-
Les Atlantes du 48 bis, rue de Rivoli et les Esclaves de Michel-Ange
Au 48 bis de la célèbre rue de Rivoli, dans le 4e arrondissement de la capitale, se dresse un immeuble dont la façade, plutôt discrète, est ornée de deux puissants atlantes. En 1905, ce lieu qui suscite hélas peu l'intérêt des passants remporta le Concours Annuel des Façades de la Ville de Paris.
Ce concours se déroula de 1898 jusqu'à la fin des années 1930, avec une interruption pendant la Première Guerre Mondiale. La Ville l'institua après le percement en 1897 de la rue Réaumur, axe important qui traverse les 2e et 3e arrondissements, en s'inspirant de concours mis en place à Bruxelles dans le dernier quart du XIXe siècle.
De 1872 à 1876 et de 1876 à 1878, ces concours eurent pour finalité de « stimuler la reconstruction aux abords des boulevards du centre de Bruxelles en se débarrassant du cloaque issu des industries de la rivière Senne... » Si mes aminautes belges désirent déposer sous mon article des photos illustrant ce thème, j'en serais ravie...
Les architectes bruxellois eurent la liberté de mettre en œuvre des compositions ornementales marquées par l'éclectisme et la fantaisie. Quant au concours parisien, il devait inciter les architectes à rompre avec ce qui était appelé « la monotonie de la façade haussmannienne ». Il a disparu pendant de longues décennies mais la Mairie de Paris a décidé de le rétablir, à l'initiative du groupe UDI-MoDem du Conseil de Paris et grâce au soutien de l'exécutif Socialiste.
En 1905, le 48 bis de la rue de Rivoli, conçu par l'architecte Auguste Joseph Laurent Garriguenc, s'est distingué grâce à l'élégante sobriété de sa façade, au langage harmonieux de ses lignes et par la présence des deux atlantes, imaginés par le sculpteur, graveur et médailleur parisien Sylvain Kinsburger (1855-1935).
Plutôt méconnu, Sylvain Kinsburger nous a laissé des œuvres de belle facture...
Le Faucheur, exécuté vers 1900 par la fonderie du Rongeant de Joinville et visible en Haute-Marne dans le parc des Grandes Promenades de Wassy. Photo © Ji-Elle.
Le Gouffre, œuvre de pierre, réalisée en 1933, qui se love dans le parc parisien des Buttes Chaumont. Photo © BikerNormand.
De séduisants détails de cette composition sont visibles sur le blog de mon amie Véronique : La Parisienne et ses photos...
Sylvain Kinsburger a également conçu des médaillons, des bustes et des bronzes, une figure monumentale appelée Le Courtisan (1911), un plâtre nommé Rêverie dont on a perdu la trace et dont il demeure un dessin, conservé au département des Arts Graphiques du musée du Louvre... Plusieurs de ses œuvres ne sont plus « localisées ».
Pour réaliser le décor du 48 bis de la rue de Rivoli, il s'est inspiré de sculptures de grands maîtres, en l'occurrence de Michel-Ange (1475-1564) et de Pierre Puget (1620-1694), appelé le Michel-Ange français.
Avec ses deux atlantes, l'un jeune et l'autre âgé, il a voulu rendre hommage à la puissance narrative des Esclaves de Michel-Ange, figures destinées à orner le tombeau du Pape Jules II (Jules Della Rovere, 1443-1513).
Le projet somptuaire -et inabouti- de Michelangelo di Lodovico Buenarroti Simoni devait être placé au cœur de la basilique Saint-Pierre de Rome mais le cénotaphe construit a été installé dans l'église Saint-Pierre-aux-Liens. Parmi une quarantaine de statues, douze ou seize Esclaves étaient censés figurer à la base de l’œuvre et incarner les « mouvements » de l'âme humaine, prisonnière de la gangue du corps et soumise à de nombreuses turpitudes. Six effigies, empreintes de puissance tragique, furent commencées et non terminées. Quatre sont visibles à l'Académie de Florence et deux au musée du Louvre : le célèbre « Esclave mourant » et son pendant, « l'Esclave révolté ».
Esclave mourant, vers 1513, marbre, 229 cm. Louvre, au rez-de-chaussée de l'aile Denon (salle 4). Incarnation des « sensations » de l'âme et tension musculaire tellement audacieuse... Avec l'Esclave révolté, il suscita l'admiration de nombreux collectionneurs et attise, encore aujourd'hui, l'imagination des visiteurs...
Esclave mourant photographié en 1854 par Édouard Baldus (1813-1889). Épreuve sur papier salé à partir d'un négatif papier, ©photo musée d'Orsay / rmn
La statue, pleine de sensualité, nous séduit par le déhanchement si particulier du corps et le jeu d'équilibre instable qui en émane. Les lignes de force sont tellement complexes qu'on ne sait ce qu'il advient du personnage : Évolue-t-il au creux d'un songe ? (On l'a longtemps appelé le Dormeur...) Réagit-t-il, entre deux rives, à quelque sollicitation mystérieuse ou s'endort-il à jamais ? Les « énergies » de son cœur et de son âme sont serrées par une bande d'étoffe mais il ne montre pas de souffrance. Il nous offre sa lascivité.
Il est difficile de la voir mais à ses pieds, dans le bloc de pierre qui l'ancre à la terre des Hommes, Michel-Ange a ébauché la figure d’un singe brandissant un objet impossible à identifier. La dernière interprétation à ce sujet fait état d'une représentation des arts très en vogue à la Renaissance. Le singe incarnerait « l'Art Simia Naturae » soit l'art, imitation/singe de la nature...
La conception du tombeau du pape Jules II (dont voici l'une des nombreuses versions) s'étala sur une durée de quarante ans, à travers une profusion d'esquisses et de présentations de projets. Commandée à Michel-Ange en 1505 et élaborée jusqu'en 1545, l’œuvre, abandonnée plusieurs fois au profit des fulgurances visibles à la Chapelle Sixtine, traduit la complexité de l'esprit du maître, l'intensité hallucinée de ses recherches dans une infinité de domaines, ses rages d'ombre et de lumière...
La statue la plus connue est sans conteste le Moïse, figure centrale du tombeau, mais les Esclaves, bien qu'écartés de la version définitive du monument, sont amplement passés à la postérité.
Moïse en marbre, sculpté en 1515 pour le second projet du tombeau de Jules II qui prévoyait deux étages sur les trois souhaités à l'origine. Le colosse devait figurer au sommet de l'édifice alors qu'il est exposé aujourd'hui, à hauteur de regard. Photo © Jörg Bitter Unna.
Selon une conception philosophique d'origine médiévale, il est une émanation de « l'homme microcosme de l'univers ». Les cornes qu'il arbore semblent exprimer sa nature rayonnante de prophète (il y a confusion ou lien volontaire entre deux mots, karan : rayonnant et karen : cornu, dans la Vulgate, version latine de la Bible, écrite entre 390 et 405 par Saint Jérôme.) Le puissant drapé qu'il porte le relie à la terre, ses cheveux ondulent comme des flammes et les ondes fleuries de sa barbe évoquent les mouvements de l'eau.
Destinés à la seconde version du tombeau de Jules II (1513), les Esclaves dits « du Louvre » furent remplacés par les statues de Rachel et de Léa représentant « la vie contemplative » et « la vie active ». Michel-Ange offrit les deux effigies masculines, en 1546, à son ami florentin Roberto Strozzi (1520-1566) pour le remercier de l'avoir accueilli, malade, dans sa demeure romaine. Exilé quelques temps plus tard, Strozzi emporta les sculptures en France et il en fit présent, vers 1550, au roi François Ier (1494-1547).
Ceux que l'on appelait autrefois « Les Prisonniers » (Prigioni) devinrent la propriété du Connétable Anne de Montmorency (1493-1567) et furent exposés dans deux niches de l'aile sud de la façade du Château d’Écouen, actuel Musée National de la Renaissance.
Portique des Esclaves, Écouen, estampe de Jacques Androuet du Cerceau (1510-1584).
Pour la petite histoire, je prépare une série d'articles sur ce lieu que j'aime énormément. Habitant Sarcelles, le château et la forêt d'Écouen font partie intégrante de notre paysage. Nous y allons le plus souvent possible. Je prendrai donc grand plaisir à vous faire visiter, en 2018, le bois, la ville et le musée...
Un avant-goût de nos futures balades à Écouen...
En 1632, les Esclaves entrèrent dans la collection du cardinal de Richelieu (1585-1642). Ils devinrent propriété de l’État en 1792 et furent transférés dans l’un des premiers musées de France : le Dépôt des Petits Augustins d’Alexandre Lenoir (1761-1839). On les installa au Louvre en 1794.
Beaucoup d'encre a coulé quant à leur symbolique...
Pour des esprits brillants de la Renaissance comme Giorgio Vasari (1511-1574) et Ascanio Condivi (1525-1574), tous les deux auteurs d'une Vie de Michel-Ange, ils ne signifiaient pas la même chose.
Pour Vasari, ils étaient l'incarnation des provinces païennes conquises par la Papauté alors que Condivi (1525-1574), élève de Michel-Ange, voyait en eux une personnification des Arts Plastiques et des Arts Libéraux. Pour d'autres philosophes, ils évoquaient l'asservissement des arts après la mort de Jules II, puissant mécène et pour d'autres encore, ils illustraient une théorie platonicienne : celle du combat de l'âme entravée par les chaînes du corps et cherchant l'espoir d'une libération.
Les Arts Libéraux ou base de l'enseignement antique sont formés de deux cycles : Le Trivium, qui comprend la Grammaire, la Rhétorique et la Dialectique, et le Quadrivium, qui constitue l'étude des Mathématiques à la fois terrestres et célestes, incluant l'Arithmétique, la Géométrie, l'Astronomie et la Musique.
Hommage de Sylvain Kinsburger à Michel-Ange...
Esclave rebelle, une expression du combat entre la fièvre du corps et les ardeurs de l'âme... Photo © Jörge Bitter Unna.
Les Esclaves conservés à Florence, plus massifs et trapus que ceux du Louvre, sont contemporains de la fresque du Jugement Dernier (entre 1536 et 1541) à la Chapelle Sixtine. Avec la force des Titans de l'Antiquité, ils évoquent la révolte du corps contre la matière et le besoin viscéral de s'extraire de la gangue primitive.
Esclave s'éveillant, photo anonyme, domaine public.
Émanation du talent du maître, expert en taille directe, démiurge qui modela le marbre et la pierre en partant du centre pour rejoindre, avec une fougue bien particulière, les extrémités du bloc choisi.
Esclave barbu, image Pinterest
Peu représentés dans la gravure et le dessin, les Esclaves du Louvre ont su inspirer les artistes, sous d'autres formes, au fil des siècles...
Admirons l'un des rares dessins, celui de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), auteur du groupe sculpté de l'Opéra Garnier intitulé La Danse et qui ne nous concerne évidemment pas ici...
Esclave rebelle, vu par Carpeaux, issu des collections graphiques du Louvre... Un autre dessin existe au musée Fabre à Montpellier mais il n'est pas accessible.
Interprétation de l'Esclave mourant par Manolo Nuñez Yanowsky (artiste espagnol né en 1942), dans les années 1990, au couronnement de la façade du commissariat de l'avenue Daumesnil, dans le 12e arrondissement de Paris.
L'Esclave mourant, réinterprété et « mixé » avec le célèbre David de Michel-Ange en 1883, dans le tableau du peintre préraphaélite Edward Burne-Jones (1833-1898) intitulé La Roue de la Fortune et conservé au Musée d'Orsay.
Fantaisie en bleue, 1962, signée Yves Klein (1928-1962). J'aime beaucoup le « point de vue » de Philippe Geluck, auteur du désopilant Chat, sur le bleu Klein (International blue Klein). Il serait obtenu en écrasant des Schtroumpfs et son secret de fabrication final serait conservé par Gargamel !
Sylvain Kinsburger admirait Michel-Ange mais il a également rendu hommage à Pierre Puget, dessinateur, architecte, peintre et sculpteur baroque qui s'est illustré dans les Jardins de Versailles.
Ornemaniste des Arsenaux Royaux et créateur d’œuvres comme Milon de Crotone ou Persée et Andromède, Puget a offert à la postérité les impressionnants atlantes de l'Hôtel de Ville de Toulon, la Force et la Fatigue, en 1656. La photo est dans le domaine public.
Fils du géant Atlas, atlantes imprégnés d'un sens remarquable du tragique et du grandiose... Réalisés en pierre de Calissanne (pierre de Provence aussi prisée que le marbre de Carrare), ils sont accompagnés de symboles marins : conques, coquillages, flore océane... et leur gestes symbolisent ceux des portefaix, les porteurs de fardeaux, hommes qui débarquaient, sous le règne de Louis XIV, les sacs de céréales des bateaux.
Ils décoraient l’ancien hôtel de ville qui fut rasé lors des bombardements en 1944.
J'ai beaucoup parlé de Sculpture et l'Architecture, me direz-vous ? Comme je l'écrivais au début de l'article, la façade est élégante et sobre, rehaussée d'ornements qui passeront à la postérité comme les petits disques situés sous les atlantes de la rue de Rivoli et qui seront appréciés, pour leur bel effet géométrique, deux décennies plus tard, dans le style Art Déco.
L'architecte Auguste Garriguenc est peu connu mais son nom demeure associé au Concours des Façades de la Ville de Paris et l'on sait qu'il possédait une étude dans le IXe arrondissement de Paris, (au numéro 41 de la rue Taitbout).
Voilà, j'ai vraiment « beaucoup parlé » dans cet article mais j'ai surtout pris plaisir à vous montrer ces statues et à vous conter l'histoire des Esclaves de Michel-Ange. Il est temps de poser plume et papier... Je m'éclipse en vous remerciant de votre fidélité... Gros bisous et pensées d'amitié !
« Le Grand Bassin du Jardin du Luxembourg : Une galerie de statuesSaint-Nicolas, le messager de l'Hiver »
Tags : jpg, esclave, anne, michel, deux, ange
-
Commentaires
je suis revenue voir les Atlantes chère Cendrine!
cette énorme volonté que les artistes avaient de montrer la force du corps des hommes (bien dans le masculin) serait-elle destinée à prendre la revanche sur le Dieu qui était jusque là montré supérieur à toutes et à tous ?! égocentrisme de ce siècle pour placer l'homme au centre de l'univers et par là il expose la puissance de son corps sous tous les angles :)
les fondations de notre culture sont une source inépuisable de recherches :)))
bisous chere Cendrine
Angie
je te souhaite un doux après midi !
ça reste humide il fait doux , les fleurs de campanules refleurissent encore!!
et le merle chante dans ma cour ...
par contre on prend de vrais bains de boue au parc avec les chiens ...ça devient un marécage!
bisous et a demain
Bonjour Cendrine, je ne vois pas mon commentaire d'hier, je suis pourtant passée, j'ai du oublier de l'envoyer...
Merci de tes passages sur mon blog, tes commentaires me font toujours plaisir..
Bonne journée, gros bisous
je te souhaite une belle semaine , un rayon de soleil ce matin mais tout reste humide
on +5° ce midi! pas de neige que de la boue pour les chiens
et pour mes bottes! loll
gros bisous et porte toi bien
Bonsoir Cendrine,
Je reviens lire ton superbe article, et m'imprégner de tes magnifiques photographies !
Je me suis arrêtée sur la peinture de "la roue de la fortune"L'Esclave mourant, réinterprété et « mixé » avec le célèbre David de Michel-Ange en 1883, dans le tableau du peintre préraphaélite Edward Burne-Jones (1833-1898) intitulé La Roue de la Fortune et conservé au Musée d'Orsay. *
Tellement symbolique en son ésotérisme !
Je ne me lasse jamais de te lire Cendrine, j'y apprends de belles choses érudites. Merci pour cette culture offerte en cadeau.
D'être toi tout simplement.
Je t'embrasse affectueusement, que teintent les grelots, en ces jours d'hiver, qui annoncent bientôt Noël.
Chez moi, -5°C en cette journée, il a neigé hier et bien gelé ce matin, mais en digne fille de l'hiver, j'affronte le froid, telle une marmotte.... :) à cornes :)
Gros bisous ! Bonne soirée,
Ma rose et un chocolat chaud !
Ton amie CorpsRimes
je repasserai relire la totalité de toutes ces explications qui sont toujours d'une grande richesse Cendrine:)))
et je dépose à ta porte une petite envelope remplie de mon amitié!
bisous, en te souhaitant un bon dimanche, le jour spécial de notre culture :)
Angie
Coucou ma Cendrine, c'est plaisant de venir à nouveau, Rue de Rivoli.
Beaucoup de belles sculptures. Merci de nous conter l'histoire en écrits et en photos. Belles prises de vue.
Je te remercie pour ton message et toujours la même fidélité.
Je n'ai pas beaucoup de couleurs à t'offrir ce dimanche, à part le blanc de la neige. C'est joli mais froid. Il a gelé et c'est glissant. Je vais voir ma mamie ce soir espérons que la route soit salée.
Je te souhaite à l'avance une belle semaine.J'espère que tout va bien par chez toi. Gros bisous et je passerai dès que possible.
LolliPS : Pour moi, un thé aux épices , merci.
je te souhaite un doux dimanche ...
.
en poésie ....
Le Zèbre
Robert DESNOSRecueil : "Chantefables"Le zèbre, cheval des ténèbres,
Lève le pied, ferme les yeux
Et fait résonner ses vertèbres
En hennissant d’un air joyeux.Au clair soleil de Barbarie,
Il sort alors de l’écurie
Et va brouter dans la prairie
Les herbes de sorcellerie.Mais la prison sur son pelage,
A laissé l’ombre du grillage.Bonjour Cendrine, je suis contente que l'article d'aujourd'hui vous ai plu à toi et à ton mari...
Bonne journée, gros bisous
coucou ici pas de neige ni de gel! ça doit être la pollution qui nous tient chaud !
par contre il fait gris ça oui ...et la mairie décore peu les rues pour noel ....
ça donne une ville monotone
gros bisous et je te souhaite un doux we ...
les paons non je les avaient pas encore vu ceux de ton comms ....
a demain
Bonjour Cendrine, pas de neige chez nous, mais un orage de grêle hier soir..
Bonne journée, gros bisous
je te souhaite une belle fin de semaine,
j'espère que tout va bien?
chez moi pas de neige pas encore de gel, juste de la grisaille, , des travaux, du bruit et des gens qui râlent, foule dans les magasins le 6 c'est saint-Nicolas et après les fétes de fin d'année , les achats se font déja ....
gros bisous et a demain
bisous et douce fin de journée
de magnifiques photos Cendrine,,il fait froid chez nous voila l'hiver et un week-end bien triste,je te souhaite un très bon vendredi,bises
Bonjour Cendrine, merci d'être passée sur mon blog et d'y avoir déposé cette magnifique peinture..
Il fait froid ce matin... Bonne journée, gros bisous
Bonsoir
on a eu de la pluie et de la pluie avec vaguement de la neige fondante mais il ne gèle pas donc elle ne tient pas ....
peut-être un noel blanc?
bisous et douce fin de journée
Bonjour Cendrine, il fait froid ce matin, mais le soleil brille..
Bonne journée, gros bisous
Bonjour Cendrine, un temps frais et ensoleillé s'est installé sur la côte..
Bonne journée, gros bisous
un coucou tardif ... journée de m*** un des chiens que je garde blessé ... 8 point du suture ...un accident mais bon comme il a 11 ans le chien c'est toujours du stress
un ami qui est gravement malade aussi , il pense a l'euthanasie ...en Belgique on peut ....et ma connexion rame ... mais ça c'est le moins grave
alors ça ira mieux demain ....
la météo toujours pluie ici pas de gel , il fait méme doux car pas de vent .....
bisous a demainsinon demain la suite des bégonias .....la nature ça remonte le moral
Toujours un vrai bonheur de venir te lire, nous apprenons toujours une quantité de belles choses, merci, merci.
Bonne semaine
bisous bisous
Bonjour Cendrine, l'hiver s'installe aussi sur la côte, il fait 5° ce matin...
Bonne journée, gros bisous
je te souhaite une belle et douce semaine ...
révons d'Atlas de ses fils et de sirènes en Atlantide
bisous et prend soin de toi
Bonjour Cendrine,
Tiens hier j'y étais rue de Rivoli, j'avais rendez-vous avec une amie. C'est mon quartier préféré, ma grand-mère y habitait et m'emmenait souvent au Jardin des Tuileries ... Que c'est loin tout ça ...
Je te souhaite une très bonne journée, prends soin de toi, grosses bises, Véronique
Coucou ma Cendrine, c'est toujours un super rendez-vous chez toi, autant en lieu, qu'en écrit et en photos. Ça me passionne toujours de te rendre visite. Merci beaucoup.
Je passe te souhaiter une bonne soirée en espérant que
tout va pour le mieux.
Merci pour ton amitié et ton message à chacun de tes passages.
Tu prépares cette fin d'année ?
Bonne semaine et on se revoit dès que je pourrai.
Je pense bien à toi. Gros bisous.
LolliWouah !!! Superbe article! Merci pour ce partage . J'aime regarder et prendre en photo les sculptures des façades ... des merveilles !
C'est inhumain d'écraser des stroumpfs ... snif ! Sacré Gargamel !
Gros bisous Cendrine
bon dimanche ici ciel bleu mais 5° tôt ce matin ....pas encore de gel mais ça viendra
au info on annonce 19% de vente en plus sur le black friday moi je suis morte de rire car c'est les méme gens qui ont achetés que ceux qui ralaient de devoir donner des bonbons aux enfants a halloween !
autrement dit pas de bonbons pour des gosses ça les dérangent mais ils achètent des choses inutiles au black friday loll au fond la crise est finie .... les gens sont riches!
je vais monter les tarifs pour garder les animaux en janvier , les gens ont tellement d'argent a dépenser ...
bon dimanche dans ce monde de fou!
bisous a demain
Bonjour Cendrine,
Je viens de lire ton article.
Très enrichissant, un beau voyage, au pays de ses "esclaves". Les deux esclaves sont à Michel-Ange, ce que la "Joconde" est à Vinci.
N'oublions pas que l'atlante est une variant masculine de la cariatide. A travers ton article, j'ai beaucoup appris, et j'aime particulièrement, les deux statues : "le faucheur" et "le gouffre". Très symbolique, en ce qu'ils expriment....
De magnifiques découvertes artistiques, de superbes photos.
Je reviendrai te lire, car ton article est très enrichissant, tant dans la beauté des photographies que de la qualité artistique de ton écriture.
Très riche et passionnant ! Tout comme toi :)
Je te souhaite un bon dimanche au coeur de ton foyer.
Gros bisous tendresse,
Une amie Lorraine, une petite rose.
Je repasse...
La statue du faucheur en bronze est magnifique...
Bon et doux Dimanche Cendrine
Bisous
timilo
je te souhaite un superbe we
ici ciel noir humide et parfois du vent ... il annonce de la neige pour la semaine prochaine ...
ça va être bizarre avec les fleurs d'été qui sont bien encore là!
et puis ça va être de la boue encore plus pour balader les chiens ...
je préfère un temps froid mais sec ...
gros bisous prend soin de toi a demain
et merci d'être là ma fée ....bisous
que de richesses dans ces sculptures Cendrine, j'adore !
qu'elle bonne idée ce concours de façades :) les atlandes distribuent leur energie à ceux qui admirent leur force, on ne s'en lasse pas de visiter les belles villes,
tes articles sont une merveille pour nous donner envie d'en decouvrir plus :)
je t'embrasse avec mon amitié,
bon weekend,
Angie
Bonjour Cendrine, je suis passée sur ton autre blog admirer toutes les belles peintures et photos.
Pas de soleil aujourd'hui, le ciel est gris..
Bonne journée, gros bisous
je te souhaite une douce fin de semaine
la fin novembre arrive vite ...
il fait encore doux ici , parfois une averses , du vent mais pas de gel ...
bisous
que de belles photos Cendrine ,il pleut en gironde je pense que le weekend sera bien triste manque de soleil pour faire des photos et bien j'irais dans les magasins et je te ferez vois les décorations de Noël,je te souhaite une très belle journée bises
Bonjour Cendrine, il faut bien plusieurs jours pour lire toutes ces informations..
Bonne journée, gros bisous
Fabuleux périple dans l'Histoire de la Sculpture que votre article, Cendrine ! Ces "Atlantes", ces "Télamons", - ainsi que je les nommais quand j'étais encore Enseignant, uniquement pour établir un parallèle entre la dénomination choisie par les historiens s'il s'agit d'art grec ou d'art romain -, comme beaucoup d'autres détails architecturaux dans maintes et maintes villes du monde entier, "disparaissent" à la vue de ceux, et ils sont une pléthore, je vous assure, qui préfèrent "lécher" les vitrines que de lever les yeux sur les étages supérieurs. Quelle tristesse d'ainsi passer journellement sous le "Beau" sans même y prendre garde !
Mais je vous l'accorde, ma réflexion fleure mauvais le suranné ...
Quoi qu'il en soit, votre remarquable article m'en souffle une autre : pourquoi diantre faut-il toujours que les critiques s'étripent pour savoir si un artiste, par son oeuvre a signifié ceci ou cela ? Est-il vraiment important, pour reprendre ici votre exemple, de déterminer si les "Esclaves" de Michel-Ange constituent une métaphore des querelles politico-religieuses de l'époque ou s'ils illustrent dans la pierre un pan de la philosophie de Platon ? Le principal n'est-il pas de les admirer pour ce qu'ils sont, esthétiquement parlant ?
Ces réflexions nous éloignent évidemment de l'excellence de la leçon d'Histoire de l'Art que vous nous proposez ...
Chapeau l’artiste !
L’article démarre avec une modeste façade coincée entre deux boutiques de mode et de téléphonie de cette rue de Rivoli si commerçante. On se demande ce que peuvent bien faire à cet endroit ces deux atlantes que les personnes affairées qui passent n’ont pas le temps de regarder.
On nous parle ensuite d’un concours de façade gagné en 1905 grâce à un sculpteur qui s’est inspiré de Michel-Ange.
L’article prend de l’ampleur avec les magnifiques esclaves du favori du Pape Jules II, corps puissants dans des visages adolescents à la sensualité exacerbée par des poses audacieuses. Ensuite, on retrouve ces esclaves un peu partout, physiquement à Florence, au Louvre, puis dans des dessins, peinture de Burnes-Jones, bleu de Klein, d’autres atlantes de Puget, tout en haut d’un commissariat, et même sur un timbre-poste.
La boucle est bouclée, et l’on retrouve le torse musculeux de nos atlantes de la rue de Rivoli.
C’est un fantastique parcours, résultat d’un très beau travail de recherche et d’iconographie.Bonjour Cendrine,
Merci pour toutes ces choses passionnantes que tu partages. Ton blog oscille entre érudition, poésie, magie et c'est un pur bonheur !
Je t'embrasse
Je feuillette ton blog, ...
Une mine d'informations .. Bravo!
Bon et doux weekend Cendrine
Bisous
timilo
Une très belle évocation des oeuvres d'un sculpteur que ne connaissais pas malgré ces statues familières et lascives, c'est le réalisme qui marque. A tout moment on croit percevoir un mouvement où plutôt une respiration! Merci Cendrine12Sissi94Jeudi 23 Novembre 2017 à 17:00Paris est une ville magnifique.
Le dernier étage du commissariat du 12 ème est splendide. A découvrir durant l'automne et l'hiver de la coulée verte au dessus des arcades de l'avenue Daumesnil.
Merci pour ce beau reportage.
Sylvie
les gens ne regardent pas les façades , quand j'en prends une en photo tout le monde me demande ce que je fais !
elle est superbe cette façade , les détails sont magistraux ... c'est du réalistes , les corps les formes , c'est superbe
merci de ce partage , la beauté et non le diable est dans les détails
bisous et doux après midi , ici temps sec puis une grosse et courte averses bien forte comme un orage mis sans les éclairs et là le ciel redevient bleu ...14° ça reste trop chaud pour fin novembre , mes géraniums sont encore en pleine fleurs les roses aussi ....
bisous a demain
Bonjour Cendrine, merci pour ce merveilleux article rempli de photos et d'explications.
Merci pour les photos que tu as déposées sur mon blog..
Bonne journée, gros bisous
Bonjour Cendrine
La rue de Rivoli , je la connais parceque mon père y a travaillé 4ans ,j'etait toute jeune il faisait la route toutes les semaines Lorient Paris .;il en parlait souvent ..
Merci encore pour ce très bel article , des recherches très interessantes !
j'aime découvrir ces hauts lieux Parisiens , des façades extraordinaires
Merci pour tes photos ..
Bises Cendrine
8bellaneJeudi 23 Novembre 2017 à 06:50Ces statues et ces cariatides en façades sont magnifiques.
Très belle architecture qu'on ne sait plus faire..
Douce journée CENDRINE
Bisous
timilo
6gérardJeudi 23 Novembre 2017 à 04:26L'autre jour nous sommes passés au 59, le squat d'artiste. Ces, pourtant superbes, sculptures je pense les avoir vues mais sans plus ! la prochaine fois on fera une halte ! avec toutes les informations que tu fournis ce sera d'autant plus intéressant.
merci et gros bisous
gérard
Bonsoir Cendrine ♡♡
Oui c'est de la façade et je me rend compte que tu connais mieux Paris que moi. J'en apprend sur ma ville grâce à toi.
Un article que je lirais plus longuement demain avec l'ordinateur de mon fils. Avec mon téléphone c'est pas pratique.
Je te souhaite une très bonne soirée, grosses bises VéroniqueTu nous invites à lever la tête et admirer les façades, balcons et frontons des immeubles parisiens!
Je me réjouis toujours autant de tes cours sur les architectures parisiennes; Tu es un puits d'informations.Waouh quel billet une fois de plus, tu fais énormément de recherches et on te sent passionnée ♥ J'aime aussi beaucoup les Altantes il m'est arrivé d'en photographier aussi. Merci pour tout ce mal que tu te donnes pour la recherche, la rédaction de tes billets toujours passionnants
Je vous souhaite à tous les deux une douce soirée, prends soin de toi
Gros gros bisous
Bonsoir Cendrine, ah ça, c'est de la façade travaillée... si dans le thème d'un concours on comprend les sculpteurs motivés, hélas je n'ai pas de photos de Bruxelles à te proposer personnellement, le net sans doute que lui... merci encore à toi notre guide parisien, bonne soirée, bises, jill
1Promeneur75Mercredi 22 Novembre 2017 à 20:24Bonsoir Plume Fée!
Je connais bien cette rue de Rivoli et pourtant encore une fois, vous m'épatez en révélant cette histoire . Sous votre Plume, c'est un autre regard sur les rues parisiennes que vous nous apportez . Merci de la générosité de vos connaissances .
Ajouter un commentaire
Bonjour, je viens de lire ton article sur les atlantes de la rue Rivoli, inspirés dis-tu par les "Esclaves de Michel-Ange". Je ne crois pas que Michel-Ange aurait offert à Strozzi des œuvres inachevées. Il faut donc considérer que le caractère brute de la pierre et l'apparence non finie des statues sont volontaires. Michel-Ange serait l'inventeur du Non-fini. Il montre ainsi dans un double mouvement à la fois son travail de sculpteur et le fait d'avoir à s'extraire de sa condition pour tout homme. L'un choisit la mort, l'autre la révolte mais c'est au fond le même mouvement de libération de ses liens.