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    Ida Rentoul Outhwaite (1888-1960), illustratrice australienne, The Witch Fairyland, 1926

     

    Le Temps a dansé sur les Chemins, emportant saison après saison et l'Automne est arrivé... J'ai eu l'impression de ne pas avoir vu l'année se dérouler !

     

    Cela fait « une éternité » que je ne me suis pas manifestée sur la blogosphère mais cela ne m'a pas empêchée de penser à vous. Je suis venue, silencieusement, sur vos blogs amis. J'ai lu vos textes, regardé vos photos et ma plume est restée dans sa bulle, hormis à de rares moments.

     

    J'espère que vous allez bien ainsi que vos proches, à travers les rages et les douleurs du monde. Il demeure encore de la beauté, de la sensibilité et du bonheur à ravir aux griffes de l'obscurité.

     

    Revoici la période des souvenirs, des êtres chers veillent sur nous et je veux croire en des temps meilleurs.

     

    Merci aux personnes qui ont gentiment pris de mes nouvelles. J'espère reprendre au gré du vent un peu le fil de mon blog...

     

    Je vous embrasse !

     

    Je ne vous ai pas oubliés, ni avec l'esprit ni avec le cœur...

     

    Ma Plume Fée dans Paris ne s'est pas totalement évaporée. Elle se recrée, sourires amicaux...

     

    Cendrine

     

     

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    October Day Dreamer, par © Robin Pushe'e

     

    L'Automne... Un temps précieux qui se goûte avec tous les sens, une explosion de vitalité qui nous emporte avant la venue du sommeil hivernal. La Magie de l'Automne est personnifiée par le personnage de la Sorcière, indissociable des croyances et du folklore du cycle de Samain/Halloween/Toussaint que j'aime tant évoquer...

     

    Il était une fois la Sorcière

    Citrouilles et Lanternes d'Halloween

    Sortilèges d'Halloween et traditions de la Toussaint

     

     

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    Besoin de Magie...

    Plume

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    Célébrons le renouveau de la Nature avec ces clochettes délicates, calices miniatures où le petit Peuple vient savourer l'ambroisie des Elfes et la manne des Fées... La Rosée de Lumière y tremble goutte à goutte !

     

    Recevez, chers Aminautes, mes vœux d'Amour, d'Amitié, de Chance et de Prospérité !

     

     

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    Albert Durer Lucas (1828-1918), Lilies of the valley

     

     

    Le Muguet: description et propriétés

     

    Plante vivace aux noms poétiques (Lis de Mai, Lis des vallées, Clochette des bois, Grelots, Grillets, Amourette, Gazon du Parnasse, Larmes de Notre-Dame...), le muguet se développe dans les bois clairs, sur les chemins dégagés et les pentes rocailleuses. Il se multiplie grâce à son rhizome traçant appelé « griffe ». Il est également cultivé pour ses ravissantes clochettes blanches au parfum enivrant dont le nom dérive de musc et de muscade. Ses fruits, très toxiques et de la grosseur d'un pois, deviennent rouges à maturité, en septembre ou en octobre.

     

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    Shodo Kawarasaki (1889-1973), Muguet, 1954.

     

    La pharmacopée populaire connaît, depuis des siècles, les propriétés médicinales du muguet et sa richesse en convallatoxine, une substance apparentée à la digitaline qui possède une action sédative sur le cœur. L'infusion de fleurs, sucrée au miel, est toujours utilisée mais, en raison de sa toxicité, les conseils d'un thérapeute sont absolument nécessaires.

     

     

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    Prisée comme du tabac, la poudre de fleurs, préalablement séchées dans un lieu ombragé, est réputée calmer les migraines d'origine nerveuse, dissiper les vertiges et libérer les sécrétions des voies nasales. Mais souvenez-vous que les propriétés cardiotoniques du muguet ne sont pas à prendre à la légère et que ses jolies baies rouges ne doivent pas être consommées. Il faut également veiller à ce que les enfants n'absorbent pas l'eau dans laquelle le muguet a trempé.

     

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    Au-delà de ses vertus « guérisseuses », cette petite plante aux clochettes lactescentes, aimée des fées et destinée à « chasser l'hiver », nous fait revivre des moments importants de l'histoire de France...

     

     

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    La tradition consistant à offrir du muguet, le premier mai, semble remonter à l'époque de Charles IX (1550-1574). En 1560, alors qu'il visitait la Drôme, le roi reçut un brin de muguet. Séduit par ce présent, il fit distribuer, à partir de 1561, des bouquets odorants aux dames de la Cour. Les seigneurs s'empressèrent de l'imiter en « muguetant », c'est à dire en « faisant les galants»...

     

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    Les bals du muguet fleurirent, à partir de la Renaissance. Les messieurs arboraient à la boutonnière de jolis brins parfumés.

     

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    Le premier mai 1895, le muguet fut associé à une romance parisienne. Le chansonnier Félix Mayol (1872-1941), auteur de la chanson « Viens Poupoule », offrit, sur le quai de la gare Saint-Lazare, un bouquet de muguet à son amie Jenny Cook.

     

    Quand il monta sur les planches du « Concert Parisien », sa jaquette était ornée de clochettes immaculées. Il connut un tel succès que le muguet devint son porte-bonheur attitré.

     

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    Le premier mai 1900, lors de festivités organisées par des couturiers parisiens, les clientes et les ouvrières reçurent des brins de muguet. Les couturières prirent ensuite l'habitude d'offrir, chaque premier mai, du muguet à leurs clientes.

     

     

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    Dans le Paris de la Belle Époque, les « fêtes du muguet » se multiplièrent et connurent un succès retentissant, lié à l'élection des « reines de Mai »: de jolies jeunes femmes vêtues de blanc, perçues comme les incarnations de Flore, la déesse du Printemps.

     

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    Reines du muguet (Photo Delcampe)

     

    Muguet en vogue dans les cours européennes et dans celle de la reine Victoria (1819-1901).

     

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     Ce tableau du peintre lithographe allemand Franz Xaver Winterhalter (1805-1873) décrit l'offrande par le duc de Wellington d'un cadeau à la reine Victoria, au prince Albert et au prince Arthur, dans une scène prévue pour ressembler à une Adoration des Mages. Le tableau fut commandé par la reine pour commémorer le 1er mai 1851, un jour doté d'une triple signification car il évoquait le premier anniversaire du prince Arthur, le quatre-vingt deuxième anniversaire du duc de Wellington, parrain du prince et la date d'ouverture de l'Exposition Universelle.

     Le petit prince tient des brins de muguet et le Crystal Palace, fleuron de l'exposition, est visible en arrière-plan.

     

     

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     Emblème de reverdie et de féminité, le muguet est aussi, depuis 1921, l'emblème du Rugby Club de Toulon!

     

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    La Journée de Huit Heures et la Fête du Travail

     

    Les clochettes de muguet sont associées, en dépit de leur douceur et de leur fragilité, à des luttes sociales majeures.

     

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    Clochettes de muguet par Catharina Klein (1861-1929)

     

    Le 1er mai 1884, au IVe congrès de l'American Federation of Labor, les principaux syndicats ouvriers des États-Unis se donnèrent deux ans pour imposer à leurs employeurs la journée de travail de huit heures.

     

    Cette idée naquit en Australie où les travailleurs avaient organisé, le 21 avril 1856, une manifestation en faveur de la journée de huit heures. Le succès fut si retentissant qu'il fut décidé de renouveler cette journée d'action tous les ans.

     

    Le 1er mai 1886, alors qu'une partie des travailleurs venait d'obtenir satisfaction, de nombreux ouvriers, lésés, firent grève pour forcer les patrons à accepter leurs revendications.

     

    Le 3 mai, à Chicago, trois grévistes de la société McCormick Harvester perdirent la vie au cours d'une manifestation et le lendemain soir, alors qu'une marche de protestation se dispersait à Haymarket Square, une bombe explosa, tuant quinze policiers.

     

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    La révolte de Haymarket Square (Chicago, 4 mai 1886).

     

    Trois syndicalistes furent condamnés à la prison à perpétuité et cinq autres trouvèrent la mort par pendaison, le 11 novembre 1886, en dépit du manque de solidité des preuves dont la justice disposait. Ils finirent par être réhabilités.

     

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    Les derniers mots du condamné August Spies sont lisibles sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago: «Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui.»

     

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    Trois ans après le drame de Haymarket, le deuxième congrès de la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris, au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies Parisiennes, dans le contexte de l'Exposition Universelle et de la commémoration du centenaire de la Révolution française.

     

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    Les ouvriers défilèrent à partir du premier mai 1890, un triangle rouge à la boutonnière pour symboliser le partage de la journée en trois temps (temps de travail, temps de loisir et temps de sommeil).

     

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    Le 1er mai, lithographie de Jules Grandjouan (1875-1968) réalisée pour l'Assiette au beurre (1906), une revue illustrée, satirique et libertaire de la Belle Époque.

     

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    En 1891, à Fourmies, commune du nord de la France, la manifestation du premier mai s'acheva dans le sang, marquant un tournant essentiel dans l’histoire du mouvement ouvrier. Les forces de l'ordre, équipées des nouveaux fusils Lebel, tirèrent sur la foule. Elles tuèrent dix personnes et firent trente-cinq blessés. Une ouvrière de 18 ans nommée Maria Blondeau reçut une balle dans la tête à bout portant et devint le symbole de cette tragique journée.

     

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    La manifestation à Fourmies. (Image Fourmies info/archives.)

     

    Les autres victimes étaient Louise Hublet (vingt ans), Ernestine Diot (17 ans), Félicie Tonnelier (16 ans), Kléber Giloteaux (19 ans), Charles Leroy (20 ans), Emile Ségaux (30 ans), Gustave Pestiaux (14 ans), Emile Cornaille (11 ans) et Camille Latour (46 ans). Je conseille aux personnes intéressées par cette histoire de lire l'excellent ouvrage d'André Pierrard et Jean-Louis Chappat intitulé La fusillade de Fourmies, aux éditions Maxima.

     

    Dans le journal « l’Illustration » du 9 mai 1891, il est écrit: «C'est le fusil Lebel qui vient d'entrer en scène pour la première fois. Il ressort de ce nouveau fait à l'actif de la balle Lebel qu'elle peut très certainement traverser trois ou quatre personnes à la suite les uns des autres et les tuer.» Ce fusil équipera l’armée française jusqu’à la fin de la première guerre mondiale.

     

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    A la fin de l’année 1891, l'Internationale Socialiste renouvela le « caractère revendicatif et international du 1er mai », en hommage aux « martyrs de Fourmies ». Le 23 avril 1919, le Sénat Français ratifia la journée de 8 heures et le 7 juin 1936, la signature des accords de Matignon par Léon Blum permit d'obtenir « une augmentation des salaires de 7 à 15 %, la reconnaissance du droit syndical dans l’entreprise, l’élection des délégués ouvriers, la création de conventions collectives, la semaine de 40 heures et quinze jours de congés payés ».

     

     

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    Dans la Russie de 1920, le 1er mai fut chômé grâce à Lénine et en 1933, Hitler alla plus loin en rendant ce jour emblématique chômé et payé.

     

    Le 24 avril 1941, sur les recommandations de René Belin, un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT, le Maréchal Pétain qualifia le premier mai de « Fête du Travail et de la Concorde Sociale ».

     

    En avril 1947, à l'initiative du député socialiste Daniel Mayer et du ministre communiste du Travail, Ambroise Croizat, le 1er Mai devint, dans les entreprises publiques et privées, un jour chômé et payé mais il n'était toujours pas assimilé à une fête légale.

     

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    Les Symboles du Premier Mai

     

    En France, les manifestants du 1er mai défilèrent, à partir de 1890, avec le fameux triangle rouge « des trois temps » bien visible à la boutonnière. Ce triangle fut remplacé, en 1892, par une fleur d'aubépine suspendue à un ruban rouge, en l'honneur de Maria Blondeau, la jeune ouvrière de Fourmies, qui avait trouvé la mort en brandissant un bouquet d’aubépine. En 1895, le socialiste Paul Brousse invita, par le biais d'un concours, les travailleuses à choisir une fleur qui représenterait le « Mai » et c'est l’églantine qui fut choisie.

     

    Cette fleur traditionnelle du nord de la France, liée au souvenir de la Révolution française, fut remplacée par le muguet, en 1907 à Paris. Emblème du printemps francilien, le muguet était accroché à la boutonnière avec un ruban rouge, symbole du sang versé.

     

    Après la Première Guerre mondiale, la presse encensa le muguet, aux dépens de la rouge églantine, et en 1941, sous le régime de Vichy, le muguet s'imposa.

     

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    La vente du muguet

     

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    Elena Salnikova, ©La jeune vendeuse de muguet

     

    Depuis les années 1930, une tolérance administrative autorise les particuliers à vendre, chaque 1er mai, des brins de muguet sans formalités, ni taxes mais cette tradition populaire se répandit surtout à partir de 1936. Elle semble trouver ses origines à Nantes où monsieur Aimé Delrue (1902-1961), droguiste et président du comité des fêtes de la ville, avait organisé « la Fête du Lait de Mai ».

     

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    Symbole de renouveau et de fécondité, le lait fraîchement tiré était associé à la blancheur immaculée des clochettes de muguet.

     

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    Zubkov Fedor, Les Anges de Mai

     

    Depuis 1936, chacun peut vendre du muguet, sans patente, mais il s'agit d'une tolérance que certains arrêtés, en fonction des communes, n'hésitent pas à réglementer.

     

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    Robert Doisneau (1912-1994), Le 1er mai 1950 à Paris, Place Victor Basch.

     

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    Robert Doisneau, 1er mai 1969, La vendeuse de muguet.

     

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    Robert Doisneau, Le Muguet du Métro, 1953, MOMA © 2018 Robert Doisneau, courtesy Bruce Silverstein.

     

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    Des larmes de Marie au sang de Saint-Léonard

     

    On appelle le muguet « larmes de Notre-Dame » car il aurait jailli des pleurs de la Vierge, versés au pied de la croix.

     

    D'autres légendes l'associent à Saint-Léonard, guerrier et ami du roi Clovis, qui choisit de vivre en ermite au fond des bois. Un jour, sous un bouquet d'arbres sacrés, Léonard se heurta à un dragon contre lequel il reprit les armes. Le combat fut très violent. De chaque goutte de sang perdue par le saint fleurirent des brins de muguet. D'après certaines croyances, on entend parfois, quand le vent souffle, le bruit de cette lutte fantastique...

     

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    Émile Gallé (1846-1904), vase au muguet, marqueterie sur verre, vers 1898-1900.

     

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    Pablo Picasso (1881-1973), Brin de muguet (pousse verte)

     

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    Folklore et Traditions

     

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    Comme toutes les fleurs à clochettes, le muguet est lié au Petit Peuple et aux déesses de l'amour et de la fécondité.

     

     

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    Cicely Mary Barker (1895-1973), Flower Fairies

     

    Avec la campanule, la digitale et le thym sauvage, le muguet est l'une des fleurs préférées des lutins et des fées qui viennent danser, en cercles opalescents, là où s'épanouissent les clochettes parfumées.

     

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    Titania, la reine des fées, couronnée de muguet, sous le pinceau aux accents préraphaélites de Sir Frank Bernard Dicksee (1853-1928).

     

    D'après une légende allemande, le muguet serait sous la protection d'une Dame Blanche.

     

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    Idylle de printemps par George Henry Boughton (1834-1905).

     

    Fleur d'inspiration, le muguet est consacré à Apollon Belenos, dieu des Arts et du Soleil, qui couvrit en l'honneur des Muses, le Mont Parnasse de clochettes nacrées, d'où l'appellation « Gazon de Parnasse ».

     

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    Jugend, 1897, illustration d'Adolf Höfer (1869-1927) pour un journal munichois.

     

    Dans le folklore européen, l'éclosion des fleurs de muguet constitue un signe bénéfique, annonciateur du retour des déesses du printemps. En fonction des croyances, on pourra préférer les brins à douze ou à treize clochettes...

     

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    Anne Cotterill (1933-2010), Lily of the Valley.

     

    Dans le Vaudou et la magie des Caraïbes, le muguet est associé à l'invocation des esprits et aux trois planètes de puissance, de protection et de réalisation que sont le Soleil, Vénus et Mercure. Réduit en poudre et brûlé sur des charbons ardents, il est réputé favoriser la concrétisation des affaires matérielles.

     

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    Les druidesses faisaient brûler de l'encens de muguet pour accroître leurs capacités de clairvoyance.

     

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    Dans la tradition populaire, le muguet est considéré comme un porte-bonheur puissant que l'on adresse aux personnes aimées et qu'on laisse sécher pour obtenir la réalisation de ses vœux. Il s'offre après la nuit de Beltane, nuit sacrée pour les Celtes ouvrant les portes de « l'année claire » jusqu'au retour de « l'année sombre » à la période de Samain/Halloween.

     

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    Dans des temps très anciens, c'était l'aubépine que l'on offrait pour célébrer le retour de Maïa, la déesse mère du printemps.

     

    Si vous souhaitez vous plonger dans les coutumes entourant l'Arbre de Mai et caracoler en compagnie des Fées de Beltane, je vous invite à lire mon article intitulé La Magie de Mai...

     

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    Généreuses clochettes signifiant l'amour, la passion, la fidélité et le bonheur partagé ainsi que le souvenir et la pureté des sentiments...

     

    Joyeux Premier Mai!

     

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    Bibliographie

     

    DUBOIS, Pierre: La Grande Encyclopédie des Fées. Hoebeke, 2008.

     

    DUBOIS-AUBIN, Hélène: L'esprit des fleurs: mythes, légendes et croyances. Le Coudray-Macouard: Cheminements, 2002.

     

    SEBILLOT, Paul-Yves: Le Folklore de France.

     

    SIKE, Yvonne de : Fêtes et croyances populaires en Europe. Bordas, 1994.

     

    VESCOLI, Michaël: Calendrier celtique. Actes Sud, 1996.

     

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    Plume

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    Joyeuses Pâques, chers Aminautes, sous l'obédience des Lapins et des Lièvres du Printemps, avec un florilège d'images à butiner, à votre gré...

     

     

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    Fertile, habile et facétieux, le Lapin ou Lièvre de Pâques dépose des œufs en chocolat et des œufs peints dans les jardins, les parcs et différents lieux de nature. Très attendu par les gourmands, il est traditionnellement considéré comme l'émissaire des forces de Reverdie !

     

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    Il est l'animal sacré de la déesse Ostara, divinité féminine associée à la Lune et à l'Aurore qui a donné son nom à la fête germanique du Printemps. L'équivalent anglo-saxon d'Ostara est Eostre.

     

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    À la période de Pâques (Easter, Oyster...), le Lapin ou Lièvre du Printemps est honoré en Alsace, dans les Vosges, en Allemagne et en Angleterre sous le nom d'Osterhase. On le dit gardien des œufs prêts à éclore ou géniteur de ces précieux talismans de fécondité et on le représente, depuis l'Antiquité, sur une profusion de stèles, de statues, de plaques de cheminée, de moules à pâtisserie, etc...

     

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    © Mickie Mueller, Ostara, the sabbat with the rabbit

     

    La déesse Ostara gouverne les festivités de l'équinoxe de printemps (21, 22 ou 23 Mars) et les forces calendaires du mois d'Avril. En son honneur, des combats symboliques étaient organisés, simulant la lutte des énergies printanières et de l'hiver finissant. Les prêtresses d'autrefois plaçaient des œufs dans des barques miniatures glissant au fil de l'eau, enfouissaient des œufs et des figurines d'écorce dans la terre et jetaient des œufs décorés dans les brasiers rituels.

     

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    © Katherine Toms, Ostara

     

     

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    Animal ambivalent, le lièvre suscitait la méfiance dans la Grèce antique et symbolisait la fécondité dans la Rome ancienne où sa viande était réputée aphrodisiaque. Consacré à Vénus/Aphrodite, la déesse de l'amour, il incarnait paradoxalement la luxure et la vertu, sa morphologie lui permettant de détaler face aux tentations.

     

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    Dans la mythologie de Pâques, il apparaît comme le messager du printemps. Un peu avant la période des Rameaux (Pâques Fleuries) où se mélangent coutumes populaires et actions liturgiques chrétiennes, il prépare les œufs gourmands puis il élabore son plan de distribution de cadeaux-talismans.

     

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    Dans l'ancienne Angleterre, dans le monde germanique et dans plusieurs régions de France, sa présence est perceptible aux premières lueurs de l'aube. Il caracole aussi au crépuscule, sous la ronde lune et quand l'astre des nuits dessine un croissant argenté. Il fraye sur les vieilles voies, s'ébat à proximité des cercles de pierre, des anciens lieux de culte, des rivières et des sources. On le trouve près des rameaux verts, rameaux qui, avant d'être consacrés au Christ, étaient dédiés à Apollon, le dieu grec de la lumière et des arts, à la déesse Ostara et aux esprits des fleurs et des fruits.

     

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    © Pascal Moguérou, L'Heure des Fées...

     

    Le Lapin/Lièvre est très important dans le folklore européen et bien au-delà. Rusé, avisé, gourmand, maître des connaissances cachées et des comptines d'enfance, il est le familier de ceux qui pratiquent les Arts Anciens: Astrologie, Divination, Sorcellerie, Alchimie, Médecine magique...

     

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    © Janie Olsen

     

    A des périodes choisies, il s'aventure dans l'herbe tendre et va cueillir les plantes celtiques de longue vie: l'armoise de pleine lune qui favorise les visions secrètes, l'achillée matricielle qui nettoie et nourrit le sang, l'alchémille des elfes, le trèfle étoilé, la camomille au cœur de miel, la pimprenelle et la menthe aquatiques, la sauge des sortilèges, le serpolet, le lycopode, la verveine, le mouron d'eau, le romarin...

     

     

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    © Janie Olsen

     

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    © Janie Olsen, Lièvre seigneur de la fécondité, lié à la magie des abeilles et à la puissance guérisseuse du miel.

     

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    © Janie Olsen

     

    Comme je l'écrivais au début de mon article, il est Osterhase, celui qui annonce la venue des forces nouvelles, chasse les derniers fléaux de l'hiver, « ouvre les chemins » et attise les pouvoirs mystérieux de la terre. Il ranime les énergies d'Eos, l'Aurore aux doigts de rose et « pond », de manière magique, des œufs rouges, gorgés du sang de la vie.

     

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    Dans la tradition de Pâques, les enfants lui préparent un nid douillet, tapissé d'herbes et de fleurs, dans un lieu dont l'emplacement est gardé secret. Amant et guerrier lunaire, il y dépose des œufs incandescents et multicolores après avoir affronté, un coq cuirassé d'or.

     

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    © Amanda Clark, Abondance

     

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    © Karen Davis, The Starlight Hare...

     

     

    Symbole Universel, il apporte la chance, insuffle la créativité, stimule la clairvoyance...

     

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    Chez les Aztèques, appelé Tochtli, il représentait le huitième jour du calendrier et apparaissait comme le signe de la Lune et du bonheur.

     

    Dans la Chine ancienne, maître des remèdes alchimiques appelé Lapin de Jade et célébré à la mi-automne, il prononçait des incantations de guérison en écrasant des branches de cannelle dans un mortier sacré.

     

    Dans les mondes amérindiens, en Asie, pour les Égyptiens, les Celtes, les Saxons, les Hottentots... il était l'incarnation du pouvoir magique, fécond, régénérateur de la Lune printanière. Il est également honoré dans l'Islam.

     

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    Petits Lapins de la Tapisserie de la Dame à la Licorne, réalisée vers 1500. Ils représentent, à travers un luxuriant bestiaire et une farandole de symboles végétaux, la fécondité et la force du désir.

     

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    © Robert Bissell, Les Magiciens

     

    Le Lapin/Lièvre est un Trickster, expert en espiègleries. Vénéré par de nombreuses civilisations, il a été rejeté par l'église chrétienne. Assimilé au Malin, il est considéré dans le monde chrétien comme un emblème de luxure et un vecteur de maladies mais en tant qu'esprit de la reverdie, il a plus d'un tour dans son sac et les « gens du pagus » ont continué de le célébrer.

     

    On le trouve là où pousse la Verveine (Ferfaen en vieille langue celte, Trombhad en gaélique), herbe d'amour qui régénère le sang,la peau, apaise les migraines et décongestionne les foies épuisés.

     

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    © Robert Bissell, Le Secret

     

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    © Robert Bissell, Initiation

     

    En magie druidique, sous l'obédience du lièvre, on utilise la verveine (herbe de l'enchanteur, herbe du chef, herbe sacrée...) pour encourager la circulation de l'Awen, force de l'inspiration, apaiser les conflits et repousser les peurs qui empêchent d'avancer. On boit du thé de verveine mêlé d'armoise et d'achillée pour stimuler la sensibilité prophétique. On balaye les espaces sacrés avec des tiges et des feuilles de verveine...

     

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    © Robert Bissell, The Inquiry (L'Enquête)

     

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    © Donella Arts, Le Lièvre et le Tor

     

    Dans les Comtés d'Angleterre, on donne au Diable le surnom de Lapin quand il séduit les Sorcières pour les conduire au Sabbat mais pour autant le lapin/lièvre, dans le monde anglo-saxon, n'est pas empreint de négativité. Il va et vient sur ce qu'on appelle le Old Path, (le Vieux Chemin), route sacrée tissée de lignes d'énergies (Ley Lines) qui sillonne l'Angleterre et traverse, entre autres, dans le Somerset, la ville de Glastonbury.

     

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    ©Lisa O'Malley, Magic of the Tor

     

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    A Glastonbury, s'élève le Tor, une tour dédiée à Saint-Michel sur une colline considérée comme sacrée. Le Tor est perçu comme une aiguille d'énergie pure protégeant les secrets de la vieille Angleterre, celle des enchanteurs et des villes mythiques, comme la Cité de Camelot, fief du Roi Arthur. Le Tor évoque le Graal et le bâton d'aubépine magique de Joseph d'Arimathie.

     

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    Hare Print Spirit Path to Avalon Glastonbury by © eveningstardust

     

    Gardien des cycles calendaires, le Lapin/Lièvre est une figure initiatique, un maître des temps secrets, à l'instar du Lapin Blanc d'Alice au pays des merveilles.

     

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    White Rabbit par John Tenniel (1820–1914).

     

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    Illustration de John Tenniel.

     

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    Frederick Morgan (1847-1927), Feeding the rabbits (Nourrir les lapins), scène issue d'Alice au pays des merveilles.

     

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    © Lisa Parker, Moongazing Hare.

     

    De nombreux artistes ont célébré le Lapin/Lièvre... Il faudrait une encyclopédie pour tous les citer ! J'aime tout particulièrement les représentations des illustratrices Beatrix Potter (1868-1943), Susan Wheeler et Marjolein Bastin.

     

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    The Tale of Peter Rabbit, un ouvrage de fantasy animalière signé Beatrix Potter dont la première édition parut en octobre 1902.

     

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    Beatrix Potter

     

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    © Susan Wheeler

     

    Les Lapins de Susan Wheeler sont tellement addictifs ! Cette artiste née en 1955, spécialiste de la carte de vœux, a grandi en Nouvelle-Angleterre et s'est passionnée très jeune pour la Nature et la vie des animaux. Elle a imaginé des mondes enchantés et notamment l'univers apaisant, familial, merveilleusement utopique de Holly Pond Hill où vivent des créatures des bois aux délicieuses petites manières...

     

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    © Susan Wheeler

     

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    © Susan Wheeler

     

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    © Marjolein Bastin

     

    J'espère que vous penserez aux lièvres magiques en vous promenant dans les champs ou lorsque vous dégusterez, qui sait, une infusion de verveine! Sourires...

     

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    Et n'oublions pas que sur le corps diamanté de la ronde lune, palpitent des taches qui d'après de nombreuses légendes, dessinent la forme d'un lapin...

     

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    Pour les personnes qui s'interrogeraient, voici la différence entre un lièvre et un lapin :

     

    Le lièvre et le lapin sont des Lagomorphes. Le lapin vit en colonie dans un terrier que sa petite famille a creusé. Il est plus petit que le lièvre, il a des oreilles plus courtes, une tête ronde et un museau aplati. Sa queue est plutôt blanche.

    Le lièvre, bien plus grand, est un solitaire qui ne creuse pas de terrier, préférant s'installer sous une haie ou des buissons. Sa queue est de préférence noire.

    Le lapin pèse environ 1,5 kilos. Le lièvre oscille entre 3 et 5 kilos.

    Le lapin aime le soir et l'aurore pour frayer en dehors de son terrier mais sans trop s'en éloigner.

    Le lièvre parcourt davantage de distance lorsqu'il sort de son habitation. Il aime le crépuscule et la nuit.

     

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    Joyeuses Pâques chers Aminautes !

     

    Si vous voulez retrouver mes précédents articles sur le sujet, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous :

     

    Mystères et Traditions de Pâques

     

    Les Œufs du Printemps

     

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    Petits sourires avec ces chenapans de Lapins Crétins !

     

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    Gros bisous et merci de votre fidélité !

     

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    Plume

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     Version augmentée de mes précédents écrits sur le thème envoûtant de la Saint-Valentin...

     

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    Belles pensées, chers Aminautes !

    Je vous souhaite une agréable lecture de cet article et une Joyeuse Saint-Valentin, en n'oubliant pas les personnes esseulées, attristées. J'espère qu'une énergie d'Amour pourra venir à elles et les réconforter.

     

    Vive l'Amour tout au long de l'année !

     

     

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    Sous l'obédience de la déesse Vénus, refleurit la Saint-Valentin et son ardente symbolique tissée de faits historiques, de légendes et de folklore. Avec cette fête de l'Amour et des Cœurs, palpitent les ailes des Oiseaux...

     

     

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    Le mois de Février (territoire de transition entre les profondeurs de l'hiver et les premiers soubresauts du printemps) est en effet associé aux parades nuptiales des oiseaux qui commencent à s'accoupler et sont considérés comme les messagers des forces printanières. Au cours de leurs voltes amoureuses, ils se livrent à des jeux mêlés de chants qui stimulent l'éveil des puissances naturelles.

     

    Les oiseaux accompagnaient dans l'Antiquité les Gamélies Athéniennes, célébrations rituelles des noces de Zeus et d'Héra qui se déroulaient de la mi-janvier à la mi-février. On offrait à la déesse des oiseaux sacrés, d'un blanc immaculé, tandis que les fiancés échangeaient des vœux d'amour en buvant du vin dans des coupes en forme d'oiseaux.

     

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    L'image des oiseaux a souvent été utilisée de manière symbolique pour représenter les élans de l'amour. Le verbe «oiseler», très employé au XVIIIe siècle, signifie d'ailleurs «faire l'amour».

     

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    ©Alex Alemany, artiste espagnol né le 5 Janvier 1943. Son art évolue entre Surréalisme et Réalisme Magique.

     http://maplumefeedansparis.eklablog.com/un-samedi-en-tableaux-les-oeuvres-d-alex-alemany-a182246442

     

     

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    ©Alex Alemany

     

    Le 15 février, jour des Lupercales romaines, antiques fêtes de la fertilité dont la date est indissociable des traditions de la Saint-Valentin, les oiseaux jouaient, avec les animaux à cornes, un rôle très important.

     

    Les prêtres de Lupercus, le dieu loup de la fécondité, couraient dans la ville, vêtus de peaux de chèvre. Ils fouettaient, avec des lanières en cuir de chèvre, les femmes qui croisaient leur chemin, afin de stimuler leur pouvoir de fertilité. La course sauvage des Luperques avait pour but de purifier la cité, d'éloigner les démons et les épidémies et de repousser les êtres atteints de lycanthropie.

     

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    Lupercus était le protecteur des animaux à cornes, des troupeaux et des futures récoltes. On organisait en son nom une « loterie d'amour ». Les jeunes hommes tiraient au sort le nom de la jeune fille qui deviendrait leur « compagne des festivités » et sur laquelle ils veilleraient, l'espace d'une année.

     

    Le pouvoir érotique des Lupercales déplut fortement aux autorités chrétiennes alors en l'an 496, le pape Gélase Ier décida de contrer les survivances des Lupercales en instituant la Saint-Valentin. Saint-Valentin, le saint des « fiancés, des jeunes filles et des garçons à marier » qui se pare d'une aura de mystère...

     

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    ©Alex Alemany

     

     

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    Plusieurs « Valentin » sont fêtés le 14 février, en France et dans d'autres pays, ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention des mythologues et des historiens. Une telle mise en lumière ayant généralement pour effet de «camoufler» un substrat de divinités pré-chrétiennes.

     

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    On honore ainsi un prêtre de Rome nommé Valentin, un évêque de Terni en Italie, un évêque de Toro en Espagne, un confesseur du Puy-en-Velay et un martyr africain.

     

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    La légende de Saint-Valentin naquit sous le règne de l'empereur Claude II, dit le Gothique (214-270). En proie à certaines difficultés pour constituer ses légions, Claude fit interdire, en l'an 268, les fiançailles et les mariages sur l'ensemble du territoire qu'il dominait mais un prêtre nommé Valentin choisit de braver ses ordres et d'unir secrètement les jeunes couples. L'empereur le fit arrêter et condamner à mort par décapitation.

     

    Dans sa prison, Valentin rencontra Augustine, la fille de son geôlier, une jeune aveugle à qui il rendit la vue, grâce à des prières. Elle prit soin de lui et il lui adressa, avant son exécution, une lettre qu'il aurait signée «Ton Valentin».

     

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    Dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine, Valentin fut emprisonné pour avoir refusé de se prosterner devant les divinités de Rome. Il s'éprit de la fille de l'empereur Claude, une jeune aveugle qu'il s'efforça de guérir. L'empereur promit de se convertir si l'issue était heureuse mais Valentin subit tout de même le martyre. Il laissa à la demoiselle de son cœur un billet doux qui devint une « valentine ».

     

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    Ce fut à l'initiative du pape Alexandre VI, à la fin du XVe siècle, que Valentin devint le patron officiel des amoureux et comme le fait remarquer Philippe Walter dans son ouvrage intitulé Mythologie chrétienne, Fêtes, rites et mythes du Moyen Âge, Valentin est un saint très mystérieux, fêté à la période du Carnaval et entretenant avec celle-ci des rapports très étroits. Il se présente comme la forme christianisée d'une vieille divinité pré-chrétienne « possédant la syllabe val dans son nom ou son surnom ». P.88. Sa décapitation s'inscrit, à l'instar de celle des géants de Carnaval, dans un cycle solaire et cosmique de mort et de renaissance.

     

     

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    Les oiseaux apparaissent comme de puissants emblèmes sur les fameuses « Valentines », cartes traditionnelles de la Saint-Valentin dont l'origine est liée en France, à Charles d'Orléans.

     

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    Charles Ier d'Orléans, prince de France, neveu du roi Charles VI, naquit en 1394 et mourut en 1465. Il était le fils de Louis Ier, duc d'Orléans et de Valentine Visconti, fille du puissant duc de Milan, Jean Galéas Visconti.

     

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    Charles d'Orléans en habit de Chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or.

     

    Fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, le 25 octobre 1415, il fut emmené en Angleterre et retenu captif à la Tour de Londres pendant vingt cinq années. Il sublima sa souffrance grâce à l'écriture de chansons, de ballades, de complaintes et de rondeaux. Il composa aussi des poésies en langue anglaise.

     

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    Charles d'Orléans prisonnier dans la Tour de Londres (Manuscrit Royal de la British Library).

     

    Au cœur de sa solitude, il n'oublia jamais que les oiseaux apportent le Printemps et il rapporta la coutume de la Saint-Valentin en Touraine après sa libération d'Angleterre, en 1441. La tradition des messages d'amour se répandit ensuite dans le reste du royaume et dans les cours européennes.

     

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    En Angleterre, au XIVe siècle, il était courant d'écrire, le jour de la Saint-Valentin, des messages d'amour et d'amitié. Le poète et philosophe anglais Geoffrey Chaucer (1340-1400), auteur des Canterbury Tales (Les Contes de Cantorbéry) décrivit, en 1381, cette coutume dans le Parlement des Oiseaux (The Parliament of Fowles).

     

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    Chaucer relata, sous le patronage de Saint-Valentin, la cour empressée faite par le roi Richard II Plantagenêt à la princesse Anne de Bohême. Il initia par ses écrits la tradition des poèmes d'amour de la Saint-Valentin.

     

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    Le messager de l'amour, 1885, par Marie Spartali Stillman (1844-1927), artiste préraphaélite.

     

    Le poète John Gower (1330-1408) réunit dans une de ses ballades les «trois monarques de l'amour»: Saint-Valentin, la Nature et l'Amour personnifié. Ces trois «Puissances» convoquent un «gouvernement d'oiseaux» qui choisissent leurs compagnes à l'occasion de la Saint-Valentin.

     

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    L’œuvre de John Lydgate (1370?-1451?) s'inscrit dans la lignée de celles de Chaucer et de Gower. Dans Flower of Courtesy (lignes 10-14), le poète décrit l'origine des pratiques de la Saint-Valentin et invite les amoureux à célébrer avec fougue ce jour fatidique.

     

    « Réveillez-vous, amants, de votre lourd sommeil,

     

    En ce joyeux matin, dépêchez, dépêchez ;

     

    Car la coutume veut qu’en ce jour,

     

    Le choix de votre cœur renouveliez,

     

    Et vous engagiez toujours fidèles à rester. »

     

    Empreinte d'un charme raffiné, la poésie anglaise est à l'origine de nos cartes d'amour de la Saint-Valentin.

     

     

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    Dans la France du XVe siècle, les jeunes gens prirent l'habitude d'offrir à leur bien aimée des petits mots doux pour célébrer le retour du printemps mais il fallut attendre le XVIe siècle pour que les lettres d'amour soient joliment qualifiées de « Valentines ».

     

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    Aux XVIIIe et XIXe siècles, de superbes Valentines ornées de colombes, de cœurs, de roses et de Cupidons se répandirent dans l'Europe entière.

     

    A l'époque victorienne (1840-1860), en Angleterre, elles furent imprégnées de parfums exquis et agrémentées de petits ornements de soie, de dentelle, de plumes, de rubans, de fleurs fraîches ou séchées.

     

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    Esther Allen Howland (1828-1904), la fille d'un célèbre papetier américain, lança, vers 1850, la production en série des cartes de Saint-Valentin et, conçues comme de précieuses broderies, ces cartes suscitèrent l'engouement des collectionneurs.

     

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    La chromolithographie, procédé d'impression en couleurs mis au point par le lithographe Godefroy Engelmann (1788-1839) en 1837, contribua également, tout au long du XIXe siècle, à la diffusion des images de la Saint-Valentin.

     

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    La Divination par les Oiseaux

     

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    Oracles de l'amour et du printemps, médiateurs entre les hommes et les esprits de la Nature, les oiseaux sont dotés de capacités surnaturelles au moment de la Saint-Valentin. Ils dévoilent dans les rêves des renseignements précieux sur la future épouse ou le futur mari. Ils font croître les bourgeons en battant des ailes. La tradition préconise de faire un vœu en tenant une plume ramassée quelques instants après le lever du soleil.

     

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    Les colombes sont considérées comme les messagères favorites de la déesse Aphrodite/Vénus. Dans ce tableau intitulé Vénus et l'Amour, réalisé vers 1550 et signé d'un maître hollandais Maniériste : Lambert Sustris (1515/1520-1584), Vénus veille sur des colombes en plein accouplement. Elle est observée ardemment par son fils Cupidon, le Désir.

     

    Le rouge-gorge qui sautille dans la rosée ou qui agite un brin d'herbe évoque un mariage avec un voyageur ou un marin.

     

    La présence d'un moineau au petit jour près de la chambre à coucher augure d'un mariage d'amour.

     

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    Illustration d'un mâle et d'une femelle moineau (sparrow) issue de l'ouvrage anglais « The House Sparrow at Home and Abroad », de Thomas George Gentry et Edwin Sheppard, 1878. Engraved by Sinclair & Son...

     

    Le chardonneret signale à une jeune fille qui l'aperçoit qu'elle fera la connaissance d'un riche parti.

     

    Un vol de cygnes ou d'hirondelles présage d'un mariage heureux mais un merle posé sur l'appui de la fenêtre annonce la venue d'un beau parleur. Il faut se méfier !

     

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    Image trouvée sur Pinterest

     

    Deux colombes qui s'embrassent sont réputées être le gage d'une union prospère et sans nuages.

     

    La vue d'une mésange signifie que les époux auront de nombreux enfants...

     

    Et la cigogne qui apporte les nouveaux-nés aime aussi beaucoup la Saint-Valentin !

     

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    Surtout n'oublions pas, comme le dit un proverbe issu de l'ancienne Égypte: « C'est le cœur qui donne naissance à toute connaissance » alors AIMONS!

     

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    Merci encore pour votre fidélité, belles pensées, amitiés !

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    ©Janie Olsen, Lapin Magique

     

    Du 22 Janvier 2023 au 9 Février 2024, sous l'obédience du Lapin d'Eau, un être subtil, joyeux, doux, astucieux, audacieux et doté d'une vitalité communicative, se déploient les possibilités de bonheur, de succès, de chance, d'amour, de santé et de prospérité offertes par une année nouvelle.

     

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    La Fête du Printemps est célébrée le premier jour du premier mois lunaire. Ses origines remontent à la dynastie Shang (1766-1122 avant J.-C.). Renouvelée, à travers un anneau calendaire imprégné de la magie de 12 animaux qui sont, dans l'ordre, le Rat, le Bœuf, le Tigre, le Lapin, le Dragon, le Serpent, le Cheval, la Chèvre, le Singe, le Coq, le Chien et le Cochon, elle promet, d'après les croyances asiatiques, prospérité, fécondité, succès et renaissance.

     

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    Le Nouvel An Chinois évolue chaque année entre le 21 janvier et le 20 février, en raison du calendrier luni-solaire qui se fonde sur une connaissance aiguë des cycles saisonniers. C'est à Nankin, à l'Observatoire de la Montagne Pourpre, que l'apparition de la Nouvelle Lune est déterminée.

     

     

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    Illustration ©Hélène Cayre

     

    Le Lapin, maître de l'Année Calendaire en Chine, est vénéré au Vietnam sous l'apparence du Chat.

     

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    Chat et Lapin apparaissent comme l'incarnation d'une même énergie, une belle énergie réputée harmoniser les échanges entre les êtres, favoriser la découverte d'activités gratifiantes et permettre l'expression de nos sensibilités artistiques.

     

     

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    ©Pièce éditée par la Monnaie de Paris afin de célébrer l'Année du Lapin ! Dans sa version en argent, à côté de son idéogramme, le lapin émane d'un cercle doté de motifs traditionnels. Il semble franchir un rond de lune ou une porte magique afin de stimuler les bonnes énergies de l'année qui s'éveille.

     

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    Sur le revers, les animaux du zodiaque chinois sont mis en scène à l'orée d'une porte traditionnelle de temple.

     

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    Sur une autre pièce éditée par ©la Monnaie de Paris, le lapin se présente entouré de lanternes et de fleurs de prunier ; fleurs hautement symboliques en Chine où, imprégnées de philosophie Taoïste, elles expriment la beauté de l'hiver qui se fendille pour laisser jaillir les énergies du printemps.

     

     

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    ©Janie Olsen

     

    Le Lapin, quatrième animal du Zodiaque Chinois, sait préserver les secrets, stimuler la force de l'intuition, il aime ce qui a de l'allure et se mérite. Cet épicurien plein de bienveillance et doté de nombreuses ressources nous invite à révéler ce qu'il y a de meilleur en nous, alors laissons-nous emporter par sa force vive, son ardeur bondissante et sa verve créatrice ! Frayons en toute simplicité, sur les chemins buissonniers, pour donner vie aux projets qui nous tiennent à cœur !

     

     

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    ©Pièce Australienne de 25 dollars

     

    Le dessin célèbre avec talent l'émergence de l’Année du Lapin, « avec la représentation d’un rongeur bondissant à droite, hors des hautes herbes ; sur la droite, la lettre P de l’atelier de Perth ; dans le champ supérieur, le kanji chinois signifiant « lapin » (?[tù]) et le millésime 2023 ; en haut à gauche, les initiales IJ de l’artiste graveur Ing Ing Jong. »

     

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    Une ©Pièce Australienne en argent honore la venue du Lapin par un « dessin de l’artiste graveur B. Scott, dont les initiales BS apparaissent dans le dos de l’animal, avec un rongeur de profil à droite, des lys plantain autour de lui ; dans le champ supérieur gauche, l’inscription YEAR OF THE RABBIT, le kanji chinois signifiant « lapin » (?[tù]) et l’indication du poids et du titrage du métal, 1 oz (pour une once) et 999 Ag (pour argent fin, 24 carats) ».

     

     

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    ©Susan Wheeler

     

    Le Lapin étant considéré comme un négociateur de grand talent, souhaitons qu'il parvienne à apaiser les terribles conflits qui blessent notre monde... Il a beaucoup de travail à fournir notre ami Lapin !

     

     

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    ©Katherine Toms, Ostara

     

    Dans la symbolique occidentale, le Lapin est perçu comme un émissaire des Temps Magiques et le messager privilégié de la déesse Eostre/Ostara, la divinité qui apporte les énergies fécondes du Printemps. Le Lapin et son corrélat plus « sauvage », le Lièvre, jouent un rôle prépondérant dans le folklore et la magie de Pâques en protégeant les œufs sacrés et en veillant sur les lieux où règne la fertilité du pagus... Nous en reparlerons à Pâques !

     

     

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    ©Moon Hare, Neal Sutton Illustration

     

    Gardien des anciennes Connaissances, Amant de la Lune, Guide sur les chemins mystérieux, Confident sensible et facétieux, Enchanteur et Guérisseur, le Lapin est très important dans les bestiaires « magiques » de plusieurs pays et notamment chez les Indiens Winnebagos du Wisconsin qui l'honoraient sous le nom de Menebuch, le Grand Lièvre au caractère de Trickster, celui qui intercède entre le monde des humains et le Grand Manitou... J'en reparlerai vers l'Équinoxe de Printemps...

     

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    ©Moon Gazer, par Dawn Unicorn sur DeviantArt

     

    Nos amis Lapins n'ont pas fini de nous emporter à travers des mondes d'infinie créativité ! C'est le cas du Lapin Blanc d'Alice in Wonderland, Voyageur entre le monde réel et le pays des merveilles.

     

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    Illustration de John Tenniel (1820-1914), réalisée en 1865. Initiateur étrange armé d'une montre à gousset, il guide à sa manière la jeune héroïne à travers les spires des temps mystérieux...

     

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    C'est aussi l'apanage de Bugs Bunny, personnage emblématique de dessin animé créé en 1940, mascotte de la compagnie Warner Bros, leader des Looney Tunes, grignoteur de carottes et farceur invétéré qui prononce la célèbre phrase « Quoi d'neuf, docteur ? ».

     

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    Et je ne peux m'empêcher de citer Les Lapins Crétins, antihéros de jeux vidéo et de série d'animation totalement barrés, créés par trois membres de la société française Ubisoft : Michel Ancel, Hubert Chevillard et Charles Beirnaert.

     

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    Leur présence à l'écran est synonyme de grands fous rires pour les foutraques comme moi qui les apprécient !

     

    Vive la Magie des Lapins et...

     

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    ©Lisa O'Malley

     

    ...Bienvenue, donc, au Lapin d'Eau du calendrier luni-solaire des traditions asiatiques ! En attendant le Lapin de Pâques et ses irrésistibles gourmandises chocolatées, je souffle vers vous de gros bisous chers Aminautes !

     

    Prenez bien soin de vous !

     

    Amicalement vôtre !

     

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    ©Lapin Freepik

    Plume

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