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Les belles demeures de la rue Gaillon
Nous avons contemplé, il y a quelques jours, « Le bestiaire marin de la fontaine Gaillon ». Je vous emmène à présent dans la rue Gaillon, élégante voie du IIe arrondissement bordée de bâtiments bien conservés qui nous offrent un bel éventail de styles architecturaux.
La rue Gaillon changea plusieurs fois de nom au fil du temps. L'ouvrage « Histoire de Paris rue par rue, maison par maison », de Charles Lefeuve, publiée en 1875, nous apprend qu'en 1495 on l'appelait ruelle Michaut Riegnaut et en 1521, rue Michaut Regnaut. En 1578, elle prit le nom de rue Gaillon et s'étendait de la rue Saint-Honoré à la porte Gaillon qui fut détruite en 1700.
Elle devint ensuite rue de Lorge puis rue Neuve Saint-Roch, rue Saint-Roch et rue de la Montagne pendant la Révolution. Elle reprit ensuite le nom « Gaillon », en référence à un hôtel Gaillon qui n'existe plus.
Un magnifique mascaron veille sur l'entrée de l'hôtel Sulkowski, construit vers 1740, dans le style rocaille, par l'architecte Jacques-Richard Cochois pour une famille princière.
Rythmée par de hautes fenêtres, la façade en pierre de taille est agrémentée de fines ferronneries, de pilastres, d'agrafes et de consoles ouvragées. C'est un précieux exemple d'hôtel particulier de facture rocaille dans la capitale.
L'hôtel Sulkowski a connu quelques modifications : une extension concernant deux travées et une surélévation réalisée de 1881 à 1882 par l'architecte Auguste Tronquois. Heureusement, ces changements n'ont pas altéré son élégance structurelle alors que nombre d'hôtels construits à la même époque ont été soit détruits soit victimes de réaménagements peu respectueux de leur cohérence artistique.
L'intérieur (qui ne se visite pas) est orné de nombreux mascarons dans le style de celui qui domine la porte d'entrée et abrite un escalier dont la rampe est considérée comme un chef-d’œuvre de ferronnerie d'époque Louis XV.
Face à l'hôtel Sulkowski, aux numéros 3 et 5 de la rue Gaillon, on découvre l'hôtel de Lambilly, ancien hôtel de Flavigny, érigé lui aussi au XVIIIe siècle. Mascarons, ferronneries et beaux encadrements sculptés font partie intégrante du vocabulaire des lieux.
Vous apprécierez la finesse de la coquille, la subtilité des enroulements, les jeux de courbes et de contre-courbes qui happent le regard en attirant la chance, la prospérité, la fécondité sur les habitants de l'endroit...
Séduisant personnage qui veille sur la demeure et les secrètes mémoires qui s'y enracinent. Visage aux traits bien dessinés, regard ambivalent... il est joliment mis en valeur par un encadrement ailé fantasmagorique.
Ce bâtiment possède aussi un bel escalier et d'après certains ouvrages d'architecture, son vestibule est « éclairé » d'un vitrail qui représente une scène médiévale. Tout comme l'hôtel Sulkowski, il ne se visite pas.
Un peu plus loin, au numéro 12 de la rue Gaillon, un immeuble construit entre 1912 et 1913 par l'architecte Jacques Hermant mérite notre attention.
Il présente une élégante façade hybride. Son soubassement est en pierre de taille et ses étages supérieurs sont constitués de métal et de grandes baies vitrées qui laissent généreusement entrer la lumière.
Ornées de motifs végétaux stylisés, les baies s'appuient sur des consoles en fer ouvragées.
Au-dessus du porche, on remarque un médaillon rocaille agrémenté de belles guirlandes de fleurs et de fruits.
Cet immeuble présente des similitudes structurelles avec des bâtiments de la rue Réaumur, rue percée en 1895-1896 dans le 3e arrondissement de Paris et bordée d'immeubles commerciaux où l'on vendait essentiellement du tissu en gros.
Ces beaux immeubles sont une alliance de pierre de taille et de métal ouvragé, compositions ouvertes sur l'extérieur par de grandes baies vitrées. J'en reparlerai dans un article consacré à la rue Réaumur.
Au numéro 12 de la rue Gaillon, outre la séduisante façade, Jacques Hermant a élaboré un ascenseur de style Art Nouveau et de beaux décors à motifs végétaux mais on ne peut pas visiter l'intérieur.
Professeur à l'École des Beaux-Arts de Paris et architecte en chef de la Ville de Paris, Jacques Hermant (1855-1930) fut un pionnier dans l'utilisation du béton armé dans la structure des bâtiments privés et publics. Il a participé à la première commission du ciment armé et ses travaux ont favorisé la rédaction d'un compte-rendu ministériel concernant l'emploi du béton armé, en 1906.
Créateur au génie prolifique, il a réalisé la Caserne des Célestins de la Garde Républicaine, dans le IVe arrondissement de Paris, entre 1891 et 1902 mais aussi des hôtels particuliers, des groupes scolaires, des pavillons pour les Expositions Universelles (comme celle de Chicago en 1893) ; des galeries commerciales et des grands magasins, des sièges sociaux pour des groupes industriels et des banques.
Il est aussi le concepteur de la Salle Gaveau, salle de concert réalisée en béton armé, entre 1905 et 1907, dans le 8e arrondissement de Paris et il a orchestré, en Seine-et-Marne, la restauration du château de Voisenon, dans un style Art Nouveau.
Une jolie poignée de porte datant de la fin du XIXe siècle.
Aux numéros 16 et 18, se situe le restaurant Drouant que j'avais évoqué il y a des années. Il se niche dans un bel immeuble d'angle en pierre de taille.
En ce haut lieu de l'histoire romanesque, artistique et gastronomique de Paris, le Prix Goncourt est décerné chaque année.
En 1880, un alsacien nommé Charles Drouant ouvrit un café qui devint rapidement l'un des restaurants les plus courus du tout Paris. Les artistes (Renoir, Monet, Pissarro, Rodin, Colette, Apollinaire, Daudet père et fils, Octave Mirbeau...) venaient y déguster des vins blancs renommés, des poissons savoureux et des huîtres fines de Bretagne. Sous la houlette du chef Antoine Westermann, le lieu continue de séduire par la qualité de sa cuisine, son aura de temple de la littérature et ses imposants murs clairs aux ornements de style rocaille.
Les façades du Drouant sont rehaussées de lignes souples, de volutes et de cartouches aux fines découpures. Les fenêtres ont de beaux garde-corps en fer forgé.
Des balconnets en encorbellement animent la structure générale par des jeux d'ouverture subtils et la fantaisie de leurs lignes courbes.
A l'intérieur, les visiteurs admirent des bas-reliefs, un escalier en fer forgé et des glaces gravées qui datent des années 1920. Elles sont l’œuvre du décorateur Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933).
Image lesRestos.com
Le restaurant Drouant accueillit, le 31 octobre 1914, la réunion des « Dix » de l'Académie Goncourt qui se retrouvaient « sans table » après la fermeture du Café de Paris. En ce lieu typique des charmes de la capitale se « mitonnent » depuis un siècle les prix littéraires, en souvenir des frères Goncourt : Edmond et Jules, liés par une passion commune.
Le premier mardi de chaque mois, sauf en été, les académiciens déjeunent dans le salon Goncourt du premier étage.
Le Prix Goncourt est décerné tous les ans au début du mois de novembre (l'attribution du premier prix Goncourt date de décembre 1903.) L'auteur désigné reçoit un chèque de dix euros mais surtout l'assurance d'un tirage très important et la reconnaissance de ses pairs. Le salon Goncourt est situé près du salon Renaudot où, depuis 1926, le jury décerne son prix le même jour et à la même heure que les «Dix».
Les Goncourt : Edmond (1822-1896) et Jules (1830-1870).
L'amour fraternel des Goncourt fut à l'origine d'un curieux « prénom collectif », sorte de signature créatrice : « Juledmond ». Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, ces « mangeurs d'art » fréquentèrent le tout Paris.
Leur Journal témoigne de l'intensité de leur relation, de leurs amours artistiques et du talent de Jules pour l'écriture. Après la mort de ce dernier, Edmond poursuivit les travaux littéraires engagés tout en menant ses activités de collectionneur.
Inspiré par son grand-père Huot de Goncourt et sa mère, Annette Cécile Guérin, qui fréquentait le dimanche les antiquaires du Faubourg Saint-Antoine, il réhabilita le XVIIIe siècle dans le goût français et fut l'initiateur du Cercle des Japonisants.
La grande vague de Kanagawa par Katsushika Hokusai (1760-1849), artiste polyvalent, maître de la peinture et du dessin. Il s'agit de la première estampe de la série des « Trente-six vues du mont Fuji ».
Edmond de Goncourt fut, par la publication de monographies consacrées aux maîtres de l'ukiyo-e, « peinture du monde éphémère » ou « images du monde flottant », l'un des tous premiers auteurs (si ce n'est le premier) à présenter au monde occidental les merveilles de cet art.
À deux pas de l'Opéra Garnier, sur les terres artistiques et dans l'esprit des Goncourt, on peut donc admirer le Drouant (sauf bien sûr en cas de remise de prix littéraire car l'accès est strictement réglementé et toute approche non accréditée impossible), la rue Gaillon, la place Gaillon et sa jolie fontaine.
A propos de fontaine, le jeune triton qui chevauche un dauphin a retrouvé son trident. Souhaitons qu'il le garde longtemps !
Merci de vos pensées d'anniversaire et de votre fidélité, je pense bien à vous !
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Commentaires
Bonjour Cendrine, le soleil brille ce matin, profitons-en car la pluie est prévue pour demain..
Bonne journée, gros bisous
je te souhaite une douce soirée
ici le vent reste froid ! et le ciel est parfois bien sombre mais pas de pluie ce jour
gros bisous et a demain
un petit poème pour la soirée
Fleurs d'avril.
À André Theuriet.
Le bouvreuil a sifflé dans l'aubépine blanche ;
Les ramiers, deux à deux, ont au loin roucoulé,
Et les petits muguets, qui sous bois ont perlé,
Embaument les ravins où bleuit la pervenche.
Sous les vieux hêtres verts, dans un frais demi-jour,
Les heureux de vingt ans, les mains entrelacées,
Echangent, tout rêveurs, des trésors de pensées
Dans un mystérieux et long baiser d'amour.
Les beaux enfants naïfs, trop ingénus encore
Pour comprendre la vie et ses enchantements,
Sont émus en plein cœur de chauds pressentiments,
Comme aux rayons d'avril les fleurs avant d'éclore.
Et l'homme ancien qui songe aux printemps d'autrefois,
Oubliant pour un jour le nombre des années,
Ecoute la voix d'or des heures fortunées
Et va silencieux en pleurant sous les bois.
André Lemoyne.
Bonjour Cendrine,
le ciel est voilé ce matin pas de soleil à l'horizon.
Bonne journée, gros bisous
coucou , encore une journée bien remplie , demain je vais essayer d'aller visiter les serres royales ...si je trouve un peu de temps
et ensuite encore vous noyer de photos de fleurs lolll
bonne soirée ..... repose toi bien! moins je "glande" ce soir!
Coucou ma Cendrine, je vois que tu es en toujours en balade dans les rues de Paris, pour le plus grand plaisir
de nos yeux. Certaines demeures sont d'un autre âge et ça nous ramène à l'histoire. J'aurais bien aimer connaitre
ce café/restaurant de Monsieur Drouant, pour y rencontrer tous les artistes que tu as nommé. Rooo classe.
Merci pour ce partage et aussi pour la perfection que tu mets à nous décrire notre belle capitale.
On a du beau temps et ça rend les gens heureux lol !
J'espère que chez toi tout va bien et que ce mercredi
va t'apporter beaucoup de douceur. Merci pour tes visites
toujours si sympa. Je ne suis pas souvent présente et je
tarde à répondre, désolée. Je suis toujours heureuse de te
lire. Quoi de neuf sinon ?
Je te souhaite une bonne journée et à très vite.
Gros bisous.
LolliBonjour Cendrine, je suis contente de savoir que l'article sur la Crète t'ai plu..
Bonne journée, gros bisous
Bonjour Cendrine...de magnifiques demeures, lieux prestigieux dans Paris, conçus par de remarquables architectes, qui ont su donner un cachet particulier à ces immeubles...Très beau reportage, bien documenté, et très belles photos, comme tu sais les faire...bravo !! et merci pour toutes ces explications...Merci aussi pour ton passage sur mon blog pour nous souhaiter un bon anniversaire de mariage...bonne semaine et gros bisous
29Promeneur75Mardi 24 Avril 2018 à 19:40J'oubliais : dans les manuels d'Histoire et sur le Net bien sûr, cet événement considérable porte chez nous le nom de "Fusions de Communes".
J'espère ne pas avoir été trop long ...
Merci pour cette réponse rapide, chère Cendrine.
Les choses sont totalement différentes chez nous ! Je vais faire court tout en faisant cours, car l'étude des institutions de la Belgique constituait évidemment une importante partie du programme d'Histoire que j'avais à assurer pour certaines sections d'Étudiants qui me furent dévolues à partir de 1970, date de mon entrée à l'École polytechnique de V. où je fis carrière jusqu'à ma mise à la retraite prématurée, en 2002, pour les problèmes de polyarthrite chronique évolutive dont je vous ai déjà entretenue.
Notre pays, toutes communautés confondues, se subdivisait en 2359 communes.
Le 1er janvier 1977, d'un jour à l'autre, sous l'impulsion d'un Ministre de l'Intérieur qui travaillait à ce projet depuis 1975, la Belgique n'en compta plus que 596. Vous aurez compris qu'au point de vue politique et administratif, ce fut un immense bouleversement, probablement, guerres mises à part, le plus grand que nous connûmes.
À ce moment-là, évidemment, des petites entités rassemblées sous le seul nom de l'une d'entre elles, plus importante au départ, durent, ne fût-ce que pour la distribution du courrier, changer de nom de rue : plusieurs "rue de l'église" ou "de la gare" dans une même commune n'étaient plus vivables.
Mais depuis, sauf dans les communes qui construisent de nouveaux quartiers ou de nouveaux lotissements auxquels il est nécessaire de nommer chaque rue qui les sillonnent, rien n'a changé.
D'où mon étonnement et la question que je vous ai posée en vous lisant ce matin à propos des changements de nom de la rue Gaillon ...
Belle journée à vous.
Amicalement,
Richard
je connais assez bien Paris puisque j'ai 2 filles qui y habitent mais sur les blogs je découvre des détails que je n'avais pas vu. c'est vrai qu'on regarde l'ensemble et souvent y passe rapidement. merci pour cette jolie visite
Bonjour Cendrine, voici une photo que ma fille nous a envoyée de Crète où elle passe quelques jours..
Bonne journée, bons baisers
Merci pour cette belle promenade "architecturale" dans ce II ème arrondissement de Paris, Cendrine.
Connaissez-vous la raison pour laquelle la rue Gaillon changea autant de fois de nom ?
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Mardi 24 Avril 2018 à 13:28
Merci pour votre visite Richard,
Les historiens de Paris n'évoquent pas la "raison" du changement de nom de la rue Gaillon qui n'a d'ailleurs pas subi beaucoup de changements au regard de nombreuses autres rues parisiennes. Je ne sais ce qu'il en est en Belgique mais à Paris, les rues ont changé de nom de très nombreuses fois. Pas seulement à Paris. Dans d'autres villes de France c'est comme ça et les gens ne s'interrogent pas sur ces changements de noms, il font partie de ce qu'ils ont l'habitude de connaître.
Les temps changent, les noms changent, un maison cossue se construit, un bel hôtel particulier voit le jour et on rebaptise la rue, en France c'est ainsi.
Rue Gaillon du nom de cet hôtel Gaillon qui n'existe plus et en référence à la porte Gaillon, détruite et dont il ne reste pas de traces, elle est juste citée dans les anciens livres d'histoire. Rien de plus, c'est comme ça.
Belles pensées pour vous
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coucou avec une semaine plus froide qui commence mais le soleil est là ce lundi ,
les orages sont passés sur le coté cette nuit .....
mais on ne sort plus en tenue d'été ...le vent est froid ....
en avril te découvre pas d'un fil ...mai n'est pas loin
bisous a demain
Bonjour Cendrine, j'espère que tu as passé un bon weekend..
Je suis contente que les peintures des petits chats t'aient plu..
Bonne journée, gros bisous
21Promeneur75Lundi 23 Avril 2018 à 09:51Bonne journée !
http://vergue.com/post/111/Fontaine-du-Faubourg-Saint-Martin-modele-deux
Fontaine de la rue du Faubourg Saint-Martin, Paris Xe. Circa 1875.
Coucou ma douce, un bien élégant billet, ces façades sont de toute beauté et ces mascarons (j'adore!!) et ferronneries sont superbes! j'espère que tu vas bien et que le facteur t'a apporté ta petite surprise...gros bisous
super belles images et un billet bien rempli de bonnes infos, je l'ai adoré Gros bisous et bon week end ma gentille Céndrine, j'espère que tu vas de plus en plus mieux Rosaje te souhaite une douce fin de journée
encore une belle journée de soleil, mais comme c'est fini lundi j'en profite
c'est seulement maintenant qu'il n'y a plus de boue dans le parc
bisous et a demain
Merci à toi Cendrine et à ces merveilleuses promenades dans le temps, pour chacune d'elle il ne me manque ques robes à crinoline, ou années 30 ou 40 et hop je pars, je rêve...
15Promeneur75Samedi 21 Avril 2018 à 12:30Le temps est trop beau, ou on sait pas mais nous filons sur Paris !
Très bon week end
bisous
Bonjour Cendrine, merci de ton passage sur mon blog et de la belle image que tu y a déposée..
Tes commentaires me font toujours plaisir...
Bonne journée, gros bisous
Bonjour Cendrine
Un vrai puits de Sciences ...quel plaisir de découvrir tous ces renseignements avec des photos detaillées très precisement ..
Un article comme toi seule sait faire ..j'adore ..
Merci beaucoup
Bonne journée
Gros bisous
ha donc des façades hybrides aussi chez toi! lolll
j'ai bien les balcons, les grandes baies vitrées et ici on a aussi les corbeilles de fruits!!
la beauté est dans les détails!
je te souhaite une belle fin de journée
a 16h on avait 24° à l'ombre ....
bisous et a demain
10MichelVendredi 20 Avril 2018 à 12:42Bonjour, je suis un touriste sur votre blog que j'aime bien parcourir de temps en temps c'est vrai sans laisser de commentaire la plupart du temps. Je tenais particulièrement sur cet article vous manifester ma reconnaissance pour vos articles et la qualité de votre travail peu anodin. Bonne continuation à vous .
9Ali BibiVendredi 20 Avril 2018 à 12:33Bonjour , je découvre Paris à travers vos articles avec ravissement. Bien dommage qu'il n'existe pas de gravure sur la porte Gaillon ni sur le premier hôtel particulier du même nom. A voir la qualité immobilière de la rue , j'imagine que ce bâtiment devait être splendide.
Merci quoiqu'il en soit pour vos efforts et longue vie à votre blog.
8Réo MurVendredi 20 Avril 2018 à 11:39Bonjour Cendrine, ton article sur ces hôtels particuliers est magnifique..
Que de belles photos pour l'illustrer ...
Le beau temps continue, bonne journée, gros bisous
Paris est riche de belles demeures qu'il faut savoir regarder.
Merci Cendrine pour cette visite très intéressante.
Je te souhaite une belle fin de semaine plein de soleil
Bisous bisous
Lili
5Promeneur75Vendredi 20 Avril 2018 à 09:40Sacré article comme toujours !
Très documenté comme à votre habitude. Merci de votre travail .
On ne prend pas toujours conscience du temps qu'il faut et des efforts pour réaliser un aussi bel article.
il est vrai que c'est difficile de commenter un tel travail surtout quand on a la tête pleine de soucis.. Mais j'en conviens le moins que l'on puisse faire après une lecture semblable est d'au moins dire merci à son auteur.... même quelques temps après la découverte de cet article.
Coucou ma Cendrine,
Un billet fantastique sur l’architecture de cette rue Gaillon. Un coup de coeur pour l'entrée de l'hôtel Sulkowski, un hôtel particulier majestueux. Au 12, j'aime aussi cet façade conçue par Jacques Hermant. Un immeuble dont le style contraste avec le précédent. Tu as réalisé un travail exceptionnel pour nous expliquer l'histoire de cette rue au fil du temps. Tes photos sont très belles. Merci beaucoup ma belle amie, j'ai vraiment beaucoup appris.
Bises et bon vendredi de chaleur estivale à vous deux.
Des façades richement décorées , des prix sans doute inabordables ..
J'adore tes articles riches en détails que personne d'autres ne verrait par inattention ...
Bon et doux weekend Cendrine
Bisous
timilo
Coucou Cendrine,
Tu nous offres encore un magnifique billet riche en informations et en photos un grand MERCI
J'aime beaucoup l'hôtel que tu nous présentes en premier, les visages sont tellement beaux et accueillants, ils sont souriants j'aime beaucoup. J'adore les balconnets en demi cercles je trouve ça très romantique, un peu moins fan de la ferronnerie parce qu'elle est noire..mais j'admire le travail ♥ Chouette pour le triton, c'est quand même plus beau avec, souhaitons qu'il n'y ai pas une main malheureuse qui passe par là de nouveau....
Je vous souhaite un doux et beau week end à tous les deux et vous fais de gros bisous
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coucou , on a eu une journée mitigée , froide le matin , chaude le midi et nuageux en ce moment ....
je suis allée voir une exposition , tu verras des photos une fois que j'ai un peu rangé tout ça
là j'ai la berger malinois qui arrive se soir , pour le we ....
le 1 mai se profile, le temps passe vite et le muguet est fleurit!
bisous