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Passage du Grand Cerf, charmes d'Hiver...
Pendant les fêtes, j'ai pris plaisir à revenir photographier l'un de mes passages préférés. Un lieu prisé des promeneurs et des rêveurs où règne une atmosphère bien à part... Il traverse l'un des plus anciens quartiers de Paris: le Quartier Montorgueil-Saint-Denis.
Je vous l'avais montré en novembre 2013, (le temps file, c'est fou!) alors je vous invite à découvrir ou à redécouvrir cet endroit qui m'est familier.
Son charme est bien réel et chaque fois que je l'emprunte, je suis séduite par la beauté des verrières, la qualité de la lumière, les ornements néoclassiques, les enseignes variées et les magasins de thé, d'art et de design qui rythment la promenade.
Retour sur son histoire...
Le passage du Grand Cerf fut érigé dans la cour de la « maison du roulage du Grand Cerf », une ancienne hôtellerie, terminus des Messageries Royales, qui reliait, il y a plusieurs siècles, les rues Dussoubs et Saint-Denis.
L'hôtellerie fut vendue en 1812 par l'administration des Hospices et démolie en 1825 par son nouveau propriétaire: la banque Devaux-Moisson. La banque initia la construction d'un passage probablement terminé en 1835 mais la date d'ouverture au public, comme le nom de l'architecte, ne sont pas établis.
La famille Monier fit l'acquisition des lieux en 1826. Mais, en 1862, suite à une affaire d'héritage, le passage fut légué à l'Assistance Publique. Il s'ensuivit une désaffection progressive à l'égard de cette voie commerciale pourtant fort appréciée quelques décennies auparavant. Il fallut attendre les années 1990 pour que l'endroit soit réhabilité.
Aujourd'hui, le passage du Grand Cerf possède la plus importante hauteur de verrières de tous les passages parisiens, soit 11,80 mètres et trois étages de façades.
Originellement destiné à la production et à l'artisanat, le passage, long de 113 mètres, abritait une galerie marchande populaire, peuplée d'ateliers, d'échoppes et de fabriques. Seul le troisième étage était consacré à l'habitation.
Lors des restaurations des années 1990, le troisième étage et les combles ont été réaménagés pour accueillir des petites maisons fleuries. Les habitants des lieux appellent cet espace privilégié « la dalle ».
Plus récente que le reste du passage, la verrière est particulièrement intéressante par sa hauteur et la qualité de sa structure. L'emploi de grandes poutrelles en fer forgé et de tirants métalliques conçus comme des arcs-boutants a favorisé la création de larges espaces vitrés sur les façades intérieures.
Du côté de la rue Saint-Denis, Les armoiries de Paris dominent l'entrée du passage, nous rappelant la toute puissance économique de Paris, initiée par la Hanse ou Guilde des marchands de l'eau d'où l'emblème « fluctuat nec mergitur »: « il est battu par les flots mais ne sombre pas ».
Le 5 novembre 1827, sous le règne de Charles X (1757-1836), le passage du Grand Cerf fut le témoin de violentes émeutes qui se déroulèrent dans la rue Saint-Denis. Suite à la révolte des Canuts à Lyon, suscitées par une misère grandissante, les fileuses et les ouvriers du quartier Montorgueil formèrent des barricades. Un peloton d'infanterie chargea la foule à la baïonnette et le passage fut jonché de cadavres.
Après ces tristes événements, les petits ateliers se multiplièrent dans cette rue couverte dont la hauteur et l'élancement, plutôt inhabituels, ne doivent pas nous faire oublier les discrets ornements néoclassiques qui décorent, à l'instar de gracieuses feuilles d'acanthe, une partie de la structure.
Comme dans la plupart des passages parisiens, on peut admirer des allégories de l'Abondance et du Commerce.
L'Abondance brandit un bâton solaire ailé, emblème de fertilité et soutient une corbeille de fruits qui représente le pouvoir de la Terre, source inépuisable de richesse, de nourriture et de bienfaits.
La renommée des lieux est associée au Commerce, allégorie qui arbore un caducée et l'aiguière à ses pieds rappelle l'importance des transactions commerciales liées au monde fluvial. (Rappelons-nous que le caducée ne représente pas toujours la médecine.) Symbole de force, d'abondance et de prospérité, le bâton aux serpents est surmonté du pétase, le chapeau rond du dieu Mercure, messager des dieux et patron du négoce, protecteur des voyageurs, des bergers et des commerçants. Dieu ambivalent qui gouverne aussi les escrocs et les brigands...
Une photo du célèbre Eugène Atget (1857-1927) immortalise ce bel endroit.
D'après le site de l'Histoire Européenne des Arts Photographiques, « Un jour de juin 1907, Eugène Atget, cinquante ans, installe son matériel photographique dans le passage du Grand-Cerf, galerie marchande située dans le 2e arrondissement de Paris. Sa lourde chambre noire en bois, reposant sur un trépied, contient une plaque de verre de format 24 x 18 cm. C’est sur cette plaque, recouverte d’une substance photosensible – le gélatino-bromure d’argent –, que va se former l’image du sujet qui se trouve face à l’objectif. Atget s’est placé à une extrémité du passage afin qu’une longue perspective se déroule devant lui. Il a également choisi de ne pas se positionner au centre de l’allée, mais de se décaler sur le côté. Ainsi, englobe-t-il aussi bien, sur son dépoli, l’enfilade des enseignes suspendues, qui proposent aux flâneurs « journaux », « timbres » ou « décorations pour noces », que les vitrines des boutiques qui leur font face.
Toutes les personnes présentes observent le photographe, avec surprise, étonnement ou suspicion. Si certaines restent postées là un certain temps (l’employée en train de nettoyer une vitrine et dont le corps, légèrement en mouvement, est en partie flou), d’autres ne font que s’arrêter brièvement avant de reprendre leur chemin ; elles ne sont alors présentes sur la photographie que sous la forme de « fantômes » : n’étant pas restées immobiles durant assez longtemps, elles figurent sur l’image mais sont floues ou transparentes (l’homme au premier plan à droite). Toutes ces personnes n’ont que partiellement laissé leur empreinte sur la surface sensible – la plaque de verre qu’Atget a placé dans sa chambre noire – qui a cependant enregistré tous les événements qui se sont produits devant elle durant un temps donné (celui de la prise de vue). »
Image BNF, Estampes Eo 109b boîte 5, microfilm : H025820, T039636.
De nos jours, le passage est apprécié pour son atmosphère chic et sereine qui permet de s'extraire en douceur de la course folle des voitures et du stress ambiant.
Les promeneurs apprécient les pimpantes enseignes au-dessus des boutiques, une touche de fantaisie et d'originalité comme en témoigne la présence de cette libellule...
Et les enseignes amusantes de la boutique d'Optique « Pour vos beaux yeux » qui propose des montures de lunettes anciennes, jamais portées, des stocks oubliés qui font la joie des amateurs de lunettes vintage.
Je rappelle, une nouvelle fois, que je ne suis pas sponsorisée pour écrire au sujet des marques que je cite. Je montre ce qui me plaît au fil de mes pérégrinations.
Les nostalgiques se souviendront du crabe et de l'éléphant...
Ils ont disparu mais le passage abrite toujours la boutique Lil Weasel, plébiscitée par nos amies brodeuses et couturières...
… Ainsi que deux boutiques Rickshaw, à la fois cavernes d'Ali-Baba et cabinets de curiosités où l'on chine des lanternes anciennes, des plaques émaillées, des bibelots d'inspiration coloniale, en bois ou en laiton patiné par le temps, des meubles et des coffrets précieux, des miroirs et des petits flacons, des poignées peintes en céramique ou en bois et toutes sortes d'ornements insolites. De nombreux objets vendus chez Rickshaw sont réalisés à partir de matériaux recyclés.
Il y en a pour tous les goûts. J'ai beaucoup aimé cette clef qui mesurait trois fois la taille de ma main !
Et ces lettres en bois...
Il y a des choses étonnantes chez Rickshaw !
Merci pour vos messages et vos voeux, chers aminautes. Ils ont été réitérés, avec tendresse, dans mon article Le Chant des Arbres. Gros bisous et amicales pensées...
Renseignements pratiques pour le Passage du Grand Cerf
145, rue Saint-Denis/10, rue Saint-Denis.
Ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 20h30.
Métro Étienne Marcel, ligne 4.
Tags : jpg, passage, cerf, grand, saint
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Commentaires
un petit coucou rapide entre deux de mes rv , ce matin il faisait beau printanier mais là ça change , ciel gris noir et du vent ....
on a finit avec la maison Adolphe Sax ... mais il reste encore quelques saxo dans la ville que j'ai pris en photo
mais demain je met une recette pour éviter l'over-dose de saxo lolll
sa maison a Sax j'étais seule avec la musique en fond et c'était avant de reprendre le train ... je regratte pas d'y étre allée ....
une bulle d'air dans une journée
bisous et a demain
Bonjour Cendrine, je suis contente que mon article d'aujourd'hui t'aie plu...
Je t'envoie un rayon de soleil de la côte, vous en avez bien besoin dans ta région..
Bonne journée, gros bisous
un petit coucou avec cette semaine qui commence .... le temps passe vite la fin janvier approche ...un mois de pluie et de vent ....
je pars bientôt sortir les chiens dans la boue du parc .... je préfère rester au coin du feu , un hiver froid et sec est mieux pour moi
là je rouille
bisous et douce journée
Bonjour Cendrine, j'espère que tu as passé un bon dimanche,
moi je suis allée faire un tour sur la plage avec ma fille, comme tu peux le constater, il fait beau.
Bon début de semaine, gros bisous
Bonjour Cendrine,
Quelle magnificence !
J'y suis allée une fois me promener, lors d'une venue à Paris.
J'en garde un merveilleux souvenir, j'aime ces lieux, ces passages, aux belles verrières! Je passerais des heures à les admirer !
Et toutes ses boutiques qui jalonnent ce passage, aux trésors multiples, principalement, boutique à curiosité qui m'attire, ainsi que boutique à thé.
Tes photos sont très belles, riches en lumière ! Séduite, je le suis, avec ce charme qui caractérise tant cet endroit ! J'ai la nostalgie d'une époque, où tout comme toi, je contemplais ces enseignes, un bond à travers le temps, où photos en noir et blanc, nous rappelle que chaque empreinte d'un être, de son âme, ne cesse d'être immortelle !
Merci Cendrine, pour cet article et la qualité artistique, culturelle, offerte en cadeau, en générosité mon amie,
Je te souhaite un bon et doux dimanche,
Gros bisous,
Amitié d'une Lorraine,
CorpsRimes (Corinne)
Ma rose et ses douceurs,
Bisous affectueux, prends soin de toi Cendrine.
Bonjour Cendrine, merci de ton passage sur mon blog et de la belle image que tu y a déposée.
Bonne journée, gros bisous
Je revisite à nouveau grâce à tes photos ce magnifique passage..
Bon et doux Dimanche Cendrine
Bisous
timilo
Bonsoir,
Cela faisait un certain temps que je n'étais pas passé sur votre blog, donc je passe faire un petit coucou afin de prendre de vos nouvelles. Je viens de regarder vos photographies de certains passages parisiens ce sont vraiment des lieux conçus comme des ouvres d'art. Dans ma région je n'en connais qu'un seul c'est celui du passage Pommeraye à Nantes, je pense que vous avez du le voir en photo sur mon blog! J'espère que vous allez bien, enfin disons le mieux possible compte-tenu de votre pathologie infernale! En ce qui me concerne j'ai à nouveau des soucis au niveau de mon estomac et cela malgré mon traitement d'Inexium dont j'ai augmenté la dose lorsque j'ai constaté que j'avais mal, je pense qu'il s'agit de mon hernie hyatale qui a du évoluer mais bon ça pourrait tout aussi être autre chose, car en médecine certaines fois les symptômes paraissent identiques mais le diagnostic peut s'avérer tout autre que celui habituel, donc je pense que je vais prendre un rendez-vous avec mon gastro-entérologue. Je vous souhaite une bonne fin de soirée ainsi qu'une bonne nuit.
je te souhaite un bon we , ici vent et surtout la pluie est revenue ....
je reste au coin du feu !
bisous et a demain
Bonjour Cendrine,
il fait beau ce matin, il faut en profiter car la météo annonce de la pluie et des vents forts pour ce soir.
Bonne journée, gros bisous
coucou ! le vent d'hier a chasser enfin les nuages! on a un peu de bleu et un peu de soleil!
enfin!
c'est presque le printemps ! ouff le soleil existe encore ....
gros bisous et j'espère que le we sera beau!
courage ici le vent a fait des dégats chez des voisins, les cheminées tombées sur le toit .... plein de pompiers partout ...moi qui aime les uniformes lolll
bisous
un petit coucou Cendrine que de belles photos ,un gros rhume en ce moment m'handicape ,enfin sa vas quand même mieux ,et il y a un soleil magnifique je vais peut être sortir aujourd'hui,je te souhaite un très bon Vendredi,bises
Bonsoir ,ici tempête se matin et ensuite du calme méme un coin de ciel bleu avant le retour du gris +7° , on se croirait en octobre , en automne
gros bisous et douce soirée et nuit
Bonjour Cendrine, le soleil pointe le bout de son nez, il va faire beau aujourd'hui.
Bonne journée, gros bisous
coucou tu as de l'imagination avec l'art dans le métro!
demain j'en prend un autre une autre ligne , je verrais pour faire encore des photos ....
j'ai au moins ça de bien que j'en ai des articles photos avec mes visites ....
une nouvelle tempête ici , les parcs sont fermés donc on balade les chiens en rue ,
et il annonce demain + de 115km/h de vent ...c'est rare ici en ville au milieu du pays ....
et des grêles et pluie ...;
l'année passée aussi on avait une sorte de long automne au lieu d'un hiver froid et sec .....
gros bisous et a demain
Bonjour Cendrine
c'est un peu l’ambiance de ma jeunesse ,tes photos sont magnifiques
Ciel encore pluvieux avec un vent qui souffle en rafale ce matin
Je te souhaite une agréable journée
bisousBonjour Cendrine,
j'irai bien faire un tour du côté de la mercerie...Il doit y avoir des trésors à découvrir.
Le soleil brille mais il y a du vent.
Bonne journée, gros bisous
Quel endroit merveilleux, un lieu où l'on doit y passer des heures sans s'en rendre compte.
Merci Cendrine pour cette belle balade parisienne
Bisous bisous
Lili
Un bien joli passage, qui nous permet de revenir tutoyer les belles choses du passé.
J'aimerais bien m'y balader pour croquer les vitrines et chiner un peu...
J'adore tes photos
Douce journée Cendrine
Bisous
timilo
Cendrine , mon Amie
Il est des lieux qui résistent au temps et à la folie des hommes . Il y eut cet épisode terrible dont tu nous narres mais cet endroit semble si paisible que rien ne semble s'être passé . L'atmosphère toute XIXème semble intacte . Si l'on apercevait une dame en crinoline au bras d'un homme coiffé d'un haut de forme canne à la main, nous n'en serions même pas surpris .
J'aime ces lieux où l'on est transportés dans cet ailleurs , mettre mes pas dans les pas laissés hier par les promeneurs de passage . Emouvante la photo de Eugène Atget , silhouettes immortalisées dans ce Paris d'hier où quelques âmes amoureuses des lieux continuent de perpétuer le souvenir .
Une promenade enrichie de ton savoir et de ta douceur , une promenade qui fait tant de bien et à ton bras , l'instant n'est que bonheur .
Douce soirée ma Petite Fée
Je t'embrasse de toute ma profonde affection
Véronique
coucou du soir j'espère que tu vas bien? mieux ?
gros bisous j'ai pensé a toi
ici le yoga des yeux il existe surtout des cours où tu apprends a le faire et c'est 20 euro la séance , rien rembourser par la mutuelle ici c'est pas reconnu ....
je te laisse une belle magicienne
Ces passages sont peut-être les seuls authentiques lieux où l’on peut retrouver le décor de notre 19e siècle à Paris. C’est un vrai plaisir de s’y promener.
Un passage de l’article a retenu mon attention : les violentes émeutes de novembre 1827 qui firent des morts d’ouvriers du quartier dans le passage.
Ces émeutes de 1827 étaient un avant-goût des grandes révoltes et massacre des Canuts lyonnais en 1831 et 1834. Je me souviens avoir écrit un récit sur la toile de Delacroix « La liberté guidant le peuple » qui se rapportait au soulèvement à Paris des « trois glorieuses » en 1830 : les ouvriers parisiens n’acceptant pas les ordonnances de Charles X font des barricades et chassent ce roi qui sera remplacé par Louis-Philippe. On peut donc voir l’origine de ce changement de roi et des massacres des Canuts sous Louis-Philippe dans ces émeutes de 1827 à Lyon et Paris.
Une galerie lumineuse avec de belles sculptures et des boutiques au charme d'antan qui donnent envie de flâner et chiner! je me régalerais si j'y étais!! j'espère que l'écriture de cet article n'a pas trop fatigué tes yeux, il faut te ménager ma douce! je te fais de gros bisous!prends soin de toi!
Bonjour Cendrine,
ce doit être un vrai plaisir que de flâner dans ce passage et regarder les vitrines.
Il va faire beau aujourd'hui avec du vent..
Bonne journée, gros bisous
Quel bonheur cette promenade en ta compagnie dans ce superbe passage ! Je te l'ai déjà dit plusieurs fois mais quand mon me demande ce que j'aimerais découvrir à Paris, ce n'est ni la tour Eiffel ni même le Louvre, ce sont ces passages qui nous font entrer dans ce monde à part où rien n'est comme ailleurs. L'éclairage, le sol, ces décorations, ce bois, ce métal, ces boutiques si intimes, je rêverais d'habiter là !
C'est peut-être étrange mais c'est ainsi. J'ai peut-être déjà vécu à cette époque pour l'aimer autant ?
Aussi je te remercie de ce qui est pour moi un vrai cadeau.Tes photos sont parfaites ! j'ai aimé aussi tous ces objets chez cet antiquaire. Ces petits meubles pour ranger ses trésors, j'aime beaucoup, ils iraient très bien dans mon studio. J'ai apprécié la description de cette photo si ancienne.
A bientôt Cendrine et prends bien soin de toi
Gros bisous
vous avez encore beaucoup de grands passages à Paris! et la belle verrière!
et la grande clé! les meubles ...j'adore! c'est superbe et le passage est bien entretenu
je croise les doigts pour toi
je te met une fée et pas un lynx loll
bisous
J'adore ces passages ..tu nous a fait encore un bel article ..
On le regretterais presque ce Paris D'Antan
Merci Cendrine ..
Gros bisous
Toujours autant passionnément poétique ! Un grand cerf que l'on aime suivre...
Merci Cendrine, bisesBonjour Cendrine,
tes photos sont magnifiques,
il me faudra plusieurs jours pour regarder et lire tout sur ce passage
Bonne journée, gros bisous
Merci, chère Cendrine, pour ces photos qui rendent une ambiance d'antan. Bien évidemment loin de connaître tous les passages de Paris, celui du Grand Cerf que je retrouve ce matin grâce à vous avec toujours le même plaisir, m'est aussi un peu familier dans la mesure où, logeant parfois dans un petit hôtel près des Halles, pas loin de la rue Montorgueil, quand je suis à Paris, je ne manque jamais de m'y attarder si je monte au Musée Jacquemart-André ...
Coucou Cendrine,
Merci pour cette belle visite commentée, il est magnifique ce passage, comme je te l'ai dit nous en avons un qui ressemble un peu sur lyon. J'ai lorgné sur la mercerie et sur la caverne d'Ali Baba Rickshaw qui doit regorger de trésors en tous genres, je craque aussi sur cette belle clef, sur ce petit meuble à tiroirs ♥.... je crois que j'y passerai des heures pour en prendre plein les yeux
J'admire ta passion et tes connaissances sur notre patrimoine, merci de la partager avec nous on apprend tellement
Je te souhaite une douce semaine et te fais de gros bisous
Prends soin de toi, pensée pour ton mari aussi
Bonjour, je suis une amie de Mary et je tiens à vous dire que les boutiques sont justes magnifiques...
Très belle journée
Nathalie
6NessaLundi 15 Janvier 2018 à 02:13Paris ancien avec enseignes et boutiques, même si on y achète rien, ça vaut le déplacement, tout comme nous avons à Bruxelles... merci encore Cendrine, oui les années défilent, filent, et c'est là qu'on se dit qu'il faut prendre le temps de vivre, de voir aussi... bonne nuit, bises
Beaucoup de nostalgie et cette impression de temps arrêté, dire que je parle d'Eugène Atget dans mon article de demain. parfois les idées se rencontrent. Ah ce beau Paris du passé qui revit sous nos yeux, ce sont des moments féériques que tu nous fais vivre!
Oui le temps passe vite mais reste le souvenir
Revoir ce passage un réel plaisir
Ce qui est beau fait toujours vibrer le coeur
Qui s'arrête de battre d'un vrai bonheur
Ces verriéres une belle architecture lumineuse
Qui communique aux yeux une odeur chaleureuse
Pour un instant précieux
Qui rend heureux
Je t'embrasse affectueusementVL/Claude
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Merci pour votre article et cette redécouverte de tous ces lieux historiques méconnus dans Paris.