyage au pays des souvenirs. Le quartier est toujours passionnant et tellement riche d'histoire et de poésie. On sent vibrer l'âme du vieux Paris à travers ces pierres qui auraient tant de choses à dire. Je suis vraiment ravie de tes visites et je t'en remercie. C'est formidable pour la Fontaine Wallace. Un petit "morceau" de Lutèce sous le soleil... Je te souhaite une très agréable soirée. Bisous. Cendrine
je viens de passer un trés agréable moment ...de promenade dans des lieux connus et reconnus ...que j'ai pu découvrir il y a déjà pas mal d'années...des lieux qui pour certains n'ont pas changés...mais moi qui aime les fontaines sui gâté...j'ai amplement profité grâce à toi..;je suis heureux et sensible car de bons souvenirs sont revenus dans mes yeux...mais j'ai ici chez moi à gap la même fontaine que celle : wallace devant la librairie..;merci de ces momnets délicieux...bonne journée..;bisous
claude
Merci Bruno, tes visites me font très plaisir. J'aime beaucoup cette rue dont on touche les murs en tendant les bras... Belle soirée de dimanche. Cendrine
Bonsoir Jacqueline,
Je viens de boire de la bière de Noël (super bonne) et je suis un peu pompette, triple lol!!! Tout se passe très bien. Mon amie Antoinette est une super cuisinière! Nous nous sommes bien promenés et nous ne rentrons que le 13 janvier... Il y a encore du temps et nous comptons bien en profiter. Je suis alléchée par tes succulentes recettes et je te souhaite de très agréables préparations de réveillon de Nouvel An. Je te remercie pour tes délicates attentions. Je t'embrasse bien fort. Cendrine
Toutes ces photos sont magnifiques, merci pour toutes ces belles découvertes et merci de ton passage et tes gentils com sur mon blog.
BIZ
Bonjour Cendrine,
Je voudrais te remercier très chaleureusement pour tous tes petits messages et délicieux passages chez moi, je suis vraiment très touchée... j'espère que ces journées de fêtes se passent le mieux du monde pour toi mon amie, que tu peux te reposer comme tu le souhaites et profiter de quelques petites promenades attractives...
Je ne sais plus exactement à quel moment tu dois rentrer chez toi... j'ai zappé le jour... lol... mais quoi qu'il en soit, je te souhaite une excellente et très agréable journée mon amie, je t'envoie de gros bisous... presque les derniers de cette année... lol...
Jacqueline
J'aime aussi beaucoup cette série qui aurait pu continuer pour notre plus grand plaisir. Merci.
Je te lis avec un immense plaisir, Jacqueline, et je suis vraiment touchée de ta sollicitude à mon égard. Je suis une personne prudente mais en même temps, j'ai beaucoup d'énergie qui ne demande qu'à sortir alors, tout feu tout flamme, je caracole, essayant de ne pas franchir mes limites mais ce n'est pas évident. Je me suis reposée et je me sens moins épuisée. Les douleurs sont très difficiles à supporter, pour mon corps et pour mon esprit, mais quand elles décroissent un peu mon optimisme reprend très vite le dessus. J'ai promis à Christophe et à mes amies dont tu fais partie de souffler et c'est ce que je vais faire jusqu'aux fêtes.
Je suis admirative de tes voyages, de tes découvertes et de tes connaissances sur ces peuples dont l'histoire et la sagesse me fascinent. Nous avons tant à apprendre d'eux. Nul n'est parfait mais (je ne cherche à froisser personne dans ses convictions) je me sens proche de leurs spiritualités associées à la Nature, aux astres, aux forces végétales et animales qui nous entourent. Quand j'observe les églises et que j'écris à leur sujet, c'est l'historienne de l'art qui s'exprime. Je respecte les croyances de tout le monde mais en ce qui me concerne je me sens en accord avec les anciennes civilisations et leur vision chamanique du monde. Ce doit être fascinant d'apprendre les langues amérindiennes, ensuite il faut pouvoir pratiquer certes mais c'est passionnant.
C'est autour de mon article sur les Mayas que mon blog est né. Epoustouflée par l'exposition du Quai Branly sur les Mayas du Guatemala, j'ai décidé d'écrire à ce propos et j'ai bien l'intention de faire d'autres articles sur d'anciennes et fabuleuses civilisations.
L'Egypte de la reine Hatchepsout stimule l'imagination, je te comprends. Cette grande dame des arts et de la politique a laissé dans notre monde une séduisante empreinte. J'aime aussi ces femmes rebelles, fortes et fragiles, qui ont marqué leur temps et tourné les têtes. Je serais ravie de découvrir ton expérience olfactive...
La passion pour la cuisine te vient de longue date et je trouve cela formidable de créer, d'oser, d'associer les saveurs avec audace. Même si cela donne un drôle de mélange ou de goût parfois, tenter sa chance et se lancer c'est courageux et peu importe les potentiels ratages. Il y a bien plus de bons petits plats que de bizarreries culinaires, j'en suis sûre.
Tu vois, moi aussi je parle, je bavarde, je papote et ça fait du bien! Non mais!
Je te remercie pour ta gentillesse et ces conversations que nous partageons. Je te promets de laisser mon organisme se reposer pour affronter ce qu'il ne peut changer...
Rêvons de ces espaces mystérieux où la Nature se fait déesse et poétesse. Je te souhaite une douce et belle soirée et je t'embrasse bien fort.
Cendrine
Bonjour Cendrine,
Suis désolée de te savoir autant fatiguée mon amie.. repose-toi quelques jours avant de te risquer à courir les rues de Paris... j'imagine que ce doit être épuisant pour toi et voudrais encore une fois pouvoir te soulager... nous n'avons pas finalement beaucoup de choix quand il nous est donné un fait dont la possibilité est impossible à gérer... je fulmine un peu contre ce genre de choses inéluctables... j'ai un côté un peu "Candide", un des meilleurs romans que j'ai lu étant ado... je n'ai pas beaucoup évoluée depuis.. lol...
La place du Tertre n'a plus rien à voir avec ce que j'ai connu étant ado justement... devenue commerciale et aguichante... je ne la fréquente plus depuis longtemps, par contre, j'aime toujours allée à la galerie Dali où je revois avec joie toutes les fantaisies et "caprices" du Maître...
Le jardin du Luxembourg, j'y faisais du patin à roulettes quand j'étais gamine... et allais voir Guignol le jeudi après-midi (le congé était le jeudi à cette époque...) d'excellents souvenirs là aussi !!
Je vais aller explorer un peu plus avant ton blog... je ne savais même pas que tu avais écrit un article sur les Mayas !! Encore une fois, tu me touches de très près !! je suis "amérindienne" dans l'âme et le coeur, j'ai vécu dans des réserves Sioux et Navajos aux States, dans le Sud Dakota, en Arizona et au Nouveau Mexique... j'ai adopté leur philosophie, leur manière de penser et par certains côtés leur religion... je me suis essayée au Lakota Sioux... pas facile et comme ici, personne ne le parle... imagine la galère...
Quant à la cuisine, je tiens cette passion de mon père qui aurait toujours souhaité faire de sa vie et de son métier... un art culinaire... mais hélas, il n'a pu la pratiquer qu'en amateur, les rêves ne se réalisent que rarement... je suis très imaginative et la cuisine apporte justement le bonheur de mettre son imagination en activité même si quelques fois, cela devient ignoble gustativement parlant... lol...
Une autre de mes passions... la XVIIIème dynastie égyptienne... avec un engouement total pour Hachepsout !! mais là, je plonge dans le féminisme total !!! (rires)... tout comme je me régale des biographies de Colette, G. Sand ou Coco Chanel... (oups, à ne pas dévoiler mon côté très féministe... et rebelle... re-rires), d'ailleurs je ne suis pas une "fan" du N° 5, mais de Coco, un parfum que j'adore et qui me va comme un gant, il n'a pas été imaginé par Chanel elle-même (elle était déjà décédée) mais par J. Polge en 1979, et j'ai même l'intention, d'après ses notes de tête, de coeur et de fond (fragrances) d'en tirer une recette... mais chut !!! je cherche encore....
Bon, voilà que je parle, parle, parle, enfin, écrit... il serait peut-être temps de te laisser te reposer un peu... je te souhaite une très belle fin de journée et promets-moi de prendre un peu de recul face à tes courses folles au travers de Paris...
Je t'embrasse bien affectueusement,
Jacqueline
Je te remercie, Isa-Marie. Je suis en train d'écrire mon prochain article et comme tu t'en doutes, c'est du boulot! Mais j'adore, alors... Dans une petite semaine, la plume fée aura fini son nouveau récit. Merci pour tes visites et tes compliments. Bien amicalement. Cendrine
Belle promenade bien documentée... J'adore te lire, vivement ton prochain post !
Amitiés d'Isa-Marie
Coucou Jacqueline,
Je reviens aussi pour te remercier de tes propos pleins de verve et de fougue. Hier, une amie m'a écrit que j'étais une "enragée de la plume" et qu'elle ne cessait de revenir lire mes articles! Tous vos compliments me touchent infiniment. J'avoue qu'aujourd'hui je suis sur les rotules et que mon "esprit" me fait mal. Je crois que j'ai un peu trop forcé sur mes capacités et fait comme si je n'étais pas malade du coup je le paye... mais ça va passer. Tes mots sont un adorable remède.
Je suis très heureuse de connaître tes lieux préférés. J'adore, pour ma part, les galeries et les passages et notamment la galerie Véro-Dodat que nous empruntons presque à chaque fois que nous allons sur Paris. J'aime aussi beaucoup Montmartre et son ambiance de quartier mais je déteste la place du tertre où on est assailli par tout un tas de gens qui veulent nous tirer (mal) le portrait et qui nous foncent dessus. Moi qui suis dans mes rêveries, je fuis ce coin-là quand nous y allons...
J'adore déambuler dans le Louvre, dans les Tuileries, aller au Luxembourg et par-dessus tout, j'adoooooore le Parc Monceau!!! J'ai déjà écrit trois articles sur le sujet, tu peux les trouver dans ma liste de textes. Je me suis régalée à les écrire et je pense que je vais en écrire un autre dans pas longtemps. Ce n'est plus de l'amour, c'est de la rage!
Par rapport à la fontaine Saint-Michel, je sais que de rudes combats se sont déroulés entre les étudiants du Quartier Latin et les allemands, au pied de la fontaine. Il ya d'ailleurs une plaque. J'ai choisi de ne pas en parler car un article ne peut dépasser une certaine taille sur Overblog comme ailleurs et je ne voulais pas couper dans la synergie de mon texte de base. J'avais aussi toute une page sur l'ancien abreuvoir Mâcon qui se déversait au niveau de la fontaine Saint-Michel, coulait vers la Huchette et la rue Serpente mais ce sera pour une autre fois. J'avais aussi écrit l'histoire du roman de James Joyce, Ulysse, si controversé et je voulais l'inclure au niveau de Shakespeare and Co mais ceci est un de mes "travers", j'ai une furieuse tendance à l'Encyclopédisme... Pour l'article sur Saint-Michel, mon fichier Open Office faisait 80 pages!!! Qand j'ai écrit l'un de mes premiers articles sur l'exposition Mayas au musée du Quai Branly, j'ai atteint la capacité maximale et ma bibliographie s'est retrouvée dissociée dans un autre article. J'ai toujours la crainte d'être coupée parce que j'ai dépassé la quantité de mots autorisée. Je dois prendre cela en compte à chaque fois.
Je suis vraiment ravie de te faire plaisir. Toi tu apportes beaucoup de joie aux personnes qui explorent ton blog grâce à tes recettes. La cuisine est une alchimie et un don de soi. Il faut beaucoup de générosité pour offrir le meilleur de soi et c'est ce que l'on ressent quand on "déguste" tes petits plats, d'abord avec les yeux... J'ai une autre amie qui a vu ton clafoutis chocolat ananas au fait...
En tous cas merci pour tout et j'espère continuer à te faire plaisir à travers mes déambulations. Je te souhaite une excellente soirée et je t'envoie de grosses bises.
Cendrine
Bonjour Cendrine,
Me revoilà d'une part pour te remercier de tes très gentils mots laissés chez moi, ensuite pour avoir enfin lu de A à Z et pas en diagonale cette fois... ton fascinant article... je ne sais pas si tu as remarqué que la fontaine Saint-Michel est "trouée" en plusieurs endroits... des balles datant de la dernière guerre et n'ont jamais été bouchés... je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais cela devait "cartonner" très fort !!! on raconte qu'il s'agit là d'une exécution en règle de personnes en désaccord avec le système du moment... mais ceci est aussi contreversé par certains historiens.... quoiqu'il en soit, c'est assez impressionnant !!
La Huchette, j'adore !! venir m'y ballader, y dîner, flâner... pour terminer systématiquement chez Gibert bien sûr !! et encore flâner, repartir, revenir et toujours traîner inlassablement dans ces ruelles étroites et pleines de souvenirs que je ne connais pas mais que je devine... avec Saint-Germain-des-Prés, qui vient très vite quand on marche, le nez en l'air et la fleur aux dents, ce sont deux quartiers que j'affectionne tout particulièrement.... d'autres encore bien sûr, mais ces deux là sont vraiment pour moi, le bonheur total !!
Je suis née dans le XIVème et j'ai vécu pendant 20 ans dans le XVème arrondissement, tout prêt de ce qui était à l'époque "les-objets-trouvés" et les abattoirs de chevaux.... et oui !! maintenant tout ceci n'existe plus, on trouve le parc Georges Brassens et les boulangeries Poilâne.... plus rien à voir... lol.. mais les souvenirs restent très forts en encore bien présents à mon esprit....
Je ne retourne vraiment plus très souvent dans mon ancien quartier, rien de très beau, rien de très différent, je préfère revenir dans ce qui m'est cher et empli de souvenirs, j'aime aussi les ballades dans Montmartre, et différent mais aussi sympa, les grands boulevards et ces petits endroit bien cachés que sont tous les passages perpendiculaires aux boulevards.... et puis longer la Seine, les bouquinistes, jamais je ne me lasse de parcourir cette ville extraordinaire, comme je comprends ton enthousiasme mon amie... et comme j'aimerais t'accompagner dans tous ces dédales parisiens... mais là je me répète... lol..
Une toute belle journée pour toi et plein de bisous,
Jacqueline
Je suis vraiment très heureuse, Jacqueline, et toute retournée par tes mots si gentils et tous ces compliments. Si mon article fait ressentir l'âme des lieux, alors je suis comblée. J'aime tant ces endroits moi aussi. Même si je n'y ai pas grandi, il y a comme une partie de moi dans ces lieux, ça ne s'explique pas avec des mots.
Je suis ravie pour toi de cette belle "escapade" à Lyon auprès de ta fille. J'ai toujours eu envie de voir la fête des Lumières. Qui sait, cela se fera peut-être un jour, comme pour l'Ecosse et l'Irlande. Il faut laisser le temps au temps. Tu dois avoir la tête remplie de beaux souvenirs.
Je t'envoie une profusion de bisous et de remerciements. Je vais tâcher de bien me reposer après une journée de promenade intense et de nouveau projet d'article. Encore un immense merci. Grosses bises et très bonne soirée.
Cendrine
Bonsoir Cendrine,
Pardonne-moi cette absence, j'étais à Lyon pour les illuminations du 8 décembre, chez ma fille... et à mon retour... ton article !!! je ne peux même pas dire qu'il est superbe ou fabuleux, le mot n'existe pas encore pour l'inimaginable portrait que tu as réalisé d'un de mes quartiers préférés... je l'ai parcouru en diagonale... le temps m'étant un peu compté ce soir, j'y reviendrai demain !! mais déjà ainsi lu et vu, je suis incroyablement captivée par ton document !! je m'y retrouve, j'y suis et je parcours en ta compagnie, ces rues et ruelles toujours pleines de surprises et de merveilles... c'est absolument "génial" le mot est encore incorrect !! comme j'aurais aimé t'accompagner dans ces dédales toujours infinis et renouvelés de ce Paris magnifique et insolite parfois... que dire d'autre ? sinon te féliciter de tout mon coeur pour tout ce que tu donnes et tout ce qui peut toucher le lecteur infiniment et... définitivement !!
Merci merci à toi mon amie... tu es vraiment quelqu'un d'exceptionnel... suis ravie d'être là, avec toi, en quelque sorte... lol...
Une très belle soirée comme tu peux la mériter, je voudrais que tout soit tellement plus simple pour toi... je t'envoie des milliers de bisous,
Jacqueline
Merci beaucoup Valquirit, si le plaisir est communicatif, c'est un honneur et une grande joie. Je te souhaite de beaux rêves. A bientôt. Bises. Cendrine
Merci beaucoup Brigitte, je suis très heureuse de partager mes promenades et de raconter l'histoire de ces vieilles rues si fascinantes. Je te souhaite une excellente journée. Bises. Cendrine
Un beau reportage accompagné de superbes photos.
Je ne suis pas venue souvent à Paris; je le découvre grâce à toi.
Merci.
Bonne journée en ce mercredi. Bises,
Brigitte
Merci beaucoup! Je vous souhaite une excellente soirée et espère vous revoir bientôt... Cendrine
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
merci
Créer mon blog
Époustouflant comme toujours votre article ouvre des perspectives encore nouvelles sur un secteur de Paris que je croyais connaître ! Merci de nous offrir les clefs d'un passé oublié mais tellement riche.