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Cathy, mon amie,
Il m'a fallu du temps pour t'écrire cet hommage...
Tu as choisi de tourner la page, le cours de ta vie s'est interrompu et personne ne peut te juger. La souffrance t'a très souvent accompagnée alors, de tout cœur, j'espère que tu trouveras l'apaisement dans une autre existence où rien ne pourra assombrir tes pensées.
Je nous revois cheminant toutes les deux sous les allées verdoyantes du jardin du Luxembourg, je nous revois papotant et mangeant une glace en débattant de tous les sujets. Je te revois, avec Maximilien, dans notre salon. Tu vas me manquer profondément !
Christophe aussi se souviendra de toi. Il se joint à la peine de tes proches et tout comme moi, il a du mal à réaliser.
Nous parlions sans tabou de nos épilepsies et des conséquences souvent désastreuses des quatre ou cinq crises qui nous tomb(ai)ent dessus en l'espace de deux jours. Comme tu le disais, il n'y a pas une forme d'épilepsie mais une infinité de souffrances neurologiques.
Je me souviens de toi, si désolée et me prenant tendrement dans tes bras après la crise que j'avais faite lors de votre dernière visite. Nous nous comprenions à travers ces douleurs physiques et ces tempêtes morales.
Je n'oublierai jamais ton beau sourire, nos échanges et nos éclats de rire, ta ferveur poétique et ces petits riens précieux dont tu aimais tant souligner la beauté...
Je continue d'avancer chère Cathy, comme je te l'ai promis dans nos derniers mails et tu es avec moi. Puisses-tu rêver et jouir de ta plume sous des cieux plus cléments !
Nous présentons nos condoléances à Maximilien et à tes enfants.
Je pense aussi à tous les amis et aminautes qui ont le cœur bien lourd...
Je souffle vers toi une profusion de bisous.
Sois en paix...
Cendrine
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BLOGUEUSE EN CONVALESCENCE
(Merci pour vos gentils petits mots. Je continue à cicatriser mais avec l'élévation des températures c'est plus difficile et mes plaies sont encore profondes. Je publie des articles courts en raison de mes problèmes oculaires. Je vous envoie de grosses bises. Prenez bien soin de vous...)
A proximité de la fontaine des Ruches (voir mon précédent article), on découvre ce petit pavillon qui abritait autrefois un café restaurant appelé « Buffet de la Pépinière ». Il fut réalisé, en 1867, dans l'enceinte du Jardin du Luxembourg, par l'architecte Gabriel Davioud (1823-1881).
Fervent représentant de l'éclectisme architectural en vogue sous Napoléon III (1808-1873), Davioud fut nommé, sous la direction du Baron Haussmann (1809-1891), Inspecteur général des travaux d'architecture de la ville de Paris et Architecte en Chef au service des Promenades et Plantations.
Image trouvée sur le site de la librairie Le Cabanon, spécialisée dans les ouvrages d'art, les livres anciens et les monographies d'architectes bien documentées.
Sculpteur et paysagiste, il conçut, entre autres bâtiments remarquables, les plans des deux théâtres de la place du Châtelet et ceux du théâtre du Rond-Point Renaud-Barrault (ancien Panorama National réalisé pour l'Exposition Universelle de 1855, dans le 8e arrondissement de la capitale), les plans du Palais du Trocadéro (aujourd'hui détruit), de la Caserne et des Magasins Réunis de la Place de la République, la mairie du 19e arrondissement (place Armand Carrel), la fontaine de l'Observatoire, la fontaine Saint-Michel, la fontaine du Château d'Eau sur l'actuelle place Félix Éboué (ancienne place Daumesnil), les pavillons d'entrée du bois de Boulogne, les tribunes de Longchamp et plusieurs fabriques disséminées dans le parc des Buttes-Chaumont, comme le temple de la Sybille sur l'île du Belvédère (1869).La fontaine Saint-Michel (il vous suffit de cliquer sur le lien associé pour lire mon article).
Un des lions de la place Félix Éboué (je vous en parlerai bientôt).
Le Théâtre du Châtelet
Il orchestra, place du Châtelet, le déplacement de la fontaine du Palmier et créa de nombreux squares dans Paris : square des Batignolles, de Grenelle, de Montrouge, de Charonne, de Saint-Denis, square Pigalle, squares et fontaines des Champs-Élysées... Nous lui devons aussi la réalisation du théâtre d'Étampes (1851-1852), une grande quantité de mobilier urbain et les magnifiques grilles dorées du Parc Monceau (voir la photo ci-dessous).Le pavillon Davioud accueille aujourd’hui des expositions de peinture et de sculpture, des conférences culturelles, les cours publics et gratuits de l’École d’Horticulture du Luxembourg et les cours payants de la Société Centrale d’Apiculture.
On aperçoit, à proximité, un élégant groupe sculpté appelé « Joies de la Famille ».
Un modèle en plâtre de l'oeuvre, appelé « Bonheur », fut présenté au Salon de 1885. L'ensemble définitif, en marbre et doté d'un nouveau nom, fut apprécié à l'Exposition Universelle de 1889.
Je vous souhaite de profiter, le plus agréablement possible, de cette deuxième partie du mois de juin. Bon courage à celles et ceux qui passent le bac et différents examens. Grosses bises et amicales pensées !
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BLOGUEUSE EN CONVALESCENCE
En cheminant dans les allées verdoyantes du jardin, à proximité du Pavillon Davioud et de la rue d'Assas, on découvre un rucher et une petite fontaine destinée à rafraîchir les abeilles qui butinent autour. Cet enclos, établi en 1991 par la Société Centrale d'Apiculture, perpétue la tradition du rucher-école, créé en 1856, par Henri Hamet (1815-1889).
Considéré comme « le père de l'apiculture française », Henri Hamet fut tour à tour ou simultanément libraire, instituteur, professeur de collège, directeur du journal « Le Cultivateur » et d'une fabrique d'hydromel.
En 1854, s'appuyant sur un vivier de passionnés, il créa la Société Centrale d'Apiculture et développa, en 1856, le rucher-école de la pépinière du jardin du Luxembourg, « grâce à la concession accordée par le Général Marquis d'Hautpoul, grand référendaire du Sénat. »
Il publia en 1859 un Cours d'Apiculture qui connut de nombreuses mises à jour et rééditions.
Il est inhumé au Cimetière du Montparnasse dans « une concession perpétuelle gratuite décidée par la Ville de Paris ».
En 1866, dans le cadre des travaux haussmanniens, la pépinière fut détruite lors du percement de la rue Auguste Comte (rue qui borde aujourd'hui les grilles du jardin du côté de l'avenue de l'Observatoire). Le rucher disparut mais il fut réinstallé à son emplacement actuel en 1872. On l'a entièrement reconstruit en 1991.
Chaque année, en automne, le miel collecté est vendu à l'Orangerie du Luxembourg.
(Image Solutions-santé.net)
Les cours dispensés initient les élèves à la magie qui s'opère « de la fleur au pot de miel ». Ils se déroulent de février à fin septembre et sont interrompus en juillet et en août. Un examen final permet de valider le diplôme d'apiculture. Le tarif pour l'année est de 250 euros.
Les ruchers sont de plus en plus nombreux dans les jardins et sur les toits de Paris. En dépit de la pollution, les abeilles apprécient l'environnement de la capitale, comme en témoignent les colonies du parc Georges Brassens (15e arrondissement), du parc Monceau (8e), du parc Kellermann (13e), du Jardin d'Acclimatation (16e), du Jardin partagé de l'Aqueduc (14e), du Parc Floral de Vincennes, des Jardins du Conseil Régional (7e), du rucher-école de Montreuil mais aussi des toits de l'Opéra Garnier, de la sacristie de Notre-Dame de Paris, de l'Église Réformée de l'Étoile (avenue de la Grande Armée, 17e), du restaurant « La Tour d'Argent », de la Mairie du 4e arrondissement et du Crédit Municipal, situé dans le Marais...
Il existe plus de trois cents ruches dans Paris...
(Imagerie trouvée sur le site de la Grande Épicerie)
De plus en plus de particuliers décident de « sauter le pas » et de créer leur propre rucher sachant que, depuis le 1er janvier 2010, ils doivent obligatoirement déclarer la présence de leurs abeilles auprès de la Préfecture de Police.
Le miel de Paris se vend lors des fêtes du miel, chaque automne, dans plusieurs parcs et jardins, mais aussi sur les marchés (Place des Fêtes, Porte Dorée, Cours de Vincennes, etc...) et dans les épiceries fines comme Fauchon ou la Grande Épicerie. Les magasins Monoprix fabriquent également leur miel et le distribuent sous la marque « Monoprix Gourmet ».
Que butinent les abeilles du Jardin du Luxembourg ?
De nombreuses plantes mellifères, des fleurs d'aubépine, de pommier, de poirier, de prunus, de tilleul ou de marronnier... Le verger, situé à proximité du rucher, les attire par la variété de fleurs et de fruits qu'il abrite et la fontaine miniature aux vasques brillantes leur apporte l'eau dont elles ont besoin.
Le pommier à fleurs (Malus floribunda, Rosacées) dont la floraison blanche et rose constitue un « mets de choix » pour nos amies ailées.
(Image Larousse.fr)
Je ne peux que rappeler combien les abeilles sont des êtres fragiles et indispensables à la survie de l'humanité. L'abeille est une sentinelle, une nourricière, une guérisseuse hélas menacée par les pesticides, les O.G.M et les changements climatiques. Nombreux sont ceux qui prétendent le savoir mais qui ne prennent pas conscience de l'urgence de la situation, dans le « concret ».
Je vous souhaite une excellente semaine et je vous remercie, une nouvelle fois, pour vos messages et vos pensées d'amitié. Je continue de cicatriser. Mes plaies sont profondes et pas encore refermées. Plusieurs mois seront nécessaires. Je pense bien à vous et ne vous oublie pas, même quand je garde le silence. Gros bisous...
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BILLET PROGRAMMÉ
Monte dans l'air une subtile fragrance et tintinnabulent les clochettes de Mai. Puissent-elles vous apporter la joie, la santé et la prospérité ! Je pense bien fort à vous...
Aussi délicates qu'enivrantes, ces clochettes frêles et précieuses nous invitent à célébrer le renouveau de la Nature. Vous pouvez retrouver ICI la symbolique des brins de muguet et l'histoire des traditions de Mai. Je vous souhaite une agréable lecture.
Les Clochettes de Mai, article de Ma Plume Fée dans Paris.
Illustration de Cicely Mary Barker (1895-1973).
Merci pour vos messages et vos pensées d'amitié... Gros bisous !
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Ami(e)s lectrices, lecteurs
Je vous remercie pour les petits mots, les mails, les commentaires, les poèmes, les jolies créations et les pensées d'amitié que vous m'avez adressés. Merci également pour vos cartes d'anniversaire et vos nombreuses attentions. J'ai ressenti votre soutien, votre tendresse et j'en suis très touchée.
Je cicatrise doucement. Le temps fait son oeuvre, mais la douleur est au rendez-vous chaque jour sur le trajet du nerf trijumeau et je suis confrontée à des problèmes de vue, consécutifs à l'intervention qui a eu lieu. Je souffre aussi de photosensibilité, j'ai bientôt rendez-vous avec le médecin, j'espère qu'une solution pourra être trouvée.
Je vous remercie à nouveau, de tout coeur, pour vos messages. Mes pensées vont à ceux qui souffrent, quelle que soit leur affection, et à ceux qui les accompagnent. Gros bisous, prenez bien soin de vous...
Cendrine
Laissez-moi vous offrir ces pâquerettes pomponnettes, corsetées de rose et de blanc et gorgées de sève printanière.
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