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    En souvenir de Lady Marianne qui demeure, tendrement, dans nos pensées et maintenant, régi par Fardoise et LilouSoleil.

     

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    Pour le samedi 6 Mars, le thème est « Métiers qui ont aujourd'hui disparu, ou quasiment disparu... »

    Les participations sont sur le blog de LilouSoleilhttps://lilousoleil.wordpress.com

     

    Bon Courage à Lilou pour ses ennuis Internet, j'espère que ça va aller mieux...

     

    Je précise aussi qu'avec Christophe, nous avons de gros soucis de réseau et hier la box ne marchait plus pendant des heures. Du coup, impossible de souhaiter les vœux d'anniversaire à une Amie très chère qui se reconnaîtra, désolée, grr... Mais, j'ai réussi ensuite, youpi !

     

    Je publie et je passe chez vous comme je peux. Le réseau coupe brutalement et quand ça le fait, ça peut durer des heures, du coup, stand by... Je pense à vous mais la technique a ses caprices...

     

    Allez, je crois au fait de pouvoir publier mes articles ce samedi...

     

    J'ai choisi d'évoquer le personnage du Rémouleur, à travers un tableau de David Teniers le Jeune (1610-1690) qui fut l'un des plus grands artistes flamands de son temps.

    Le Rémouleur... Un mot plein de charme suranné qui désigne un vieux métier, une activité itinérante d'antan qui peut se pratiquer encore mais de façon très confidentielle. Autrefois, le Rémouleur ou Gagne-Petit sillonnait les rues avec une sorte de banc portatif ou une charrette agrémentée d'une meule grâce à laquelle il pouvait aiguiser une myriade d'ustensiles et d'instruments dotés de lames.

    « Rémouleur, Rémouleur ! Repasse couteaux ! Repasse ciseaux ! »

     

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    Le tableau de David Teniers est une huile sur bois, conservée au Louvre, qui a servi de modèle d'enseigne pour un magasin du Vieux Paris. On appelait ce commerce dont la façade se laisse admirer au numéro 23 de l'avenue de l'Opéra : « Au Gagne-Petit ». Un Monoprix y est installé depuis de longues années et, depuis le 22 mars 1983, les ornements préservés de la façade sont protégés « au titre des Monuments Historiques ».

     

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    « Au Gagne-Petit » fut édifié par l’architecte Auguste Tronquois (1829-1884) entre 1876 et 1877, à l'emplacement d'un magasin de toiles qui avait été fondé en 1844 par Monsieur Bouruet-Aubertot, rue des Moineaux, avant la création de l'Avenue de l'Opéra. Perçu comme un hommage au métier de Rémouleur, « Au Gagne-Petit » donna son nom à différentes boutiques dans toute la France.

     

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    La belle entrée se pare, dans ses hauteurs, d'un bas-relief directement inspiré du tableau Le Rémouleur de David Teniers. On reconnaît aisément le personnage et son espace de travail. Quant à l'arrière-plan de la composition sculptée, il est à la fois retravaillé et ressemblant à celui du tableau initial.

     

     

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    Je me souviens du Rémouleur qui, lorsque j'étais petite, s'arrêtait devant la maison de ma grand-mère maternelle, en Charente-Maritime. Cela m'amusait de le voir surgir sous la fenêtre de la cuisine comme s'il émergeait d'un almanach. J'aimais bien entendre tinter sa clochette et résonner son « cri/chant » caractéristique...

    Ma grand-mère et ses voisins lui apportaient toutes sortes d'objets alors je me faufilais dans la foule et je contemplais les étincelles rouge et or qui jaillissaient de la roue/meule tournoyant grâce à une pédale sur laquelle, tel un homme orchestre, il appuyait.

    Outre les objets de cuisine, il y a fort longtemps, il aiguisait aussi les armes... donnant ainsi une seconde jeunesse aux lames des épées, des couteaux et des poignards. Il savait se rendre, particulièrement, utile !

    Évoluant sous l'égide de Sainte-Catherine d'Alexandrie (292-307), les Rémouleurs possédaient pour la plupart une petite image ou une effigie de leur sainte patronne, maîtresse de la roue...

    Le nom Gagne-Petit vient des rudes conditions de vie de ces êtres qui sillonnaient les rues et les routes et ne gagnaient, bien qu'indispensables à la vie quotidienne, que peu d'argent...

     

     

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    Esprit prolifique et brillant, David Teniers le Jeune (David II) fut peintre, miniaturiste, graveur, dessinateur, copiste de renom et il s'illustra à travers la nature morte et la peinture d'histoire, le portrait, la peinture de paysage et de genre.

     

    Il naquit dans la haute société artistique d'Anvers, ville phare des arts à son époque. Il était le fils de David Teniers le Vieux, peintre émérite et de Dymphna de Wilde, une amatrice éclairée. Il devint, en 1637, le gendre de Jan Brueghel l'Ancien en épousant Anna Brueghel qui lui donna cinq enfants. Son oncle, Julian Teniers III était un célèbre peintre et un marchand de tableaux. Il fut un intime d'Adriaen Brouwer (1605-1638) et de Pierre Paul Rubens (1577-1640). Il fut aussi le père du peintre David Teniers III.

     

     

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    Autre version de son Rémouleur

     

     

    Avec un sens affirmé du détail et un audacieux mélange de truculence et d'élégance, il représenta des alchimistes, des apothicaires, des comédiens, des médecins, des buveurs (Le Joyeux Buveur...) et des joueurs de cartes et de dés dans les tavernes, des fumeurs de pipe, des paysans travaillant la terre... Il était fasciné par les effets de lumière et plusieurs de ses paysages possèdent un côté crépusculaire et fantasmagorique. Il aimait représenter les éléments, la neige, les mouvements changeants des nuages et les clairs de lune... Sa touche, au fil des années, s'allégea pour devenir de plus en plus poétique.

    Il occupa des postes prestigieux : Doyen de la Guilde de Saint-Luc, Maître de la Chapelle du Saint-Sacrement à l'église Saint-Jacques d'Anvers, responsable de Collections Royales et Princières... Il reproduisit des tableaux de maîtres vénitiens dans des catalogues (Le Theatrum Pictorium) très renommés qui enrichirent les collections de l’archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg mais également celles de souverains épris d'art, comme le roi Philippe IV d'Espagne, la reine Christine de Suède, le Prince Guillaume II d'Orange...

    Anobli en 1663, il fonda une Académie d'Art à Anvers.

     

     

    Sur La Chimère écarlate, j'ai choisi une œuvre de Georges Louis Picard (1857-1943), intitulée La Vendeuse de Violettes... Autre regard sur la vie, autre métier d'antan, la bouquetière itinérante...

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    http://chimereecarlate.over-blog.com/2021/03/le-tableau-du-samedi-georges-louis-picard-1857-1943-la-vendeuse-de-violettes.html

     

     

    Je réitère mes soucis d'Internet et de réseau... Réussir à publier quelque chose est déjà bien, vu le contexte...

     

    Gros bisous, prenez bien soin de vous, merci de votre fidélité !

     

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    Des couleurs pour vous ! Autour de mon immeuble...

     

     

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    En souvenir de Lady Marianne qui demeure, tendrement, dans nos pensées et maintenant, régi par Fardoise et LilouSoleil.

     

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    Pour les samedis 20 et 27 février, le thème est « LA NEIGE ». Féerie de la Blancheur...

     

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    Pour explorer la suite de ce thème, j'ai choisi une œuvre qui présente, dans un paysage de neige, à la fois sobre et mystérieux, trois charmantes mésanges bleues... Issues de l'imagination d'André Buzin, un artiste belge né à Dinant le 31 décembre 1941, spécialisé dans les sujets à thématique florale et animalière.

     

    André Buzin a créé de nombreux timbres sur le thème des Oiseaux pour la Poste Belge ainsi que des timbres ornés de fleurs et il a conçu plus de 400 dessins pour illustrer, aux Éditions Hachette, de beaux ouvrages appartenant à la série « La Vie Secrète des Bêtes ».

     

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    Il a reçu différents Grands Prix décernés aux meilleurs spécialistes en Art Philatélique.

     

     

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    Ce billet m'offre l'opportunité d'évoquer la symbolique de la Mésange qui occupe une place de première importance dans la magie des oiseaux... Je l'illustre avec quelques photos prises depuis la fenêtre de ma cuisine. Une petite mésange s'était posée sur l'antenne satellite. Pas évident de la « saisir » à travers le rideau et sans lui faire peur...

     

     

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    Incontournable dans l'art romain des augures, la Mésange appartenait à une double catégorie : les « alites », dont on observait la manière de voler et les « aves oscines » dont on étudiait les cris à travers les modulations et l'intensité.

     

    Dans la Rome antique, la mésange (parra) formait une sorte de « couple divin et magique » avec le pic (picus). La mésange était perçue comme une messagère de deux déesses : la déesse Vesta, entité tutélaire du foyer et la déesse Carmentis, gardienne du « chant prophétique ». Carmentis était une protectrice des enfants, une très puissante Fée Marraine qui veillait à la bonne destinée des tous petits lors de la cérémonie dite de la Lustration (que l'on peut rapprocher du Baptême).

     

    Le pic, parèdre de la mésange, apparaissait comme un envoyé de Mars, le dieu de la guerre, suzerain des forces vives de la Cité et comme un emblème du dieu Picumnus, maître des forces de l'habitat.

     

    La mésange et le pic composaient une paire d'oiseaux particulièrement bénéfiques et nourriciers, invoqués pour « favoriser les affaires conjugales » et insuffler un bel avenir aux mariages.

     

     

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    Dans de nombreuses traditions, la mésange est perçue comme un symbole de bonheur, de sincérité et de fécondité. Dans le folklore anglais, elle est désignée comme « Titmouse », une petite fée bienveillante volant au-dessus des maisons.

     

    Elle était très importante pour les Indiens Cherokee qui la qualifiaient « d'oiseau de vérité » et voyaient à travers son totem la possibilité « d'ouvrir les perceptions ». Les Cherokee vénéraient plusieurs espèces de mésanges et notamment la Chickadee d'Amérique, une mésange à tête noire considérée comme intrépide, courageuse et généreuse. La mésange Chickadee affronta, dans les récits fondateurs, une terrible sorcière nommée U'tlun'ta, que l'on appelait aussi Spearfinger (Doigt Pointu). La Chickadee parvint à repousser la Sorcière, ce qui préserva, plusieurs fois au fil du temps, l'équilibre des tribus...

     

    Rêver de mésange pour les Cherokee signifiait que l'on pouvait accéder au sens des choses, trouver les vérités cachées et progresser en soi afin de guérir les blessures anciennes. Des mésanges sculptées étaient offertes aux êtres aimés en guise de talismans.

     

    En Occident, la mésange apparaît comme une messagère envoyée par notre Ange Gardien. Elle apporte chance et fécondité, préserve les sentiments d'amour et nous met en garde contre les personnes envieuses et jalouses dont nous pourrions croiser le chemin.

     

     

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    Sur La Chimère écarlate, j'ai choisi des saynètes hivernales imaginées par un artiste belge amoureux de son terroir natal, Alexis de Leeuw (1822-1900).

     

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    http://chimereecarlate.over-blog.com/2021/02/le-tableau-du-samedi-alexis-de-leeuw-paysage-hivernal-avec-des-chevaux.html

     

    Gros bisous, chers Aminautes, dans l'air qui se charge, doucement mais sûrement d'énergies de printemps... Prenez bien soin de vous...

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     Frosty Morning

     

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    En souvenir de Lady Marianne qui demeure, tendrement, dans nos pensées et maintenant, régi par Fardoise et LilouSoleil.

     

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    Pour les samedis 20 et 27 février, le thème est « LA NEIGE ». Féerie de la Blancheur...

     

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    Frosty Morning, détail 1

     

    S'il est un artiste « hivernal » dont j'aime ardemment le style, il s'agit bien de Gustav Fjaestad (1868-1948), peintre suédois qui fit naître des merveilles cristallines, nacrées, diamantées sous son pinceau.

     

    Il célébrait la symphonie du froid et la Nature en sa beauté miroitante, opaline, iridescente. Adorant la féerie des berges blanches où la neige façonnait un monde de mystère infini et la puissance évocatrice des lacs gelés, miroirs et fenêtres ouverts sur d'autres réalités, lieux idéaux pour appréhender la force des rêves et se plonger dans la vigueur des Contes du Nord.

     

    Il peignait les instants où la neige posée transfigurait les paysages en quelque chose de soyeux, de vif et d'initiatique. Il peignait l'eau devenue soie pailletée de mille nuances ravies aux cristaux de glace et de lumière, nous invitant à considérer le Temps qui se fige en étendues infiniment pures et magiques...

     

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    Frosty Morning, détail 2

     

    « La neige. C'est de la lumière dont la terre est couverte. Des franges d'écume sur les rochers. Un vol de papillons blancs. » Roger Mondoloni.

     

    Gustav Fjaestad vécut dans le Värmland, en Suède Occidentale. Né à Stockholm, le 22 décembre 1868, il fit de brillantes études à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Stockholm à partir de 1891 en compagnie du célèbre artiste animalier Bruno Liljefors (1860-1939).

     

    Doté de connaissances en de nombreux domaines, il fut céramiste, luthier, graphiste, dessinateur de meubles et de tapisseries dans le style Art Nouveau et fut aussi connu comme un sportif émérite, pratiquant au plus haut niveau le patinage de vitesse et le cyclisme !

     

    Avec le maître suédois Carl Larsson (1853-1919), il réalisa des fresques pour le Musée National de Suède en 1896 et connut un beau succès dès sa première exposition, en 1897. Durant l'été 1898, il épousa la portraitiste Marja Kerstin Hallen, surnommée Maja et devint, dans les territoires du Nord, « le premier paysagiste des premières décennies du XXe siècle ».

     

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    Solitude

     

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    Solitude, détail 2

     

    Gustav et Maja s'établirent près du Lac Racken qui devint l'un des sujets de prédilection des œuvres de Gustav dont la renommée ne fit que s'amplifier. Le public européen salua son talent d'orfèvre des matières brillantes et des glacis poétiques, notamment à travers une exposition aux États-Unis, en 1913, une exposition à Berlin, en 1914 et une autre exposition à Londres, en 1927.

     

    Amoureux de son art et des possibilités offertes par les éléments, Gustav fonda le Groupe Rackstad (fasciné par l'art du paysage et le folklore, les légendes et les contes...) à Arvika, dans la province du Värmland.

     

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    Solitude, détail 3

     

    Tout au long de sa vie, il peignit la neige aux effets envoûtants, la majesté des lacs, la clarté précieuse du froid, les clairs de lune figés dans les nacres glaciaires, les sapins au sang émeraude et les bouleaux argentés craquant sous la brise...

     

     

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    Winter Moonlight

     

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    Gustav fut fortement attiré par le Pointillisme, peinture envoûtante née, dans la veine de l'Impressionnisme, d'une alchimie de touches de couleur juxtaposées. Ces touches donnent une vibration très particulière aux œuvres qu'elles composent.

     

    L'art suédois demeure hélas très méconnu du grand public. Les personnes intéressées pourront chercher des renseignements dans les catalogues réalisés par le Petit Palais, notamment en 1987 pour une magnifique exposition intitulée « Lumières du Nord » et plusieurs décennies après pour présenter des artistes comme Carl Larsson (1853-1919)et Anders Zorn (1860-1920).

     

    Sur La Chimère écarlate, je me suis laissée séduire par des paysages enneigés émanant de la vision subtile de l'artiste américain impressionniste Walter Launt Palmer (1854-1932).

     

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    http://chimereecarlate.over-blog.com/2021/02/le-tableau-du-samedi-walter-launt-palmer-impressions-d-hiver.html

     

    « Chacun recèle en lui une forêt vierge, une étendue de neige où nul oiseau n'a laissé son empreinte. » Virginia Woolf (1882-1941).

     

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    Voyez-vous la ou les créatures dessinée(s) par Dame Nature, sourires ?

     

    Gros bisous et douces pensées, chers Aminautes...

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    En souvenir de Lady Marianne qui demeure, tendrement, dans nos pensées et maintenant, régi par Fardoise et LilouSoleil.

     

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    Voici la suite du thème initié samedi dernier, sur une initiative de Fardoise « La Lecture ».

     

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    Une jeune femme en dominante de bleu, jolie liseuse vue de dos, se love dans l'espace intime et lumineux d'une bibliothèque... J'aime beaucoup cette œuvre d'Auguste Toulmouche (1829-1890) qui fut l'un des peintres les plus célèbres du Second Empire et se fit connaître en réalisant des portraits mondains d'une élégance très recherchée.

     

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    Quand la magie des livres nous happe, on ne peut résister, on dévore les mots, on se laisse emporter par une myriade de sensations et d'émotions qui nous content des vies, réelles ou fantasmagoriques...

     

    Originaire de Nantes, Auguste Toulmouche s'intéressa fort jeune à l'art et de croquis en croquis, il fit ses classes chez Charles Gleyre (1806-1874), peintre suisse, grand voyageur qui fut maître d'atelier à l'École des Beaux-Arts de Paris à partir de 1843. Développant sa technique au contact des œuvres orientalistes de Charles Gleyre, enseignant connu pour sa générosité, Auguste Toulmouche devint l'un des membres du Cercle Néo-Grec créé par des artistes de talent comme Jean-Léon Gérôme (1824-1904) Jean-Louis Hamon (1821-1874) et Henri-Pierre Picou(1824-1895), élèves de Paul Delaroche (1797-1856).

     

    D'abord « amoureux » de L'Antique, Auguste Toulmouche éprouva peu à peu de la lassitude face à cette vision esthétique grecque qu'il avait plébiscitée et il préféra s'intéresser à son époque : le Second Empire.

     

    Il joua un rôle conséquent auprès de Claude Monet (1840-1926) dont il était le cousin par alliance. Sur demande de la tante de Monet, ce fut lui qui accueillit le jeune Claude à Paris. Devenant son protecteur après que Monet ait effectué une année de service militaire en Algérie, en 1862, il le guida à travers ses premières expériences artistiques et lui fit notamment rencontrer le débonnaire, généreux et didactique Charles Gleyre.

     

    En dépit des différences de leurs styles, Auguste Toulmouche et Claude Monet développèrent une belle complicité. Chacun trouva ses affinités avec l'art de peindre et Auguste Toulmouche connut un grand succès jusqu'à ce que la vogue Impressionniste ait raison de sa renommée. Au fil de sa carrière, il fut gratifié de récompenses variées et vit plusieurs de ses toiles acquises par des célébrités comme l'Impératrice Eugénie (1826-1920) et la Princesse Mathilde Bonaparte, fille de Jérôme Bonaparte et l'une des plus importantes mécènes sous le Second Empire. Il devint Chevalier de la Légion d'Honneur en 1870.

     

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    Sur La Chimère écarlate, j'ai choisi d'explorer le monde de la Lecture à travers le talent de deux artistes très différents : Valentin Rekunenko, peintre ukrainien né en 1955 et Doris Margaret Shaw (1890-1972) dite Dod Procter...

     

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    ©Valentin Rekunenko

     

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    Dod Procter

     

    http://chimereecarlate.over-blog.com/2021/02/le-tableau-du-samedi-valentin-rekunenko-le-monde-bibliotheque-et-dod-procter-dinah-reading.html

     

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    Photo trouvée sur Pinterest

     

    Merci de votre fidélité... Prenez bien soin de vous, gros bisous...

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    Pour les samedis 6 et 13 février, le thème est « La Lecture ».

     

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    Le thème de la Lecture étant l'un de mes préférés en Histoire de l'Art, je suis ravie !

    J'ai donc choisi, cette semaine, deux Liseuses imaginées par un peintre dont la manière me séduit infiniment : Léon-François Comerre (1850-1916), artiste académique et orientaliste de grand talent, hélas méconnu de nos jours.

     

    Léon-François Comerre m'a souvent accompagnée, dans mes rêveries artistiques, au fil des années, à travers des toiles pleines de charme comme Luna, La Jeune Femme à la Chandelle, La Bulle de Savon ou le fort sympathique « En Bicyclette au Vésinet »... Mais ce n'est pas le propos du billet de cette semaine. Nous célébrons la Lecture !

     

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    Beauté aux cheveux d'or, parés d'une fleur de Coquelicot... Incarnation, entre autres, de la Créativité. La jeune femme tient le Livre, territoire d'aventures, hommage à l'enfance de l'artiste qui a grandi dans une famille d'instituteurs, un métier sacerdoce...

     

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    L'autre Liseuse que j'ai choisie arbore une magnifique Couronne de Laurier, emblème des bacheliers. Une couronne aux baies couvertes de feuilles d'or. Bacca Laurea (baies de laurier) pour Baccalauréat, diplôme qui ne saurait exister sans le pouvoir des livres...

     

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    Le Laurier croît sous l'obédience de la déesse Athéna qui règne sur l'Intelligence, la Connaissance, la Stratégie...

     

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    Passion Lecture !

     

    Léon-François Comerre a vécu à Lille où il a étudié, à l'École des Beaux-Arts, auprès d'Alphonse Colas (1818-1887). Il fut gratifié, dans son cursus, d'une Médaille d'Or et reçut une bourse qui lui offrit l'opportunité de pouvoir s'installer à Paris.

     

    Trouvant sa place dans l'effervescence de la capitale, il entra dans l'atelier ô combien célèbre du maître Alexandre Cabanel (1823-1889) et fréquenta assidûment les Beaux-Arts. Sa carrière fut éclectique et appréciée. Il reçut le Grand Prix de Rome de peinture d'histoire en 1875 et un autre Grand Prix de Rome en 1878. Il peignit des Divinités Antiques, des scènes mythologiques, des scènes religieuses et une myriade de beautés féminines que l'on peut assimiler à des allégories... Allégories du Savoir, du Temps qui passe, de la Beauté en fleurs... Il réalisa des portraits recherchés par la bonne société de son époque, mit en scène des Odalisques, dans la veine Orientaliste qui l'avait attiré pendant ses jeunes années. Il créa aussi de magnifiques panneaux décoratifs, sur le thème des Saisons, pour la Salle des Fêtes de la Mairie du 4e arrondissement de Paris, ainsi que des panneaux et un plafond ouvragé pour la Préfecture du Rhône à Lyon.

     

    Plusieurs de ses œuvres sont à admirer dans de prestigieux musées aux États-Unis.

     

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    Sur La Chimère écarlate, j'ai choisi une œuvre réalisée par le peintre et illustrateur New-Yorkais, Norman Rockwell (1894-1978).

     

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    http://chimereecarlate.over-blog.com/2021/02/le-tableau-du-samedi-norman-rockwell-lecture.html

     

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    Je vous souhaite de belles journées de Février et de « sémillantes » lectures, amicalement vôtre !

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