-
La Fontaine Maubuée et les armoiries de Paris
Au croisement de la minuscule rue de Venise et de l'imposante rue Saint-Martin, épine dorsale du Quartier Beaubourg, se dresse l'une des plus anciennes fontaines de la capitale : la fontaine Maubuée. Rescapée d'un réseau de fontaines qui vit le jour, il y a bien longtemps, sur la rive droite de la Seine et qui ont presque toutes disparu.
Mentionnée dans des lettres patentes du 9 octobre 1392, lettres par lesquelles le roi Charles VI (1368-1422) tenta de faire cesser « les concessions particulières accordées ou usurpées sur les eaux de Paris. », elle était « adossée à une maison ».
Cette maison était la propriété de la Ville de Paris qui la loua, au fil du temps, à différents notaires soit le notaire Levasseur (1600), le notaire Guy Remant (1620) et le notaire Jacques (1667).
Planche conservée à la BNF.
Vers 1733, la fontaine fut reconstruite par les architectes, père et fils, Jean Beausire (1651-1743) et Jean-Baptiste Augustin Beausire (1693-1764) et décorée, pour l'occasion, d’un bas-relief qui représente un vase rocaille, entouré de roseaux et de plantes marines.
Située jadis dans le périmètre occupé par le Centre Georges-Pompidou, (dans une vieille rue Maubuée, ex rue Simon Le Franc qui n'existe plus), la fontaine Maubuée fut démontée en 1937 et entreposée, pendant une quarantaine d'années, dans un enclos attenant à l'église Saint-Julien-le-Pauvre, rue Galande, dans le 5e arrondissement de Paris. Elle a été remontée là où nous pouvons la voir aujourd'hui.
Sur cette photo datant de la fin du 19e siècle, on voit la fontaine avant son déplacement en 1937 et le nom rue « Maubuée ».
Maubuée signifie « mauvaise buée », « mauvaise lessive », ou « malpropre ». Cela se rapporte à la piètre qualité des eaux qui l'alimentaient autrefois. Ces eaux venaient des sources de Belleville, via l'enclos du Temple, situé à quelques encablures, et le prieuré de Saint-Martin-des-Champs. Trop calcaires, ces eaux abîmaient le linge, au grand dam des lavandières du quartier.
Citée par le poète François Villon (1431-1463) en 1461, dans son Testament, la fontaine a subi les outrages du temps mais elle est encore debout.
« A Maubuée sa gorge arrouse » (Qu’il (le passant) arrose sa gorge à la fontaine Maubuée).
Vers 1900, on pouvait lire « A la fontaine »dans le cartouche dominant le vase rocaille et un lampadaire à la fine silhouette éclairait l'endroit.
A l'entrée de la rue de Venise (il s'agit plutôt d'une ruelle dont le nom se réfère à la boutique d'un prêteur sur gages Lombard du XVIe siècle : l'Écu de Venise qui a disparu), cette fontaine est un précieux vestige du Moyen Âge, une sentinelle de la mémoire de Paris. Elle nous chuchote que la création des plus anciennes fontaines fut demandée par le roi Philippe Auguste (1165-1223), considéré comme l'inventeur de la Nation Française.
Le symbole de la nef, emblème de la Ville de Paris et de la toute puissante Hanse des marchands de l'eau décore le côté de la fontaine donnant sur la rue de Venise.
Ce n'est pas facile à photographier, la rue de Venise est plongée dans l'ombre toute la journée.
La Hanse médiévale des marchands de l'eau fut l'héritière du pouvoir des Nautes, une confrérie de marchands bateliers qui appartenaient à la tribu gauloise des Parisii. Dans l'ancienne Lutèce, les Nautes avaient pour symbole une nef et leur puissance se concentrait autour d'un pilier sacré, le Pilier des Nautes dont les vestiges furent retrouvés, le 16 mars 1711, dans les fondations du maître autel de Notre-Dame de Paris, lors de fouilles entreprises avant la réalisation du Vœu de Louis XIII.
Reconstitution du « pilier » (14-37 après J.-C.), une colonne monumentale gallo-romaine qui fut érigée par les Nautes en l'honneur de Jupiter, sous le règne de l'empereur Tibère (42 avant J.-C- 37 après J.-C.)
Haut de cinq mètres, le Pilier des Nautes était constitué de quatre dés de pierre, disposés sur un socle et ornés de bas-reliefs sculptés sur les quatre faces. Ces bas-reliefs représentent des dieux issus des panthéons latin et gaulois.
Le panthéon latin évoque Jupiter, maître de l'Olympe portant le foudre et accompagné de son aigle tutélaire ; le dieu guerrier Mars arborant son manteau de général (paludamentum) ; le forgeron Vulcain (Volcanus) ; Mercure, dieu du commerce ; Fortuna, qui accorde la chance ; Vénus qui règne sur l'amour et favorise la fécondité ; les Dioscures Castor et Pollux, jumeaux sacrés et protecteurs des chevaux et des cavaliers.
Le panthéon gaulois met en scène le dieu bûcheron Esus coupant les branches d'un arbre avec une serpe ; Cernunnos, le dieu cerf, maître des animaux de la forêt et parèdre de la Grande Déesse Mère ; Smertrios, le « Pourvoyeur », dieu de la guerre mais également dieu d'abondance et parèdre de la puissante Rosmerta, déesse à la corne d'abondance (cornucopia). Il présente aussi Tarvos Trigaranus, le taureau aux trois grues, créature magique accompagnée des « trois grues », les trois aspects de la déesse Lune (nouvelle lune, pleine lune, lune noire).
Cernunnos. Photo RMN.
Esus, le dieu bûcheron. Photo RMN.
Vulcain, le maître des forges divines. Photo RMN.
Tarvos Trigaranus, gardien des mystères de la sylve. Photo RMN.
On peut contempler ces vestiges dans la salle du frigidarium des thermes du Musée de Cluny.
La nef, indissociable du pouvoir des Nautes, est l'élément central des armoiries de Paris qui apparurent en 1190, au moment où Philippe Auguste partit pour la Terre Sainte.
Le roi décrivit « un écu dont le champ était de gueules, à la nef d'argent, au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or. » En héraldique, « gueules » désigne le rouge, couleur de l’oriflamme de Saint-Denis, étendard sacré des rois de France. « Gueules » évoque le sang versé pour la cause que l'on défend, le sang du sacrifice et du martyre. Le bleu du « chef d'azur » désigne quant à lui le manteau céleste et protecteur de la Vierge Marie et la couleur « officielle » du souverain de la France depuis le règne de Louis VII (1120-1180).
Les fleurs de lys sont perçues comme le symbole de l'autorité royale à Paris, depuis le règne du roi Charles V (1338-1380).
Nef de Paris dominant l'une des entrées du Passage du Grand Cerf.
Reconnues officiellement par Saint Louis, les armoiries de Paris connurent plusieurs transformations au fil du temps (évolution de la taille de la nef, de la forme des voiles, de la profondeur de celles-ci etc, mais aussi remplacement des fleurs de lys par des abeilles à l'initiative de Napoléon Ier et par « un semé d'étoiles » pendant la Seconde République.) Il fut même évoqué, à l'initiative de l'historien, poète, philosophe et homme politique Edgar Quinet (1803-1875), la mise en place d'un pigeon sur les dites armoiries après la guerre de 1870, les pigeons ayant rendu de grands services à la Nation pendant le conflit...
Blason de Paris sous le Premier Empire (1811-1814).
Blason pendant la Seconde République (1848-1852).
Quant à la célèbre devise : « Fluctuat nec mergitur » qui signifie « Il est battu par les flots, mais ne sombre pas », elle accompagna la nef à partir du XVIe siècle et ne fut officialisée que le 24 novembre 1853 par arrêté du baron Haussmann alors préfet de la Seine !
Avant l'apparition de la devise, le sceau de la Hanse était agrémenté de la sobre légende : « Sigillum mercatorum aquæ Parisius ».
Le blason actuel comporte des ajouts par rapport au blason plus ancien. Sous la devise, on aperçoit, de gauche à droite : la Croix de la Libération, la Légion d’Honneur et la Croix de Guerre de 1914-1918.
L'écu est surmonté d'une couronne murale d'or à cinq tours crénelées et soutenu par deux branches de chêne et de laurier.
Les armoiries de Paris ont connu un regain de popularité après les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan, devenant un emblème de résistance à la violence et au sang versé par les terroristes.
Et n'oublions pas que les couleurs de Paris : le bleu, le rouge et le blanc sont à l'origine du drapeau de la France. Après la prise de la Bastille, le marquis de La Fayette « insista » pour que Louis XVI arbore la cocarde tricolore. Une association censée symboliser une possible réconciliation entre le peuple et la monarchie...
Outre l'histoire de la nef de Paris, la fontaine Maubuée nous permet d'évoquer la rue de Venise, l'une des plus étroites de la capitale que l'on aborde en imaginant le Paris médiéval, profondément enfoncé dans ses ruelles. (Et je songe aussi à la rue du Chat-qui-Pêche, insolite venelle que nous traverserons dans un futur article...)
La rue de Venise
La rue de Venise changea souvent de nom au fil du temps. Qualifiée, au XIIe siècle, de rue Erembourg, elle devint, quelques décennies plus tard, rue Hérambourg la Tréfelière puis rue Lingarière. Elle fut connue comme rue de la Plâtrière en 1280, rue de la Corroierie en 1303, rue Bertaut qui Dort en 1388, rue Plasteye au XVe siècle, rue Courroier, rue Couroirie et enfin rue de Venise en 1512 !
Comme la plupart des rues parisiennes, la rue de Venise fut fréquemment rebaptisée, les noms étant liés à des activités commerciales ou associés à des habitants qui jouissaient d'une certaine notoriété. Les gens avaient tellement l'habitude de voir les rues changer de nom qu'ils ne s'alarmaient guère ! Heureusement que cela s'est « calmé » car on ne peut qu'imaginer les complications aujourd'hui...
On y trouvait autrefois un commerce de chiffons ; un marchand de vin réputé, à l'enseigne du Cerf Galant ; un petit restaurant, à l'enseigne du Port-de-Venise ; le recherché Écu de Venise du Lombard Prêteur sur Gages... et le célèbre cabaret de l'Épée de Bois. Dans ce lieu fameux, Mazarin (1602-1661) avait autorisé des réunions entre des musiciens de la cour et une compagnie de maîtres à danser, sous l'autorité d'un chef appelé Roi des Violons. Ces séances chantées et dansées furent à l'origine de la création de l'Académie Royale de Danse qui établit par la suite ses quartiers aux Tuileries puis à Versailles...
Si vous avez l'occasion de cheminer rue de Venise, n'hésitez pas à vous arrêter quelques instants devant la fontaine Maubuée, cette dame de pierre ancienne qui a « voyagé » dans Paris et dont les eaux ne coulent plus. Face à l'agitation qui règne sur le parvis du Centre Beaubourg, il est émouvant de la contempler et passionnant de songer à son histoire et à la symbolique dont elle est la gardienne.
Il semble que la mairie envisage de la faire restaurer. J'espère que cela arrivera sans trop attendre...
Bibliographie
Amaury Duval: Les Fontaines de Paris, anciennes et nouvelles. Nouvelle édition, Paris: Bance aîné, 1828.
Stanislas Lami : Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle. Paris : Honoré Champion, 1911.
Théophile Lavallée: Histoire de Paris depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1850. Paris: Hetzel, 1852.
Félix et Louis Lazare : Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments. Paris, 1844.
Jean de La Tynna : Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1812.
Gustave Pessard : Nouveau Dictionnaire Historique de Paris, 1904
Comme certains aminautes me l'ont demandé, j'évoquerai Beaubourg avec grand plaisir dans le futur. J'ai de nombreux articles en préparation et Beaubourg en fait partie. En attendant de publier quelque chose à ce sujet, voici une photo prise en me trouvant à côté de la fontaine.
Elle évoque L'aventure de la couleur à Metz, une exposition centrée sur « l'incarnation de la couleur dans l’histoire de l’art moderne et contemporain, d’Henri Matisse à François Morellet » et elle est présentée dans la Grande Nef du Centre Beaubourg messin, du 24 février 2018 au 22 juillet 2019.
La couleur, territoire infini d'émotions et de sensations... et tout au-dessus des toits de Paris, une créature de nuages...
Avec mes amicales pensées, en remerciant celles et ceux qui prennent plaisir à venir en cet espace. Je vous envoie de gros bisous !
Tags : jpg, paris, rue, fontaine, venise, maubuée, Beaubourg
-
Commentaires
c'est magnifique toute ces sculptures Cendrine ,alors chez nous nous avons que le pluie et cela fait pourrir les roses je commence a en avoir marre,vivement le beau temps,je te souhaite un très bon Mercredi,bises
merci pour ton message pour mon anniversaire
Bonjour Cendrine, merci de tes visites sur mon blog, c'est un réel plaisir que de lire tes commentaires.
Pas de création aujourd'hui mais une jolie aquarelle que j'ai trouvée je ferai un article sur ce peintre..
Bonne journée, gros bisous
Bonjour Cendrine, je suis contente que l'article sur le château de Vizille t'ai plu..
Bonne journée, gros bisous
bonne journée , e ciel toujours plombé pas de pluie ...comme l'année passée on a de longs jours gris chaud sans pluie , pénible ...je veux du bleu
bisous
Bonjour Cendrine,
Je reviens lire ton article, cette fontaine me plait vraiment beaucoup.
Comment vas tu ?
Je te souhaite une bonne nuit et une bonne journée, grosses bises, Véronique
Bonjour Cendrine,
Et bien je connais bien ce quartier pourtant mais cette jolie fontaine ne me dit rien du tout. Un article complet, très intéressant et qui me donne envie d'aller la voir moi aussi.
Comme tu t'en doute je suis toujours sans ordinateur. J'en ai marre de chez marre.
Je te souhaite un bon lundi, prends soin de toi. Grosses bises VéroniqueBonjour Cendrine, un petit coucou pour te déposer ma création et je file sur ton autre blog..
Bonne journée, gros bisous
gros bisous et que ta semaine soit douce , soleil mais pas trop pas d'orage et plein de fleurs partout!!!
Bonsoir ma Cendrine, un belle balade avec toi à la découverte de jolis endroits dans Paris.
Les photos sont superbes ainsi que tes écrits. Merci pour la bibliographie.
J'attendrai patiemment Beaubourg...
Je passe après l'orage, chez nous ça n'arrête pas.
J'espère que tout va bien par chez toi et que tu as
pu profité d'un bon week end.
Le printemps s'étiole doucement sans même que par chez nous il ait été
exceptionnel, dommage.
Vivement l'été que les jours soient plus agréables
et vivement les vacances.
Je te remercie pour tes gentilles visites, c'est toujours un plaisir.
Bonne semaine.
Douce nuit et plein de bisous.
LolliUne belle visite en vieille France et à Paris paré de son symbole , une belle évocation d'une rue dont le nom à lui seul évoque les voyages sur terre, sur mer et dans le temps.
je te souhaite un doux dimanche ...juin retrouve un peu de soleil ce matin
mais ça reste bien orageux avec des nuages bien sombres qui passent
bisous
Mois de Jésus, mois rouge et or, mois de l'Amour,
Paul Verlaine
Juin, pendant quel le cœur en fleur et Tàme en flamme
Se sont épanouis dans la splendeur du jour
Parmi des chants et des parfums d'épithalame,
Mois du Saint-Sacrement et mois du Sacré-Cœur,
Mois splendide du Sang réel, et de la Chair vraie,
Pendant que l'herbe mûre offre à l'été vainqueur
Un champ clos où le blé triomphe de l'ivraie,
Et pendant quel, nous misérables, nous pécheurs,
Remémorés de la Présence non pareille.
Nous sentons ravigorés en retours vengeurs
Contre Satan, pour des triomphes que surveille
Du ciel là-haut, et sur terre, de l'ostensoir,
L'adoré, l'adorable Amour sanglant et chaste,
Et du sein douloureux où gîte notre espoir
Le Cœur, le Cœur brûlant que le désir dévaste,
Le désir de sauver les nôtres, ô Bonté
Essentielle, de leur gagner la victoire
Éternelle. Et l'encens de l'immuable été
Monte mystiquement en des douceurs de gloire.Bonjour Cendrine, je suis contente que l'article sur Joséphine Baker t'ai plu.. Bonne journée, bons baisersj'aurais bien voulu t'avoir comme prof! t'as une façon de nous écrire qui donne envie de connaitre l'histoire l'art et l'architecture qui nous entoure et que la plupart des gens ne voient même pas .....
gros bisous et doux we ...et du rouge dans ce ciel gris qu'on a depuis 3 jours avec pourtant 25° , pas un seul rayon de soleil ....
14Promeneur75Samedi 2 Juin 2018 à 11:28Merci encore pour ce merveilleux article qui éclaire sur le nom d'une très ancienne rue de Paris et sur l'histoire de cette fabuleuse ville qu'est Paris.
Fontaine Saint-Michel. Gothique. Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence).
Bonjour Cendrine, les fruits sont hors de prix sur la côte, ce qui limite leur consommation..
Bonne journée, gros bisous
Coucou Cendrine
Quel article ....c'est fou ce qu'on peut apprendre en te suivant ..
Ce blog est un veritable puits de savoir ..
Merci à toi
Gros bisous
Cendrine mon Amie ,
Je me plonge toute entière dans les eaux de cette fontaine et je me laisse transporter par celles de ton savoir . J'admire . Je t'admire . J'aime la façon avec laquelle tu nous prends la main pour nous emmener au fil de ton article . Au fil de l'eau , au fil de la source de Paris . Tout est si limpide , superbement documenté et je ne peux que rêver à ce Paris médiéval qui malgré le temps , a su garder des petits trésors , petits bout d'un temps passé où les hommes ont laissé des filaments de leur âme .
Hier, je suis sortie avec une amie pour une séance photos dans un lieu qui n'aurait pu que te plaire . Il s'agit d'un château abandonné depuis au moins une vingtaine d'année . Il est encore meublé et l'atmosphère qui règne en ces lieux est empreinte de mystères . On ne sait pas grand chose de cette demeure, juste qu'elle est du XVIIè et XVIIIè siècles . Les armoiries sont insolites , cocasses et je ne saurai les décrire avec autant de précisions que tu le ferais . J'ai pensé à toi mon amie . Je prépare un article sur cette visite et j'aimerais associé tes mots au miens . Rien n'est urgent , ni moins obligatoire, je ne publierai pas avant la semaine prochaine , voire celle d'après . J'imagine ton sourire espiègle en voyant ces deux personnages qui encadrent le blason de la famille qui a habité ce château . Si tu savais comme j'ai pensé à toi car je savais que , tout comme moi , tu aurais eu des étincelles plein les yeux .
Je te souhaite une douce et belle fin de semaine ma petite Fée
Je t'embrasse de toute mon affection
Véronique
Grâce à cette Nef de Connaissances que vous manœuvrez avec un extraordinaire doigté, chère Cendrine, vous m'avez emmené aujourd'hui vers cette ruelle minuscule et étroite dont le nom même, prestigieux, m'intrigua par son côté presque ridicule jusqu'à ce que j'arrive à cette explication : " ruelle dont le nom se réfère à la boutique d'un prêteur sur gages Lombard du XVIe siècle : l'Écu de Venise qui a disparu".
J'éprouve toujours beaucoup de plaisir à découvrir l'origine des noms de rues qui, en son sein, raconte tellement de petites histoires de la grande Histoire d'une ville ...
Merci pour cette nouvelle voile que vous avez accrochée à votre embarcation parisienne.
puisse la ville de Paris être inspirée par cette fontaine
pour la restaurer et que son histoire ne soit pas lettre vaine
que la mémoire du passé
trouve à nouveau dans le restauré
le langage de a vie à couler
ce sera aussi pour toi récompense mérité
de ton engagement à la narration de qualité
beau travail de fée
je t'embrasse affectueusement
VL/ClaudeCoucou Cendrine
Waouh quel cours tu nous fais ce matin ! Merci beaucoup on apprend beaucoup grâce à tes billets ♥ J'imagine bien le temps que tu passes dessus, un grand merci à toi pour tous ces partages
Souhaitons de tout coeur que cette fontaine soit restaurée, elle le mérite bien, c'est dommage que notre patrimoine ne soit pas mieux entretenu J'adore la fresque de l'enfant qui peint sur le mur ♥ Tu parles de rues sombres, pas facile non plus quand les rues sont étroites, mais tes photos sont superbes
Doux week end à tous les deux et de gros bisous d'amitié et tendresse
Après avoir lu cet article passionnant sur cette fontaine et ses aventures tout au long de sa vie, sur cette rue si étroite, sur l'historique vraiment très agréable à lire, j'espère que la restauration de cette fontaine se fera dans les plus brefs délais. Je trouve que notre patrimoine est de plus en plus laissé à l'abandon. On demande des dons à présent pour leur restauration !
A Amiens on est un trop petit nombre à défendre notre patrimoine et heureusement que notre cathédrale est à l'Unesco !Merci beaucoup et passe une belle journée
Gros bisous
6Promeneur75Vendredi 1er Juin 2018 à 10:20Bonjour Plume Fée, Je rentre ce matin d'un déplacement et pour me délasser me voici faisant un petit tour sur votre superbe blog. Encore une fois mille merci à vous d'aborder ce thème des armoiries de Paris! Et comme vous l'écrivez justement cette fontaine est le témoin de l'histoire parisienne depuis des siècles. L'étonnant dans cette histoire étant pour moi son déplacement à travers le temps.
Merci de votre travail et de la qualité de vos photos.
Bonjour Cendrine, très intéressant ton article d'aujourd'hui qui nous fait découvrir trois choses:
la fontaine, l'emblème de la ville de Paris et enfin cette ruelle... Tes photos sont très belles..
Bonne journée, gros bisous
jamais vu ou entendu parler de cette fontaine!
le calcaire c'est un désastre pour le linge , la peau aussi .....
elle est superbe , heureusement qu'elle existe encore , souvent ces "petites" chose en ville disparaissent ....
les armoiries je connais un peu, mais j'ai appris plein de chose ...je m'étais a une époque j'avais étudier l'héraldique mais pour le symbole du loup ....
on a de vrais et beaux cours d'histoire avec toi, je visite Paris comme je pourrais pas le faire bien en "vrai" ....
gros bisous et douce fin de semaine ...avec ciel noir , pluie et orage ....
J'aime ta façon de nous parler de cette fontaine, de son présent, de son passé associé à l'histoire de Paris
Dans ma région les fontaines ne coulent plus , un robinet a muselé leur chant de fraîcheur.
Bon et doux weekend CENDRINE
Bisous
timilo
Passionnant, comme toujours, chère Cendrine ! Merci vraiment pour tous les magnifiques articles que tu partages.
Je vais partager celui-ci sur la page Facebook du Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alpes Maritimes.
https://www.facebook.com/cercle.histoire.archeologie.a.m/
Gros bisous
Coucou ma Cendrine.
Superbe billet ! Cette fontaine est magnifique et chargée d'histoire. J'aime beaucoup dans ton billet les avant/après. Des photos superbes et des explications bigrement intéressante. La devise de Paris, Fluctuat nec mergitur, est superbement sculptée, et très bien taguée. Le petit bateau dessiné par cet enfant en bout de phrase en dit long. Un faible pour ton cornu "Cernnunos".
J'ai une fois de plus du mal à trouver le sommeil, et portant il faudrait que je dorme un peu. Nous prenons la route tout à l'heure, 4 heures, pour déposer une tondeuse à l'entrepôt de la barge. Elle nous sera livrée demain sur mon île, et samedi matin, retour en Ille et Vilaine pour retrouver Monsieur Théo qui reste sur place. Il n'y a que Monsieur Farouk qui nous accompagne.
Bisous tout plein et bon weekend à toi et à ton Christophe.
Ajouter un commentaire
Bonjour.
Peut-être pourriez-vous ajouter dans la bibliographie : article de Christian RIONDET-GENEVIER sur l'histoire de la fontaine "Histoire d'eau", dans la revue Paris-Historique (n°114 2ème semestre 2016) ?
Merci