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    MERCI beaucoup pour vos messages...

    Retour en douceur avant une nouvelle phase de soins, mon mode « réparation » se poursuit, il faut du temps, j'avance à mon rythme d'escargot limaçon sourires... mais j'avance ! Je fais très attention à mon épaule et aux vertèbres, dès que je sens que ça commence à ne pas aller, je n'insiste pas...

    J'écris mes articles petit à petit et c'est Christophe qui les publie. C'est si gentil...

    Continuez à bien prendre soin de vous, je pense à vous...

     

     

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    En souvenir de Lady Marianne à qui nous pensons bien fort et désormais sous l'égide de Fardoise et de Lilou.

     

    https://lilousol.wordpress.com/category/tableau-du-samedi

     

    Pour les 6 et 13 juin 2020, le thème proposé par Fardoise est « Nos petits compagnons ». Qu'ils soient Chiens, Chats ou NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Un très joli thème, je trouve, alors voici mon choix...

     

    http://entretoilesetpapiers.eklablog.com

     

     

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    Dans un paysage antique, une jeune femme, élégamment vêtue de voiles couleur améthyste, prend soin de son moineau familier. L’œuvre, réalisée par le maître victorien Sir John Edward Poynter (1836-1919), met en scène Lesbia, un personnage plutôt mystérieux de l'histoire de l'art. Cette jeune femme (Lesbia ou Lesbie en français), dont on ne sait que peu de choses, a donné son nom à des tableaux peints par différents artistes.

     

    Elle est considérée comme la maîtresse du poète romain Catulle (87-54 av. J.-C.) et comme sa principale source d'inspiration mais qui est-elle vraiment ? La question, au fil des siècles, a souvent été posée.

     

    Certains la désignent comme une vision de Claudia, l'épouse aux moeurs libres d'un consul nommé Quintus Metellus Celer. D'autres voient en elle une sorte de double féminin de Catulle voire un nom de plume ou une image de la femme désirée par le poète, en l'occurrence la poétesse grecque Sapphô.

     

    Sapphô vivait sur l'île de Lesbos. Elle avait créé une université pour femmes, un lieu plein de liberté et de sensualité où l'on enseignait l'érotisme et l'art de composer de la poésie.

     

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    Émanation de la beauté antique, égérie pleine de charme, Lesbia est représentée avec un moineau familier, considéré comme un messager des pensées amoureuses, qu'elle nourrit avec du raisin. Dans le tableau de John Edward Poynter, elle est installée, parmi les roses, dans une exèdre, un lieu propice à la rêverie et à la conversation.

     

    Pour des renseignements concernant les exèdres, vous pouvez cliquer sur les liens suivants :

    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/les-exedres-des-tuileries-a79008369

    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/la-propriete-caillebotte-l-exedre-et-l-enfant-a-l-oie-a130536836

     

     

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    L'œuvre correspond aux canons esthétiques victoriens de la Beauté. Beauté qui s'enracine dans les grâces idéalisées des mondes antiques et se pare de détails élégants.

     

    Les couleurs du tableau sont remarquables. Les artistes victoriens appréciaient les teintes vives et les nuances de pierres fines ou précieuses. Ici, c'est l'améthyste qui est à l'honneur. Une couleur profonde, au charme mystérieux, émanant d'un quartz violet réputé stimuler le potentiel artistique, lutter contre l'ivresse délétère, attiser le feu bénéfique de la créativité et « affiner l'intelligence » aux dires de Léonard de Vinci (1452-1519).

     

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    Fils de l'architecte Ambrose Poynter, John Edward Poynter naquit à Paris et grandit en développant ses aptitudes pour les arts (peinture, sculpture, mosaïque) et en faisant des études internationales. Il voyagea à Londres puis à Rome où il se passionna pour les sculptures de Michel-Ange et il revint à Paris où il fut admis dans l'atelier du maître Charles Gleyre (1806-1874).

    Fort connu et apprécié en son temps, il fut considéré comme un artiste très talentueux en matière de peinture d'histoire. Doté de nombreuses récompenses, il occupa des postes prestigieux : Directeur du Royal College of Art de 1875 à 1881, Directeur de la National Gallery de 1894 à 1904, Académicien, Président de la Royal Academy en 1896. Il fut anobli, nommé Chevalier en 1896 et Baronnet en 1902. En 1898, il fut gratifié du Titre Honorifique de Personnalité de l'Université de Cambridge.

    Ses œuvres sont visibles dans les plus grands musées et l'une de ses mosaïques pare le grand hall du Palais de Westminster.

     

    Il aima peindre l'Antiquité comme un Âge d'Or, un monde idéal peuplé d'élégantes héroïnes. Il fut particulièrement remarqué en réalisant un nu voluptueux, une version très sensuelle du personnage d'Andromède qui faillit être censurée mais il fut défendu par le public... J'adore cette toile mais ne nous éloignons pas du thème du jour, revenons à Lesbia et à son moineau. Comme je l'écrivais plus haut, Lesbia garde une importante part de mystère ce qui plaisait aux artistes victoriens. Elle fut plusieurs fois représentée et demeure célèbre ainsi que le petit oiseau qui se pose sur d'elle.

     

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    Dans la Rome Antique, le moineau était consacré aux divinités protectrices du foyer. Petit oiseau vif et industrieux, il était considéré comme un porteur de nouvelles, un gentil chuchoteur... apportant la voix des dieux et des esprits aux humains susceptibles de les écouter.

     

    Selon Didier Colin, auteur du Dictionnaire des Symboles, des Mythes et des Légendes publié chez Hachette Livre, en 2000 :

     

    « Il en existe plusieurs espèces, mais on rencontre plus fréquemment le moineau domestique - que l'on peut qualifier de métropolitain, tant il fait désormais partie intégrante du décor citadin - et le moineau dit friquet - qui tient son nom de l'ancien français frique, qui signifiait à la fois "avide" et "entreprenant". On trouve ce dernier dans les campagnes exclusivement car contrairement à son frère jumeau, il a besoin de verdure. Toutefois, d'aspect, l'un et l'autre se ressemblent comme deux gouttes d'eau, et leurs mœurs sont également semblables, si ce n'est que le premier niche sous les fenêtres ou les gouttières des maisons ou des édifices, dans les anfractuosités des murs, parfois même sur les cheminées, comme les cigognes, tandis que le second préfère les trous des arbres où le mâle et la femelle confectionnent un nid de paille et de racines. Leur nichée est composée de 4 à 6 œufs. Dans les villes comme dans les campagnes, le moineau, quelle que soit son espèce, est l'ami précieux des hommes, puisqu'il se nourrit exclusivement d'insectes.

     

    Ce petit oiseau familier, omniprésent dans nos villes et nos campagnes, l'était déjà chez les Romains, qui l'associèrent aux divinités protectrices et domestiques de leur foyer et de leur garde-manger, sans doute parce qu'il protégeait leur nourriture des insectes. »

     

    Dans le monde chrétien, le moineau, « moinnel » ou « moisnel », fut hélas imprégné d'une symbolique négative. Aimé dans l'ancienne Rome où il incarnait le messager des dieux Lares et Pénates, il fut perçu comme maléfique, accusé d'avoir été conçu par le Diable et désireux d'apporter la mort dans une habitation ! Le Christianisme accusa le moineau d'avoir été insensible lors de la Crucifixion de Jésus... Il aurait dit, avec une voix humaine, « il vit, il vit ! » Ainsi, le supplice du Christ aurait duré plus longtemps à cause du petit moineau !!!

     

    Le moineau fut également accusé d'avoir révélé la présence du Christ dans le Jardin des Oliviers. Il serait donc un méchant délateur... Décidément, pauvre petit oiseau !

     

    Il est réputé sautiller car pour le punir, Dieu lui aurait attaché les pattes avec un lien invisible, l'empêchant de pouvoir se mouvoir aussi librement qu'il le voudrait. Dans une optique chrétienne, il fut donc perçu comme malveillant, portant malheur et insufflant la lubricité alors que dans une vision païenne, il apporte les bonnes nouvelles, préserve les secrets et se présente comme le messager de l'amour... Il offre aussi des connaissances à celles et ceux qui écoutent son chant.

     

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    Au Moyen-Âge, on aurait pu penser que vu son nom « moineau », il serait apprécié à l'instar d'un « petit moine » or ce fut le contraire. Si son plumage évoque, d'une certaine manière, le vêtement monacal, l'étymologie de son nom est plutôt liée au monde des moissons... « Moisnel » viendrait de « Muissun » : « monde agricole », « temps des moissons ». On évoquait jadis « la part des moineaux » au temps des semailles dans les champs. On lançait des grains de blé aux quatre coins cardinaux pour attirer la protection et favoriser de futures récoltes luxuriantes.

     

    Le moineau apparut bien souvent comme un compagnon des sorcières, un familier pour les jeunes femmes jugées trop « libres » et coupables de cultiver leur sensualité plutôt qu'un mode de vie vertueux. On retrouve à travers cette croyance le lien avec le personnage de Lesbia, jeune femme séduisante et dont l'esprit était riche de connaissances variées.

     

    En Bretagne mais aussi en Russie et dans d'autres contrées, le folklore prévient de ne pas tuer un moineau sous peine d'apporter le malheur dans le foyer, de ne plus recevoir de nouvelles d'un être cher et de détruire un arbre. Ainsi, l'esprit de l'arbre chercherait à obtenir vengeance et seul un sort puissant pourrait venir à bout d'un tel danger.

     

    Il ne faut pas non plus manger la chair du moineau sous peine de souffrir de fièvre luxurieuse.

     

    Le Moyen Âge chrétien et la Renaissance n'aimèrent pas le moineau... Il fut plus apprécié à partir du XVIIe siècle et surtout au XVIIIe siècle où il apparut comme l'un des symboles du désir amoureux. On croyait aussi qu'il pouvait refuser de prendre des miettes de pain dans la main d'un menteur ou d'un intrigant.

     

    Le moineau est associé au folklore de la Saint-Valentin. Déprécié par les uns, il fut apprécié par les amants et la proximité d'un nid de moineaux près de la maison de jeunes mariés était réputée leur apporter chance et bonheur.

     

    Comme on peut le constater, le moineau en Occident bénéficie d'une image ambivalente. En revanche, au Japon, le moineau est un oiseau symboliquement très positif. Il évoque le bonheur familial, les plaisirs de l'amitié. Il représente les instants joyeux que l'on partage avec ses proches. Gentil, sociable et gai, il apporte la prospérité, transporte les vœux dans les mondes célestes, il est considéré comme un guide protecteur à travers les méandres de l'existence.

     

    Les moineaux sont liés à des présages météorologiques :

    S'ils chantent la nuit, cela peut réveiller le vent du Nord.

    Quand ils se cachent dans les haies, cela annonce l'orage.

    S'ils leurs plumes se replient brusquement, la gelée du jour d'après sera forte.

    S'ils émettent des cris perçants en volant au-dessus des maisons, la pluie ne tardera pas à venir...

     

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    J'ai pris grand plaisir à vous parler de « Lesbia et de son moineau » et sur La Chimère écarlate j'ai choisi un autre familier à plumes, en l'occurrence une chouette avec un tableau de Val Prinsep (1838-1904) intitulé « The Owl ».

     

    http://chimereecarlate.over-blog.com/2020/06/le-tableau-du-samedi-valentine-cameron-prinsep-the-owl-la-chouette-1863.html

     

     

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    Je vous souhaite un excellent mois de Juin avec de belles pensées et de tendres bouquets pour nos Mamans...

     

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    En souvenir de Lady Marianne à qui nous pensons bien fort et désormais sous l'égide de Fardoise et de Lilou.

     

    https://lilousol.wordpress.com/category/tableau-du-samedi

     

    Voici ce que propose Fardoise pour les 9 et 16 mai 2020... : Le Thème du Rêve... Suite...

     

    http://entretoilesetpapiers.eklablog.com/

     

    « Alors quels sont vos rêves ? En avez vous réalisé ? Comment rêvez vous la vie d'après le confinement ? Quand rêvez vous ? etc...

    Les accroches sont multiples pour : Je rêve – Tu rêves – Nous rêvons... Il ne suffira peut-être pas de deux semaines...

     

     

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    Retour en territoire de rêve, à travers les visions d'un peintre victorien que j'aime énormément : John Anster Christian Fitzgerald (1819-1906) qui était surnommé « Fairy Fitzgerald » (Fitzgerald le féerique). Ses peintures ouvrent les portes d'univers étranges, surréalistes où le regard est cristallisé par des couleurs somptueuses et les fantaisies du monde végétal (feuilles, fruits, branchages...).

     

    L’œuvre que j'ai choisie ne se situe pas dans la Nature. Elle se nomme « La substance dont les rêves sont faits... » et sa mise en scène est associée à la Magie de Mai, au temps secret et sacré de Beltane, le temps des Fées qui se poursuit en Midsummer... Ainsi, autour d'une jolie dormeuse papillonnent des êtres féeriques, des lutins et une myriade de créatures qui traversent le voile de la réalité.

     

    Merci à Christophe pour les découpages au sein de ce tableau luxuriant, ce n'est pas évident vu les effets de brume et de flou mais j'adore présenter des détails et je sais que vous êtes nombreux à les apprécier aussi...

     

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    Émanations d'une énergie mystérieuse, les Rêves sont les enfants privilégiés de la lignée des divinités de la Nuit (Nyx).

     

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    Morphée, dieu des Rêves et fils d'Hypnos/Somnus, le dieu du Sommeil, envoie dans le creux de la Nuit, les Oneiros : les Songes fascinants et initiatiques... Ainsi, Rêves et Songes forment un carrousel fantastique de visions riches d'enseignements. Dotés du pouvoir de métamorphose, les Oneiros sont les gardiens des secrets et des vérités mystérieuses.

     

     

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    Artiste victorien autodidacte, John Anster Fitzgerald, doté d'une personnalité particulièrement sensible, était le fils du poète irlandais William Thomas Fitzgerald (1759-1829).

     

    Il n'aima guère la vie sociale de son temps où il était à la mode de fréquenter différents clubs, clubs d'artistes et clubs de gentlemen. Profondément épris de solitude, il se rendit parfois à Londres, au Savage Club, mais il préféra vivre loin de toute agitation, en compagnie des livres et dans les paysages enchantés du Surrey où il naquit.

     

    Il fut un grand amoureux du thème des fées et il représenta également le rêve sous différentes formes : anthropomorphes, animales et notamment félines, spectrales...

     

    A travers de fréquentes rêveries d'opium, de chloral et de laudanum (drogues en vogue à l'époque victorienne), il laissait son imagination dériver au pays des fées et dès qu'il en « revenait », sur les ailes du rêve, il créait de superbes compositions aux couleurs précieuses, chamarrées, chatoyantes...

     

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     John Anster Fitzgerald, Un chat parmi les fées...

     

    En Angleterre, la vogue des fées coïncida avec la révolution industrielle, dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Cette révolution s'opéra avec une rapidité telle que les esprits de l'époque redécouvrirent, en réaction au « règne des machines », les univers de féerie.

     

    Cette redécouverte, dans les arts et la littérature, s'associa à un engouement profond pour les œuvres de William Shakespeare (1564-1616).

     

    En 1600, lors de la publication du premier in-quarto du Songe d'une nuit d'été, (A Midsummer Night's Dream), l’œuvre préférée de John Anster Fitzgerald avec La Tempête et Alice au pays des merveilles... Shakespeare apparut comme le fondateur de la mythologie féerique britannique.

     

    Shakespeare miniaturisa les fées, modifia leur aspect physique et gomma le caractère démoniaque que l'Église leur avait attribué. Elles ressuscitèrent, sous sa plume, en créatures espiègles et fascinantes, associées au rythme des saisons et aux rêves de la nuit...

     

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    Il établit un lien étroit entre la botanique et la féerie. Les fées devinrent des créatures hybrides, mi-femmes, mi-fleurs. Mais il ne recréa pas seulement le corps de la fée, il lui attribua de nouvelles couleurs, rompant ainsi avec la croyance populaire qui associait le noir aux êtres féeriques.

     

    La vogue des êtres magiques connut aussi un regain d'intensité avec l'affaire des Fées de Cottingley. Vous pouvez, si vous le souhaitez, lire ou relire l'article que je leur ai consacré sur La Chimère écarlate.

     

    http://chimereecarlate.over-blog.com/2017/04/les-fees-de-cottingley.html

     

    Dans les mondes féeriques de John Anster Fitzgerald évoluent des êtres ambivalents, des petits personnages facétieux, créatifs, truculents, burlesques et parfois inquiétants que les historiens d'art rapprochent des visions hallucinées de maîtres comme Jérôme (Hiéronymus) Bosch (1459-1516) et Pieter Brueghel (1525-1569). On songe aussi au Cauchemar de Füssli (1741-1825).

     

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    « Fairy Fitzgerald » fut également l'auteur d'une magnifique série de Fées de Noël imaginées en 1858 pour le magazine « Nouvelles Illustrées de Londres » mais ceci est une autre histoire... Je ne m'éloigne pas du tableau du samedi, sourires...

     

    A propos, sur La Chimère écarlate, voici mon choix pour ce samedi 16 mars :

     

    http://chimereecarlate.over-blog.com/2020/05/le-tableau-du-samedi-ferdinand-knab-le-portail-du-chateau-1881.html

     

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     Ferdinand Knab (1834-1902), Le Portail du Château, 1881

     

    Merci de votre fidélité et belles pensées pour vous...

     

     

     

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    Avant de plonger dans les beautés du Tableau du Samedi, je veux vous adresser un grand MERCI, chers Aminautes, pour vos messages de réconfort et répondre aux questions que plusieurs d'entre vous m'ont posées.

     

    J'ai rendez-vous chez mes praticiens dans une dizaine de jours, en cabinet privé et à l'hôpital.

     

    Je souffre beaucoup, j'ai des vertèbres déboîtées et mon omoplate droite qui n'est plus calée par les ligaments. Mon omoplate bouge et se déboîte aussi plusieurs fois par jour. Mes cervicales ne sont plus en place non plus. Mes névralgies chroniques sont encore plus intenses... Les crises d'épilepsie répétées du début du Printemps ont rouvert mes anciennes blessures.

     

    J'habite, comme plusieurs d'entre vous le savent, à Sarcelles dans le Val d'Oise. Le Val d'Oise, département le plus touché par le coronavirus Covid-19 avec Mayotte. Pour aller à mes rendez-vous médicaux, je n'ai pas d'autre possibilité que de prendre les transports en commun.

     

    J'ai rendez-vous à l'hôpital en dehors des heures de pointe, c'est déjà un peu « rassurant » mais emprunter le tramway T5, le RER D et les métros ne va pas être évident dans ces nouvelles conditions.

     

    60 stations RATP vont rester fermées après le 11 mai et en ce qui concerne mon RER D, j'ai reçu un message de Transilien SNCF disant que seuls 600 passagers seraient acceptés au lieu de 2600 par train.

    http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/deconfinement-voici-les-stations-de-metro-qui-ne-rouvriront-pas-le-11-mai-08-05-2020-8313465.php

     

    Même quand on a l'habitude des transports en commun, il va falloir se réadapter et surtout plonger dans l'inconnu. Je viens de constater que pour aller à mon hôpital qui est sur la ligne 12, de nombreuses stations de métro ne seront pas ouvertes. En conséquence, la marche va être longue entre l'aller et le retour... Bref, Je vous raconterai mon périple avec des notes d'humour... en tous cas je ferai de mon mieux pour l'humour... J'essaierai de faire un petit reportage dans la partie accessible des transports parisiens, surtout le RER, histoire de garder des « souvenirs » de cette période inédite dans nos vies...

     

    Extrait du courrier reçu : « L’obligation de respecter une distance de 1 mètre entre chaque voyageur diminue fortement la capacité d’accueil à bord des trains circulant sur l’ensemble des lignes Transilien SNCF.

    À partir du 11 mai, date du déconfinement progressif, sur les 3,4 millions de voyageurs transportés par Transilien SNCF chaque jour, seuls 410 000 pourront voyager.

    À titre d’exemples, cela représente pour un RER D, 600 personnes au lieu de 2600 et pour un train des lignes J et L, 300 personnes sur les 1500 habituellement. »

     

    Bon courage à nous tous, où que nous habitions !

     

    Retour au Tableau du Samedi...

     

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    En souvenir de Lady Marianne à qui nous pensons bien fort et désormais sous l'égide de Fardoise et de Lilou.

     

    https://lilousol.wordpress.com/category/tableau-du-samedi

     

    Voici ce que propose Fardoise pour les 9 et 16 mai 2020... : Le Thème du Rêve...

     

    http://entretoilesetpapiers.eklablog.com/

     

    « Alors quels sont vos rêves ? En avez vous réalisé ? Comment rêvez vous la vie d'après le confinement ? Quand rêvez vous ? etc...

    Les accroches sont multiples pour : Je rêve – Tu rêves – Nous rêvons... Il ne suffira peut-être pas de deux semaines...

     

     

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    J'ai choisi ce tableau de l'artiste Symboliste Catalan Joan Brull Y Vinyoles qui m'inspire les mots suivants...

     

    Entrer en territoire magique, regarder l'entre-deux s'épanouir dans la brume et sentir que fondent, au fil de l'instant, les limites de la réalité.

    Le rêve est là, à portée de regard. C'est un paysage subtil qui s'incarne à travers une myriade de frissons et de reflets.

     

    Je rêve beaucoup, mon esprit est comme un cheval au galop. Il ne reste jamais au même endroit bien longtemps. Même quand il se « pose », il se projette toujours vers un « ailleurs » brodé de couleurs changeantes, vers un paysage en métamorphose où s'entrelacent et filent des sentiers de fées...

     

    Pour illustrer ce thème onirique, j'ai pensé, de manière instinctive, à cette œuvre de Joan Brull Y Vinyoles que j'ai « rencontrée » il y a bien des années. Une œuvre que j'aime énormément...

     

    Souvenirs... C'était un soir d'hiver, à la bibliothèque d'Art et d'Histoire de l'Université Michel de Montaigne, à Bordeaux III. Les étudiants commençaient à déserter l'immense salle sur laquelle s'ouvraient des allées conduisant à des pièces intimistes et ma table était encore couverte de feuilles bruissantes. Il restait environ une heure avant la fermeture des lieux mais l'obscurité avait déployé ses ailes sur la ville et le froid ne nous épargnait pas.

    Dès que j'avais fini de travailler « directement » pour les Unités de Valeur composant mon Cursus d'Historienne de l'Art, je parcourais la bibliothèque pour m'imprégner de tout ce qu'elle avait à offrir, au gré de l'instant présent. Je prenais des livres sur les étagères en faisant davantage appel à mon ressenti qu'à mon intellect.

     

    J'ai donc ouvert ce soir-là un livre à la couverture bleue et dorée, une sorte de grimoire qui évoquait le Symbolisme dans l'Art et je suis partie en balade à travers les chapitres proposés. C'est alors que je l'ai vue, l’œuvre appelée « Le Rêve » (dont il existe plusieurs versions). Elle m'a enveloppée dans sa trame fine...

     

     

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    J'ai toujours aimé les personnages saisis, de côté, dans une attitude qui accroît le mystère ou vus de dos (je suis « amoureuse » des représentations féminines d'Antoine Watteau... délicieuses héroïnes mélancoliques...)

     

    Concernant l'auteur, Joan Brull Y Vinyoles, on sait qu'il fut un élève particulièrement doué à l'École des Beaux-Arts de Barcelone. Initié tout d'abord au Réalisme en Peinture, il fit vivre sous son pinceau des scènes d'histoire et des scènes de genre.

     

    Artiste et critique d'art, Joan Brull a obtenu de nombreux prix et récompenses au fil de sa carrière à Madrid et à Barcelone. En 1900, à l'Exposition Universelle de Paris, il fut gratifié de la Médaille de Troisième Classe et en 1904, il fut nommé Commandeur de l'Ordre du Roi Alphonse XII.

     

    Le Rêve met en scène une jeune fille dans un espace que l'on peut assimiler au Sidh/Sidhe, l'Autre Monde Celtique. Enchanteresse perçue dans une intimité douce et élégante, entre le monde réel et un ailleurs onirique qui se dessine au-delà d'une étendue d'eau. L'eau, matière onirique par excellence...

     

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    Il existe plusieurs versions, les nuances colorées sont variées mais toujours brodées à partir d'une impression de brume et de magie...

     

    Le Rêve qui attire la jeune fille est féerique. On aperçoit une ronde enchantée sur l'autre rive du plan d'eau. Une danse des esprits de l'eau... Il émane de ce paysage une touche de mélancolie voire quelque chose qui semble tenir du Spleen Baudelairien et qui invite, irrépressiblement, à la contemplation.

     

    La fleur tutélaire de l’œuvre est l'Iris, associé dans les herbiers anciens à la puissance magique des dieux.

     

     

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    Fleur d'Iris, la messagère des divinités de l'Olympe, « l'élue », la gardienne des bonnes nouvelles et la porteuse de chance qui déroulait entre ciel et terre le pont de l'arc-en-ciel.

     

    Iris est liée à Cupidon, le dieu du Désir, fils d'Aphrodite/Vénus et à Morphée, le dieu du sommeil et des rêves...

     

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    Les livres d'histoire rapportent que l'iris des marais protégea le roi franc Clovis pendant une attaque de guerriers Goths. Clovis, dissimulé, choisit l'iris pour emblème.

    Cultivé par les égyptiens, les babyloniens, les grecs, les hébreux..., l'iris qui trouva, au fil des siècles, des applications médicales et cosmétiques variées, fut aussi associé au roi Louis VII qui gagna une bataille dans un marécage constellé d'iris. L'iris, devenu « fleur de Louis », finit par se confondre phonétiquement avec la « fleur de lys ».

     

    D'après les légendes celtiques, des trésors se lovent sous les rhizomes des iris des marais, les lieux marécageux étant associés aux mondes magiques et aux initiations druidiques. L'iris est l'une des fleurs consacrées aux esprits aquatiques.

     

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    L'iris évoque si bien les subtilités et les fantasmagories du Symbolisme... Courant artistique envoûtant, le Symbolisme naquit le 18 Septembre 1886, en réaction contre l'Impressionnisme et le Naturalisme, sous la plume du poète Jean Moréas qui publia dans Le Figaro un manifeste associé aux Arts Visuels, à la Musique et à la Littérature. Nourri d'un substrat poétique, onirique et mythologique, le Symbolisme s'inspirait du Préraphaélisme et des œuvres hermétiques et envoûtantes de l'ogre esthétique William Blake (1757-1827). Il s'agit d'un mouvement européen.

     

    Mouvement qui cristallise ses forces autour de sensations liées au rêve, à l'imaginaire et à la spiritualité. Les artistes symbolistes aiment frayer dans l'entre-deux, en quête d'un Âge d'Or disparu, d'une Antiquité lointaine, à l'instar de Puvis de Chavannes (1824-1898), de territoires de rêve (Dante Gabriel Rossetti, Ferdinand Khnopff), de légendes médiévales (Henri Fantin-Latour, Edward Burne-Jones...), de mondes mystérieux (Gustave Moreau, Gustav Klimt...).

     

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    Amoureux des effets d'atmosphère, Joan Brull Y Vinyoles a su s'éloigner de la « rigueur académique ». Ses œuvres se sont parées d'effets nacrés, d'impressions brumeuses et de notes de Romantisme très personnelles. On peut les admirer dans des musées prestigieux comme le Musée du Prado ou le Musée National d'Art de Catalogne... ainsi que dans des galeries privées.

     

    Sur La Chimère écarlate, j'ai choisi un autre tableau pour illustrer le thème du Rêve...

     

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     Maxfield Parrish (1870-1966), Le Château d'Air...

     

    http://chimereecarlate.over-blog.com/2020/05/le-tableau-du-samedi-maxfield-parrish-le-chateau-d-air-1904.html

     

    Belles pensées pour vous, merci de votre fidélité !

    Plume

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    En souvenir de Lady Marianne à qui nous pensons bien fort et désormais sous l'égide de Fardoise et de Lilou.

     

    https://lilousol.wordpress.com/category/tableau-du-samedi

     

    Voici le thème proposé pour le samedi 18 mars, par Fardoise : « Par la fenêtre ouverte... »

     

    http://entretoilesetpapiers.eklablog.com/

     

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     Un joli moment d'intimité, une rêverie à la fenêtre alors que palpite la lumière...

    J'ai choisi cette œuvre de Steve Hanks (1949-2015), prestigieux aquarelliste américain, pour illustrer le thème de cette semaine et « respirer » en imagination.

     

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    Passionné par ce qu'il a appelé « le réalisme émotionnel d'essence photographique », Steve Hanks est né en Californie, à San Diego. Il aimait profondément l'océan, la nature en fleurs et les paysages du Nouveau-Mexique où ses parents s'installèrent quand il était adolescent.

    Il s'est intéressé très tôt aux disciplines artistiques, crayonnant au bord de l'eau et après le lycée, il s'est inscrit, à San Francisco, à l'Académie des Beaux-Arts. Il a été admis quelques temps plus tard à la prestigieuse École des Arts et Métiers de Californie où il a validé un diplôme de Licence.

     

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    Tout au long de sa vie, il a réalisé des expériences picturales, étudiant les techniques variées de la peinture à l'huile, de l'aquarelle, de l'acrylique et les différentes manières de dessiner au crayon. Il a eu coutume de dire : « Si je n'avais pas passé tant de temps à perfectionner ma technique du dessin, je ne serais jamais devenu le peintre que je suis aujourd'hui. »

     

    Amoureux des effets de lumière (la lumière a été, pendant toute sa carrière, l'un de ses sujets favoris), il a peint les ors subtils du soleil.

     

    « Je suis fasciné par la manière dont (la lumière) filtre à travers les objets, par la manière dont elle inonde toute une pièce de couleur. Bien souvent, mes peintures sont davantage de la lumière qu'autre chose. »

     

    Steve Hanks est considéré comme un maître en l'art de l'aquarelle. Ses œuvres, plusieurs fois récompensées, sont présentées dans les meilleures galeries aux États-Unis.

     

     

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    Fenêtres ouvertes sur le ciel où papillonnent les couleurs des saisons... Yeux de l'habitation.

     

    Les fenêtres, tout comme les portes, exercent des fonctions essentielles à la vie. Dotées d'une fonction à la fois « réelle » et profondément symbolique, elles sont un passage entre l'intimité de la pièce où l'on se trouve et le territoire social. Elles représentent la relation subtile qui s'établit entre l'espace du foyer et le monde extérieur.

     

    En permettant de « voir au travers », les fenêtres sont des emblèmes réels et philosophiques de « perspicacité », d'après le latin « perspicere » qui signifie « voir » et « percevoir » avec un surcroît de subtilité.

     

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    Autre tableau qui m'a beaucoup plu...

    ©Alex Russell Flint, artiste né en 1974, A la fenêtre...

     

    https://www.facebook.com/ArfAlexRussellFlint/

     

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    Les fenêtres, en permettant de faire se refléter des êtres vivants, en trois dimensions et des objets tridimensionnels sur une surface bidimensionnelle, donnent un côté fascinant et magique à l'espace qu'elles chargent de lumière et attirent le regard et l'esprit des habitants d'un lieu et des spectateurs d'un tableau dans un monde où règnent une envoûtante illusion de profondeur. Les fenêtres ont inspiré nombre d'artistes à l'instar de maîtres comme Albrecht Dürer (1471-1528), Harmen Steenwijck ou Steenwyck (1612-1656), Johannes Vermeer (1632-1675), Caspar David Friedrich (1774-1840), Wilhelm Hammershøi (1864-1916), Henri Matisse (1869-1954).

     

    C'est un très beau thème que l'on pourrait explorer de manière encyclopédique...

     

    En attendant que des jours meilleurs soient possibles, rêvons de liberté à travers nos fenêtres et les fenêtres composées par les artistes... Et dès que nous le pourrons, soyons prêts à retrouver le chemin filant vers l'extérieur et les douceurs des balades saisonnières...

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    ©Steve Hanks

     

    Pour voir d'autres tableaux sur le thème de la fenêtre, si vous le souhaitez, rendez-vous sur la Chimère écarlate...

     

    http://chimereecarlate.over-blog.com/2020/04/le-tableau-du-samedi-william-ladd-taylor-attendre-son-retour.html

     

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    Prenez bien soin de vous chers Aminautes, je vous adresse mes pensées d'amitié sans oublier vos proches...

    Plume

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    En souvenir de Lady Marianne à qui nous pensons bien fort et désormais sous l'égide de Fardoise et de Lilou.

     

    https://lilousol.wordpress.com/category/tableau-du-samedi

     

    Voici le thème proposé pour le samedi 11 mars, dans la continuité du samedi 4 avril, par Fardoise : fêter le printemps, l'ode à la vie, comme dans « Le Printemps » de Michel Fugain : « Vive la vie et vive le vent, et vive le printemps »...

     

    http://entretoilesetpapiers.eklablog.com

     

    Le 4 avril, je n'ai pas publié. Me voici de retour mais en mode semi-pause en raison de mes douleurs au bras et des crises d'épilepsie qui ne prennent pas de vacances pendant la pandémie de coronavirus. Je fais avec et je garde le moral... Je veux vous dire merci pour vos gentils petits mots, vous êtes toujours dans mes pensées, vous le savez. Prenez bien soin de vous...

     

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    Pour célébrer le Printemps, donc, et sa giboulée de fleurs, je voulais mettre à l'honneur sur mon blog ce tableau qui me séduit profondément. Son auteur, un peintre russe né à Varsovie, Josef Evstafievitch Krachkovsky (1854-1915), s'est illustré en France, en Italie et en Espagne entre 1880 et 1903.

     

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    Cet artiste spécialisé dans l'art du paysage a fait ses études à l'Académie Impériale des Arts, sous l'égide du maître Mikhaïl Konstantinovitch Klodt, Baron von Jürgensburg (1832-1902) puis à l'École Supérieure des Arts Appliqués de Saint-Pétersbourg. En 1878, il a reçu une médaille d'or pour une peinture intitulée « Le Matin » et au fil de sa carrière, il a collecté plusieurs récompenses.

     

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    Il s'est passionné pour les scènes bucoliques et les peintures dites d'atmosphère. Il a peint des effets de Nuit, de Crépuscule, des impressions de Tempête...

     

    Sa biographie demeure énigmatique à bien des égards. On sait peu de choses de lui que ce soit sur le plan artistique ou sur le plan personnel. Les Annales de la Société des Artistes de Saint-Pétersbourg relatent qu'il en fut membre entre 1890 et 1903.

     

     

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    Pour accompagner ce billet aux charmes fleuris, voici un bouquet de photos butinées du côté de notre cuisine. Je suis dans un tout petit logement sans balcon ni jardin mais nous avons la chance d'avoir dans la rue, contre notre immeuble, de ravissants cerisiers alors grâce à eux, j'ai pu « saisir » des impressions de Printemps...

     

    La tête dans le ciel, un voyage à domicile...

     

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    Happée dans le ciel par cette broderie de rose si généreux...

     

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    Tout contre l'immeuble, cette floraison nous ravit ! On a la sensation d'être moins « enfermés »... Les logements sont bien petits et encore, Christophe et moi sommes à deux dans 30 mètres carrés, je ne me plains pas. Dans la plupart des logements environnants, les personnes sont entre quatre et six voire plus dans la même superficie.

     

    Ce serait bien triste sans ce rose ambiant... Merci Dame Nature !

     

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    Près de la porte d'entrée de l'immeuble, quelques jolies couleurs... Ma photo est un peu floue mais je l'aime bien quand même...

     

     

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    Sur La Chimère écarlate, je n'ai pu résister au plaisir de montrer les joies amoureuses du Printemps à travers un de mes tableaux préférés :

     

    http://chimereecarlate.over-blog.com/2020/04/le-tableau-du-samedi-pierre-auguste-cot-le-printemps-1873.html

     

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    Tableau que j'avais présenté sur Ma Plume Fée dans Paris il y a un certain temps mais voilà, on a toujours quelque chose à dire au sujet d'une œuvre qu'on aime !

     

    Prenez bien soin de vous surtout, mes pensées volent vers vous comme autant de pétales d'amitié...

     

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    Plume

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