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Par maplumefee le 4 Janvier 2020 à 09:41
En souvenir de LADY MARIANNE, je continue le Tableau du Samedi avec beaucoup d'émotion...
Miroitements secrets, atmosphère magique, rêverie artistique d'une blancheur immaculée... La toile de Walter Launt Palmer (1854-1932) évoque la passion que cet artiste américain impressionniste vouait aux charmes hivernaux.
J'ai choisi ce tableau pour son côté à la fois simple et envoûtant. L'hiver y palpite avec une beauté sans fioritures et les silhouettes des arbres, habitants d'un monde ouaté, nous invitent à contempler la Nature, avec sérénité.
Peintre Impressionniste, également marqué par l'Orientalisme, Walter Launt Palmer s'est spécialisé dans la création de paysages d'hiver ce qui lui a valu le surnom de « peintre de l'hiver américain ».
Pour lire la suite de ce billet, je vous donne rendez-vous, si le cœur vous en dit, sur La Chimère écarlate où je publie depuis le début de mes participations le Tableau du Samedi...
Belles pensées, chers aminautes avec quelques « brins » de neige pour titiller l'imagination...
15 commentaires -
Par maplumefee le 23 Novembre 2019 à 07:29
Pour la communauté Le Tableau du Samedi gérée par Lady Marianne à qui je souhaite un bon rétablissement, voici ma participation du samedi 23 novembre. Une aminaute, Fardoise, a proposé un thème : « Animaux de compagnie, Chien ou Chat ou autre... »
Le Chat, familier de nos cœurs et compagnon de nos pensées profondes...
Auprès d'un chat, le temps n'est plus tout à fait le même. La réalité se recompose et l'envie de jeu et de caresses peut être irrépressible !
Dans ce tableau réalisé par le peintre néo-classique John William Godward (1861-1922), une jeune femme et un petit chat roux partagent un moment d'intimité. La belle est assise, dans une attitude gracieuse, sur un banc de marbre paré d'un dieu Terme. Elle utilise une plume de paon pour stimuler l'attention du petit félin.
Si la suite vous intéresse, vous pouvez la lire en cliquant sur le lien ci-dessous car je publie mes tableaux du samedi sur La Chimère écarlate.
Douces pensées et gros bisous !
14 commentaires -
Par maplumefee le 26 Octobre 2019 à 07:38
Pour la communauté Le Tableau du Samedi gérée par Lady Marianne, voici ma participation du samedi 26 octobre, sur le thème « Forêts-Chemins » d'après un choix de Mamykool ou sur un thème libre.
J'aime particulièrement ce tableau signé d'un artiste emblématique de l'ère victorienne. J'avais consacré un article à ce peintre, au Printemps 2018, sur Ma Plume Fée dans Paris : Les atmosphères enchantées de John Atkinson Grimshaw.
Ces rochers moussus que l'on découvre en sillonnant la forêt et ses mystères évoquent les charmes de la réalité ainsi qu'un temps légendaire. La forêt s'offre dans ses rousseurs d'automne, envoûteuse et l’œuvre nous invite à cheminer sous les grands arbres avant de nous arrêter devant ces rochers, pour savourer la magie de l'instant...
Pour lire la suite, si cela vous intéresse, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous :
Je publie chaque semaine Le Tableau du Samedi sur mon autre blog, La Chimère écarlate et comme il y a des problèmes de newsletter, des aminautes m'ont demandé de mettre le lien vers Le Tableau du Samedi via Ma Plume Fée dans Paris. Je le ferai donc chaque semaine pour les personnes qui m'ont fait cette demande et pour les visiteurs de passage...
Je réponds aussi à des questions qui m'ont été posées :
J'ai bien deux blogs et je publie, au gré de mon inspiration, sur l'un ou sur l'autre.
Mais le Poème du Mardi, je le publie chaque semaine sur Ma Plume Fée dans Paris et le Tableau du Samedi, chaque semaine sur La Chimère écarlate.
Merci aux aminautes qui m'ont gentiment posé ces questions, je suis touchée par votre sollicitude.
Récapitulatif des Tableaux du Samedi parus sur La Chimère écarlate :
Charles Wysocki (1928-2002), Les Moissons d'Halloween.
Alfred Sisley (1839-1899), L'église Notre-Dame de Moret-sur-Loing, le soir.
Henri Fantin-Latour (1836-1904), Automne.
http://chimereecarlate.over-blog.com/2019/10/le-tableau-du-samedi-henri-fantin-latour-automne.html
Jean Béraud (1849-1935), Le Pont des Arts par grand vent, 1880-1881.
François-André Vincent (1746-1816), La Leçon d'Agriculture, 1797-1798.
Victor Karlovitch Schtemberg (1863-1921), Une Bacchante, vers 1900.
Edmund Charles Tarbell (1862-1938), La fillette au voilier, 1899.
Willard Leroy Metcalf (1858-1925), Chêne rouge, 1911.
Ralph Hedley (1848-1913), Chat à la fenêtre d'un cottage, 1881.
http://chimereecarlate.over-blog.com/2019/08/ralph-hedley-chat-a-la-fenetre-d-un-cottage-1881.html
Rolf Armstrong (1889-1960), L'Enchanteresse.
William Bouguereau (1825-1905), La Vague, 1896.
http://chimereecarlate.over-blog.com/2019/06/le-tableau-du-samedi-william-bouguereau-la-vague.html
Merci pour les gentils petits mots reçus, je vous souhaite un doux week-end avec ces quelques fleurs butinées dans les couleurs d'automne...
Et quelques frissons de roses d'automne...
23 commentaires -
Par maplumefee le 23 Mai 2019 à 20:11
Un banc de marbre en demi-lune dans un jardin ensoleillé, peuplé de hautes herbes et de luxuriants iris.
Une fée parée d'ailes bleues de papillon vient offrir des fleurs à une jeune fille vêtue de blanc. Magie d'une rencontre... La fée, initiatrice en cette scène d'intimité, touche la tête de sa visiteuse dont le visage est éclairé par un radieux sourire.
La fée aux ailes de papillon est un être psychopompe, une messagère entre les mondes. Elle porte les rêves dans le palais de Somnus, le dieu antique des songes et des initiations qui s'élaborent au niveau de la psyché.
Psyché mythologique, délicieuse amante de Cupidon, le Désir, qui arbore des ailes de papillon...
Le Papillon est l'une des créatures les plus aimées du Bestiaire Symboliste et du Bestiaire Art Nouveau. A la fois fragile et doux, enivrant et ambivalent, emblème de vie et de mort, gardien des secrets et des métamorphoses... Double envoûtant de la femme qui connaît plusieurs transformations au cours de sa vie.
L’œuvre, tissée d'un charme Symboliste mêlé d'Art Nouveau, est signée du peintre parisien, dessinateur, graveur et affichiste Auguste Gorguet.
Artiste prolifique, Auguste François-Marie Gorguet (1862-1927) étudia à l'École des Beaux-Arts de Paris, sous la direction des maîtres Gustave Boulanger (1824-1888), Jean-Léon Gérôme (1824-1904), Léon Bonnat (1833-1922) et Aimé Morot (1850-1913). Son talent fut reconnu au Salon à partir de l'année 1885 et en 1892, il reçut une distinction dans les milieux artistiques de la ville de Chicago. La photographie ci-dessus a été prise en 1896.
Il fut un peintre décorateur qui réalisa sur une inspiration Symboliste, des plafonds, des panneaux, des huiles sur toile, une myriade d'affiches et de couvertures de magazines.
Le Symbolisme naquit le 18 Septembre 1886 sous la plume du poète Jean Moréas (15 avril 1856-30 avril 1910) qui publia dans Le Figaro un manifeste associé aux Arts Visuels, à la Musique et à la Littérature. Nourri d'un substrat poétique, onirique et mythologique, le Symbolisme s'inspirait du Préraphaélisme et des œuvres hermétiques et envoûtantes de William Blake (1757-1827). Il s'agit d'un mouvement européen.
Quant au Préraphaélisme, je vous en parle souvent... Les personnes intéressées pourront en retrouver la définition, assortie de détails esthétiques, dans mon article intitulé Les atmosphères enchantées de John Atkinson Grimshaw.
Allégorie de l'Hiver
Passionné de Littérature, Auguste Gorguet a illustré de nombreux ouvrages dont Le Lys Rouge d'Anatole France, plusieurs livres d'Alphonse Daudet (1840-1897) et de Victor Hugo (1802-1885) ainsi que Les Poèmes de Sapphô (poétesse brillante et sulfureuse, chanteuse et danseuse née vers 632 avant J-C à Mytilène, sur l’île de Lesbos...)
Les Compositions de Sapphô, 1897.
Il a donc conçu de nombreuses affiches pour le Théâtre et l'Opéra, il a aussi gravé des billets de banque et différents titres financiers comme des actions, des emprunts et des obligations.
La Symbolique du Théâtre
Portrait du romancier et dramaturge Georges Courteline (1858-1929).
Il a travaillé, entre 1914 et 1916, avec Pierre Carrier-Belleuse (1851-1932), peintre renommé et portraitiste des danseuses de l'Opéra, à l'élaboration du Panthéon de la Guerre, une immense peinture panoramique de forme circulaire. L’œuvre, inaugurée par Raymond Poincaré le 19 octobre 1918, se trouve aujourd'hui disséminée à travers le monde. Elle a nécessité lors de sa création la présence d'une vingtaine d'artistes et l'édification d'un bâtiment près de l'Hôtel des Invalides.
Le déjeuner des amoureux, 1890
Auguste Gorguet a réalisé des œuvres variées, délicatement colorées et emblématiques d'une certaine harmonie dans la façon de vivre et de ressentir son époque.
Il était fasciné par Isadora Duncan (1877-1927), danseuse et chorégraphe américaine, d'origine irlandaise par sa mère et écossaise par son père.
Cette « pionnière de la danse moderne » était l'incarnation faite femme d'une forme nouvelle de liberté. Héroïne féministe, artiste passionnée par la créativité de tous les aspects de l'être, elle se métamorphosait sur scène... Papillon, Libellule, Cygne... Elle avait adoré incarner une fée dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare.
Elle portait de fines tuniques dites « à la grecque » et offrait à son public la possibilité de contempler des mouvements particulièrement inventifs. Passionnée d'art chorégraphique, elle lutta toute sa vie contre ce qu'elle appelait « le corps corseté ». Elle aimait être pieds nus, privilégiait l'improvisation et ce qu'elle considérait comme le langage intime du corps. Détestant le Puritanisme et le Conservatisme, elle pratiqua la « danse serpentine », d'inspiration dionysiaque et fut l'égérie d'une foule d'artistes et de grands personnages parmi lesquels on trouvait Georges Clémenceau, Auguste Rodin... et Auguste Gorguet qui nous concerne ici. Elle avait coutume de dire « Montrer son corps relève de l’art, le dissimuler est vulgaire. »
Elle connut une autre danseuse d'exception : Loïe Fuller, un fascinant personnage qui m'inspire l'écriture d'un article que je publierai dans quelques temps.
Isadora Duncan disparut de manière bien tragique. Dans la soirée du 14 septembre 1927, à Nice, vers le numéro 239 de la Promenade des Anglais, un morceau de son écharpe fut happé par une roue de son automobile... Elle mourut étranglée.
Étude de nu, inspirée d'Isadora Duncan.
Auguste Gorguet, Isadora
Andante Nocturne
Auguste Gorguet fut un professeur de dessin renommé et très aimé de ses élèves. Il ne cessa de mêler, au fil de sa vie, le merveilleux à la réalité, recherchant une énergie secrète à travers la femme, les fleurs, les éléments...
La jeune femme à l'iris et aux ombelles...
Le Jardin des Hespérides... Merveilleux jardin situé à l'Extrême-Occident, au bord de l'Océan, où coulaient des sources d'ambroisie destinées aux dieux. Un arbre fabuleux, porteur de « fruits d'or », s'y épanouissait, sous la garde d'un dragon à cent têtes, appelé Ladon et des gracieuses Hespérides.
L'orange ou « pomme d'or » est associée au mythe du Jardin des Hespérides. Je ne développe pas plus, j'ai un article à publier sur le sujet...
Le verger de Pomone, la déesse des fruits... J'ai aussi consacré un article à cette déesse et à son parèdre, le dieu Vertumne. Il s'agit d'une future publication. Je m'éclipse donc en vous laissant savourer avec les yeux ces fruits luxuriants.
En attendant de vous retrouver, merci pour vos petits mots pleins d'amitié. A bientôt, chers Aminautes !
18 commentaires -
Par maplumefee le 15 Avril 2019 à 08:50
MERCI BEAUCOUP POUR VOS VŒUX D'ANNIVERSAIRE !
Et vos pensées concernant ma santé... Je suis très touchée... par ce que plusieurs d'entre vous m'ont écrit, par vos poèmes et par les créations que vous avez réalisées pour moi. Je vous dis de tout cœur...
A quelques pas de la Place des Vins de France, dans le Quartier de Bercy-Village, on contemple, devant la façade miroitante d'un hôtel de luxe, une statue en marbre de Carrare.
Assise en tailleur sur une dalle qui semble flotter sur l'eau, elle se nomme Plénitude et elle a été réalisée en l'an 2000 par l'artiste plasticienne Florence de Ponthaud-Neyrat.
De manière songeuse et sensuelle, elle se penche et mire son reflet dans une étendue où plongent les formes des bâtiments alentour.
Ce marbre resplendit par sa pureté dans un univers empreint d'une modernité qui peut paraître froide mais à peu de distance, on pénètre dans un écrin de Nature, le Parc de Bercy à la très belle scénographie.
Plénitude est là, telle une déesse à fleur d'eau. Puissance matricielle qui incarne le féminin sacré entre ciel et moires aquatiques.
Et le marbre se fait chair...
Florence de Ponthaud-Neyrat est née en 1944 à Chalon-sur-Saône. Artiste profondément accomplie et pleine de sensibilité, elle pratique la sculpture monumentale, « en pierre unique » et dans toutes sortes de matières : bois, marbre, fer, bronze, terre cuite, verre...
Entre 1971 et 1975, elle a étudié à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et au fil des années, elle a travaillé auprès de maîtres de la sculpture, en l'occurrence :
César Baldaccini, dit César (1921-1998), enfant terrible de l'art désigné comme Nouveau Réaliste en 1960.
Étienne-Martin, sculpteur et plasticien, créateur de La Demeure, en 1968, œuvre à laquelle j'ai consacré un article : La Demeure, Étienne-Martin, été 2018
Jean Cardot (né en 1930), maître sculpteur, Président de l’Académie des Beaux-Arts en 1992 et 1997, spécialiste en grandes commandes publiques.
Germaine Richier (1902-1959), créatrice de créatures fantasmagoriques.
Nino Bruschi, artiste emblématique de l'art à Carrare en Italie, terre de prédilection pour de merveilleux marbres...
https://www.florencedeponthaud.com/
Florence de Ponthaud-Neyrat posant à côté de son œuvre intitulée Le brame du cerf, photo © Hervé Desvaux.
Elle a dirigé l'entreprise de son père, André Neyrat, héritier d'une maison de fabrication de parapluies depuis 1865 et elle se voue à son art, pleinement, depuis l’année 2000. Attirée par la Nature, l’Art Sacré, l'expression des grands mythes créateurs à travers la matière, les effets de texture et le mouvement...
Aux Aguets, œuvre réalisée entre 2015 et 2016 par Florence de Ponthaud-Neyrat, en bois de châtaignier, bambous et fer à béton.
L’œuvre nid et oiseau est visible à Yerres, dans la Propriété Gustave Caillebotte, en Essonne.
Je vous ai fait visiter ce lieu bucolique et peuplé de ravissantes fabriques à travers une série d'articles :
La Propriété Gustave Caillebotte à Yerres
La Propriété Gustave Caillebotte : Notre-Dame du Lierre
La Propriété Caillebotte : L'Exèdre et l'Enfant à l'Oie
Irriguant le charme et la vigueur retenue de son mode d'expression artistique, la rencontre de Florence Ponthaud-Neyrat avec Robert Couturier (1905-2008), élève d'Aristide Maillol (1861-1944), a été d'une importance capitale pour ses marbres monumentaux.
Je conseille aux personnes intéressées par la sculpture contemporaine, l'excellent site de la Galerie Martel Greiner :
https://www.martel-greiner.fr/artists/robert-couturier/
https://www.martel-greiner.fr/artists/florence-de-ponthaud-neyrat/
La Belle se laisse admirer dans un quartier très riche sur un plan artistique. Je vous ai conté l'histoire des lieux dans plusieurs articles et billets :
La roseraie et les parterres de Bercy
Le magnifique musée des Arts Forains se situe également à proximité. J'ai pris plein de photos de ce lieu insolite et fascinant. Je lui consacrerai un article dans quelques temps...
Je vous souhaite de belles journées de Plénitude Printanière, merci encore pour vos vœux d'anniversaire et votre fidélité. Gros bisous !
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