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     ©Renae Taylor Arts

     

    Bienvenue à l'Hiver qui brille de la force du Solstice, à la Magie née de la plus longue Nuit de l'Année...

     

    Au terme d'une année des plus complexes, une année inquiétante et tissée de chemins incertains, je veux vous souhaiter, chers Aminautes, une myriade de belles choses et de l'apaisement pour les temps à venir. Nous avons plus que jamais besoin de savoir que nous pensons les uns aux autres...

     

    Que les mots vibrent et chantent à travers les charmes des contrées d'hiver, les beautés givrées des paysages et les légendes qui nous happent, presque sans bruit, aux lèvres d'un murmure... Plume à la main et cœur en bandoulière, rêvons à l'orée de mondes soyeux, subtils, ensorcelés, à califourchon sur les cristaux de l'air...

     

    Je vous souhaite plein de jolies choses et surtout que nous puissions dépasser les souffrances de l'année écoulée et renaître avec force et ardeur...

    Pensées pour toutes les personnes rudement affectées et qui se sentent seules et abandonnées...

     

    JOYEUX NOËL !

     

    Très affectueusement!

    Cendrine

     

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    MERCI pour vos VŒUX, vos si gentilles PENSÉES...

     

    Prenez bien soin de vous...

     

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    Plume

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    Quelques mots pour vous dire, chers Aminautes, que je ne vous oublie pas...

    Je sais que vous ne m'oubliez pas non plus... Je tiens à remercier chaleureusement les personnes qui ont pris de mes nouvelles et qui m'adressent des petits mots. Vous êtes adorables !

     

    Nous ne sommes pas encore sortis de la galère des travaux !

    Les travaux ont continué pendant tout l'été et il ne sont pas finis, loin de là... On continue à garder espoir en des temps meilleurs. On y croit !

     

    Les ouvriers n'ont cessé de travailler en toute incohérence. Ils ont tout commencé en même temps, déambulé comme des ombres sur les façades, se mettant d'un coup à bosser puis s'arrêtant pour papoter au téléphone pendant je ne sais pas combien de temps...

     

    Chef de chantier et huiles locales sont venus râler parce que les choses ont avancé de manière trop erratique et les entreprises concernées doivent payer des pénalités à la ville. Mais voilà, ça continue...

     

    En attendant que ça aille mieux, je vous offre des touches automnales butinées avec mon appareil photo lors de promenades salvatrices...

     

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    Gros bisous à toutes et à tous ! Je ne vous ai pas oublié, je pense à vous...

     

    Le réseau Internet est toujours en galère... On alterne entre bas-débit et presque « moyen »... Plus toutes les fois où ce n'est même pas la peine d'allumer ! Il faut s'armer d'une patience d'airain pour publier quelque chose... et espérer que ça marche !

     

    Si vous voyez mes photos et lisez mes mots, c'est que ça a fonctionné, YOUPI !

     

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    L'Année avance... Voici revenu le temps de Samain/Halloween, fête initiatique qui m'a si souvent inspirée au fil des pages de mon blog.

     

     

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    Je replace les liens vers mes articles, si cela vous fait plaisir de cliquer, de lire ou de relire et de collecter des images fantastiques et fantasmagoriques...

     

    La Sorcière d'Albert-Joseph Pénot (1862-1930)...

     

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    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/joyeuse-samhain-halloween-et-tableau-du-samedi-la-sorciere-d-albert-jo-a204065972

     

     

    Sorcières, Enchanteresses et Séductrices dans l’œuvre de Luis Ricardo Falero (1851-1896)...

     

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    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/sorcieres-enchanteresses-et-seductrices-dans-l-oeuvre-de-luis-ricardo--a175408766

     

     

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     Il était une fois la Sorcière...

    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/il-etait-une-fois-la-sorciere-a149106602

     

     

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     Sortilèges d'Halloween et Traditions de la Toussaint

     http://maplumefeedansparis.eklablog.com/sortileges-d-halloween-et-traditions-de-la-toussaint-a102887937

     

     

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     Citrouilles et Lanternes d'Halloween

     http://maplumefeedansparis.eklablog.com/citrouilles-et-lanternes-d-halloween-a119157230

     

     

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     La Magie d'Halloween

     http://maplumefeedansparis.eklablog.com/la-magie-d-halloween-a79008333

     

     

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     Un bonbon ou un sort !

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     Entre citrouille et sorcière

     http://maplumefeedansparis.eklablog.com/entre-citrouille-et-sorciere-a132440722

     

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    À bientôt, chers Aminautes... Prenez bien soin de vous...

     

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    Plume

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    Saint-Valentin, pour ceux qui s'aiment

    Toute l'année...

    Des émotions, des attentions,

    Des bonheurs simples à partager

    Des sentiments que l'on exprime

    Et des joies folles qu'on butine

    Au fil des nuits et des journées...

    Passion, Désir, Complicité

    De Corps en fête en Cœurs mêlés

    Lorsque nos bouches disent Encore...

    Puis vient le 14 Février,

    Jour très précieux dans le Folklore

    Traditions vives, préservées

    Dans les regards entrelacés

    Le sang qui pulse au creux des veines

    Et les Mots d'Amour en bouquets !

     

    Cendrine, Février 2021

     

     

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    Je vous souhaite, chers Aminautes, une agréable lecture de cet article, en n'oubliant pas les personnes seules et désemparées... J'espère qu'une énergie d'Amour pourra venir à elles et les apaiser.

     

    Joyeuse Saint-Valentin et vive l'Amour tout au long de l'année !

     

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    Sous l'obédience de la déesse Vénus, refleurit la Saint-Valentin et son ardente symbolique tissée de faits historiques, de légendes et de folklore. Avec cette fête de l'Amour et des Cœurs, palpitent les ailes des Oiseaux...

     

     

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    Le mois de Février (territoire de transition entre les profondeurs de l'hiver et les premiers soubresauts du printemps) est en effet associé aux parades nuptiales des oiseaux qui commencent à s'accoupler et sont considérés comme les messagers des forces printanières. Au cours de leurs voltes amoureuses, ils se livrent à des jeux mêlés de chants qui stimulent l'éveil des puissances naturelles.

     

    Les oiseaux accompagnaient dans l'Antiquité les Gamélies Athéniennes, célébrations rituelles des noces de Zeus et d'Héra qui se déroulaient de la mi-janvier à la mi-février. On offrait à la déesse des oiseaux sacrés, d'un blanc immaculé, tandis que les fiancés échangeaient des vœux d'amour en buvant du vin dans des coupes en forme d'oiseaux.

     

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    L'image des oiseaux a souvent été utilisée de manière symbolique pour représenter les élans de l'amour. Le verbe «oiseler», très employé au XVIIIe siècle, signifie d'ailleurs «faire l'amour».

     

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    ©Alex Alemany, artiste espagnol né le 5 Janvier 1943. Son art évolue entre Surréalisme et Réalisme Magique.

     

    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/un-samedi-en-tableaux-les-oeuvres-d-alex-alemany-a182246442

     

     

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    ©Alex Alemany

     

    Le 15 février, jour des Lupercales romaines, antiques fêtes de la fertilité dont la date est indissociable des traditions de la Saint-Valentin, les oiseaux jouaient, avec les animaux à cornes, un rôle très important.

     

    Les prêtres de Lupercus, le dieu loup de la fécondité, couraient dans la ville, vêtus de peaux de chèvre. Ils fouettaient, avec des lanières en cuir de chèvre, les femmes qui croisaient leur chemin, afin de stimuler leur pouvoir de fertilité. La course sauvage des Luperques avait pour but de purifier la cité, d'éloigner les démons et les épidémies et de repousser les êtres atteints de lycanthropie.

     

     

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    Lupercus était le protecteur des animaux à cornes, des troupeaux et des futures récoltes. On organisait en son nom une « loterie d'amour ». Les jeunes hommes tiraient au sort le nom de la jeune fille qui deviendrait leur « compagne des festivités » et sur laquelle ils veilleraient, l'espace d'une année.

     

    Le pouvoir érotique des Lupercales déplut fortement aux autorités chrétiennes alors en l'an 496, le pape Gélase Ier décida de contrer les survivances des Lupercales en instituant la Saint-Valentin. Saint-Valentin, le saint des « fiancés, des jeunes filles et des garçons à marier » qui se pare d'une aura de mystère...

     

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    ©Alex Alemany

     

     

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    Plusieurs « Valentin » sont fêtés le 14 février, en France et dans d'autres pays, ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention des mythologues et des historiens. Une telle mise en lumière ayant généralement pour effet de «camoufler» un substrat de divinités pré-chrétiennes.

     

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    On honore ainsi un prêtre de Rome nommé Valentin, un évêque de Terni en Italie, un évêque de Toro en Espagne, un confesseur du Puy-en-Velay et un martyr africain.

     

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    La légende de Saint-Valentin naquit sous le règne de l'empereur Claude II, dit le Gothique (214-270). En proie à certaines difficultés pour constituer ses légions, Claude fit interdire, en l'an 268, les fiançailles et les mariages sur l'ensemble du territoire qu'il dominait mais un prêtre nommé Valentin choisit de braver ses ordres et d'unir secrètement les jeunes couples. L'empereur le fit arrêter et condamner à mort par décapitation.

     

    Dans sa prison, Valentin rencontra Augustine, la fille de son geôlier, une jeune aveugle à qui il rendit la vue, grâce à des prières. Elle prit soin de lui et il lui adressa, avant son exécution, une lettre qu'il aurait signée «Ton Valentin».

     

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    Dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine, Valentin fut emprisonné pour avoir refusé de se prosterner devant les divinités de Rome. Il s'éprit de la fille de l'empereur Claude, une jeune aveugle qu'il s'efforça de guérir. L'empereur promit de se convertir si l'issue était heureuse mais Valentin subit tout de même le martyre. Il laissa à la demoiselle de son cœur un billet doux qui devint une « valentine ».

     

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    Ce fut à l'initiative du pape Alexandre VI, à la fin du XVe siècle, que Valentin devint le patron officiel des amoureux et comme le fait remarquer Philippe Walter dans son ouvrage intitulé « Mythologie chrétienne, Fêtes, rites et mythes du Moyen Âge », Valentin est un saint très mystérieux, fêté à la période du Carnaval et entretenant avec celle-ci des rapports très étroits. Il se présente comme la forme christianisée d'une vieille divinité pré-chrétienne « possédant la syllabe val dans son nom ou son surnom ». P.88. Sa décapitation s'inscrit, à l'instar de celle des géants de Carnaval, dans un cycle solaire et cosmique de mort et de renaissance.

     

     

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    Les oiseaux apparaissent comme de puissants emblèmes sur les fameuses « Valentines », cartes traditionnelles de la Saint-Valentin dont l'origine est liée en France, à Charles d'Orléans.

     

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    Charles Ier d'Orléans, prince de France, neveu du roi Charles VI, naquit en 1394 et mourut en 1465. Il était le fils de Louis Ier, duc d'Orléans et de Valentine Visconti, fille du puissant duc de Milan, Jean Galéas Visconti.

     

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    Charles d'Orléans en habit de Chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or.

     

    Fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, le 25 octobre 1415, il fut emmené en Angleterre et retenu captif à la Tour de Londres pendant vingt cinq années. Il sublima sa souffrance grâce à l'écriture de chansons, de ballades, de complaintes et de rondeaux. Il composa aussi des poésies en langue anglaise.

     

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    Charles d'Orléans prisonnier dans la Tour de Londres (Manuscrit Royal de la British Library).

     

    Au cœur de sa solitude, il n'oublia jamais que les oiseaux apportent le Printemps et il rapporta la coutume de la Saint-Valentin en Touraine après sa libération d'Angleterre, en 1441. La tradition des messages d'amour se répandit ensuite dans le reste du royaume et dans les cours européennes.

     

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    En Angleterre, au XIVe siècle, il était courant d'écrire, le jour de la Saint-Valentin, des messages d'amour et d'amitié. Le poète et philosophe anglais Geoffrey Chaucer (1340-1400), auteur des Canterbury Tales (Les Contes de Cantorbéry) décrivit, en 1381, cette coutume dans le Parlement des Oiseaux (The Parliament of Fowles).

     

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    Chaucer relata, sous le patronage de Saint-Valentin, la cour empressée faite par le roi Richard II Plantagenêt à la princesse Anne de Bohême. Il initia par ses écrits la tradition des poèmes d'amour de la Saint-Valentin.

     

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    Le messager de l'amour, 1885, par Marie Spartali Stillman (1844-1927), artiste préraphaélite.

     

    Le poète John Gower (1330-1408) réunit dans une de ses ballades les «trois monarques de l'amour»: Saint-Valentin, la Nature et l'Amour personnifié. Ces trois «Puissances» convoquent un «gouvernement d'oiseaux» qui choisissent leurs compagnes à l'occasion de la Saint-Valentin.

     

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    L’œuvre de John Lydgate (1370?-1451?) s'inscrit dans la lignée de celles de Chaucer et de Gower. Dans Flower of Courtesy (lignes 10-14), le poète décrit l'origine des pratiques de la Saint-Valentin et invite les amoureux à célébrer avec fougue ce jour fatidique.

     

    « Réveillez-vous, amants, de votre lourd sommeil,

     

    En ce joyeux matin, dépêchez, dépêchez ;

     

    Car la coutume veut qu’en ce jour,

     

    Le choix de votre cœur renouveliez,

     

    Et vous engagiez toujours fidèles à rester. »

     

    Empreinte d'un charme raffiné, la poésie anglaise est à l'origine de nos cartes d'amour de la Saint-Valentin.

     

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    Dans la France du XVe siècle, les jeunes gens prirent l'habitude d'offrir à leur bien aimée des petits mots doux pour célébrer le retour du printemps mais il fallut attendre le XVIe siècle pour que les lettres d'amour soient joliment qualifiées de « Valentines ».

     

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    Aux XVIIIe et XIXe siècles, de superbes Valentines ornées de colombes, de cœurs, de roses et de Cupidons se répandirent dans l'Europe entière.

     

    A l'époque victorienne (1840-1860), en Angleterre, elles furent imprégnées de parfums exquis et agrémentées de petits ornements de soie, de dentelle, de plumes, de rubans, de fleurs fraîches ou séchées.

     

     

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    Esther Allen Howland (1828-1904), la fille d'un célèbre papetier américain, lança, vers 1850, la production en série des cartes de Saint-Valentin et, conçues comme de précieuses broderies, ces cartes suscitèrent l'engouement des collectionneurs.

     

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    La chromolithographie, procédé d'impression en couleurs mis au point par le lithographe Godefroy Engelmann (1788-1839) en 1837, contribua également, tout au long du XIXe siècle, à la diffusion des images de la Saint-Valentin.

     

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    La Divination par les Oiseaux

     

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    Oracles de l'amour et du printemps, médiateurs entre les hommes et les esprits de la Nature, les oiseaux sont dotés de capacités surnaturelles au moment de la Saint-Valentin. Ils dévoilent dans les rêves des renseignements précieux sur la future épouse ou le futur mari. Ils font croître les bourgeons en battant des ailes. La tradition préconise de faire un vœu en tenant une plume ramassée quelques instants après le lever du soleil.

     

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    Les colombes sont considérées comme les messagères favorites de la déesse Aphrodite/Vénus. Dans ce tableau intitulé Vénus et l'Amour, réalisé vers 1550 et signé d'un maître hollandais Maniériste : Lambert Sustris (1515/1520-1584), Vénus veille sur des colombes en plein accouplement. Elle est observée ardemment par son fils Cupidon, le Désir.

     

    Le rouge-gorge qui sautille dans la rosée ou qui agite un brin d'herbe évoque un mariage avec un voyageur ou un marin.

     

    La présence d'un moineau au petit jour près de la chambre à coucher augure d'un mariage d'amour.

     

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    Illustration d'un mâle et d'une femelle moineau (sparrow) issue de l'ouvrage anglais « The House Sparrow at Home and Abroad », de Thomas George Gentry et Edwin Sheppard, 1878. Engraved by Sinclair & Son...

     

    Le chardonneret signale à une jeune fille qui l'aperçoit qu'elle fera la connaissance d'un riche parti.

     

    Un vol de cygnes ou d'hirondelles présage d'un mariage heureux mais un merle posé sur l'appui de la fenêtre annonce la venue d'un beau parleur. Il faut se méfier !

     

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    Image trouvée sur Pinterest

     

    Deux colombes qui s'embrassent sont réputées être le gage d'une union prospère et sans nuages.

     

    La vue d'une mésange signifie que les époux auront de nombreux enfants...

     

    Et la cigogne qui apporte les nouveaux-nés aime aussi beaucoup la Saint-Valentin !

     

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    Surtout n'oublions pas, comme le dit un proverbe issu de l'ancienne Égypte: « C'est le cœur qui donne naissance à toute connaissance » alors AIMONS!

     

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    Merci encore pour vos gentils messages et votre fidélité, gros bisous !

     

     

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    Plume

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    Joyeuses Pâques 2020, chers Aminautes !

     

    En ces temps bien difficiles, il n'est pas évident de « célébrer » mais en tous cas, je vous envoie de gros bisous et des pensées chocolatées...

     

    Comme je suis fan de Lapinous, j'ai rajouté à une publication plus ancienne, truffée de cartes et de représentations de ces petits êtres vigoureux, d'autres images à butiner, à votre gré...

     

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    Fertile, habile et facétieux, le Lapin ou Lièvre de Pâques dépose des œufs en chocolat et des œufs peints dans les jardins, les parcs et différents lieux de nature. Très attendu par les gourmands, il est traditionnellement considéré comme l'émissaire des forces de Reverdie !

     

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    Il est l'animal sacré de la déesse Ostara, divinité féminine associée à la Lune et à l'Aurore qui a donné son nom à la fête germanique du Printemps. L'équivalent anglo-saxon d'Ostara est Eostre.

     

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    À la période de Pâques (Easter, Oyster...), le Lapin ou Lièvre du Printemps est honoré en Alsace, dans les Vosges, en Allemagne et en Angleterre sous le nom d'Osterhase. On le dit gardien des œufs prêts à éclore ou géniteur de ces précieux talismans de fécondité et on le représente, depuis l'Antiquité, sur une profusion de stèles, de statues, de plaques de cheminée, de moules à pâtisserie, etc...

     

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    © Mickie Mueller, Ostara, the sabbat with the rabbit

     

    La déesse Ostara gouverne les festivités de l'équinoxe de printemps (21, 22 ou 23 Mars) et les forces calendaires du mois d'Avril. En son honneur, des combats symboliques étaient organisés, simulant la lutte des énergies printanières et de l'hiver finissant. Les prêtresses d'autrefois plaçaient des œufs dans des barques miniatures glissant au fil de l'eau, enfouissaient des œufs et des figurines d'écorce dans la terre et jetaient des œufs décorés dans les brasiers rituels.

     

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    © Katherine Toms, Ostara

     

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    Animal ambivalent, le lièvre suscitait la méfiance dans la Grèce antique et symbolisait la fécondité dans la Rome ancienne où sa viande était réputée aphrodisiaque. Consacré à Vénus/Aphrodite, la déesse de l'amour, il incarnait paradoxalement la luxure et la vertu, sa morphologie lui permettant de détaler face aux tentations.

     

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    Dans la mythologie de Pâques, il apparaît comme le messager du printemps. Un peu avant la période des Rameaux (Pâques Fleuries) où se mélangent coutumes populaires et actions liturgiques chrétiennes, il prépare les œufs gourmands puis il élabore son plan de distribution de cadeaux-talismans.

     

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    Dans l'ancienne Angleterre, dans le monde germanique et dans plusieurs régions de France, sa présence est perceptible aux premières lueurs de l'aube. Il caracole aussi au crépuscule, sous la ronde lune et quand l'astre des nuits dessine un croissant argenté. Il fraye sur les vieilles voies, s'ébat à proximité des cercles de pierre, des anciens lieux de culte, des rivières et des sources. On le trouve près des rameaux verts, rameaux qui, avant d'être consacrés au Christ, étaient dédiés à Apollon, le dieu grec de la lumière et des arts, à la déesse Ostara et aux esprits des fleurs et des fruits.

     

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    © Pascal Moguérou, L'Heure des Fées...

     

    Le Lapin/Lièvre est très important dans le folklore européen et bien au-delà. Rusé, avisé, gourmand, maître des connaissances cachées et des comptines d'enfance, il est le familier de ceux qui pratiquent les Arts Anciens: Astrologie, Divination, Sorcellerie, Alchimie, Médecine magique...

     

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    © Janie Olsen

     

    A des périodes choisies, il s'aventure dans l'herbe tendre et va cueillir les plantes celtiques de longue vie: l'armoise de pleine lune qui favorise les visions secrètes, l'achillée matricielle qui nettoie et nourrit le sang, l'alchémille des elfes, le trèfle étoilé, la camomille au cœur de miel, la pimprenelle et la menthe aquatiques, la sauge des sortilèges, le serpolet, le lycopode, la verveine, le mouron d'eau, le romarin...

     

     

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    © Janie Olsen

     

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    © Janie Olsen, Lièvre seigneur de la fécondité, lié à la magie des abeilles et à la puissance guérisseuse du miel.

     

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    © Janie Olsen

     

    Comme je l'écrivais au début de mon article, il est Osterhase, celui qui annonce la venue des forces nouvelles, chasse les derniers fléaux de l'hiver, « ouvre les chemins » et attise les pouvoirs mystérieux de la terre. Il ranime les énergies d'Eos, l'Aurore aux doigts de rose et « pond », de manière magique, des œufs rouges, gorgés du sang de la vie.

     

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    Dans la tradition de Pâques, les enfants lui préparent un nid douillet, tapissé d'herbes et de fleurs, dans un lieu dont l'emplacement est gardé secret. Amant et guerrier lunaire, il y dépose des œufs incandescents et multicolores après avoir affronté, un coq cuirassé d'or.

     

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    © Amanda Clark, Abondance

     

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    © Karen Davis, The Starlight Hare...

     

    Symbole Universel, il apporte la chance, insuffle la créativité, stimule la clairvoyance...

     

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    Chez les Aztèques, appelé Tochtli, il représentait le huitième jour du calendrier et apparaissait comme le signe de la Lune et du bonheur.

     

    Dans la Chine ancienne, maître des remèdes alchimiques appelé Lapin de Jade et célébré à la mi-automne, il prononçait des incantations de guérison en écrasant des branches de cannelle dans un mortier sacré.

     

    Dans les mondes amérindiens, en Asie, pour les Égyptiens, les Celtes, les Saxons, les Hottentots... il était l'incarnation du pouvoir magique, fécond, régénérateur de la Lune printanière. Il est également honoré dans l'Islam.

     

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    Petits Lapins de la Tapisserie de la Dame à la Licorne, réalisée vers 1500. Ils représentent, à travers un luxuriant bestiaire et une farandole de symboles végétaux, la fécondité et la force du désir.

     

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    © Robert Bissell, Les Magiciens

     

    Le Lapin/Lièvre est un Trickster, expert en espiègleries. Vénéré par de nombreuses civilisations, il a été rejeté par l'église chrétienne. Assimilé au Malin, il est considéré dans le monde chrétien comme un emblème de luxure et un vecteur de maladies mais en tant qu'esprit de la reverdie, il a plus d'un tour dans son sac et les « gens du pagus » ont continué de le célébrer.

     

    On le trouve là où pousse la Verveine (Ferfaen en vieille langue celte, Trombhad en gaélique), herbe d'amour qui régénère le sang,la peau, apaise les migraines et décongestionne les foies épuisés.

     

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     © Robert Bissell, Le Secret

     

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    © Robert Bissell, Initiation

     

    En magie druidique, sous l'obédience du lièvre, on utilise la verveine (herbe de l'enchanteur, herbe du chef, herbe sacrée...) pour encourager la circulation de l'Awen, force de l'inspiration, apaiser les conflits et repousser les peurs qui empêchent d'avancer. On boit du thé de verveine mêlé d'armoise et d'achillée pour stimuler la sensibilité prophétique. On balaye les espaces sacrés avec des tiges et des feuilles de verveine...

     

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    © Robert Bissell, The Inquiry (L'Enquête)

     

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    © Donella Arts, Le Lièvre et le Tor

     

    Dans les Comtés d'Angleterre, on donne au Diable le surnom de Lapin quand il séduit les Sorcières pour les conduire au Sabbat mais pour autant le lapin/lièvre, dans le monde anglo-saxon, n'est pas empreint de négativité. Il va et vient sur ce qu'on appelle le Old Path, (le Vieux Chemin), route sacrée tissée de lignes d'énergies (Ley Lines) qui sillonne l'Angleterre et traverse, entre autres, dans le Somerset, la ville de Glastonbury.

     

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    ©Lisa O'Malley, Magic of the Tor

     

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    A Glastonbury, s'élève le Tor, une tour dédiée à Saint-Michel sur une colline considérée comme sacrée. Le Tor est perçu comme une aiguille d'énergie pure protégeant les secrets de la vieille Angleterre, celle des enchanteurs et des villes mythiques, comme la Cité de Camelot, fief du Roi Arthur. Le Tor évoque le Graal et le bâton d'aubépine magique de Joseph d'Arimathie.

     

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    Hare Print Spirit Path to Avalon Glastonbury by © eveningstardust

     

    Gardien des cycles calendaires, le Lapin/Lièvre est une figure initiatique, un maître des temps secrets, à l'instar du Lapin Blanc d'Alice au pays des merveilles.

     

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    White Rabbit par John Tenniel (1820–1914).

     

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    Illustration de John Tenniel.

     

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    Frederick Morgan (1847-1927), Feeding the rabbits (Nourrir les lapins), scène issue d'Alice au pays des merveilles.

     

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    © Lisa Parker, Moongazing Hare.

     

    De nombreux artistes ont célébré le Lapin/Lièvre... Il faudrait une encyclopédie pour tous les citer ! J'aime tout particulièrement les représentations des illustratrices Beatrix Potter (1868-1943), Susan Wheeler et Marjolein Bastin.

     

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    The Tale of Peter Rabbit, un ouvrage de fantasy animalière signé Beatrix Potter dont la première édition parut en octobre 1902.

     

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    Beatrix Potter

     

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    © Susan Wheeler

     

    Les lapins de Susan Wheeler sont tellement addictifs ! Cette artiste née en 1955, spécialiste de la carte de vœux, a grandi en Nouvelle-Angleterre et s'est passionnée très jeune pour la Nature et la vie des animaux. Elle a imaginé des mondes enchantés et notamment l'univers apaisant, familial, merveilleusement utopique de Holly Pond Hill où vivent des créatures des bois aux délicieuses petites manières...

     

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    © Susan Wheeler

     

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    © Susan Wheeler

     

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    © Marjolein Bastin

     

    J'espère que vous penserez aux lièvres magiques en vous promenant dans les champs ou lorsque vous dégusterez, qui sait, une infusion de verveine! Sourires...

     

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    Et n'oublions pas que sur le corps diamanté de la ronde lune, palpitent des taches qui d'après de nombreuses légendes, dessinent la forme d'un lapin...

     

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    Pour les personnes qui s'interrogeraient, voici la différence entre un lièvre et un lapin :

     

    Le lièvre et le lapin sont des Lagomorphes. Le lapin vit en colonie dans un terrier que sa petite famille a creusé. Il est plus petit que le lièvre, il a des oreilles plus courtes, une tête ronde et un museau aplati. Sa queue est plutôt blanche.

    Le lièvre, bien plus grand, est un solitaire qui ne creuse pas de terrier, préférant s'installer sous une haie ou des buissons. Sa queue est de préférence noire.

    Le lapin pèse environ 1,5 kilos. Le lièvre oscille entre 3 et 5 kilos.

    Le lapin aime le soir et l'aurore pour frayer en dehors de son terrier mais sans trop s'en éloigner.

    Le lièvre parcourt davantage de distance lorsqu'il sort de son habitation. Il aime le crépuscule et la nuit.

     

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    Joyeuses Pâques chers Aminautes !

     

    Si vous voulez retrouver mes précédents articles sur le sujet, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous :

     

    Mystères et Traditions de Pâques

     

    Les Oeufs du Printemps

     

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    Petits sourires avec ces chenapans de Lapins Crétins !

     

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    Gros bisous et merci de votre fidélité !

     

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    Plume

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    Je continue la tradition du Poème du Mardi, un rendez-vous que j'apprécie beaucoup, en souvenir de Lady Marianne, avec des pensées d'amitié...

     

    Pour la Saint-Patrick, j'ai choisi un poème de Chloé Douglas, poétesse, chanteuse, danseuse... née à Londres en 1960, passionnée de Nature et désireuse d'exprimer dans ses œuvres la rencontre et la dichotomie entre les forces naturelles et la vie intense des grandes villes.

     

     

    Chloé Douglas, Éclat

     

    Reine Terre, votre corps opulent

    se renverse dans l’horizon.

    Votre robe aux couleurs de soleil levant

    s’étale à perte de vue.

     

    Par-ci et par là,

    sculptures perpendiculaires ;

    cordes à grimper, lignes,

    courbes et pentes

    dansent à l’arrivée du vent de l’est.

     

    C’est ce moment du printemps,

    Anémone des bois

    invite toutes ses amies sauvages :

    Primevère, Célandine et Violette

    à se baigner dans la rosée.

     

    Il semble que pour la conférence des oiseaux,

    c’est ce chant de Merle angélique,

    comme si vous n’aviez jamais

    entendu son cœur joyeux.

    Il cherche comme un philosophe

    une histoire parfaite.

     

    Printemps, sa muse,

    sur le flot vert des forêts,

    sème l’enchantement

    partout sur la terre.

    Nous sommes joyeux,

    Unis par cette fête royale chaque année.

     

    Chloé Douglas, 2010

     

     

     

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    Suite à ce poème plein de charme, en cette Saint-Patrick, je veux partager avec vous ma collection de cartes exprimant la magie lumineuse de la verte Erin, en version 2020...

     

    Bon courage pour vous et vos proches, chers aminautes, bon courage en ces temps très difficiles... Que les petits lutins de la bonne fortune veillent sur nous tous !

     

     

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    La Saint-Patrick est une grande fête populaire et folklorique qui célèbre la vie, chaque 17 mars ou à partir du 17 mars et durant plusieurs jours. L'histoire et le folklore se confondent à travers bien des aspects de cette fête qui commémore la christianisation de l'Irlande au Ve siècle -et pas seulement- par un écossais nommé Maewyn Succat (385-461).

     

     

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    Fils d’un centurion romain originaire de Grande Bretagne, Maewyn fut enlevé à l’âge de 16 ans par des pirates qui le vendirent à un chef de clan irlandais. Il découvrit la religion chrétienne et en 409, après avoir rêvé que Dieu lui demandait de prendre la mer, il parvint à s'échapper.

     

    Devenu prêtre, il voyagea et se rendit aux îles de Lérins, près de Cannes, puis il s’établit, pendant deux années, au monastère de Saint-Honorat où il fit des études de Théologie.

     

    Un jour, le pape Célestin Ier lui ordonna de partir évangéliser l’Irlande Il entama donc, à partir de 411, une tournée de conversion sur les terres druidiques.

     

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    Il rencontra le roi Aengus et la légende dit qu'il expliqua à ce dernier le concept de Trinité (le Père, le Fils, et le Saint Esprit) en lui montrant un trèfle fraîchement cueilli. Aengus fut conquis...

     

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    L'évangélisation du pays se poursuivit et Maewynn, qui fut ordonné évêque, prit le nom de Patricius/Patrick. On lui attribue d'avoir chassé de la terre d'Irlande tous les serpents (à la fois les Druides et les symboles de la Déesse des temps anciens) en frappant un « vipérin » avec un bâton tréflé.

     

    Il mourut le 17 mars 461 dans la ville de Downpatrick et chaque année, les Irlandais lui rendent hommage en chantant, dansant, festoyant...

     

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    Il est amusant de constater que, une fois encore, l'église a tenté d'annihiler, sans y parvenir, une fête païenne et matriarcale, en l'occurrence la fête de la Déesse Ostara, jeune fille aux couleurs d'aurore que l'on célèbre au moment de l'équinoxe de Printemps (généralement, le 21 mars)...

     

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    Les Symboles de la Saint-Patrick

     

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    Le Leprechaun

     

    Le Leprechaun est un personnage incontournable des légendes irlandaises et une véritable « icône » au moment de la Saint-Patrick.

     

    Créature magique, le Leprechaun est doté d'un caractère à la fois facétieux et ombrageux. De petite taille (il mesure environ 90 centimètres), il est vêtu de vert et arbore un joli pourpoint ou un tablier de cordonnier que l'on nomme « leigh bhrogan » en gaélique irlandais. Il fume des herbes de la lande avec sa pipe et boit une liqueur chimérique appelée « Dudeens » ainsi que du whisky fait maison.

     

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    Il serait, d'après le savoir oral, un être hybride, fruit de la rencontre amoureuse entre un humain et un esprit des anciens mondes.

     

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    Doué pour la cordonnerie, il est aussi le banquier de la communauté du Petit Peuple. Redoutable gardien de trésors, gardien de l'or, métal aussi magique que précieux, il possède un chaudron d'abondance, rempli de pièces qu'il dissimule au pied d'un arc-en-ciel ou sous une petite colline qui change de place régulièrement. Il se méfie des humains car beaucoup cherchent à le piéger pour s'emparer de ses biens mais il aime malgré tout « jouer » avec les « grandes gens ». Il s'amuse à leurs dépens et file, rapide comme l'éclair, à travers des paysages mystérieux.

     

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    Si l'on voit un Leprechaun, les anciens grimoires préconisent de ne pas cligner des yeux car un simple mouvement de paupières peut le faire disparaître...

     

    Il existe à Dublin un musée entièrement consacré aux traditions et aux mythes entourant le Leprechaun : le National Leprechaun Museum. Tout ce que l'on voit dans ce musée est gigantesque afin que le visiteur se sente « miniaturisé » et puisse « entrer dans la peau » d'un farfadet.

     

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    Le Trèfle (Shamrock)

     

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    L'emblème officiel de l'Irlande est une harpe, la harpe celtique associé au dieu Dagda, l'Omniscient. Mais le trèfle est l'emblème populaire le plus connu.

     

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    Plante pérenne qui abonde dans les prairies d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord, le trèfle se décline en plusieurs variétés... Trèfle blanc, trèfle violet, trèfle étoilé, trèfle patte-de-lièvre...

     

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    Le trèfle de Saint-Patrick, évoqué comme emblème chrétien, est beaucoup plus ancien puisqu'il entrait dans la pharmacopée et l'eschatologie druidiques. On le nommait « Seamrag Chapaill » et il était également sacré pour les bardes, maîtres du langage poétique et magique.

     

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    Le trèfle est associé à la Déesse Mère Brigid ou Brigit qui règne sur l'inspiration créatrice, aux trois divinités du Destin, à la déesse Tailtiu, mère adoptive du dieu solaire Lugh... ainsi qu'au Green Man, l'Homme Vert, le maître feuillu, seigneur secret de la sylve...

     

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    Green Man par ©Brian Froud

     

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    Le Tarot de la Sorcière Verte

     

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    Imprégné du pouvoir de certaines constellations, le trèfle est réputé posséder de grandes vertus guérisseuses et protectrices. Selon le médecin et naturaliste grec Dioscoride (20/40-90 après J.-C), il soignait, sous forme de cataplasmes et d'infusions, les fièvres et les inflammations les plus tenaces. Au Moyen Âge, on l'a longtemps utilisé pour apaiser les quintes de toux et les douleurs articulaires. Sa feuille est devenue un emblème dans l'architecture avec l'arche gothique trilobée et elle possède un rôle de première importance dans le jeu de cartes auprès du cœur, du pique et du carreau.

     

    Dans le Jeu de Tarot divinatoire, le trèfle correspond à la suite des bâtons.

     

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    Historiquement, le trèfle est lié à l'idée de rébellion. Sous le règne de Victoria (1819-1901), il était le signe de ralliement des opposants à la Couronne et les personnes qui portaient un trèfle risquaient de connaître la peine capitale.

     

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    Le trèfle à trois feuilles (trifolium) est une représentation stylisée du triskèle, motif populaire de l'art celte et de l'awen, énergie de vie et feu d'inspiration. Au moment de l'équinoxe de Printemps, Ostara ou Alban Eilir pour les Druides, il concentre la puissance des trois rayons sacrés de lumière qui palpitent sur les chemins de Dame Ceridwen, maîtresse du chaudron de connaissance et de régénération. Il est à la fois le symbole des Bardes, des Ovates et des Druides.

     

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    Il « incarne » aussi les trois Vertus Théologales soit la Foi, l'Espérance et la Charité. Le trèfle à trois feuilles est le plus répandu mais il existe des trèfles à quatre feuilles (symboles de richesse, d'amour, de santé et de chance ou de célébrité, de richesse, de santé et d'amour loyal).

     

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    Les trèfles à quatre feuilles sont d'une rareté extrême. On dit qu'il y en existe un seul pour dix mille trèfles à trois feuilles et d'après les livres de folklore, ce serait Ève qui aurait ramené du Paradis un trèfle quadrifolié.

     

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    Le trèfle quadrifolié est réputé combattre les effets du venin de serpent et pour les Druides, posséder un trèfle à quatre feuilles cueilli lors de certaines phases de lune permettait de voir les démons et les créatures enchantées.

     

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    Symbole de chance dans nos sociétés, le trèfle à quatre feuilles est aussi l'emblème de la marque Alfa Roméo (Quadrifoglio Verde)...

     

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    Pour l'anecdote, en 2009, au Japon, un fermier nommé Shigeo Obara a cueilli un trèfle à 56 feuilles qui figure dans le Livre des Records...

     

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    Il existe un trèfle à cinq feuilles, encore plus rare que le trèfle à quatre feuilles et son message est ambivalent. Soit, il porte chance, soit il la prend... Méfiance ! Et savez-vous ce qu'est un Ultratrifoliophile ? Il s'agit d'une personne qui collectionne les trèfles à 4 feuilles ou plus. Un collectionneur américain est réputé en posséder plus de 160000 !

     

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    Allons rêver sur des chemins de féerie et butiner gaiement les charmes du Printemps ! Je vous souhaite plein de jolies choses et vous adresse mes pensées d'amitié...

     

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    Plume

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