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L'Iris et les Arts
Gaston Bussière (1862-1928), peintre symboliste. Nymphe avec iris.
Laissons-nous happer par cette superbe fleur bleue, au port gracieux et brodée de lumière...
Présent sur tous les continents, l'Iris nous offre, depuis des millénaires, ses secrets de beauté et son impressionnante palette colorée.
Il existe environ 210 espèces d'iris, plantes vivaces herbacées à bulbes ou à rhizomes qui appartiennent à la famille des Iridacées. Elles poussent dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord, en Europe, en Asie, en Afrique du nord et en Amérique. Elles apprécient les terrains secs et les lieux humides. La forme et la couleur de leurs fleurs hermaphrodites sont très variées. Elles évoluent du blanc pur au pourpre chatoyant, du jaune d'or au bleu violacé et se dressent au sommet d'une hampe robuste encadrée de feuilles qui ressemblent à des pointes de glaive.
Les herbiers anciens relatent que dans l'Égypte des pharaons, l'iris était associé à la puissance magique des dieux, qu'on le ciselait sur le front des sphinx et les sceptres royaux. Symbole de pouvoir et d'éloquence, l'iris violet est réputé figurer, depuis 3500 ans, sur les fresques du temple de Karnak.
Les Grecs consacrèrent cette fleur à Iris, messagère des dieux de l'Olympe, qui déroulait entre ciel et terre le pont de l'arc-en-ciel. Dans l'Athènes antique, des jardins d'iris odorants honoraient la déesse psychopompe, conductrice des âmes féminines vers le Paradis grâce à une ceinture ou à une écharpe magique aux couleurs irisées. Les âmes masculines étaient guidées, quant à elles, par le dieu Hermès.
Iris, gardienne de l'arc-en-ciel, par l'illustratrice Joséphine Wall.
D'après une légende, les dieux invitèrent les fleurs à les rejoindre sur l'Olympe. Elles se présentèrent, sauf une, dans leurs plus beaux atours. Héra, la reine des dieux, prit en pitié la petite créature terne et chiffonnée qui tremblait à ses pieds. Elle fit tisser pour elle une robe merveilleuse aux couleurs de l'arc-en-ciel. Dès lors, elle fut Iris...
Iris vient du latin « iridis » qui dérive du grec « iridos ». La beauté de la fleur est également iridescente, à l'image des longs voiles d'Iris, à la fois messagère et élue, semant les bonnes nouvelles et stimulant la chance.
Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833), peintre néoclassique, Iris et Morphée, 1811. L’œuvre est conservée au musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg.
Iris, accompagnée de Cupidon, surprend Morphée, le dieu du sommeil et des rêves, alangui...
Iris peint en 1503 par Albrecht Dürer (1471-1528).
L'iris commun se nomme « lys en épée » dans la langue germanique, en raison de la forme pointue de ses longues feuilles. Il fut confondu avec le « lys de France » qui était à l'origine une fleur d'iris.
Le roi Louis VII sortit, d'après la légende, sain et sauf d'une bataille qui se déroula dans un marécage constellé d'iris. Il choisit alors cette fleur fatidique pour emblème. Mais la « fleur de Louis » finit par se confondre phonétiquement avec la « fleur de lys ». Une autre légende prétendit que le roi franc Clovis choisit l'iris pour emblème après avoir échappé aux Goths grâce aux iris des marais qui le dissimulèrent.
Guy Head (1762-1800), Iris transporte l'eau du fleuve Styx jusqu'à l'Olympe.
Cultivé par les égyptiens, les babyloniens, les grecs, les hébreux..., l'iris trouva, au fil des siècles, des applications médicales et cosmétiques variées.
William-Adolphe Bouguereau (1825-1905), maître de l'Académisme, Iris.
Certaines espèces d'iris sont très recherchées pour leur rhizome, gorgé d'une substance odorante appelée l'irone. Les plus parfumés sont l'Iris germanica et l'Iris pallida ou or bleu de Florence, cultivé depuis fort longtemps en Italie et au Maroc.
La reine Catherine de Médicis (1519-1589) lança la mode de l'eau d'iris et la poudre d'iris fit fureur au 17e siècle. Obtenue à partir du rhizome pilé et tamisé, cette poudre imprimait sur les cheveux, la peau et les vêtements une délicieuse odeur de violette, due à sa forte concentration en irone. On l'emploie toujours comme fixateur de parfum.
La poudre d'iris parfumait le linge de maison mais aussi les gants de cuir, les ceintures, les aumônières, les bijoux et les habits précieux. René le florentin, maître parfumeur de Catherine de Médicis, ouvrit une boutique sur le Pont-au-Change à Paris et la vogue de l'iris s'empara de la capitale. Elle s'amplifia encore avec la poudre à la Maréchale, mélange odorant et purifiant très prisé à la cour du Roi Soleil.
Élisabeth Sonrel (1874-1953), portraitiste, paysagiste, illustratrice de style Art Nouveau et influencée par le Symbolisme, Iris.
Sous forme de pâte, l'iris servait également à purifier l'haleine et la chevelure. On l'utilisa au fil des siècles et sa formule engendra Iris de François Coty, premier soliflore en parfumerie moderne, en 1913.
Pour obtenir de l'essence d'iris, on emploie l’iris pallida à fleurs bleues dont l’odeur très subtile rappelle celle de la violette, et l’iris germanica, moins racée mais utile pour élaborer des mélanges fleuris. « L’absolue d’iris est aujourd’hui l’un des produits les plus onéreux de la palette du parfumeur. »
Rare et par conséquent onéreuse, la matière odorante constitue ce qu'on appelle le beurre d'iris. Elle s'associe particulièrement bien avec la fève tonka, la vanille, la rose, la bergamote et le jasmin.
Image « The perfume girl.com »
Ce parfum, élixir de la maison Hermès, conçu par le nez Jean-Claude Ellena, se veut une quintessence olfactive de l'art japonais de l'ukiyo-e, terme qui désigne les estampes en vogue à l'époque Edo (1603-1868). Le parfum s'accorde à loisir avec les visions éphémères ou « images du monde flottant », émotions suspendues dans une bulle fugace où s'opère la précieuse alchimie. Senteurs poudrées d'un monde frêle qui happe les sens et oscille entre douceur acidulée, réalisme et magie.
Un véritable plaisir que cette Hermessence numéro 9, très bel objet volatile qui coûte aux alentours de 400 euros. La qualité des matières premières n'est pas à discuter mais tout le monde ne peut évidemment pas se l'offrir. Cela n'empêche pas d'apprécier...
L'iris nous enchante par sa beauté et nous réconforte par ses vertus.
Le philosophe et botaniste grec Théophraste (371-288 avant J.-C.) recommandait l'iris pour calmer la colère et les humeurs violentes et Pline l’Ancien (23-79) préconisait l’usage de la poudre d’iris pour parfumer le vin, une tradition qui s'est maintenue dans la fabrication du Chianti.
Les enlumineurs fabriquaient avec le suc des corolles de l’iris mélangé à de l’alun une sorte d'encre verte.
Dans la pharmacopée populaire, la décoction légère de racine d'iris était réputée apaiser la toux et les poussées dentaires douloureuses des enfants. L'eau d'iris a de puissantes vertus astringentes, préconisées, depuis le Moyen-âge, par la célèbre abbesse Hildegarde de Bingen (1098-1179).
Les Indiens d'Amérique du Nord l'utilisaient pour ses propriétés antalgiques, purgatives et diurétiques mais, à doses trop fortes, l'iris peut provoquer des vomissements et n'est pas du tout conseillé aux femmes enceintes.
Hans Memling (1430 ou 1435-1494), Le vase aux iris.
Dans la France médiévale, l'iris symbolisait la fécondité et le renouveau. Traditionnellement associé à la Vierge Marie, à l'instar du lys, il apparaît dans de nombreuses Annonciations mais il évoque aussi la douleur éprouvée par Marie face à la mort du Christ.
Dans le Berry, l'expression « flambe de four » désigne l'iris à fleurs bleues, fréquemment planté sur le toit des anciens fours dans un but protecteur.
Gaston Bussière (1862-1928), peintre symboliste, Juventa.
D'après les anciennes légendes britanniques, des trésors se lovent sous les rhizomes des iris des marais, les lieux marécageux étant associés aux mondes magiques et aux initiations druidiques.
Gaston Bussière, Esprits de l'eau. L'iris est l'une de leurs fleurs préférées.
Au Japon, l'iris est particulièrement prisé. Emblème de protection et de purification, il est « fixé » sur les toits de chaume et ses feuilles, infusées dans l'eau des bains, sont réputées repousser les maléfices et les maladies. Le bain traditionnel d'iris a généralement lieu le 5 mai.
Ogata Korin (1659-1716), peintre et décorateur japonais de la période Edo. Grand paravent doré: Iris, 1701. Musée d'Art Nezu à Tokyo. Les silhouettes des iris se découpent sur un fond décoré de feuilles d'or.
« Pareil à de l’eau
Le jour à travers les nuages
Iris en fleurs. »
Haïku de Moppo Tomita (1897-1923).
Ohara Koson (1877-1945), Iris, 1926.
« Un iris
près de mon ermitage
m'a enivré. »
Ryôkan (1758-1831), moine errant, poète et l'une des figures majeures du Zen.
La floraison des iris annonçait, dans l'ancien calendrier lunaire, la proche arrivée de l'été et l'époque attendue pour repiquer le riz. Lors de la fête des garçons, le cinquième jour du cinquième mois, on suspendait des iris aux toits des habitations pour éloigner les esprits malveillants et on offrait des « iris à longue racine », symboles de chance, de fécondité et de longévité. Les jeunes garçons portaient des coiffes ornées de feuilles d'iris tressées.
Iris et sauterelle, Hokusai (1760-1849), Série des grandes fleurs, estampe, 1833-1834.
L'iris est libre et mystérieux, il pousse dans les lieux intermédiaires, les marais, les étangs où se dissimulent les créatures de « l'entre-deux ». Il accompagne ceux qui aiment prendre les chemins de traverse et jouer avec le vent, l'ombre et la lumière, les couleurs de la nature. Le poète Bashô nous le dévoile dans ses carnets atmosphériques, au printemps de l'année 1689.
« Feuilles d'iris
à mes pieds les nouerai
brides de sandales. »
L'iris figure dans les armoiries de plusieurs villes: Florence, Bruxelles (iris jaune des marais), Québec (iris versicolore)... et dans les plus beaux jardins de nombreux pays du monde... C'est une fleur universelle !
L'iris pallida s'épanouit, entre Sienne et Florence, dans les merveilleux paysages de Toscane, gorgés d'or solaire et de parfums capiteux.
Florence, la cité de Flore, célébrait autrefois la fleur de lis, figure emblématique de la puissance de la ville et de sa dévotion à la déesse du Printemps. Suite au conflit qui opposa les Guelfes aux Gibelins, les Guelfes victorieux choisirent d'adopter les armes de leurs ennemis mais en invertissant les couleurs initiales. Le lis, autrefois blanc sur champ rouge, devint rouge sur champ blanc. Cf le chant XVI de la Divine Comédie de Dante (1265-1321).
La fleur d'iris envahit les jardins de la Renaissance et s'imposa comme symbole protecteur. D'un bleu intense ou d'un blanc nacré, l'iris représente la force du Printemps et la magie féconde de Flore et de Vénus.
Alfons Maria Mucha (1860-1939), Fée de l'Iris.
En avril et en mai, on peut admirer les paysages de Toscane métamorphosés par le bleu des iris (giaggiolo) et l'envoûtant jardin de l'Iris, créé à Florence en 1954.
Jacopo Ligozzi (1547–1626), Iris de Florence.
Depuis des siècles, on fabrique à la pharmacie de Santa Maria Novella une Eau d'Iris, (Aqua Flor), merveille olfactive connue sous le nom de Borgo Santa Croce, 6, ode à la luxuriance parfumée de la Ville.
Vase signé Émile Gallé (1846-1904), réalisé vers 1900.
Auguste François Marie Gorguet (1862-1927), La jeune femme à l'iris et aux ombelles.
Déesse et messagère, romantique et tentatrice, puissamment aromatique et gorgée d'une poésie à nulle autre pareille, ainsi resplendit l'iris, fleur tutélaire du Printemps !
Iris, Vincent van Gogh (1853-1890), mai 1889, J. Paul Getty Museum, Los Angeles, Californie.
L'iris est une muse, comme en témoigne cette célébrissime peinture, l'une des premières que Van Gogh exécuta à l'asile du monastère Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence, l'année précédant sa mort.
Œuvre influencée par l'art et la manière délicieusement mouvante de l'ukiyo-e dont je vous parlais plus haut...
Iris Fairy par Cicely Mary Barker (1895-1973)
Merci de votre fidélité, j'ai été très touchée par les nombreux petits mots reçus à l'occasion de Pâques. Je vous souhaite un joli mois d'avril sous l'obédience des esprits de la Nature... Gros bisous !
Tags : iris, jpg, fleur, fleurs, bleu
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Commentaires
ces Iris sont magnifiques Cendrine,j'espère que tu vas bien,chez nous c'est toujours la pluie ce qui abîme toutes les fleurs et c'est bien dommage,bises
Bonjour Cendrine,
merci de tes passages sur mon blog et des belles images que tu y déposes.
c'est par une matinée encore pluvieuse et éventée que je te dépose de gros bisous
Ta page est absolument splendide !
Merci pour ce partage, Cendrine.
Passe une douce journée.
je te souhaite une belle fin de journée ,
on a eu du soleil le matin mais là c'est gris , un temps lourd , orageux ....
dans les parcs la terre n'est pas sèche , loin de là ....
gros bisous a demain
Bonjour Cendrine,
nous avons eu un orage ce matin et depuis le ciel est gris.. Triste printemps...
Bonne journée, gros bisous
Bonsoir .... la semaine commence avec un ciel bien gris mais il fait doux .....
cette semaine je met encore pas mal de photos , ici c'est toujours les vacances de pâques
la ville est calme mais les chiens bien moins! loll
c'est aussi le printemps pour eux :)
bisous a demain
Cette traversée d'un jardin d'Iris nous a rendu(e)s plus savant(e)s et poètes, merci Cendrine pour ce beau moment riche en couleurs et en parfums, à bientôt. brigitte
Bonjour Cendrine, j'espère que tu as passé un bon weekend...
Comme tu as pu voir sur les photos, chez moi c'était éventé, le ciel est encore gris ce matin.
Bonne journée, bons baisers
coucou je te souhaite une douce fin de journée
on a eu un beau soleil mais ce matin a 6h avec les chiens pour la première balade j'avais froid ....
là ça sent le BBQ dans tout les quartiers ...on a eu tellement de journées grises
et demain on attend deja le retour de la pluie
gros bisous a demain
Coucou ma chère Cendrine, je suis très heureuse que tu aies choisi pour thème cette fleur magnifique, l'Iris. J'aime toutes les fleurs mais l'iris figure parmi mes préférées et j'attends toujours avec impatience le mois de mai pour les voir illuminer le jardin ! Ton article merveilleusement illustré, documenté, traite en profondeur tous les domaines relatifs à cette très belle plante enchanteresse par son parfum, ses coloris, et la diversité des formes qu'elle prend selon les variétés... Je suis ravie de te lire comme toujours, mais cette fois-ci je suis encore plus enthousiaste je crois, que d'habitude !! Merci ma Cendrine pour ton érudition, ton talent d'écrivain et d'historienne, dont je me lasse pas... Avant de te quitter, je te joins des photos de certains grands Iris de jardin qui font notre admiration chaque année. Belle semaine mon amie, prends soin de toi et profite des plaisirs qu'offre la nature en cette saison, je t'embrasse bien affectueusement, A bientôt Shuki
Gay Parasol
Afternoon Delignt
Cendrine , mon Amie ,
L'Iris , la belle endimanchée comme j'aime à la nommer . Il se dresse fièrement sur sa haute tige , élégant . Mon papa lui avait réservé tout un endroit au jardin . Il les avait planté tout autour du petit bassin à poissons . Il appelait cet endroit : " mon petit Giverny" en honneur à Monet qu'il aimant tant mais son peintre préféré était Van Gogh . D'ailleurs , au sous-sol de la maison, il avait accroché aux murs , des reproductions de ses toiles , au milieu, des vieilles photos de famille encadrées dans leur vieux cadres en bois comme le chantait Brel . Je te laisse imaginer le rendu plein de charme de cette galerie d'art improvisée ( sourire )
Depuis, le petit bassin a disparu et les iris ont été déplacés mais à chaque printemps , ils fleurissent à nouveau . J'aime m'arrêter devant chacune de ces fleurs, parfois sophistiquées à l’extrême par une barbe se terminant en éperon ou en cuillère, ou par un coloris superposant plusieurs nuances associant éclaboussures, rayures ou pointillés, à diverses infusions de couleurs ; parfois simples mais non dénuées de charme, car c'est dans la simplicité d'un coloris unis et clair, que l'on arrive le mieux à saisir toute la beauté des lignes galbées, élégantes et nobles de la fleur d'iris. Mais toute la beauté de la fleur d'iris réside aussi dans son parfum.
J'entends souvent dire, surtout dans le monde de la parfumerie, que "la fleur d'iris ne sent rien" ou "a un parfum inintéressant ou presque inexistant", et cela vient principalement du fait que seul le rhizome est utilisé dans le domaine de la parfumerie. Cependant, ce n'est pas parce que la fleur n'est pas utilisable pour en extraire le parfum, qu'elle n'est pas parfumée. Bien au contraire !Celui qui est déjà passé non loin d'un massif d'iris le saura : cette fleur, sous estimée par certain pour son parfum, arrive pourtant a remplir l'air des chaudes matinées de printemps !J'en ai fait moi même l’expérience, en me laissant enivrer par les effluves sucrées et douces, en restant planté au milieu du massif d'iris de mon père. Une expérience marquante, olfactivement parlant ! Et le plus surprenant, c'est la multitude de notes que peuvent cacher les replis de velours des pétales, toutes aussi variée que la palette de couleurs qu'ils arborent . Mon préféré est sans nul doute , l'iris noir aux reflets violets , avec son allure aristocratique et son port de roi , il donne au jardin toutes ses lettres de noblesse .Merci ma petite fée de ce ravissement . Mon papa aurait aimé te lire .
Merci également de tes mots si délicatement déposées .
Je te souhaite un beau dimanche .
Je t'embrasse de toute mon amitié
Véronique
Bonjour Cendrine, le Japon est un pays que j'aurai bien aimé visiter..
Bonne journée, gros bisous
J'aime énormément les iris et je ne peux m'empêcher de penser à ceux que je voyais à Auvers sur oise, au Printemps.
Bon dimanche.
Coucou Cendrine
Un bien bel exposé ! C'est fou ce qu'on apprend chez toi... J'aime bcp cette fleur si gracile et élégante... mais pour l'instant elle ne se montre pas : le temps pas au RV...
Merci bcp et bisous
Bonsoir !
je parle a mes iris chaque fis que je vais dans ma cour mais elles sont pas prête de fleurir j'ai méme pas un seul bouton en vue!
la vie est belle! on a du soleil!
le deuxième jour enfin lumineux ....
pourvu que ça dure !
tu as tes pauvres z'yeux et je suis sure que t'es la seule qui a lu le lien de mon article!
a demain et porte toi bien
Merci infiniment pour cet article si beau, si complet qui m'a raconté l'histoire d'Iris, le personnage, la fleur.
Une de mes fleurs préférées en dehors de la marguerite, le bleuet et le coquelicot. Elle me rappelle un homme que j'ai follement aimé. Une passion de quatre petits mois très intenses et inoubliables. Il m'apportait à chaque rencontre un bouquet de roses et au milieu, l'iris ...
Encore merci pour m'avoir remis en avant ce beau passage de ma vie.Je suis à présent arrivée à un âge où le passé prend soudain une très grande importance, l'avenir, je vais le vivre intensément jour après jour.
Continue surtout ces articles d'une grande beauté.Gros bisous ma Cendrine
Les iris sont de magnifiques fleurs, je relis ton article
Bon et doux weekend Cendrine
Bisous
timilo
Coucou Cendrine,
Une nouvelle fois, conquise par ton billet une pure merveille ♥ et on apprend toujours plein de choses même si je ne retiens pas tout je prend grand plaisir à te lire.
Pendant longtemps je n'ai pas apprécié cette fleur que je trouvais grande ...et pas si élégante que ça...peut être un traumatisme d'adolescence tiens...je m'étais faite traitée de grande girafe au collège par ma prof d'arts plastiques !!! Bref je m'égare
Depuis je me passionne pour la photo, j'ai appris à aimer cette fleur qui est vraiment très belle, de belles teintes différentes. Tes photos sont sublimes et tes images une nouvelle fois me font rêver ♥ Gros coup de coeur pour la première, puis Iris déesse de l'arc-en-ciel, Iris avec son drapé bleu gris est une pure merveille de douceur et de délicatesse ♥ les deux tableaux de Gaston Bussières, dont le couple ♥ sont tellement beaux
Merci pour ce merveilleux partage Cendrine
Doux week end à tous les deux, reposez-vous, ressourcez-vous et j'espère que le beau temps sera de la partie
Je vous fais de gros bisous et Jmi se joint à moi
coucou!! ma fleur préférée! mais ici pas encore épanouie!
une journée de soleil!! oui oui du soleil et toute la journée!
gros bisous et a demain pour je l'espère un superbe we
- Edmond ROSTAND (1868-1918)
Hymne au soleil
Je t'adore, Soleil ! ô toi dont la lumière,
Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel,
Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière,
Se divise et demeure entière
Ainsi que l'amour maternel !
Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre,
Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu
Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître,
L'humble vitre d'une fenêtre
Pour lancer ton dernier adieu !
Tu fais tourner les tournesols du presbytère,
Luire le frère d'or que j'ai sur le clocher,
Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,
Tu fais bouger des ronds par terre
Si beaux qu'on n'ose plus marcher !
Gloire à toi sur les prés! Gloire à toi dans les vignes !
Sois béni parmi l'herbe et contre les portails !
Dans les yeux des lézards et sur l'aile des cygnes !
Ô toi qui fais les grandes lignes
Et qui fais les petits détails!
C'est toi qui, découpant la soeur jumelle et sombre
Qui se couche et s'allonge au pied de ce qui luit,
De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre,
A chaque objet donnant une ombre
Souvent plus charmante que lui !
Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu'elles sont !Un très bel exposé sous le signe du parfum de l'élégance, de la douceur, des couleurs et de l'enchantement. MERCI mille fois CendrineBonjour Cendrine, magnifique article sur l'iris bien documenté et illustré..
Dans notre jardin, les allées sont bordées d'iris mauves, ils sont en pleine fleuraison en ce moment..
Bonne journée, gros bisous
Un très beau billet sur l'Iris - j'aime beaucoup cette fleur, j'en ai dans mon jardin mais ils ne sont pas encore fleuris dans les Ardennes.
Merci pour ce partage
Bonne fin de semaine
Bisous bisous
Coucou Cendrine
Tu me donnes envie de retourner voir ce champ d'iris qu'un horticulteur nous offre chaque année
et qui surtout nous permet d'acheter ces bulbes qui a leur tour nous gate par des couleurs somptueuses et inedites ...
On apprend tellement de belles choses chez toi ..j'adore ..
Merci Cendrine
Gros bisous
Merci Cendrine ! Je vais aller contempler mes iris avec un regard tout neuf !
Savoure bien le joli printemps... Bises.
Une fleur pas tout à fait comme les autres ; elle a quelque chose en plus qui la rend différent et attirante .
Un bien joli article
Douce journée Cendrine
Bisous
timilo
2NessaJeudi 5 Avril 2018 à 21:29Que de ravissants violets ! Et, oui, Hiroshige a beaucoup peint les iris...
Bises parfumées !
1Promeneur75Jeudi 5 Avril 2018 à 20:59C'est vrai que le parfum de cette fleur est enivrant! Merci d'avoir rappelé la mythologie qui s'y rattache et d'avoir comme toujours ajouté une iconographie pour commenter votre article. J'ai particulièrement apprécié la première peinture . Il y a un côté fascinant dans cette nymphe au papillon....
Bonne soirée à vous
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Coucou ma douce Cendrine,
Ça aurait pu être l'iris et lézards hi hi ! Rooo Lolli.
Merci pour ce partage. Ma mamie avait plein d'iris dans son jardin. ♥♥♥♥
Quelques jours de vacances pour moi, j'en profite pour faire tout ce que je n'ai pas le temps de faire en temps normal.
Puis je peux te rendre visite sans avoir à courir c'est bien agréable.
Merci pour ton message toujours plein de gentillesse. J'espère que tout va bien chez toi ? Chez moi, on croit que le printemps est là dès qu'on a un rayon de soleil, puis op le lendemain il fait sa valise lol !!
Je te souhaite un bel après midi et je t'offre un café avec ou sans sucre, ou avec ou sans café lol !
Gros bisous.
Lolli